Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Lyon, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par guigues
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Racing-Lyon, l'affiche dont tout le monde se fiche. Le côté tribunes. Chiche ?

La galette du roi... des...


Cela aurait pu être l'affiche de ce début d'année 2010 pour les aficionados du Racing. Le tirage nous avait offert un club du niveau ligue des champions. L'OL, et sa cohorte de stars dont les plus attendues étaient certainement Hugo Lloris et Lissandro Lopez, débarquait sur les rives gelées du Krimmeri.

Malheureusement le chaos actuel, qui éclate dans tous les compartiments du club, a gâché la fête avant même que le match ne commence. En effet, comment apprécier cette partie de football alors que le Racing est aux portes du National et placé sous le contrôle de la DNCG ?

Beaucoup d'entre nous ont donc décidé de ne pas se déplacer. Ils ont préféré tirer les rois ou les reines, bien aux chaud chez eux. Visiblement, Alain Fontenla a lui aussi choisi de ne pas venir à la Meinau. Après tout il n'en est que l'actionnaire principal. Ou peut-être qu'il a été bloqué dans l'Eurostar, en raison des fortes chutes de neige qu'à connu le pays depuis deux jours ? On a même redouté que le match soit repoussé, les Lyonnais ayant du mal à décoller (rien à voir avec le championnat) puis à atterrir à Entzheim.

C'est un match de Glagla !


Comme annoncé il fait froid et la Meinau est quasi vide. Les Alsaciens ne se sont même pas déplacés pour voir jouer les ex-champions de France. Néanmoins, on croise de nombreuses écharpes bleu et rouge aux abords du stade. Certaines familles sont même partagées quant au favori pour l'issue de la rencontre. Le grand frère arbore fièrement l'écharpe du Racing, pendant que le petit dernier exhibe celle de l'OL. Joyeux repas de famille en perspective ce dimanche ! Qui aura la fève ?

La tribune visiteur est également peu courue. Les lyonnais comme les Strasbourgeois n'ont pas été attirés par ce 32ème de finale de coupe de France. Le parcage est tout de même coloré par de nombreux drapeaux. A la grande bâche Lyon qui signale la présence des pensionnaires du virage Sud, s'ajoute celle des hexagones qui regroupent les supporters de l'OL exilés à travers la France et le reste du monde. Par contre les Bad Gones - groupe de supporteurs historique - sont absents, ce qui au final ne dérangera personne.

Ce sont les Lyonnais qui assureront l'ambiance - timide, car fidèles à leur réputation ils n'enflammeront pas la partie à la Meinau ce soir, tandis que du coté du quart de virage Nord Ouest les UB90 ont décidé de ne pas remplir leur traditionnel rôle de choeur de la tribune et de poumon de la Meinau. Ils sont bel et bien présents, mais n'ont pas le coeur à chanter.

C'est donc par écrit que seront exprimés leurs doléances : " Fontenla depuis un mois qu'on te voit pas, montre-toi ou casse-toi". Rime douce à l'oreille et grammaire approximative, pas de doutes sur l'origine du message. A noter que là ou les fans du Racing en veulent à leur actionnaire, les Lyonnais conspuent la LFP et se sont plusieurs " La Ligue on t'encule " qui résonneront au cours de la partie.

Quelques chants seront donc lancés par le haut du Kop Strasbourgeois, mais l'ambiance ne décollera jamais. Et c'est dans le chambrage de Lloris que le public Strasbourgeois excellera. Gomis et Bastos auront également le droit à une bronca et quelques mots doux, surtout quand le second viendra fêter son but devant les fans du Racing.

Les supporters de Karlsruhe et Berlin présents ce soir n'ont pas dû être enchantés par cette "affiche" de la Coupe De France. Ils auront signalé leur présence en posant sur la bâche UB90 les drapeaux de la ville de Berlin, des Harlekins et des Phoenix Sons - respectivement les groupes ultras du Hertha BSC et de KSC, qui entretiennent des relations amicales avec les Ultras strasbourgeois.

3-1 : Le match est terminé et les supporteurs présents n'ont pas de quoi se réjouir pour la suite de la saison. La partie n'avait pas réellement de saveur et n'aura même pas été une parenthèse dans le triste et agité quotidien du club alsacien.
Les Lyonnais eux pensent déjà au Real tandis que les Strasbourgeois redoutent plus que jamais le National.

guigues

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