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- Par murtaugh
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En déplacement au Vélodrome dans quelques jours, l'avenir du Racing en Coupe de France semble plus qu'incertain.
Tous ceux dont les yeux brillent encore en pensant à la victoire arrachée aux tirs aux buts lors de l'édition 2001 de la Coupe de France doivent se rendre à l'évidence ; ce n'est pas cette année que l'on assistera à un remake de cette épopée qui avait conduit la bande à Chilavert sur le podium du Stade de France, à l'issue d'une finale de piètre qualité face à Amiens.
Tout porte à croire que l'aventure du Racing en Coupe s'achèvera samedi soir sur les coups de 19 heures. Cela peut paraître défaitiste, mais les Strasbourgeois ne partent pas favoris, loin de là. Il y a fort à parier qu'ils vont tomber sur une équipe olympienne remontée comme jamais, qui les attendra de pied ferme.
Suite à un automne catastrophique et des résultats très loin des ambitions affichées, le club phocéen doit s'imposer, la victoire est impérative tant sur le plan sportif -pour se relancer- que sur le plan extra-sportif afin de ne pas sombrer dans une crise qui couve depuis quelques semaines et qui ne demande qu'à éclater. L'entraîneur Alain Perrin, très critiqué, sait qu'il ne peut plus se permettre de faux pas ; samedi, le match sera pour lui à quitte ou double.
Mais il y a plus, et je peux en témoigner car je suis « exilé » dans le sud, les Marseillais n'ont pas oublié la claque reçue à la Meinau le 17 octobre dernier, et dont tous s'accordent à dire qu'elle marque le début des ennuis de l'OM. Elle a été vécue là-bas comme une humiliation, tant les Strasbourgeois ont été dominateurs dans tous les secteurs du jeu ; il faut se rappeler, outre la joie bien légitime que nous a procuré cette victoire, la faiblesse du onze olympien qui a tourné par moment au ridicule. Pour Perrin et ses joueurs, ce 32e de finale sera plus qu'une revanche, ce sera une vengeance.
Pour conclure, ce n'est pas le jeu strasbourgeois qui m'inquiète, car il est intéressant et de qualité, c'est la surmotivation des Marseillais qui me fait peur. J'ai peur que l'on tombe sur une horde de Marseillais enragés, animés d'une « gnac » qui nous pousse hors de cette belle compétition qu'est la Coupe de France.
Mon coeur sera bien sûr strasbourgeois samedi après-midi et j'espère que le résultat me donnera tort ; mais je ne jouerais gros sur la victoire du Racing...
Tout porte à croire que l'aventure du Racing en Coupe s'achèvera samedi soir sur les coups de 19 heures. Cela peut paraître défaitiste, mais les Strasbourgeois ne partent pas favoris, loin de là. Il y a fort à parier qu'ils vont tomber sur une équipe olympienne remontée comme jamais, qui les attendra de pied ferme.
Suite à un automne catastrophique et des résultats très loin des ambitions affichées, le club phocéen doit s'imposer, la victoire est impérative tant sur le plan sportif -pour se relancer- que sur le plan extra-sportif afin de ne pas sombrer dans une crise qui couve depuis quelques semaines et qui ne demande qu'à éclater. L'entraîneur Alain Perrin, très critiqué, sait qu'il ne peut plus se permettre de faux pas ; samedi, le match sera pour lui à quitte ou double.
Mais il y a plus, et je peux en témoigner car je suis « exilé » dans le sud, les Marseillais n'ont pas oublié la claque reçue à la Meinau le 17 octobre dernier, et dont tous s'accordent à dire qu'elle marque le début des ennuis de l'OM. Elle a été vécue là-bas comme une humiliation, tant les Strasbourgeois ont été dominateurs dans tous les secteurs du jeu ; il faut se rappeler, outre la joie bien légitime que nous a procuré cette victoire, la faiblesse du onze olympien qui a tourné par moment au ridicule. Pour Perrin et ses joueurs, ce 32e de finale sera plus qu'une revanche, ce sera une vengeance.
Pour conclure, ce n'est pas le jeu strasbourgeois qui m'inquiète, car il est intéressant et de qualité, c'est la surmotivation des Marseillais qui me fait peur. J'ai peur que l'on tombe sur une horde de Marseillais enragés, animés d'une « gnac » qui nous pousse hors de cette belle compétition qu'est la Coupe de France.
Mon coeur sera bien sûr strasbourgeois samedi après-midi et j'espère que le résultat me donnera tort ; mais je ne jouerais gros sur la victoire du Racing...
