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- Par marc
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Strasbourg en a fini avec le cycle aller et n'est plus relégable. Au cours d'une soirée réussie sur et en dehors du terrain, le Racing à l'état d'esprit irréprochable a montré qu'il valait mieux qu'une place de relégable. Au grand plaisir de son p
La fête à la Meinau
Ca crie, ça hurle, ça chante, ça saute un peu partout dans les tribunes de la Meinau. L'opération séduction menée par le Racing n'a jamais aussi bien fonctionné à en croire les sourire sur les visages de ces 10 000 gamins invités. Hier soir, le club a assuré à tous les échelons. Que ce soit ses dirigeants en organisant à merveille une fête de Noël pour ces jeunes licenciés de la LAFA ou ses joueurs qui en 90 minutes n'ont rien lâché et on fait preuve de beaucoup de coeur.
Bref, hier soir, le public de la Meinau a passé une très bonne soirée. Qui aurait cru ça possible il y a encore quelques jours, alors que le club était en plein tourments, avec d'un côté une situation précaire avec ses plus fidèles supporters et de l'autre l'humiliation infligée par l'AS Nancy Lorraine dans l'affaire Diego Garay ? Pas grand monde, et pourtant tout s'est déroulé sans accroc, en grande partie grâce au groupe de Jacky Duguépéroux à l'état d'esprit sans faille.
Car du caractère, il en fallait dans ce match. Face à la pire équipe du classement « extérieur », le Racing commence le match tambours battants. Yacine Abdessadki et Salim Arrache prennent leurs marques sur leurs côtés et multiplient les centre devant le but du Suédois Isaksson. Sur l'un d'entre eux, le compatriote du gardien rennais, Alexander Farnerud, titularisé à la place de Mickaël Pagis blessé, manque de peu l'ouverture du score, sa belle tête aux 6 mètres n'étant pas cadrée. Les offensives strasbourgeoises continuent sous les viva de la foule composée de ces jeunes mais aussi des Ultra Boys 90 qui plaident « non coupable » par l'intermédiaire d'une banderole explicite.
Kanté, capitaine-buteur exemplaire
Dès la 15ème minute, on retrouve Farnerud pour un coup franc excentré au 20 mètres consécutif à une faute idiote des Rennais. Le centre du Suédois est parfaitement anticipé par Cédric Kanté qui surgit au premier poteau pour placer une tête rageuse et puissante. Isaksson ne peut rien faire, le capitaine alsacien marque son premier but en Ligue 1 et permet à la Meinau d'exulter. Rarement le Racing n'a marqué aussi vite dans un match. La pression strasbourgeoise continue, les joueurs faisant preuve de beaucoup de qualité dans ce premier acte. Par l'intermédiaire de Salim Arrache qui joue vite et bien et qui au terme d'une belle action avec Mamadou Niang voit son centre-tir flirter avec la barre. Par l'intermédiaire de Yacine Abdessadki également, précieux sur son aile droite offensivement et défensivement.
Le RCS fait une bonne entame de match, pleine de sérieux et de sérénité. La sérénité, Cédric Kanté en dégage énormément dans cette première période. Associé à un excellent Jean-Christophe Devaux, le buteur d'un soir des Bleus est intraitable grâce à un placement parfait et une lecture du jeu impecable. Devant eux, Christian Bassila toujours aussi brouillon techniquement mais précieux physiquement et Pascal Johansen auteur sans doute de son meilleur match depuis son retour au Racing, assurent. Le Racing a rarement été aussi bon défensivement que face à ces Rennais, incapables de créer le jeu et de porter le danger face au but de Cassard. Il faut attendre la 35ème minute de jeu pour voir les hommes du contesté Laszlo Boloni inquiéter le portier alsacien. Sur un coup franc aux 20 mètres, Kim Källström voit son ballon repoussé de justesse par Cassard, auteur d'une magnifique parade.
Les Rennais sortent peu à peu de leur trou et le Racing commence à devenir brouillon comme sur cette tête du Brésilien Dudu qui rate la cible. Mais les Alsaciens reprennent du poil de la bête notamment grâce à la doublette Farnerud - Niang qui fonctionne bien. Sur une action côté droit, le frérot de Pontus remet directement à une touche de balle pour Niang, positionné dans les 16 mètres. Le Sénégalais joue dos au but, parvient à se retourner et tire du pied gauche. Andreas Isaksson se couche bien. Le gardien rennais a l'occasion de montrer à nouveau combien il est talentueux quelques secondes plus tard quand Yacine Abdessadki orchestre un contre du Racing. Le Franco-Marocain décale Salim Arrache sur la gauche de la surface, Arrache décoche la patate de son bon pied mais Isaksson repousse. Le Ballon revient dans l'axe sur Johansen qui tire immédiatement, mais sa frappe est contrée à deux mètres de la ligne par un Breton.
