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- Par rachmaninov
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Après une défaite frustrante en terre toulousaine, le Racing accueille les Verts de St Etienne samedi soir à la Meinau. Avec toujours ce petit parfum inhabituel avant d'affronter un des clubs français les plus prestigieux, un promu pas comme les autre
Soyons clairs : l'ASSE, aujourd'hui, n'a plus grand chose à voir avec la glorieuse équipe d'Hampden Park de 1976. Rocheteau, Larqué, les poteaux carrés, les Champs Elysées, tout ceci est révolu. Cela appartient à l'Histoire du football français et cela ne se reproduira plus. Mais, il reste toujours une étincelle du côté de St Etienne. Un petit quelque chose qui fait que l'ASSE ne sera jamais un club comme un autre. Il suffit de se rendre à Geoffroy Guichard ne serait-ce qu'une fois pour s'en rendre compte. Une illustration de ce phénomène : Pascal Feindouno qui fait des pieds et des mains au mois d'août dernier pour quitter Bordeaux où il est titulaire pour rejoindre St Etienne, fraîchement promu en L1. Certes le Guinéen est influencé par la présence d'Elie Baup à la tête de l'équipe première stéphanoise, mais cela est assez révélateur du pouvoir attractif que dégage ce club, un peu à l'instar de l'OM.
St Etienne n'est pas une équipe comme les autres, on peut aussi parler de l'instabilité chronique de ce club. Depuis quelques années, les arcanes du clubs sont le théâtre d'incessantes luttes de pouvoir, de querelles, de complots, etc... Le club croit avoir retrouvé de la stabilité la saison passée avec un entraîneur efficace et apprécié (Frédéric Antonetti) ? Las, il est écarté sans ménagement et entraîne dans son sillage le départ du président Schmider. Bref, la propension de ce club à se créer des problèmes reste intacte plus que jamais.
Au niveau purement sportif, l'équipe forézienne est un peu à l'image de sa recrue vedette Pascal Feindouno : volontaire, offensive mais un peu brouillonne parfois. Pour animer l'attaque verte, Frédéric Piquionne l'ancien Rennais a été recruté. Malgré une efficacité par toujours au rendez-vous, ce joueur athlétique et fantasque reste un poison pour n'importe quelle défense de L1. Avec Feindouno, l'ASSE possède là une belle doublette d'attaquants.
Au milieu de terrain, on retrouve deux milieux offensifs excentrés, avec sur la gauche David Heyllebuick. Ce joueur formé à Lyon (!) est un technicien remarquable, injustement sous-médiatisé. Son pendant sur le côté droit est le Sénégalais Frédéric Mendy qui s'est imposé depuis quelques matches. Il est en concurrence avec le feu follet Nicolas Marin, capable d'être un formidable ailier les soirs de forme.
Les deux milieux défensifs de ce 4-4-2 sont les inamovibles Julien Sablé, au club depuis 1997, avec son brassard de capitaine et l'Ivoirien Didier Zokora. Ce dernier, longtemps convoité par le Racing, s'affirme comme un joueur talentueux, capable de percées rageuses surprenantes. Dans la lignée des milieux défensifs modernes, plus que de simples récupérateurs.
La défense à quatre est constituée de la droite vers la gauche du Malien Fousseiny Diawara, de Vincent Hognon, de Zoumana Camara et de Herita Ilunga. A noter que Camara, dont Bernard Tapie disait qu'il était fini pour le football il y a quelques années est titulaire indiscutable de la défense centrale stéphanoise. Une belle résurrection... Elie Baup semble enfin avoir trouvé sa défense type après pas mal d'atermoiements notamment en ce qui concerne les défenseurs latéraux. En effet, ni l'Espagnol Javier Garrido, pourtant arrivé du FC Valence, ni Patrice Carteron n'ont donné satisfaction sur les flancs de la défense en début de saison. Ces problèmes semblent aujourd'hui résolus. Dans les buts, on retrouve Jérémy Janot avec son style « alonzesque », ses tenues parfois extravagantes, tout un roman !
