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- Par il-vecchio
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« Portrait satirique du club adverse. Le "cassage gratuit" n'est pas le bienvenu. Humour et second degré obligatoire ! »
Oh verdammi, j'étais tranquille, j'étais peinard, un MP surgit dans le bar, pardon la BAL, et me dit « Mini Mamma hèt g'sààt, dass Dü drà besch », bref que je dois me coller un article sur Bastia. Evidemment avec un pseudo qui sent davantage le basilic et le Chianti que la Sürkrüt et le Riesling, ils se sont dit : « Hopla, c'est pour lui ! ».
Et en plus, ils mettent des conditions : « Le "cassage gratuit" n'est pas le bienvenu ». Ja Düü, met was Korsika uns an Stiira koscht esch's net um a sonscht ! Ce qui laisse sous-entendre que le montant des recettes fiscales de la République alloué à l'île de Beauté ne permet pas la gratuité du cassage. D'ailleurs y a-t-il encore quelque chose à casser ?
Mais pourquoi moi ? Verdammi, le foot étranger, plus particulièrement italien, c'est l'affaire de paolo, LE spécialiste de la Juventus de Torino. J'y connais déjà que dalle en foot français, alors le foot italien, tu parles !
Comment, Bastia c'est en France ? Hajjo! Naadiirlich que je le sais, je paye même pour le savoir, mais dès lors que tu franchis la trouée de Belfort, déjà à Bonal tu te fais traiter de boche. Alors, entendu de Melhüsa, Strossburi ou Wissàburi (Mulhouse, Strass, Wissembourg), leur dialecte c'est de l'italien. Certes, certes, ils affirment que leur langue, énorme nuance avec un dialecte, est issue du gênois qui lui même n'est pas de l'italien. Mais pour un Français de l'Intérieur nous parlons allemand, pas alsacien. Alors, va leur faire comprendre la différence entre le steckelburjer et le sundgauvien, sans encore les encombrer avec du francique.
Mais revenons à nos moutons, ou nos cochons sauvages. La Corse c'est en gros 300.000 habitants (1), alors que Strass en comptait autour de 272.000 en 2006 (2). A Strass nous avons 1633h de soleil par an (2), tandis que la page Ouiki de Bastia ne mentionne rien, preuve qu'ils doivent nourrir un complexe. Probablement imaginent-ils que la cathédrale jouit d'autant de soleil que St-Martin, que certains nomment aussi cathédrale.
Poursuivons notre article, et non les cochons sauvages, sur une route riche en virages. Il y a quelques ressemblances, si, si, entre ces deux régions et clubs. Deux régions à identité forte. Deux régions où les « étrangers », ceux de l'Intérieur ou les continentaux, aiment à avoir leur demeure, mais si elle est principale et stable chez nous, elle est secondaire et éphémère chez eux.
Foot, puisqu'il doit en être question
Deux clubs qui eurent leurs heures de gloire vont se rencontrer. Bastia alla jusqu'en finale de coupe UEFA en 1978, perdue dans le bourbier d'Eindhoven si ma mémoire est bonne, tandis qu'un an plus tard du coté de la Meinau...
En ce temps là, les deux équipes étaient bâties autour d'une ossature locale avec d'un coté Orlanducci, Marchioni, De Zerbi et Papi, contre Specht, Deutschmann, Wagner, Gemmrich et Marx de l'autre. Depuis, les choses ont bien changé.
Bastia, enfin le Sporting Etoile Club Bastia car je suis attaché à l'ancienne appellation, joue en bleu, comme le Racing. Comme le Racing, ce club a connu les joies de la L1 pour, comme le Racing, tomber l'an passé en National et même à titre conservatoire en CFA, toujours comme le Racing.
Verdammi, müan Sie alles macha wie meer ? Comme s'ils devaient nous imiter en toute chose, ces deux clubs tout bleus - comme les nuit corses - furent sauvés du CFA par l'intervention des collectivités locales et territoriales. C'est d'ailleurs en Corse que ce fut le plus rapide.
Les coulisses bastiaises, pour autant que je me souvienne, sont aussi très hautes en couleurs, parfois explosives. Il se murmure que des mafieux corses seraient bien placés, ou le furent dans l'organigramme bastiais, tandis que sur les rives de l'Ill, c'est à l'hôtel de Ville que siège la mafia selon les dires bien affirmés et non mumurés d'un de nos actionnaires porté disparu.
