Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

A l'Ouest en Provence

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Après-match
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Par strohteam
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© guigui68rcsfan

Globalement dominé, le Racing s'est incliné sans imagination ni révolte sur les bords de l'étang de Berre. Le maintien est encore lointain.

Pour ce match face à un rival direct en queue de classement, Pascal choisit la sécurité en faisant confiance au onze annoncé dans la presse, disposé au sein d'une forme de 4-1-4-1 avec Albert Baning devant la défense, Rodrigo et Guillaume Lacour plus avancés que d'ordinaire, Basile De Carvalho à droite et Nicolas Fauvergue seul en pointe.

Les Istréens ont le ballon en début de match mais le Racing ne subit pas trop, si l'on excepte un dégagement mal négocié qui oblige Arnaud Maire à une grosse faute, sanctionnée par un jaune (12'). Les Bleus ébauchent même quelques phases intéressantes. Sur l'une d'entre-elles, De Carvalho élimine son vis-a-vis et centre pour un joli ciseau de Fauvergue, qui trouve le cadre, mais hélas aussi le gardien (18'). Très surveillé par l'arrière-garde des Mauves, l'avant centre du Racing récupère beaucoup de ballons de la tête mais ses déviations finissent le plus souvent dans le vide. La faute à un milieu certes dense mais somme toute pauvre techniquement, ou aucun joueur ne vient réellement orienter le jeu, ou alors de façon désordonnée.

Mis en confiance, les locaux renoncent un peu à la possession du ballon mais insistent sur le point faible du Racing, les couloirs. Riad Nouri notamment donne bien du souci aux latéraux strasbourgeois et peut-être est-ce pour cela que Pascal Janin décide de faire sortir Jérémy Abadie, remplace par Seid Khiter, Lacour reculant au poste d'arrière droit (36'). Toujours est-il que le Racing ne gagne pas véritablement au change. Les Bleus encaissent un but sur corner deux minutes après le changement (38'), 1-0 pour Istres.

Liquidons tout de suite le suspense : il n'y aura pas de réaction d'orgueil en deuxième période. Nouri continue son show, l'arrière garde strasbourgeoise souffre le martyr sur le moindre appel dans le dos et Istres double rapidement la mise sur une action confuse. Action qui n'est peut-être pas exempte d'une faute de l'attaquant sur Stéphane Cassard (57'). 2-0 pour Istres.

Quelques instants plus tard, c'est Rafik Saifi qui paye sans doute sa réputation, étant frustre d'une penalty suite à une charge limite d'un Milovan Sikimic en retard. Sonnés, les Strasbourgeois peinent toujours autant à construire, à poser le ballon et à enchaîner les passes. Les ballons en retrait vers les défenseurs centraux et même Cassard se multiplient, comme le plus cruel des aveux d'impuissance. Les remplacement ne changent rien à l'affaire et l'équipe semble progressivement céder sur le plan physique. Ce sont même les Istréens qui sont dangereux et monopolisent le cuir par séquences. On est bien plus près du 3-0 que de la réduction du score. L'une ou l'autre tête non cadrée vient bien égayer la fin de match mais il y a belle lurette que plus personne côté strasbourgeois n'y croit vraiment et Mickaël Ménétrier passe une fin de match assez tranquille. Le maigre public istréen peut saluer la victoire décrochée par son nouvel entraîneur José Pasqualetti, et devant eux le Racing en point de mire n'est plus qu'à trois unités,
Le RCS 2009/2010 est au fond toujours victime du même problème : incapable de produire ce qui pourrait ressembler à une action construite, il est tout aussi déficient en matière de contre-attaque. Dans ces conditions, difficile de prétendre faire un résultat à l'extérieur, même face à un adversaire loin d'être souverain, ou serein.

strohteam

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