Au niveau des déceptions, on peut parler d'Anthony Le Tallec, pourtant auteur d'un très bon match aller contre le Racing. Le petit prodige français ne s'est pas imposé dans le Forez et reste un espoir déçu.
Aujourd'hui, St Etienne a retrouvé la première partie de tableau de la L1, un classement plus conforme aux ambitions de ce club et à son glorieux passé. Le maintien n'est plus l'objectif numéro 1, à l'inverse de Strasbourg. Peu importe la légende verte, l'avenir du Racing au plus haut niveau passe par une victoire samedi.
St Etienne n'est pas une équipe comme les autres, on peut aussi parler de l'instabilité chronique de ce club. Depuis quelques années, les arcanes du clubs sont le théâtre d'incessantes luttes de pouvoir, de querelles, de complots, etc... Le club croit avoir retrouvé de la stabilité la saison passée avec un entraîneur efficace et apprécié (Frédéric Antonetti) ? Las, il est écarté sans ménagement et entraîne dans son sillage le départ du président Schmider. Bref, la propension de ce club à se créer des problèmes reste intacte plus que jamais.
Au niveau purement sportif, l'équipe forézienne est un peu à l'image de sa recrue vedette Pascal Feindouno : volontaire, offensive mais un peu brouillonne parfois. Pour animer l'attaque verte, Frédéric Piquionne l'ancien Rennais a été recruté. Malgré une efficacité par toujours au rendez-vous, ce joueur athlétique et fantasque reste un poison pour n'importe quelle défense de L1. Avec Feindouno, l'ASSE possède là une belle doublette d'attaquants.
Au milieu de terrain, on retrouve deux milieux offensifs excentrés, avec sur la gauche David Heyllebuick. Ce joueur formé à Lyon (!) est un technicien remarquable, injustement sous-médiatisé. Son pendant sur le côté droit est le Sénégalais Frédéric Mendy qui s'est imposé depuis quelques matches. Il est en concurrence avec le feu follet Nicolas Marin, capable d'être un formidable ailier les soirs de forme.
Les deux milieux défensifs de ce 4-4-2 sont les inamovibles Julien Sablé, au club depuis 1997, avec son brassard de capitaine et l'Ivoirien Didier Zokora. Ce dernier, longtemps convoité par le Racing, s'affirme comme un joueur talentueux, capable de percées rageuses surprenantes. Dans la lignée des milieux défensifs modernes, plus que de simples récupérateurs.
La défense à quatre est constituée de la droite vers la gauche du Malien Fousseiny Diawara, de Vincent Hognon, de Zoumana Camara et de Herita Ilunga. A noter que Camara, dont Bernard Tapie disait qu'il était fini pour le football il y a quelques années est titulaire indiscutable de la défense centrale stéphanoise. Une belle résurrection... Elie Baup semble enfin avoir trouvé sa défense type après pas mal d'atermoiements notamment en ce qui concerne les défenseurs latéraux. En effet, ni l'Espagnol Javier Garrido, pourtant arrivé du FC Valence, ni Patrice Carteron n'ont donné satisfaction sur les flancs de la défense en début de saison. Ces problèmes semblent aujourd'hui résolus. Dans les buts, on retrouve Jérémy Janot avec son style « alonzesque », ses tenues parfois extravagantes, tout un roman !
Au niveau des déceptions, on peut parler d'Anthony Le Tallec, pourtant auteur d'un très bon match aller contre le Racing. Le petit prodige français ne s'est pas imposé dans le Forez et reste un espoir déçu.
Aujourd'hui, St Etienne a retrouvé la première partie de tableau de la L1, un classement plus conforme aux ambitions de ce club et à son glorieux passé. Le maintien n'est plus l'objectif numéro 1, à l'inverse de Strasbourg. Peu importe la légende verte, l'avenir du Racing au plus haut niveau passe par une victoire samedi.