Cessons ici ce jeu des ressemblances.
Tandis que l'on joue « Les Misérables » devant des tribunes vides à la Meinau avec une assistance régulière de 5.000 personnes selon les organisateurs, Bastia caracole en haut du classement, pressé de retrouver provisoirement la L2 avant l'élite.
Bastia et le net
Bastia propose un site web : http://www.sc-bastia.net. Doch! Doch!
Un noch besser, d'r Site esch aktualisieert. Dooooch! Ich sàa's eïch`. Il est même actualisé !!!! Parole !
Après « on a tous hébergé Ivan », l'hospitalité alsacienne
Le déplacement à l'été laissa un bien mauvais souvenir dans les rangs strasbourgeois, l'accueil fut sonore avec concert nocturne de bombes agricoles - l'explosif est une spécialité locale au même titre que le Bäckeoofa chez nous - et distribution de claques dans le tunnel des vestiaires.
Strasbourg pourra-t-il s'abstenir de toute réaction?
Non ! Nous avons notre fierté ! Nous aussi, savons recevoir, j'en veux pour preuve l'attraction que notre belle région exerce sur les touristes du monde entier et notre extraordinaire capacité à exporter jusqu'à Tokyo notre marché du vin chaud et de la camelote.
M't em Schorsch vu Krütärischa on avait penser à les bombarder de Krüt, mais son Babba qui dirige une Sürkrütfabrik il a dit qu'on doit pas jouer avec la nourriture. Alors avec Güschti vu Enschentzwiller on a dit « Hop uff Silveschter on va en Allemagne chez Aldi et on ramène des pétards, a camionette voll ». Hèè, nous on pense avec plusieurs mois d'avance. Das esch « long terme », on n'est pas des financiers. Ja, awer sur le pont Pflimlin sen se g'stande! La douane. Hopla, marchandise confisquée et une amende que tu peux construire une Tschandarmeriie en Corse avec. Mais heureusement Güschti il fait du maïs, alors selon la récolte, avec un hectare, un hectare et demi, il pourra payer l'amende. Et si son maïs il verreck' alors il paiera avec la subvention. Hajoo, was sie uff Korsika met Subventionna kenna macha, kenna m'r scho lang. Avons nous donc attendu que les Corses nous montrent l'exemple en matière d'usage de l'argent public ?
Alors j'ai dit « Schorsch, on leur sert une Sürkrüt comme celle de la Sürkrütfascht de Krütärischa mais avec encore plus sur l'assiette avec encore beaucoup plus de Bier, Wiin un Schnaps, alors ils ont les jambes coupées et zak boum, on leur met 15-0. » L'idée, elle aurait été bonne, mais Schorsch il a fait un calcul et a lâché, la mine déconfite: « Même si mon Babba il off'r la Sürkrüt, c'est plus que drei hundert sewezig Euros (370€
un d'r geiziger Polak wurd niee bezahla ». Bref, même en nous basant sur l'hypothèse de la choucroute (le légume) offerte, l'addition dépasserait allègrement une somme que le Polonais radin se refusera à payer.
Peut-être que nuitamment pourrons nous « emprunter » la surpuissante sono de la salle polyvalente de Langensoultzbach et diffuser en boucle, la nuit précédant le match devant l'hôtel des joueurs bastiais, des sketches d'Huguette Dreikaus et de Jean-Marie Arrus.
Pas content ? Ah, mais il ne fallait pas me solliciter, ma plume est trempée dans le fiel et pour un cassage de Corse, t'as eu un autre gros cassage en prime. Quant à la gratuité, afin de l'éviter, tu m'inviteras à une bouffe au Crocodile. Pour la facture, hop, d'r Polak soll's bezahla!
(1) Au 1er janvier 2007, INSEE
(2) Ouiki
(3) On suppose que l'auteur a voulu insister sur le fait que le club corse a sa propre télévision en rappelant qu'à Bastia « on n'est pas à Strasbourg ».
Et en plus, ils mettent des conditions : « Le "cassage gratuit" n'est pas le bienvenu ». Ja Düü, met was Korsika uns an Stiira koscht esch's net um a sonscht ! Ce qui laisse sous-entendre que le montant des recettes fiscales de la République alloué à l'île de Beauté ne permet pas la gratuité du cassage. D'ailleurs y a-t-il encore quelque chose à casser ?
