Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Verbatrime

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Par oudin
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Moteur, Action ! © racinglove

Un bon shoot de parole présidentielle c'est comme une boite de mauvais chocolats. On sait qu'il va en rester sur les doigts et qu'on aura mal au bide après.

Il y aura eu Robert Schuman et le discours de l'horloge, le Victory speech de Barack Obama à Chicago, les célèbres interviews de Georges Marchais par Jean-Pierre Elkabbach, il y a désormais le 7 février 2011 et cette conférence de presse improvisée, accordée par Jafar Hilali au cours d'une de ses visites à Strasbourg, dans ce qu'il aime à appeler « son club ». L'homme s'exprime avec parcimonie. Il ne pouvait donc y avoir d'autre issue que de graver à tout jamais dans le monde 2.0 si cher au président ces paroles rares, donc chères. Comme le disait Jean-Claude Plessis : « un club ne se regarde pas derrière un écran d'ordinateur », donnons lui tort et observons ces commentaires hilaliens de plus près.

Le texte en gras est une retranscription de l'interview réalisée par différents journalistes de la presse régionale, dont on peut retrouver l'enregistrement sur le site de France 3 Alsace.

Jafar Hilali : Guingamp est un match très important, euh... c'est... pas qu'une étape, je pense que c'est le deuxième au classement. Ce que fait l'équipe depuis euh... trois quatre matchs, mais même depuis le début de la saison, mais surtout depuis trois quatre matchs est pas mal. Ils sont sur une lancée, il faut que euh... euh... qu'ils de préférence gagnent ce match pour faire le match nul avec le leader et euh... peut-être une victoire avec le numéro deux. Donc, les deux vrais prétendants à la montée si on arrive à résister ou à gagner, on sera vraiment dans la course ensuite pour la montée.

Petite pause déjà à ce stade-là. Guingamp, « plus qu'une étape », donc une échéance importante... sauf qu'on apprendra plus tard que « le match de Guingamp n'est pas une obsession ». Ou comment dire tout et son contraire à trois minutes d'intervalle. On apprécie également toute la subtilité du vocabulaire de M. Hilali : une série « pas mal », mais pas top non plus, en tout cas suffisamment pour vouloir se séparer de son entraîneur.

Entendons-nous bien. Il ne s'agit pas ici de railler la vacuité du propos, car le discours footballistique est notoirement fait de banalités. Ce qui est déroutant c'est justement cet inconfort au moment de débiter les quelques clichés usuels. La plupart des stagiaires à peines dégrossis du centre de formation parviennent sans trop de mal à se défaire de cette figure imposée peu après leur arrivée dans le groupe pro. Ici, nous sommes en face d'un homme d'affaires ayant visiblement une haute idée de lui-même qui se trouve pourtant incapable de faire bonne figure au moment de déclarer que « l'important c'est les trois points » et qu'il faut vivre « match après match ».

J'y crois et je vous ai toujours dis que j'y croyais à cette montée. J'ai fait tout ce qu'il fallait pour renforcer mon équipe. On a une très bonne équipe, ils sont soudés.

Annoncer un budget de 12 et passer à 9 millions ? Passer pour des amateurs devant la DNCG à chaque présentation de budget ? Se trouver depuis quatorze mois sous recrutement contrôlé ?

Si véritablement c'est « tout » ce que l'on pouvait faire, le Racing est véritablement très mal engagé.

C'était très bien, ça c'est très bien passé, c'est pour ça que ... euh, j'ai du mal à comprendre pourquoi ils ne voulaient pas vous parler mais... tout est... tout c'est vraiment bien passé et euh... Ce que je voulais c'était euh... y'a quelques points qui posaient problème au sein du club, il fallait crever l'abcès sur deux-trois points, donc on a eu une discussion franche avec les joueurs, avec le staff. On a réglé ces quiproquos.

Pas besoin d'être fin psychologue pour deviner le recours à l'auto-persuasion dans la première moitié de cette intervention. Les joueurs, ou en tous cas certains leaders du vestiaire, n'ont pas été tendres avec Jafar Hilali suite au match face à Evian TG et à une accumulation de petits tracas et promesses non tenues. Ali-Azouz Mathlouthi notamment, ne s'est pas gêné pour exprimer son mécontentement. Une telle défiance publique est rare dans l'histoire du Racing, qui a pourtant connu maints épisodes tourmentés.