La mi-temps est sifflée et le Racing est bien en place face à des Rennais bien pâlichons. Le spectacle séduit les 23 000 spectateurs de la Meinau qui le font bien comprendre par des applaudissements soutenus à la sortie des joueurs.
La malchance de Niang
La deuxième mi-temps reprend sur les mêmes bases. Les Racingmen, articulés autour d'une défense intraitable où le jeune Boka s'est enfin montré sous son bon jour, continuent de produire un jeu de passes intéressant. Au bout de 10 minutes, c'est Salim Arrache qui tente sa chance, une fois n'est pas coutume du pied droit. Après s'être infiltré au milieu de plusieurs Rennais, le jeune espoir strasbourgeois repique dans l'axe est déclenche une frappe à 18 mètres qui passe à côté. Dans la foulée, c'est Niang qui bénéficie d'une excellente ouverture en profondeur de Farnerud pour se retrouver face au gardien rennais. A la lutte avec un défenseur breton, le Sénégalais ne peut faire mieux que de tirer à côté. Strasbourg continue son show par l'intermédiaire d'un Pascal Johansen retrouvé qui après avoir techniquement montré ce qu'il savait faire tente à son tour une frappe qui n'inquiète pas le remplaçant de Petr Cech dans les cages rennaises (58ème).
A l'heure de jeu, Mamadou Niang encore peu avare d'efforts hier soir, obtient un bon coup franc à 20 mètres des buts. Idéalement placé pour un gaucher (on croit longtemps à un tir de Farnerud), ce coup franc est finalement exécuté par Niang lui même. La frappe enroulée de l'attaquant alsacien trompe Isaksson mais vient mourir sur la barre transversale. Décidément, « Mama » a la guigne. Rudy Carlier fait sa première entrée à la Meinau pour les 20 dernières minutes de jeu en remplacement de Farnerud, physiquement hors service. Le jeune espoir de la CFA a vite montré ses qualités et son culot lui a presque permis d'inscrire un but, mais sa reprise de volée passe à droite des buts rennais.
Les maillots sont mouillés
Le match approche de son terme et les Rennais commencent à presser. L'avantage au score étant minime, les Strasbourgeois ne sont pas à l'abri d'une erreur. Plus que les multiples mouvements offensifs, plus que le jeu léché du Racing tout au long du match, c'est sans doute ce dernier quart d'heure qui a le plus ravi le public alsacien. Physiquement cuits, Alsaciens et Bretons se livrent une ultime bataille. A ce jeu, le Racing peut compter sur son public présent du début à la fin du match. Sous les « ola » continues de la foule et les refrains les plus célèbres entonnés par le kop, les protégés de Jacky Duguépéroux répondent au défi des Rennais. Grâce à un état d'esprit impeccable et une volonté de fer, les Alsaciens tiennent bon toujours grâce à cette excellente défense où le capitaine Kanté est magistral. Abdel Fahmi remplace Niang pour les 5 dernières minutes et c'est tous ensemble que les Strasbourgeois conservent leur but d'avance.
Les bras peuvent être levés au ciel et les larmes couler sur le visage d'un Jacky Duguépéroux très ému. Le coach breton du Racing a su redonner une âme et du coeur à cette équipe et sur ce match, ses joueurs ont su le rendre fier. Devant un public nombreux et très jeune, Strasbourg a plu et a convaincu. Le Racing a rempli sa mission annoncée comme quasi impossible : il est sorti de la zone de relégation et pointe à une 15ème place pleine de promesses. Les joueurs peuvent désormais voir un peu plus haut et commencer à rêver à un meilleur classement dans ce championnat très serré où les équipes se tiennent dans un mouchoir de poche. Avant de partir en vacances et de fêter Noël au chaud, il faudra se remobiliser une dernière fois face à Lille, en coupe de la Ligue mardi. Il sera plus que difficile d'enchaîner sur ce match après les émotions du match de hier soir. Mais à en croire les joueurs et l'entraîneur, il est hors de question de prendre cette rencontre à la légère. Tant mieux, le Racing et son public méritent de passer encore d'autres soirées pleines de joie !
