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- Souvenir/anecdote
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- Par jeff
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Strasbourg est déjà assuré de remonter en L1 et ce dernier match de la saison 2001-2002 face au Havre s'annonçait comme une fête, malgré la pluie qui s'abattait sur toute l'Alsace. Le tableau était parfait pour mon premier match à la Meinau.
Pour mon premier match à la Meinau, je ne pouvais espérer un meilleur contexte. Mais voilà, le Racing a décidé de faire une braderie sur le prix des billets, et je n'étais pas le seul à avoir eu l'idée de faire un petit détour à la Meinau ! Les voitures bouchonnaient déjà sur l'autoroute, et le match commençait dans 10 minutes ! Nous avons alors décidé avec un copain et son père de prendre le Tram, ce qui était une autre première pour moi. Décidément ce jour allait rester gravé dans ma mémoire !
Arrivés devant la billetterie, une foule immense attendait ses billets, alors que le match avait déjà commencé et que Bagayoko avait déjà loupé plusieurs occasions. Nous avons réussi à avoir encore des places dans un quart de virage, et je contemplais ce spectacle avec des yeux d'un gamins de dix ans (en même temps j'allais avoir 15 ans...). La Meinau était en fête, tout comme Chilavert qui m'avait vraiment impressionné par sa classe et sa décontraction, même si c'était malheureusement l'une des seules fois...
La mi-temps arrivait à grand pas, et toujours aucun but. Toujours? Et bien non ! Ljuboja surgit de nulle part tel un renard et marquait un but, qui pour moi était sublime, même s'il n'avait rien d'extraordinaire. La Meinau était pleine de joie et scandait le nom de du Serbe.
Et c'était la mi-temps! L'heure pour moi d'acheter ma première écharpe du Racing, écharpe qui ne sera assurément pas la dernière.
Après cette petite excursion dans les travées de la Meinau, le match reprenait son cours
et les gens affluaient encore pour voir le match. Dommage pour eux car aucun but n'allait être marqué, malgré une montée de Vencel dans les arrêts de jeu suite à un corner havrais. Pour mon premier match, j'avais donc le droit à une victoire du Racing. Mais le spectacle et les réjouissances n'étaient pas encore terminées !
En effet, le club avait décidé suite à la remontée immédiate en Ligue 1, d'offrir à tous ces supporters un spectacle de son et lumières avec un feu d'artifices. C'était l'apothéose, même si le club a rendu sourd les trois quarts des personnes présentes ! S'en suivit l'envahissement de la pelouse, qui était déjà dans un état pitoyable, par les supporters, mais les joueurs ou plutôt les héros tant attendu n'ont plus fait leur apparition préférant rester à l'abri aux vestiaires.
La Meinau se vidait peu à peu, mais on voyait que les supporters étaient fiers d'être supporters de Strasbourg. Après un an de purgatoire, le Racing avait accompli sa mission de remonter immédiatement parmi l'élite. Le club avait regagné le droit d'affronter à nouveau les « grands » de France tels que Paris ou Marseille !
Je quittais la Meinau parmi les dernier, la tête pleine de rêves et d'espoirs de revoir dès que possible mon équipe favorite. Les 200 km du retour passaient en un clin d'oeil tant la fatigue avait pris le dessus. C'est sûr, cette journée je ne l'oublierai pas de si tôt !
Arrivés devant la billetterie, une foule immense attendait ses billets, alors que le match avait déjà commencé et que Bagayoko avait déjà loupé plusieurs occasions. Nous avons réussi à avoir encore des places dans un quart de virage, et je contemplais ce spectacle avec des yeux d'un gamins de dix ans (en même temps j'allais avoir 15 ans...). La Meinau était en fête, tout comme Chilavert qui m'avait vraiment impressionné par sa classe et sa décontraction, même si c'était malheureusement l'une des seules fois...
La mi-temps arrivait à grand pas, et toujours aucun but. Toujours? Et bien non ! Ljuboja surgit de nulle part tel un renard et marquait un but, qui pour moi était sublime, même s'il n'avait rien d'extraordinaire. La Meinau était pleine de joie et scandait le nom de du Serbe.
Et c'était la mi-temps! L'heure pour moi d'acheter ma première écharpe du Racing, écharpe qui ne sera assurément pas la dernière.
Après cette petite excursion dans les travées de la Meinau, le match reprenait son cours
et les gens affluaient encore pour voir le match. Dommage pour eux car aucun but n'allait être marqué, malgré une montée de Vencel dans les arrêts de jeu suite à un corner havrais. Pour mon premier match, j'avais donc le droit à une victoire du Racing. Mais le spectacle et les réjouissances n'étaient pas encore terminées !
En effet, le club avait décidé suite à la remontée immédiate en Ligue 1, d'offrir à tous ces supporters un spectacle de son et lumières avec un feu d'artifices. C'était l'apothéose, même si le club a rendu sourd les trois quarts des personnes présentes ! S'en suivit l'envahissement de la pelouse, qui était déjà dans un état pitoyable, par les supporters, mais les joueurs ou plutôt les héros tant attendu n'ont plus fait leur apparition préférant rester à l'abri aux vestiaires.
La Meinau se vidait peu à peu, mais on voyait que les supporters étaient fiers d'être supporters de Strasbourg. Après un an de purgatoire, le Racing avait accompli sa mission de remonter immédiatement parmi l'élite. Le club avait regagné le droit d'affronter à nouveau les « grands » de France tels que Paris ou Marseille !
Je quittais la Meinau parmi les dernier, la tête pleine de rêves et d'espoirs de revoir dès que possible mon équipe favorite. Les 200 km du retour passaient en un clin d'oeil tant la fatigue avait pris le dessus. C'est sûr, cette journée je ne l'oublierai pas de si tôt !