Jafar Hilali s'est donc retrouvé face à un auditoire au mieux gentiment sceptique. D'après lui, l'issue aurait été positive. S'il considère que le fait de ne pas avoir été ouvertement chahuté constitue déjà une victoire, c'est peut-être bien le cas. Mais dans un milieu aussi légitimiste que le football, où la fonction de président bénéficie instinctivement d'une autorité spontanée liée à la maîtrise de la caisse, le fait même qu'un épisode de ce type ait lieu suffit à illustrer le gouffre entre joueurs et direction.

Journalistes : quels quiproquos ?
JH : Non mais... gestion classique, habituelle dans un club. Problèmes d'hommes ou de promesses tenues, pas tenues euh... qui tardent. Situation classique d'un club en... qui a quelques petites difficultés. Mais ils ont compris, on s'est mis d'accord. Tous ensemble on s'est dit ok maintenant on est tous ensemble pour monter.
C'est une clarification sur les primes, c'est une clarification sur les euh... euuuh... la place de chacun, le pré carré de chacun, le poids euh... la confiance que je donne à Laurent, aux joueurs, le point sur les nouvelles recrues, les (incompréhensible)... vraiment hein les gestions classique.


Tout ça c'est donc « du classique », des situations bien connues dans des simulations de jeux en ligne auxquelles M. Hilali a sans doute déjà eu à faire face. Ce qu'il faut comprendre : « président, la deuxième moitié de saison a commencé et on voudrait bien comprendre pourquoi certains contrats sont homologués, d'autres pas, quel est le système de primes en vigueur, quel est l'organigramme mis en place, qui sont nos interlocuteurs, et puis vous êtes qui vous au fait ? ». Très classique, en effet.

Lucile Guillotin (France Bleu Alsace) : Est-ce qu'ils vous ont parlé de l'épisode justement où vous aviez décidé de renvoyer Laurent Fournier et finalement de le maintenir, parce que peut-être qu'ils l'ont mal digéré aussi cet épisode.
JH: Non, non tout s'est bien passé... vous trouvez pas qu'il est bon depuis quelques temps Laurent ?


Attention, Jafar Hilali prend son élan pour la question suivante, en réussissant sa seule pirouette de l'interview. Il a quand même tenu plus d'une minute.

LG : Oui mais peut-être que vous auriez fait une erreur énorme en le remplaçant, vu les résultats actuels ?
JH : Oui oui mais je l'ai pas renvoyé. Mais je pense qu'il y a aussi un lien de corrélation même si certains pensent que non. Je pense que c'est lié aussi. Je pense qu'il y avait un groupe qui était là, il fallait un déclic heum...


« Lien de corrélation », un quelconque rapport avec une droite de régression ? En vérité, Jafar Hilali entretient une confusion langagière tenace entre corrélation et causalité. Le fait que deux phénomènes surviennent concurremment ou en séquence permet de suspecter qu'ils sont liés mais ne suffit pas à établir une relation de dépendance univoque. Au détour d'un morceau de phrase, c'est tout le débat entre Pierre Renouvin et Jean-Baptiste Duroselle qui est réinventé à la sauce Blackberry. Et même si la causalité était fondée, encore faudrait-il prouver qu'il s'agissait bien du but poursuivi !

JH : Vous savez je... certains n'avaient peut-être pas conscience de l'importance de la montée. Donc le groupe était bon, est très bon. L'effectif c'est le même, même si on a apporté un peu plus de concurrence. Mais euh... moi les derniers matchs, je suis content.

Les derniers matchs comme les précédents, et comme ceux à venir Jafar Hilali ne les a pas vus et ne les verra pas dans leur grande majorité. Avec un peu plus de perspicacité, peut-être que M. le président se rendra compte qu'un grand nombre de supporters du Racing Club de Strasbourg ne sont pas contents, eux. Si cela l'intéresse.

LG : ça veut dire que votre annonce a servi d'électrochoc, c'est ça que vous voulez dire ?
JH : Ah oui, ben moi je le dis clairement, en plus oui bien sûr. J'ai poussé, j'ai participé et puis... oui oui voilà. Mais ça, je l'ai dit à vos amis des DNA.


Electrochoc, théorie du chaos, François Namur tout ça c'est pareil. « Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être l'organisateur », dit la citation bien connue de Jean Cocteau, figure d'un surréalisme auquel on ne cesse de rattacher le destin du RCS depuis des mois. Sans doute à raison.

LG : mais l'inverse aurait pu se produire aussi, c'est-à-dire que, que tout le monde explose en plein vol.
JH : euh, rha, pfff. Non. J'y crois pas une seule seconde. Je pense qu'il fallait euh... Non j'y crois pas... absolument non j'pense... je ne pensais pas prendre de risque, et si je prenais un risque, je prenais un risque sur un match de coupe de France, c'est pas non plus... c'est pas la priorité, la priorité c'est le championnat. Donc il fallait... mais faut tenter le coup. Moi, après le match contre euh... à Cannes, contre Cannes, oui bon, là j'ai eu un peu plus de doute sur la capacité de l'équipe à monter. Bon ensuite, là maintenant, j'ai euh... je suis rassuré.


