Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

«J'aime quand mon équipe va au bout de ses idée

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Laurent Fournier © athor

Pour racingstub.com, Laurent Fournier évoque son parcours et revient sur l'état de l'équipe du Racing, alors que les coulisses sont toujours aussi tortueuses.

C'est un Laurent Fournier assez décontracté malgré les circonstances qui a honoré la promesse faite quelques jours plus tôt à la sortie de l'entraînement. Assis sur les marches du stade, à l'abri de l'orage qui gronde sur Strasbourg, il a pris le temps de répondre à nos questions en toute franchise. Questionné sur ses débuts ici même à seulement 16 ans avec Lyon, il raconte : « bien sûr c'était difficile de se faire une place aussi jeune au sein d'un tel effectif. Mais je suis devenu adulte très vite et les joueurs autour de moi m'ont beaucoup appris, tant sur le terrain que dans la gestion de carrière. » Une précocité qui peut être précieuse quand il s'agit d'entraîner des joueurs à peine adultes ; mais Laurent Fournier nuance : « je ne m'appuie pas tant que ça sur cette expérience de joueur qui a débuté très jeune. En revanche, je leur explique les erreurs que j'ai faites, pour ne pas qu'ils les reproduisent, par exemple revenir en début de saison avec du poids en trop. »
C'est donc parti pour une demi-heure d'un entretien qui montre l'importante continuité entre le joueur et l'entraîneur Laurent Fournier, de la Meinau de 1980 à celle d'aujourd'hui.

Le joueur Laurent Fournier


(racingstub.com) Quels sont les entraîneurs qui vous ont impressionné lorsque vous étiez joueur, ceux dont vous avez peut-être eu envie de vous inspirer par la suite ?
(Laurent Fournier) Tous. Bien sûr, il y en a dont on est plus proche que d'autres mais tous m'ont appris des choses. Avec les coaches, ça s'est toujours très bien passé, je n'ai jamais eu de problème et j'ai toujours fait mes 30 matches par saison.

Vous avez en effet toujours enchaîné les matches au cours de votre carrière. Comment expliquez-vous cette régularité ?
C'est vrai que j'ai toujours tourné à 30-34 matches par saison, sauf à Marseille où j'ai joué 25 matches. Et encore, souvent quand il en manquait quatre c'est ceux où j'étais suspendu. J'ai été très peu blessé et je le dois à la chance avant tout, et aussi une à bonne disposition naturelle. Je me suis blessé en début de carrière à Lyon, en 1981, et je suis allé à l'époque à Merano, en Italie, à un moment où ça n'était pas encore très connu. Et après, je n'ai plus jamais été blessé.

Quels souvenirs gardez-vous de cette saison à Marseille ?
Que des grands souvenirs. J'avais 24 ans et je n'avais encore évolué à ce niveau, avec les Chris Waddle, Jean-Pierre Papin. J'ai progressé. Au départ, j'étais l'outsider du groupe et au final j'ai joué la fin de saison et la finale de la Coupe des Champions à Bari.

On a parfois dit que vous étiez un relais pour les différents entraîneurs, au PSG notamment. Était-ce vrai ?
Non. Je n'ai jamais vraiment été un relais. Il y avait des joueurs plus capés que moi même si ça c'est toujours très bien passé avec les différents entraîneurs.

On se souvient aussi beaucoup de vous par rapport à l'histoire du match du PSG contre Bucarest, joué alors que vous étiez suspendu...
J'avais pris un carton rouge en finale de la Supercoupe contre la Juventus et un jaune en finale de la Coupe des Coupes contre Barcelone, ça faisait un match de suspension à purger en Ligue des Champions la saison suivante. Je prenais pas mal de cartons, je ne pouvais pas les compter tous ! C'est vrai que ça n'était pas reluisant pour un club de D1 mais ça arrive et ça a permis au PSG de gagner 5-0. Je savais que mes coéquipiers allaient rattraper le retard causé par la sanction, pas tant pour moi que pour le directeur administratif qui se serait fait virer sinon !

