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- Côté tribunes
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- Par kibitz
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Malgré l'embellie aperçue dans le bourbier corse, peu de monde se rend à la Meinau en ce beau samedi ensoleillé. Le Racing fait grise mine, pas facile de se motiver dans ces conditions.
Malgré une opération à 5 euros pour les étudiants, à peine 11 500 personnes garnissent les travées du côté du Krimeri, venues assister au retour à la Meinau de Duguépéroux comme entraîneur, à la confirmation espérée de la combativité entrevue à Ajaccio, et au changement d'une partie de la pelouse. Quelques jours avant la rencontre, on apprenait en effet dans la presse que près de 2800 m² de terrain allaient être changés, le long de la tribune Sud. Un peu surpris par le calendrier des travaux, les supporters strasbourgeois peuvent découvrir le nouveau lifting brunâtre de la pelouse à peine renouvelée, qui aura un rôle dans le déroulement de la rencontre.
A 19h, officiels et habitués du Kop rendent hommage à Jacqueline, supportrice emblématique disparue il y a un an. C'est donc à l'entrée du quart de virage Nord-Ouest, devant la plaque apposée en sa mémoire, que Jacqueline se voit honorer, par le dépôt de gerbes de fleurs et la présence de nombreuses personnalités et de la presse. Un peu plus tard, José Cobos en tenue d'échauffement vient à son tour, loin des caméras, déposer un bouquet, sous les applaudissements respectueux des supporters présents. Merci à lui...
A 20h, les premiers encouragements pleins d'espoir partent du Kop lorsque les deux équipes font leur apparition sur la pelouse, mais le stade sombre dans une minute de silence respectueuse en l'honneur d'Oscar Heisserer, disparu il y a quelques jours, et de Jacqueline.
Passé cet hommage, les supporters redonnent de la voix, tandis que le onze strasbourgeois semble continuer sur la lancée d'Ajaccio en affichant une réelle envie d'aller de l'avant. Le jeu est spontané, bien léché, et la rencontre agréable à suivre, ce qui est à souligner. De fait, malgré la triste position au classement et les dernières prestations de son équipe, le public est plutôt derrière son équipe, et aucun sifflet n'est heureusement à déplorer. Dans le Kop notamment, aucune revendication ou expectative spéciale, le mot d'ordre est simple : encouragement total. En tribune Ouest également, on sent que les supporters strasbourgeois ne demandent qu'à s'enflammer.
Evidemment, une certaine crispation est présente, mais la qualité du jeu proposé ne peut que convaincre les plus sceptiques, et c'est fort logiquement que le RCS ouvre le score sur un superbe but à la 37e minute, fruit d'une construction incroyable et rarement entrevue ces derniers temps. A partir de ce moment là, l'ambiance monte enfin d'un ton, et en deuxième mi-temps notamment, il n'est pas rare que les autres tribunes participent à l'animation du Kop, notamment en tribune Ouest.
Le Racing se crée des occasions, et le Gym semble plier sous la débauche d'énergie strasbourgeoise, au grand dam de la centaine de supporters niçois ayant fait le déplacement et qui se sont fait entendre jusqu'à l'ouverture du score du Racing. Malheureusement comme le veut l'expression, l'équipe sudiste plie mais ne rompt pas, et marque un but assassin à un quart d'heure de la fin de la rencontre, sur coup franc.
Mais il est dit que cette soirée n'est pas comme les autres, et immédiatement les encouragements reprennent, tout le public y croit, et pour une fois l'équipe aussi. Les Bleus se ruent à l'attaque et 5 minutes après l'égalisation, obtiennent un pénalty qui fait chavirer les tribunes. Pagis le transforme avec rage, provoquant le chaos dans le Kop. Cette fois-ci, la première victoire se dessine enfin, et de quelle manière ! Et preuve que l'équipe semble avoir mangé du lion, elle ne se contente pas de gérer, mais continue à vouloir jouer vers l'avant, et marque même un troisième but. Un défenseur niçois se fait piéger par un faux rebond du à la nouvelle pelouse, et Arrache, déjà à l'origine du pénalty, surgit comme un diable pour récupérer le ballon et fusiller sans se poser de question le gardien adverse, d'une frappe aussi limpide que spontanée. Le Kop sombre dans l'hystérie, tandis que tout le stade exulte. Enfin, le Racing tient sa victoire !