Mais pourquoi moi ? Verdammi, le foot étranger, plus particulièrement italien, c'est l'affaire de paolo, LE spécialiste de la Juventus de Torino. J'y connais déjà que dalle en foot français, alors le foot italien, tu parles !
Bastia, la Corse, Strasbourg et l'Alsace : rapide comparaison
Comment, Bastia c'est en France ? Hajjo! Naadiirlich que je le sais, je paye même pour le savoir, mais dès lors que tu franchis la trouée de Belfort, déjà à Bonal tu te fais traiter de boche. Alors, entendu de Melhüsa, Strossburi ou Wissàburi (Mulhouse, Strass, Wissembourg), leur dialecte c'est de l'italien. Certes, certes, ils affirment que leur langue, énorme nuance avec un dialecte, est issue du gênois qui lui même n'est pas de l'italien. Mais pour un Français de l'Intérieur nous parlons allemand, pas alsacien. Alors, va leur faire comprendre la différence entre le steckelburjer et le sundgauvien, sans encore les encombrer avec du francique.
Mais revenons à nos moutons, ou nos cochons sauvages. La Corse c'est en gros 300.000 habitants (1), alors que Strass en comptait autour de 272.000 en 2006 (2). A Strass nous avons 1633h de soleil par an (2), tandis que la page Ouiki de Bastia ne mentionne rien, preuve qu'ils doivent nourrir un complexe. Probablement imaginent-ils que la cathédrale jouit d'autant de soleil que St-Martin, que certains nomment aussi cathédrale.
Poursuivons notre article, et non les cochons sauvages, sur une route riche en virages. Il y a quelques ressemblances, si, si, entre ces deux régions et clubs. Deux régions à identité forte. Deux régions où les « étrangers », ceux de l'Intérieur ou les continentaux, aiment à avoir leur demeure, mais si elle est principale et stable chez nous, elle est secondaire et éphémère chez eux.
Foot, puisqu'il doit en être question
Deux clubs qui eurent leurs heures de gloire vont se rencontrer. Bastia alla jusqu'en finale de coupe UEFA en 1978, perdue dans le bourbier d'Eindhoven si ma mémoire est bonne, tandis qu'un an plus tard du coté de la Meinau...
En ce temps là, les deux équipes étaient bâties autour d'une ossature locale avec d'un coté Orlanducci, Marchioni, De Zerbi et Papi, contre Specht, Deutschmann, Wagner, Gemmrich et Marx de l'autre. Depuis, les choses ont bien changé.
Bastia, enfin le Sporting Etoile Club Bastia car je suis attaché à l'ancienne appellation, joue en bleu, comme le Racing. Comme le Racing, ce club a connu les joies de la L1 pour, comme le Racing, tomber l'an passé en National et même à titre conservatoire en CFA, toujours comme le Racing.
Verdammi, müan Sie alles macha wie meer ? Comme s'ils devaient nous imiter en toute chose, ces deux clubs tout bleus - comme les nuit corses - furent sauvés du CFA par l'intervention des collectivités locales et territoriales. C'est d'ailleurs en Corse que ce fut le plus rapide.
Les coulisses bastiaises, pour autant que je me souvienne, sont aussi très hautes en couleurs, parfois explosives. Il se murmure que des mafieux corses seraient bien placés, ou le furent dans l'organigramme bastiais, tandis que sur les rives de l'Ill, c'est à l'hôtel de Ville que siège la mafia selon les dires bien affirmés et non mumurés d'un de nos actionnaires porté disparu.
Suffit ! De la différence, de la différence !
Cessons ici ce jeu des ressemblances.
Tandis que l'on joue « Les Misérables » devant des tribunes vides à la Meinau avec une assistance régulière de 5.000 personnes selon les organisateurs, Bastia caracole en haut du classement, pressé de retrouver provisoirement la L2 avant l'élite.
Bastia et le net
Bastia propose un site web : http://www.sc-bastia.net. Doch! Doch!
Un noch besser, d'r Site esch aktualisieert. Dooooch! Ich sàa's eïch`. Il est même actualisé !!!! Parole !