Quels souvenirs gardez-vous de votre passage en Equipe de France (3 sélections) ?
Je fais partie de la génération qui a loupé la Coupe du Monde aux Etats-Unis. J'étais là au début. Après, il y a eu l'échec qu'on sait et un changement de génération. Peut-être aussi que je n'avais pas le niveau pour jouer en Equipe de France. J'ai eu tout de même trois sélections, ça me permet de bénéficier de la carte pour entrer dans les stades à vie !


Laurent Fournier entraîneur


A Bastia vous êtes passé très rapidement de joueur à entraîneur, en pleine saison et avec un limogeage à la clé. Comment avez-vous vécu cette transition précipitée ?
C'était difficile. Au départ les dirigeants m'avaient proposé deux ans et j'avais refusé, je ne voulais qu'un an, je n'étais pas sûr de vouloir continuer au-delà. J'étais là pour jouer et je ne m'attendais pas à ce qu'on me propose de prendre l'équipe. Au départ, je devais être entraîneur-joueur, je pensais qu'ils allaient trouver un entraîneur rapidement mais ça ne s'est pas fait. On a bien commencé (huitième à la trêve) et on a mal fini. Parfois, je me dis que si je n'avais pas eu cette opportunité j'aurais continué à jouer et je ne serais pas devenu entraîneur. Des fois, je me pose des questions, je me demande si j'ai fait le bon choix.

Après Bastia vous avez coupé pendant trois ans avec le monde du foot, avant de rebondir à Pacy-sur-Eure. C'était par choix ou simplement parce qu'il n'y avait pas de contacts ?
C'était un choix, une coupure volontaire. J'ai passé mes diplômes d'entraîneur et j'ai aussi suivi une formation de journalisme web à l'IPJ avec Vincent Guérin, ça me plaisait bien. Je continuais aussi à entraîner les gamins de mon village et au final c'est Jean-Michel Moutier qui m'a fait repartir d'en bas, à Pacy en CFA après avoir entraîné en D1.

Il y a ensuite eu la réserve du PSG suite au départ d'Antoine Kombouaré au Racing.
A la base, Antoine devait devenir entraîneur du PSG si Laurent Perpère était resté président. Il m'avait contacté dans cette optique, pour prendre la réserve à sa place. Et puis Perpère s'est fait virer, Vahid Halilhodzic est arrivé, Antoine est parti à Strasbourg mais moi j'ai finalement pris la réserve, grâce à Antoine.
C'était une très bonne expérience, j'ai beaucoup appris. D'abord dans la gestion des pros, car quand ils descendent en équipe réserve il ne sont pas faciles à gérer. Le travail avec les gamins, les faire progresser, était également très enrichissant. Au fond, le seul moment difficile dans ce travail c'est de devoir annoncer en fin de saison à un joueur qu'on ne le garde pas parce qu'il est moins bon que les autres.

A Paris, vous aviez la réputation d'être un entraîneur proche de ses joueurs, par opposition à Vahid Halilhodzic. Qu'en pensez-vous, et est-ce que vous avez évolué sur ce point depuis cinq ans ?
Je pense être capable de gérer les deux. C'est vrai que je participe parfois aux entraînement avec les joueurs mais je suis aussi capable de recadrer si besoin. Le but c'est de responsabiliser au maximum les joueurs pour qu'ils soient capables de gérer leurs entraînements comme leurs matches.

A Nîmes, vous avez choisi de partir après quelques semaines à peine et finalement le club est monté en fin de saison. Est-ce que vous avez regretté ce choix ?
Non. C'était difficile à gérer car je devais faire des aller-retours pour passer mes diplômes et il y a eu d'autres problèmes ; ça ne marchait pas bien et j'ai préféré couper aussi sec, j'en suis capable. Au final, je suis fier que Nîmes soit monté.

