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Strasbourg Caen, le côté trottoir
Comme prévu le match des extrêmes n'a pas déplacé les foules et les observateurs comptent 3 à 4 000 irréductibles venus à la Meinau, sans que l'on comprenne vraiment leur motivation. En tout cas une fois n'est pas coutume c'est la file invitation qui est la moins rapide à l'entrée du stade. La majorité des fans du Racing a choisi de rester chez elle, répondant d'autant plus facilement à l'appel du boycott que ce match est programmé un 21H un lundi.
Devant l'entrée trône une énorme banderole qui rappelle aux supporters allant au stade que les associations de supporteurs ont fait le cruel choix du boycott, afin de stigmatiser la situation catastrophique du Racing :
Tel est le leitmotiv des autres irréductibles, ceux qui ont choisi de passer leur match devant les grilles, si loin mais en même temps si proche cette pelouse ou le Racing souffre tant depuis le début de la saison. Entre 150 et 200 masochistes s'imposeront donc une mi-temps entière de Lucille Guillotin dans la joie et la bonne humeur.
Ils distribueront également des tracts explicatifs intitulés « Stop ! Boycott ! » qui résument les précédents communiqués et intervention dans les médias des différentes associations.
Les journalistes viennent faire le plein d'images sensationnelles pour leurs JTs respectifs mais ils repartiront les mains vides. L'ambiance est bonne, entre kermesse et salle d'attente chez le médecin. Le poste radio crache les commentaires de France Bleu Alsace et les téméraires auront même la surprise d'entendre des SMS d'encouragement appelant aux ravitaillement du piquet de grève.
La mi-temps est sifflée et les responsables des associations appellent à la fin de l'action, en invitent les supporteurs devant les grilles à venir écouter la seconde mi-temps dans un bar ou au local des associations. Pendant ce temps le dispositif policier, viril mais discret, se fait tout à coup plus présent et ce ne sont pas moins de quatre fourgonnettes supplémentaires qui prennent place devant les guichets. Les premiers boycotteurs quittent le parking de la Meinau pendant que certains restent du coté de l'entrée principale.
En quelques instants et sans que l'on comprenne trop pourquoi, l'action bonne enfant tourne à l'affrontement entre la police et les personnes restées devant le stade. Une odeur de lacrymogènes planent et les supporters du Racing quittent les lieux en courant. Certains fans du RCS seront arrêtés sans ménagement ni discernement.
Si il est difficile de dire avec certitude quels sont les évènements qui ont amené ce flou artistique lors de la mi-temps, il est fort regrettable que l'impressionnant dispositif policier n'ait pas mieux joué son rôle dissuasif.
Au final le Racing joue peut être son meilleur match de la saison dans l'indifférence générale. C'est triste un Racing qui meurt.
Devant l'entrée trône une énorme banderole qui rappelle aux supporters allant au stade que les associations de supporteurs ont fait le cruel choix du boycott, afin de stigmatiser la situation catastrophique du Racing :
Supporters mobilisés pour un club en danger !
Tel est le leitmotiv des autres irréductibles, ceux qui ont choisi de passer leur match devant les grilles, si loin mais en même temps si proche cette pelouse ou le Racing souffre tant depuis le début de la saison. Entre 150 et 200 masochistes s'imposeront donc une mi-temps entière de Lucille Guillotin dans la joie et la bonne humeur.
Ils distribueront également des tracts explicatifs intitulés « Stop ! Boycott ! » qui résument les précédents communiqués et intervention dans les médias des différentes associations.
Les journalistes viennent faire le plein d'images sensationnelles pour leurs JTs respectifs mais ils repartiront les mains vides. L'ambiance est bonne, entre kermesse et salle d'attente chez le médecin. Le poste radio crache les commentaires de France Bleu Alsace et les téméraires auront même la surprise d'entendre des SMS d'encouragement appelant aux ravitaillement du piquet de grève.
La mi-temps est sifflée et les responsables des associations appellent à la fin de l'action, en invitent les supporteurs devant les grilles à venir écouter la seconde mi-temps dans un bar ou au local des associations. Pendant ce temps le dispositif policier, viril mais discret, se fait tout à coup plus présent et ce ne sont pas moins de quatre fourgonnettes supplémentaires qui prennent place devant les guichets. Les premiers boycotteurs quittent le parking de la Meinau pendant que certains restent du coté de l'entrée principale.
En quelques instants et sans que l'on comprenne trop pourquoi, l'action bonne enfant tourne à l'affrontement entre la police et les personnes restées devant le stade. Une odeur de lacrymogènes planent et les supporters du Racing quittent les lieux en courant. Certains fans du RCS seront arrêtés sans ménagement ni discernement.
Si il est difficile de dire avec certitude quels sont les évènements qui ont amené ce flou artistique lors de la mi-temps, il est fort regrettable que l'impressionnant dispositif policier n'ait pas mieux joué son rôle dissuasif.
Au final le Racing joue peut être son meilleur match de la saison dans l'indifférence générale. C'est triste un Racing qui meurt.