Les actes de foi sont toujours très pratiques pour se sortir d'une voie sans issue. C'est en tous cas fort aimable de la part du président de confirmer que le match de Coupe de France n'était pas une priorité. La politique tarifaire proprement incohérente en avait déjà convaincu une bonne partie des spectateurs.

Trois questions plus haut, Jafar Hilali affirmait avoir toujours cru à la montée. Ici, il confesse un doute quant à la capacité de l'équipe à réaliser ce pronostic. Même en déployant des trésors de jésuitisme, on peine à trouver là-dedans une quelconque cohérence. Il y a bien une hypothèse, mais on n'ose y croire : peut-être tout simplement que le grand décideur réagit à chaud, sur des coups de sang, et qu'il n'a aucune vision à terme. Une éventualité à laquelle il est difficile de penser sans frémir.

LG : Vous voulez dire que Laurent Fournier est maintenu jusqu'à la fin de la saison ? C'est clair, net, précis aujourd'hui ?
JH : Laurent est l'entraineur du Racing Club de Strasbourg.


Laurent si tu nous écoutes, ton patron t'envoie un vrai signe fort. Il a confiance en toi. A sa manière, mais confiance, un peu, malgré tout. La bonne nouvelle c'est que tu es l'entraineur actuel. Peter Zeidler n'entraîne pas le groupe dans un monde parallèle.

LG : Oui, mais ça c'est une réponse de Normand. C'est... jusqu'à quel match, est-ce que vous lui avez donné une deadline ou alors est-ce qu'il est tranquille jusqu'à la fin de la saison ?
JH : Laurent est un pro. Son boulot il est comme moi c'est de monter. Moi j'ai euh... dans l'absolu aucune envie de me séparer de Laurent, sinon je l'aurais pas ramené. Je vous l'ai dit à un moment donné faut donner un peu de compèt' même à l'entraineur ; que ça plaise ou pas. Là c'est plus nécessaire. Tout va bien.
Si les choses continuent comme maintenant... faut continuer.
Faut pas... je veux dire... ça peut... vous paraître bizarre mais y'a y'a y 'a... La psychologie de groupe c'est... c'est capital. Voilà. Donc. Pourquoi vouloir aller casser un groupe, qui fonctionne comme il fonctionne depuis ce fameux déclic... Qu'ils l'ont eu à Rodez pour certains.


On atteint là une sorte de zénith dans l'interview, la quintessence du discours hilalien. On relèvera pêle-mêle « c'est moi qui ai ramené Laurent » et, bien entendu, le combo qui consiste à causer compétition à un homme ayant disputé trois finales de coupe d'Europe tout en évoquant la psychologie d'un groupe qu'on ne connaît pas. Ça n'a pas de prix.

LG : Est-ce que vous avez aussi réfléchi à votre rôle de président. Vous êtes actionnaire majoritaire, mais vous n'êtes pas souvent là après les matchs par exemple. Dans le foot pro, puisque le Racing est encore un club professionnel, c'est assez rare de pas avoir le président qui vient à la fin des matchs, notamment à l'extérieur où on ne vous a vu qu'une fois cette saison.
JH : Alors. Quand ça m'est demandé par tout le monde, ben en dehors du club, bon c'est vrai que ça m'atteint moi parce que c'est... si... c'est y'a les gens, y'a les spectateurs, y'a tout ce qu'il faut, je pense que mon utilité n'est pas nécessaire. Là, ça m'a été demandé par les joueurs. Donc c'est vraiment ce qui m'intéresse le plus dans ce club.


Dommage, on ne comprend pas la première moitié. Passons. « l'utilité nécessaire », venant de quelqu'un qui serait d'une inutilité suffisante ça n'est pas si incohérent que ça. Oui, ce qui intéresse le plus M. Hilali, c'est le capital de son joujou, alors que les joueurs eux, c'est d'avoir le président directement dans les vestiaires après match pour doubler la prime. Au fond, c'est une histoire d'argent tout ça.