Vous avez obtenu votre DEPF en 2008, quelle est la valeur de cette formation, qu'y avez-vous appris ?
J'ai passé tous mes diplômes, du Brevet d'initiateur 1 au DEPF, en huit ans. Le DEPF c'est bien d'un point de vue tactique, dans la gestion des hommes et les cours de communication ont aussi été bénéfiques. Après, les aspects juridiques et comptables m'ennuyaient plus qu'autre chose. Pour moi, entraîner c'est le terrain et le gestion du groupe et c'est tout. C'est d'ailleurs déjà bien assez.

Laurent Fournier, entraîneur du Racing


Comment se sont déroulés les contacts qui ont mené à votre arrivée à la tête de l'équipe première ?
Trois-quatre matches avant la fin de saison j'ai reçu un coup de téléphone, on m'a demandé si ça m'intéressait et j'ai répondu par l'affirmative.

A quel point avez-vous suivi la saison écoulée du club ? Connaissiez-vous toutes les péripéties de l'année écoulée avant de signer ?
Pas en détail. Je connaissais Strasbourg. J'avais suivi la descente et les problèmes survenus en début de saison, notamment parce que nous avions joué contre le Racing avec Créteil l'été dernier. Je savais aussi qu'il y avait déjà eu des problèmes avec la DNCG pendant l'hiver mais je ne suivais pas en détail les rebondissements au jour le jour. C'est de toute façon difficile de faire la part des choses entre ce que les gens racontent et ce qu'il se passe vraiment.

Si vous deviez comparer le Racing à Créteil, Nîmes, Bastia ou Paris, autres clubs ayant la réputation d'être chaotiques....
(Il sourit) C'est vrai que c'est compliqué, mais tous les clubs sont compliqués. Ca n'est jamais facile d'entraîner dans un club, quel qu'il soit. Je fais abstraction de tout cela. L'objectif c'est d'essayer de construire une équipe qui soit compétitive pour remonter, par rapport à ce que j'ai vécu du National. Je suis là pour entraîner, je m'occupe de ce qui se passe sur le rectangle vert et dans le vestiaire.

De façon générale, quelle est votre approche du jeu, du métier d'entraîneur ?
J'aime quand mon équipe joue de l'avant mais ça n'est pas toujours facile. Il faut une bonne base défensive et après laisser parler la créativité des joueurs. A mon avis, la formation actuelle produit trop de joueurs stéréotypés. Quand je suis arrivé au Paris Saint-Germain à l'époque on fonctionnait comme ça : on prenait des grands costauds et on leur apprenait à jouer au ballon. Moi, j'avais essayé de changer ça en prenant des mecs qui sont déjà techniquement bons pour jouer, les faire progresser. J'aime que mon équipe, joue, aille au bout de ses idées, qu'elle soit au maximum pendant tout le match même si, bien sûr, tout n'est jamais parfait.

Le recrutement d'un petit gabarit comme Benjamin Genghini entre dans cette ligne de conduite ?
Tous les joueurs apportent quelque chose. A Créteil, j'avais des joueurs comme Cédric Nkoum, Anthony Buon, Farid Beziouen qui mesurent 1m60 et qui ont fait au moins quinze matches dans la saison. C'est bien aussi de pouvoir changer d'objectif, de doubler les postes avec des profils complémentaires, des qualités différentes.

Est-ce que vous avez un schéma tactique préférentiel ?
Je verrai en fonction des joueurs que j'ai. En 4-4-2 ou en 4-2-3-1, ça dépendra des circonstances. A Créteil, j'avais même changé en cours de saison, nous avions à un moment joué à cinq derrière à Pacy-sur-Eure pour garder un résultat. Ca dépend aussi de la fatigue des joueurs et, s'ils sont intelligents, ils peuvent s'adapter à n'importe quelle tactique.

