Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Bilan 2009-2010 : les joueurs (1/2)

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Trente joueurs ont au moins joué un match pour le RCS et le bilan n'est pas fameux pour la plupart. Aujourd'hui, voyons les joueurs défensifs.

Les gardiens


Stéphane Cassard (34 matchs) : le gardien expérimenté est toujours là mais montre-t-il la voie pour ses jeunes collègues ? Solide garant de l'esprit Racing, il a cependant connu trois années successives d'échec à propos desquelles il n'est pas sans reproche. Sa sortie manquée face à Baby lors du dernier match de la saison a eu des conséquences graves. Les superviseurs de la Ligue 2 le classent dans les moins bons gardiens de la saison, conséquence logique d'une défense aux abois. Il était capitaine lors des matchs officiels quand Gress était entraîneur. Exclu en début de match à la Meinau face à Vannes.

Régis Gurtner (3 matchs) : pour sa sixième saison au club, il a eu le droit à trois matchs de Ligue 2 lors de quelques absences de Cassard, et aux matchs de la Coupe de France. Se montre plus rassurant que Sommer.

Kevin Sommer (4 matchs) : a profité des blessures conjointes de Gurtner et de Cassard pour avoir du temps de jeu qui a été marqué par des maladresses et des prises de risque inconsidérées.

Les défenseurs


Habib Bellaïd (13 matchs) : le nouvel international algérien a donné un coup de main à son club formateur pendant une demie saison après que Ginestet ait fait parler le coeur. Une fois Ginestet parti, le départ de Bellaïd pour Boulogne a servi à libérer de la masse salariale pour accueillir de nouveaux joueurs lors du mercato hivernal. Au final, Habib a été titulaire de la 6ème à la 19ème journée, sans pour autant limiter les dégâts en défense, et multipliant les cartons jaunes.

Steven Pelé (19 matchs, 1 but) : Après le départ de Paisley, il s'est retrouvé complémentaire d'un Sikimic en faible forme puis d'Habib Bellaïd. Il fait partie des responsables du début de saison catastrophique mais n'a pu relever la tête avec les autres. Il a disparu de la circulation à partir de l'hiver avec l'affirmation d'Arnaud Maire avant de revenir jouer quelques minutes lors de la dernière journée. Le frère de Yohann a paru absent et peu concerné par le devenir du club.

Milovan Sikimic (27 matchs, 2 buts, 1 passe décisive) : le défenseur serbe était d'abord venu passer un essai. Ayant convaincu Gress, il a été mis titulaire d'entrée mais ses performances médiocres l'ont fait repasser par la case "préparation". De retour à partir de l'hiver où on a vu le vrai Milovan, devenu un cadre inamovible par ses performances, son caractère et ses déclarations.

Arnaud Maire (20 matchs, 1 but) : en fin de contrat à Bastia, il a fait la préparation d'avant-saison avec d'autres chômeurs. Il aura mis du temps à revenir à son meilleur niveau. Apparu dès la 11ème journée dans le groupe, il est indéboulonnable de la charnière centrale à partir de la 21ème journée. Il apparaît solide et déterminé, comme un joueur de devoir. Une des satisfactions de la saison.

Jean-Alain Fanchone (27 matchs, 1 but) : auteur d'une bonne première saison en Ligue 2, présent dans l'équipe type de la saison précédente, Jean-Alain est vite entré dans un long tunnel cauchemardesque. Tout d'abord par des performances décevantes, puis par des envies d'ailleurs (à Lille) qui ne se sont pas concrétisées. Un joueur qui montre de bonnes qualités physiques et techniques, mais aussi un moral perfectible et une motivation changeante au gré du vent... Il ne se bat pas suffisamment sur certains ballons : au combat, il se fait souvent déborder. Son bilan est famélique : un seul but sur un superbe coup franc, et aucune passe décisive, ce qui est très décevant pour un joueur qui a aussi pour fonction de centrer.

Jérémy Abadie (8 matchs) : le jeune joueur professionnel a vécu de durs moments d'apprentissage cette saison. Envoyé au casse-pipe à Nantes face à Darcheville, il n'est réapparu que pour faire quelques piges.

Stéphane Pichot (24 matchs, 1 passe décisive) : le Mayennais n'aura pas été épargné par les blessures. L'ancien Marcel d'Or a également collectionné les cartons jaunes (7) et un carton rouge à Nîmes. Suppléé le plus souvent par Guillaume Lacour. Il était venu pour apporter son expérience à un groupe jeune avec un objectif de remontée ; il a vite déchanté et a exprimé son mal-être pendant l'hiver.

Satli et Ndjama sont apparus sur le banc du RCS.

Les milieux défensifs et polyvalents


Rodrigo (38 matchs, 1 but, 1 passe décisive) : le Brésilien a été le joueur le plus utilisé de l'effectif et l'un des rares à ne pas être obligé de changer de poste. Il a été constant dans ses efforts et a occupé un poste relativement ingrat. Solide mais pas exempt de tout reproche dans ses relances et dans la vision du jeu. Il a néanmoins "sauvé" trois points en marquant de la tête le but vainqueur contre Brest à la Meinau.

Guillaume Lacour (34 matchs, 2 buts, 3 passes décisives) a passé une saison de plus à jouer les bouche-trous ou, pour dire cela plus positivement, il a montré toute sa polyvalence. Blessé en début de saison, il a enchaîné les postes de milieu, milieu défensif, milieu droit, latéral gauche et enfin latéral droit, en plus d'être le capitaine attitré. Encore une saison utile collectivement pour le capitaine courage, mais on peut se demander s'il ne se lasse pas de jouer les utilités.

Quentin Othon (34 matchs, 8 passes décisives) : le petit joueur a retrouvé ses marques dans un effectif en crise. Remplaçant naturel de Fanchone en latéral, il est encore plus efficace en milieu gauche. En cours de saison, il s'est découvert tireur de coup franc avec une certaine réussite comme le prouve son nombre de passes décisives. A été sur un nuage dans le match contre Laval (4 passes décisives). La fin de saison n'a pas été au même niveau, il a cessé de tirer les coups de pied arrêtés pour de mystérieuses raisons, et a souvent évolué en milieu droit ou (comme il le dit) avec plus de liberté, sans efficacité collective.

Mamadou Bah (29 matchs, 2 buts, 3 passes décisives) : le milieu défensif guinéen a du poids dans les statistiques de la saison, sans pour autant en avoir beaucoup dans le jeu. Blessé en fin de saison, il est revenu à Châteauroux sans succès.

Albert Baning (10 matchs) : barré au PSG, il arrive au Racing en janvier pour être troisième homme derrière Rodrigo et Bah. Ses prestations sont plutôt correctes, récupérant et relançant le jeu avec ses grandes cannes et son air nonchalant (dû principalement à son physique). Un élément à la hauteur de ce qu'on lui demandait.

mediasoc

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