LG : ils vous ont demandé là...
JH : oui là ils m'ont demandé, mais là c'était vraiment positif comme euh...
C'est ce que... qui... ce que je voulais c'était qu'ils me disent ce qu'ils leur manquent pour euh... cette montée. Ils croient énormément à la montée, ils ne font pas du match de demain une obsession. Ils savent qu'ils sont bien. Le coach on en a parlé, c'est... je pense que tout le monde est bien, euh... voilà... donc sur ce principe-là. Donc oui, j'essaierai d'être un peu plus présent, mais je leur ai dit que je les reverrai. C'est-à-dire que moi je veux les voir sans... sans personne autour, sans journalistes, sans euh... sans rien quoi, c'est... je veux les voir...


On entend d'ici les joueurs accueillant le vénérable président, torse saillant, en claquettes et le chybre à l'air. Quelqu'un se dévoue pour lui annoncer comment ça va se finir ? Quelqu'un prendra la photo d'Hilali habillé dans la flotte ?

LG: nous on rentre pas dans le vestiaire de toute façon, donc y a pas de souci.
JH : Oui, nan, mais voyez, là je les ai vu, ça c'est bien passé, ensuite je vous vois avec plaisir mais... c'est-à-dire ce que je veux faire, c'est la part des choses. Ce qui se plaignent, là ils se plaignent beaucoup de, (bon c'est parce que vous faites bien votre travail) de tout ce qui se dit dans le club. Ils veulent être concentré que sur le sportif. Ils m'ont demandé, Laurent m'a demandé, qu'on arrête avec euh... tout ce qui se passe autour.


Et oui, c'est toujours la faute de la presse, bien sûr. Quand la fièvre monte, on casse le thermomètre, c'est bien connu.

LG : C'est-à-dire ? Y'a des exemples, parce qu'on ne comprend pas très bien.
JH : Ce qu'ils veulent, à mon avis s'ils ne vous ont pas parlé, ce qu'ils ne veulent pas c'est que les... les petits côtés qui fâchent, mais qui... la vie de tous les groupes, sortent.
Bon, moi je parle rarement à la presse, ils savent que c'est pas dans ma politique. Ils souhaitent que les perturbateurs, les détracteurs du club cessent un petit peu, du moins jusqu'à la montée euh... perturber le groupe.


Ils n'ont pas tort les joueurs. Mais qui perturbe le fameux « groupe », au juste ? A vrai dire, on a du mal à isoler ne serait-ce qu'un « détracteur » d'une équipe suscitant, au pire, une indifférence polie et, au mieux, une indulgence attendrie de la part du public et des médias.

En vérité, ce qui perturbe le groupe c'est bien plus une situation de flou bien peu artistique entretenue depuis des mois par la direction et les multiples tracas quotidiens que celle-ci impose à l'effectif entre deux lubies du grand manitou. Ce qui est rassurant – ou pas – c'est donc que Jafar Hilali dispose de toutes les clés pour exaucer le voeu des joueurs.


Article coécrit avec strohteam.

oudin

Commentaires (9)

Flux RSS 9 messages · Premier message par kibitz · Dernier message par captainflirt

  • Effrayant à entendre, effrayant à lire. Ce n'est même plus drôle :(
  • ça fait peur quand même.
  • c'est très drôle et assez terrifiant aussi !
  • Incroyable et terrifiant.
  • Guignol power
  • Un contraste énorme et saisissant entre la prose impressionnante de l'auteur (bravo à lui) et la bouillie servie par JH (bravo à lui pour tant de médiocrité, faut le faire aussi !)
  • J'ignore de le savoir
    Mais ce que je n'ignore pas de le savoir
    C'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds
    Et que la simplicité réside dans l'alcôve
    Bleu et jaune et mauve, et insoupçonnée
    De nos rêveries mauves, et bleues, et et jaunes et pourpres,
    Et paraboliques
    Et vice et versa

    Très bon article Monsieur Oudini
  • Euh.. du grand art du euh... démontage d'interview.
    Mais je constate toutefois la méchanceté et la mauvaise foi de Monsieur Oudin.
    Ce n'est pas parce que vous êtes parfaitement bilingue français-francique que tout le monde peut être bilingue. Laissez donc Monsieur Jaffes apprendre la langue de son passeport. Verdammi, mairte! Si vous croyeriez que c'est aussi simp'l de passer du chour au lendemain de l'English au Franzeesch?? Et puis "euh.." eh ben, ça s'écrit très facilement sans faute aussi bien dans la langue de Molière que celle de j'expire.

    P.S. si Jafar-le-Magnifique a lu cette longue mais ô combien intéressante analyse d'Oudin, je doute fort qu'il ait compris.
  • Il existe des fonctions suprêmes occupées par de bien piètres orateurs, incapables de parler correctement français. Dans certains cas, c'est plus grave que dans d'autres.

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