- La navigation y est facile et agréable, un peu comme sur l'Ill, et l'on trouve même un onglet: « Dossier DNCG ».
- Sans difficulté on y trouve le résumé des matches sur SCB TV. Ja ja d'r Club hèt sini ejeni Télévision. Hajo, non siamo a Strasburgu (à preu près en italien dans le texte). (3)
- Leurs Ultras ont davantage de difficultés que les nôtres à se déplacer et pourtant, selon le SO, 200 auraient fait le déplacement à Rouen. Mais peut-être, sûrement même, ne fait on pas tout en haut lieu pour les dégoûter. Leur SO parle des supps, les félicite et renvoie même au site des supporters en question.
- Le web bastiais rend hommage aux glorieux anciens de 1978. L'épopée est répartie sur cinq pages... Ja, ja! Cinq, Fen'f, Cinque!!
Après « on a tous hébergé Ivan », l'hospitalité alsacienne
Le déplacement à l'été laissa un bien mauvais souvenir dans les rangs strasbourgeois, l'accueil fut sonore avec concert nocturne de bombes agricoles - l'explosif est une spécialité locale au même titre que le Bäckeoofa chez nous - et distribution de claques dans le tunnel des vestiaires.
Strasbourg pourra-t-il s'abstenir de toute réaction?
Non ! Nous avons notre fierté ! Nous aussi, savons recevoir, j'en veux pour preuve l'attraction que notre belle région exerce sur les touristes du monde entier et notre extraordinaire capacité à exporter jusqu'à Tokyo notre marché du vin chaud et de la camelote.
M't em Schorsch vu Krütärischa on avait penser à les bombarder de Krüt, mais son Babba qui dirige une Sürkrütfabrik il a dit qu'on doit pas jouer avec la nourriture. Alors avec Güschti vu Enschentzwiller on a dit « Hop uff Silveschter on va en Allemagne chez Aldi et on ramène des pétards, a camionette voll ». Hèè, nous on pense avec plusieurs mois d'avance. Das esch « long terme », on n'est pas des financiers. Ja, awer sur le pont Pflimlin sen se g'stande! La douane. Hopla, marchandise confisquée et une amende que tu peux construire une Tschandarmeriie en Corse avec. Mais heureusement Güschti il fait du maïs, alors selon la récolte, avec un hectare, un hectare et demi, il pourra payer l'amende. Et si son maïs il verreck' alors il paiera avec la subvention. Hajoo, was sie uff Korsika met Subventionna kenna macha, kenna m'r scho lang. Avons nous donc attendu que les Corses nous montrent l'exemple en matière d'usage de l'argent public ?
Alors j'ai dit « Schorsch, on leur sert une Sürkrüt comme celle de la Sürkrütfascht de Krütärischa mais avec encore plus sur l'assiette avec encore beaucoup plus de Bier, Wiin un Schnaps, alors ils ont les jambes coupées et zak boum, on leur met 15-0. » L'idée, elle aurait été bonne, mais Schorsch il a fait un calcul et a lâché, la mine déconfite: « Même si mon Babba il off'r la Sürkrüt, c'est plus que drei hundert sewezig Euros (370€
un d'r geiziger Polak wurd niee bezahla ». Bref, même en nous basant sur l'hypothèse de la choucroute (le légume) offerte, l'addition dépasserait allègrement une somme que le Polonais radin se refusera à payer.Peut-être que nuitamment pourrons nous « emprunter » la surpuissante sono de la salle polyvalente de Langensoultzbach et diffuser en boucle, la nuit précédant le match devant l'hôtel des joueurs bastiais, des sketches d'Huguette Dreikaus et de Jean-Marie Arrus.
Pas content ? Ah, mais il ne fallait pas me solliciter, ma plume est trempée dans le fiel et pour un cassage de Corse, t'as eu un autre gros cassage en prime. Quant à la gratuité, afin de l'éviter, tu m'inviteras à une bouffe au Crocodile. Pour la facture, hop, d'r Polak soll's bezahla!
Notes
(1) Au 1er janvier 2007, INSEE
(2) Ouiki
(3) On suppose que l'auteur a voulu insister sur le fait que le club corse a sa propre télévision en rappelant qu'à Bastia « on n'est pas à Strasbourg ».