Ca crie, ça hurle, ça chante, ça saute un peu partout dans les tribunes de la Meinau. L'opération séduction menée par le Racing n'a jamais aussi bien fonctionné à en croire les sourire sur les visages de ces 10 000 gamins invités. Hier soir, le club a assuré à tous les échelons. Que ce soit ses dirigeants en organisant à merveille une fête de Noël pour ces jeunes licenciés de la LAFA ou ses joueurs qui en 90 minutes n'ont rien lâché et on fait preuve de beaucoup de coeur.
Bref, hier soir, le public de la Meinau a passé une très bonne soirée. Qui aurait cru ça possible il y a encore quelques jours, alors que le club était en plein tourments, avec d'un côté une situation précaire avec ses plus fidèles supporters et de l'autre l'humiliation infligée par l'AS Nancy Lorraine dans l'affaire Diego Garay ? Pas grand monde, et pourtant tout s'est déroulé sans accroc, en grande partie grâce au groupe de Jacky Duguépéroux à l'état d'esprit sans faille.
Car du caractère, il en fallait dans ce match. Face à la pire équipe du classement « extérieur », le Racing commence le match tambours battants. Yacine Abdessadki et Salim Arrache prennent leurs marques sur leurs côtés et multiplient les centre devant le but du Suédois Isaksson. Sur l'un d'entre eux, le compatriote du gardien rennais, Alexander Farnerud, titularisé à la place de Mickaël Pagis blessé, manque de peu l'ouverture du score, sa belle tête aux 6 mètres n'étant pas cadrée. Les offensives strasbourgeoises continuent sous les viva de la foule composée de ces jeunes mais aussi des Ultra Boys 90 qui plaident « non coupable » par l'intermédiaire d'une banderole explicite.
Kanté, capitaine-buteur exemplaire
Dès la 15ème minute, on retrouve Farnerud pour un coup franc excentré au 20 mètres consécutif à une faute idiote des Rennais. Le centre du Suédois est parfaitement anticipé par Cédric Kanté qui surgit au premier poteau pour placer une tête rageuse et puissante. Isaksson ne peut rien faire, le capitaine alsacien marque son premier but en Ligue 1 et permet à la Meinau d'exulter. Rarement le Racing n'a marqué aussi vite dans un match. La pression strasbourgeoise continue, les joueurs faisant preuve de beaucoup de qualité dans ce premier acte. Par l'intermédiaire de Salim Arrache qui joue vite et bien et qui au terme d'une belle action avec Mamadou Niang voit son centre-tir flirter avec la barre. Par l'intermédiaire de Yacine Abdessadki également, précieux sur son aile droite offensivement et défensivement.
Le RCS fait une bonne entame de match, pleine de sérieux et de sérénité. La sérénité, Cédric Kanté en dégage énormément dans cette première période. Associé à un excellent Jean-Christophe Devaux, le buteur d'un soir des Bleus est intraitable grâce à un placement parfait et une lecture du jeu impecable. Devant eux, Christian Bassila toujours aussi brouillon techniquement mais précieux physiquement et Pascal Johansen auteur sans doute de son meilleur match depuis son retour au Racing, assurent. Le Racing a rarement été aussi bon défensivement que face à ces Rennais, incapables de créer le jeu et de porter le danger face au but de Cassard. Il faut attendre la 35ème minute de jeu pour voir les hommes du contesté Laszlo Boloni inquiéter le portier alsacien. Sur un coup franc aux 20 mètres, Kim Källström voit son ballon repoussé de justesse par Cassard, auteur d'une magnifique parade.
Les Rennais sortent peu à peu de leur trou et le Racing commence à devenir brouillon comme sur cette tête du Brésilien Dudu qui rate la cible. Mais les Alsaciens reprennent du poil de la bête notamment grâce à la doublette Farnerud - Niang qui fonctionne bien. Sur une action côté droit, le frérot de Pontus remet directement à une touche de balle pour Niang, positionné dans les 16 mètres. Le Sénégalais joue dos au but, parvient à se retourner et tire du pied gauche. Andreas Isaksson se couche bien. Le gardien rennais a l'occasion de montrer à nouveau combien il est talentueux quelques secondes plus tard quand Yacine Abdessadki orchestre un contre du Racing. Le Franco-Marocain décale Salim Arrache sur la gauche de la surface, Arrache décoche la patate de son bon pied mais Isaksson repousse. Le Ballon revient dans l'axe sur Johansen qui tire immédiatement, mais sa frappe est contrée à deux mètres de la ligne par un Breton.