Au coup de sifflet final, le public est conquis, même si le chemin est encore long, et les joueurs viennent fêter la victoire avec le Kop, preuve que malgré la situation au classement, il n'y a pas de rupture avec les supporters et que l'espoir est encore permis. Surtout avec des soirées comme celles-là...
A 19h, officiels et habitués du Kop rendent hommage à Jacqueline, supportrice emblématique disparue il y a un an. C'est donc à l'entrée du quart de virage Nord-Ouest, devant la plaque apposée en sa mémoire, que Jacqueline se voit honorer, par le dépôt de gerbes de fleurs et la présence de nombreuses personnalités et de la presse. Un peu plus tard, José Cobos en tenue d'échauffement vient à son tour, loin des caméras, déposer un bouquet, sous les applaudissements respectueux des supporters présents. Merci à lui...
A 20h, les premiers encouragements pleins d'espoir partent du Kop lorsque les deux équipes font leur apparition sur la pelouse, mais le stade sombre dans une minute de silence respectueuse en l'honneur d'Oscar Heisserer, disparu il y a quelques jours, et de Jacqueline.
Passé cet hommage, les supporters redonnent de la voix, tandis que le onze strasbourgeois semble continuer sur la lancée d'Ajaccio en affichant une réelle envie d'aller de l'avant. Le jeu est spontané, bien léché, et la rencontre agréable à suivre, ce qui est à souligner. De fait, malgré la triste position au classement et les dernières prestations de son équipe, le public est plutôt derrière son équipe, et aucun sifflet n'est heureusement à déplorer. Dans le Kop notamment, aucune revendication ou expectative spéciale, le mot d'ordre est simple : encouragement total. En tribune Ouest également, on sent que les supporters strasbourgeois ne demandent qu'à s'enflammer.
Evidemment, une certaine crispation est présente, mais la qualité du jeu proposé ne peut que convaincre les plus sceptiques, et c'est fort logiquement que le RCS ouvre le score sur un superbe but à la 37e minute, fruit d'une construction incroyable et rarement entrevue ces derniers temps. A partir de ce moment là, l'ambiance monte enfin d'un ton, et en deuxième mi-temps notamment, il n'est pas rare que les autres tribunes participent à l'animation du Kop, notamment en tribune Ouest.
Le Racing se crée des occasions, et le Gym semble plier sous la débauche d'énergie strasbourgeoise, au grand dam de la centaine de supporters niçois ayant fait le déplacement et qui se sont fait entendre jusqu'à l'ouverture du score du Racing. Malheureusement comme le veut l'expression, l'équipe sudiste plie mais ne rompt pas, et marque un but assassin à un quart d'heure de la fin de la rencontre, sur coup franc.
Mais il est dit que cette soirée n'est pas comme les autres, et immédiatement les encouragements reprennent, tout le public y croit, et pour une fois l'équipe aussi. Les Bleus se ruent à l'attaque et 5 minutes après l'égalisation, obtiennent un pénalty qui fait chavirer les tribunes. Pagis le transforme avec rage, provoquant le chaos dans le Kop. Cette fois-ci, la première victoire se dessine enfin, et de quelle manière ! Et preuve que l'équipe semble avoir mangé du lion, elle ne se contente pas de gérer, mais continue à vouloir jouer vers l'avant, et marque même un troisième but. Un défenseur niçois se fait piéger par un faux rebond du à la nouvelle pelouse, et Arrache, déjà à l'origine du pénalty, surgit comme un diable pour récupérer le ballon et fusiller sans se poser de question le gardien adverse, d'une frappe aussi limpide que spontanée. Le Kop sombre dans l'hystérie, tandis que tout le stade exulte. Enfin, le Racing tient sa victoire !
Au coup de sifflet final, le public est conquis, même si le chemin est encore long, et les joueurs viennent fêter la victoire avec le Kop, preuve que malgré la situation au classement, il n'y a pas de rupture avec les supporters et que l'espoir est encore permis. Surtout avec des soirées comme celles-là...