On dit souvent que le jeu change radicalement quand on passe d'une division à l'autre que ce soit entre en L1 et L2 ou L2 et National. Comment cela se traduit-il concrètement pour un entraîneur ?
Ca se passe surtout au niveau de la constance, de la concentration et de la qualité. Il y a des joueurs de National qui peuvent passer en L1 mais, de manière générale, ils sont moins constants, moins concentrés que des joueurs de haut niveau. La différence elle se fait là, parce qu'il y a des joueurs de National qui techniquement sont très bons. Une équipe de National peut battre une équipe de L1 sur un match mais sur une saison c'est impossible, c'est là que la constance entre en jeu et c'est sur ce point que les joueurs doivent faire des efforts.

Et inversement, est-ce que des joueurs habitués à la L1 ou à la L2 peuvent s'adapter facilement au National ?
Oui, s'ils le veulent. C'est une question de motivation. C'est plus facile de jouer contre plus fort que soi et d'être motivé à 300% mais inversement parfois, quand on est favori, on peut se dire que ça va passer, se laisser aller et c'est là que les surprises arrivent.

A ce sujet, avez vous senti une difficulté à se motiver chez les joueurs qui ont connu la relégation la saison passée ?
Non, je trouve que le groupe vit bien, s'éclate. Après, il n'y a pas de certitudes. On ne sait pas ce que le club va devenir, comment ça va se passer. Mais je le leur ai expliqué : ils bossent pour eux. Quoiqu'il arrive. Il y en a qui vont partir, d'autres vont rester. L'objectif pour eux c'est, pour ceux qui restent, d'être bons avec Strasbourg et pour les autres être prêts pour gagner une place de titulaire dans les clubs où ils vont aller.

Vous avez évoqué à plusieurs reprises depuis votre arrivée l'importance de l'état d'esprit chez les joueurs. Qu'est-ce pour vous qu'un bon état d'esprit ?
C'est par rapport au « on ». J'ai horreur du « je ». Une équipe, un groupe, un club, c'est quand chacun va dans le même sens. Les gens qui essayent de sauver leur peau individuellement ou qui cherchent à se défausser ça ne peut pas aller. Ce qui fait un état d'esprit c'est la solidarité, vouloir se surpasser, aider son partenaire. C'est comme ça que je fonctionnais quand j'étais joueur et je suis assez exigeant là-dessus.

Quel regard portez-vous sur les récents écarts de comportement observés chez les joueurs, que ce soit au Racing comme dans d'autres clubs et jusqu'en Equipe de France. Est-ce que vous avez le sentiment qu'il y en a plus, ou sont-ils simplement plus médiatisés ?
J'ai trouvé que ce qu'a fait l'Equipe de France est un scandale. Après, c'est vrai que, lorsque je jouais, il y en avait déjà qui avaient des comportements bizarres. Mais il y avait moins de presse, on s'occupait plus du foot, une chaîne comme Canal + ne retransmettait pas tous les matches et il n'y avait pas de chaînes d'information sportive. On s'occupait surtout de Marseille et Paris alors que désormais c'est tout le monde qui est à la Une des journaux. La petite erreur n'est pas pardonnable maintenant alors qu'avant des joueurs sortaient en boîte de nuit, arrivaient un peu en retard à l'entraînement et on en faisait pas un pataquès énorme...

Comment gérez-vous la canicule actuelle ? Est-ce que vous avez envisagé de décaler l'entraînement à des heures moins chaudes ?
Non, ça fait partie du jeu. On peut se retrouver en plein mois d'août à jouer sous de grosses chaleurs, je pense que nous serons sera préparés pour ça. On ne va pas chercher d'excuses, si on doit s'entraîner à une heure précise, on s'entraîne et point. Il faut s'adapter à toutes les situations, tout comme Strasbourg va devoir s'adapter à voyager en bus, en train, voire à revenir en train de nuit. On l'a fait avec Créteil pour des déplacements à Bayonne et je trouve que ça peut créer des liens entre les joueurs.