La mi-temps est sifflée et le Racing est bien en place face à des Rennais bien pâlichons. Le spectacle séduit les 23 000 spectateurs de la Meinau qui le font bien comprendre par des applaudissements soutenus à la sortie des joueurs.
La malchance de Niang
La deuxième mi-temps reprend sur les mêmes bases. Les Racingmen, articulés autour d'une défense intraitable où le jeune Boka s'est enfin montré sous son bon jour, continuent de produire un jeu de passes intéressant. Au bout de 10 minutes, c'est Salim Arrache qui tente sa chance, une fois n'est pas coutume du pied droit. Après s'être infiltré au milieu de plusieurs Rennais, le jeune espoir strasbourgeois repique dans l'axe est déclenche une frappe à 18 mètres qui passe à côté. Dans la foulée, c'est Niang qui bénéficie d'une excellente ouverture en profondeur de Farnerud pour se retrouver face au gardien rennais. A la lutte avec un défenseur breton, le Sénégalais ne peut faire mieux que de tirer à côté. Strasbourg continue son show par l'intermédiaire d'un Pascal Johansen retrouvé qui après avoir techniquement montré ce qu'il savait faire tente à son tour une frappe qui n'inquiète pas le remplaçant de Petr Cech dans les cages rennaises (58ème).
A l'heure de jeu, Mamadou Niang encore peu avare d'efforts hier soir, obtient un bon coup franc à 20 mètres des buts. Idéalement placé pour un gaucher (on croit longtemps à un tir de Farnerud), ce coup franc est finalement exécuté par Niang lui même. La frappe enroulée de l'attaquant alsacien trompe Isaksson mais vient mourir sur la barre transversale. Décidément, « Mama » a la guigne. Rudy Carlier fait sa première entrée à la Meinau pour les 20 dernières minutes de jeu en remplacement de Farnerud, physiquement hors service. Le jeune espoir de la CFA a vite montré ses qualités et son culot lui a presque permis d'inscrire un but, mais sa reprise de volée passe à droite des buts rennais.
Les maillots sont mouillés
Le match approche de son terme et les Rennais commencent à presser. L'avantage au score étant minime, les Strasbourgeois ne sont pas à l'abri d'une erreur. Plus que les multiples mouvements offensifs, plus que le jeu léché du Racing tout au long du match, c'est sans doute ce dernier quart d'heure qui a le plus ravi le public alsacien. Physiquement cuits, Alsaciens et Bretons se livrent une ultime bataille. A ce jeu, le Racing peut compter sur son public présent du début à la fin du match. Sous les « ola » continues de la foule et les refrains les plus célèbres entonnés par le kop, les protégés de Jacky Duguépéroux répondent au défi des Rennais. Grâce à un état d'esprit impeccable et une volonté de fer, les Alsaciens tiennent bon toujours grâce à cette excellente défense où le capitaine Kanté est magistral. Abdel Fahmi remplace Niang pour les 5 dernières minutes et c'est tous ensemble que les Strasbourgeois conservent leur but d'avance.
Les bras peuvent être levés au ciel et les larmes couler sur le visage d'un Jacky Duguépéroux très ému. Le coach breton du Racing a su redonner une âme et du coeur à cette équipe et sur ce match, ses joueurs ont su le rendre fier. Devant un public nombreux et très jeune, Strasbourg a plu et a convaincu. Le Racing a rempli sa mission annoncée comme quasi impossible : il est sorti de la zone de relégation et pointe à une 15ème place pleine de promesses. Les joueurs peuvent désormais voir un peu plus haut et commencer à rêver à un meilleur classement dans ce championnat très serré où les équipes se tiennent dans un mouchoir de poche. Avant de partir en vacances et de fêter Noël au chaud, il faudra se remobiliser une dernière fois face à Lille, en coupe de la Ligue mardi. Il sera plus que difficile d'enchaîner sur ce match après les émotions du match de hier soir. Mais à en croire les joueurs et l'entraîneur, il est hors de question de prendre cette rencontre à la légère. Tant mieux, le Racing et son public méritent de passer encore d'autres soirées pleines de joie !