Est-ce que, de ce point de vue, le fait de ne pas avoir pu faire de stage est un handicap ?
On verra, l'avenir nous le dira. Pour le moment on a pas les moyens de partir en stage. Il y a des équipes qui sont parties en stage et qui n'ont pas réussi. Ca ne doit pas être une excuse. Du côté des joueurs ça se passe bien, ils vivent bien ensemble, on le voit notamment lors des repas.

Comment jugez-vous l'effectif actuel du Racing ?
Ca dépendra des joueurs qui vont partir. Il y en a pas mal encore qui veulent partir et il va falloir en trouver d'autres. Je veux un groupe de 20 avec quelques jeunes en plus, ça suffirait. C'est vrai qu'il nous faut des buteurs. Si Franck Dja Djédjé doit partir, si certains partent aussi ils nous en faudra d'autres pour marquer. En National c'est important d'avoir un buteur. A Créteil, Mathieu Duhamel en avait mis 17, Helder Esteves 9. C'est beaucoup plus facile quand des joueurs marquent régulièrement.

Est-ce qu'il y a une chance que des joueurs comme Milovan Sikimic ou Quentin Othon par exemple restent ?
J'espère. J'ai par exemple dit à Milovan Sikimic que ça m'intéresserait qu'il reste. Après, ça n'est plus de mon ressort, c'est un problème de finances. Ca vaut pour Franck Dja Djédjé aussi, je l'ai connu à Paris et quand il avait fait la montée avec Grenoble il avait été exceptionnel. Ils peuvent rester, j'en serais très heureux, mais ça ne dépend pas de moi.

Qu'en est-il du groupe réduit que vous aviez évoqué la semaine dernière ? Vous souhaitez toujours écarter les joueurs en instance de départ ?
Il va falloir encore un peu attendre en fonction des départs. Après le match contre Aarau, il faudra faire le tri, d'autant plus qu'à cette date nous aurons le verdict de la DNCG. On est un peu coincés en ce moment.*

Est-ce que vous souhaitez engager un gardien supplémentaire d'ici au début de la saison ou est-ce que Régis Gurtner part comme titulaire ?
Je ne sais pas encore. On s'est mis sur un gardien, c'est à voir. Je pense qu'il faut un gardien d'expérience, parce que c'est important. Après, il y aura concurrence.

Est-ce que vous savez déjà qui va reprendre le brassard de capitaine suite au départ de Guillaume Lacour ?
Je n'ai pas choisi pour l'instant. Contre Coblence, j'ai donné le brassard à Loïc Damour puis Alexis Peuget. C'était fait exprès, pour montrer qu'on fait confiance aux jeunes. A eux de nous montrer qu'ils ont les qualités pour assumer parce qu'un mixte entre jeunes, de nouveaux joueurs et anciens ça peut faire une bonne concurrence je trouve.

>> Propos recueillis pour racingstub.com par filipe et strohteam, avec le concours de manwithnoname et zottel. Merci à Laurent Fournier pour sa disponibilité.


* Note de la redaction : Au cours d'une conversation téléphonique ce lundi soir, Alain Fontenla nous a indiqué que les actionnaires majoritaires, lui-même et Jafar Hilali, gèrent directement le dossier du prochain passage à la DNCG et affirment avoir une solution permettant au club d'éviter la relégation en CFA. Il n'a pas souhaité en dire plus mais, quoi qu'il arrive, Alain Fontenla a affirmé qu'il ne comptait pas remettre un centime supplémentaire dans les caisses du club.
Alors que le pire se profile peut-être, Alain Fontenla croit également bon de mettre au défi les différentes composantes du Racing (actionnaires minoritaires, presse, supporters, etc.) en les invitant à assumer leurs responsabilités et leurs actes des six derniers mois et affirme qu'il ne fera de concessions à personne.
C'est dans ce contexte surréaliste où tout le monde semble vouloir se convaincre que tout ira pour le mieux, qu'Alain Fontenla nous a enfin indiqué ne pas craindre de devoir perdre de l'argent dans cette affaire, quelle qu'en soit l'issue.

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