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- Après-match
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Le derby s'annonçait palpitant, on est resté sur notre faim. Un Racing qui prend l'eau et une ambiance délétère sur la fin, retour sur un après-midi qui n'a pas tenu toutes ses promesses.
L'après-midi s'annonçait agréable dans la banlieue mulhousienne. Malgré quelques nuages intermittents, le stade semble bien garni et une ambiance de match de Coupe de France règne sur le complexe Joseph Biechlin d'Illzach. Si l'affluence correspondait aux attentes d'un match "de gala", avec une forte propension de supporters bleus, le spectacle calmera vite les ardeurs bas-rhinoises.
Au coup d'envoi, sur le terrain, on ne sent pas une grosse rivalité. Les sourires s'échangent entre joueurs adverses, les poignées de main sont monnaie courante lors des fautes. L'ASIM tente rapidement quelques attaques sans grande réussite, tandis que le Racing reste plus dans l'attente. Après quelques rounds d'observation, les Strasbourgeois prennent petit à petit l'ascendant, campant de longues minutes dans le camps Illzachois.
Cette domination aurait pu être conclue à trois reprises, mais les Bleus se heurtent à un excellent Malachowski, très inspiré. Il n'aura manqué qu'une poignée de centimètres pour ouvrir le score sur la seconde grosse occasion et un ballon sauvé sur la ligne par un défenseur orange et noir. En dehors de ça, les deux équipes n'ont quasiment rien montré et le public n'a même plus la force de s'impatienter : il s'endort.
La mi-temps sera l'occasion pour chacun de se réveiller un peu en discutant avec ses voisins autour d'une bière, d'élaborer des scénarios optimistes tels que "on les fatigue encore 10 minutes et on leur en plante 3" ou encore "j'espère que ça va bouger un peu plus".
La seconde période repart de plus belle, c'est-à-dire dans l'anesthésie générale. Jusqu'à l'heure de jeu : sur un coup franc anodin, Kéhi pourtant bien placé stoppe et relâche le ballon, les Illzachois sautent sur l'occasion et ouvrent le score, à la surprise générale. Les Strasbourgeois, encore sous le choc du premier but, commettront moins de 3 minutes plus tard une grossière erreur de marquage qui sera conclue par un second but haut-rhinois.
Le match semble plié, mais les deux équipes refusent d'abdiquer. A plusieurs reprises, le gardien Malachowski sauvera son équipe sur des percées strasbourgeoises. Un Malachowski à son apogée lorsque, sur un penalty accordé pour un tacle sévère dans la surface, le gardien de l'ASIM repoussera le tir de David Ledy. A cet instant, plus personne ne semble y croire et les esprits commencent à s'échauffer sur le terrain.
Quelques minutes plus tard, bis repetita : nouveau penalty pour le Racing.
Le capitaine Rambo est expulsé suite à son deuxième carton jaune, ses coéquipiers s'en mêlent. Le penalty est tiré et transformé par Saidou Sow. A la 82e minute, le Racing est mené 2-1 à 11 contre 10. Le reste du temps jusqu'au coup de sifflet final ne sera qu'une parodie de football, avec des simulations à tort et à travers pour les locaux. On admirera les derniers exploits de Malachowski, les nombreux joueurs d'Illzach prenant le soleil couchés dans l'herbe, et un dernier carton rouge. Mais rien n'y fera, il est déjà trop tard et l'ASIM sort victorieux à 9 contre 11.
Une victoire qui donnera des ailes à certains joueurs, qui trouveront intelligent d'aller provoquer le secteur où les UB90 s'étaient placés. Une provocation d'autant plus incompréhensible que le Kop strasbourgeois s'était montré très calme et ne chantait presque plus depuis la mi-temps. On pourra il est vrai noter quelques "tuez-les" ou sifflets, mais de là à venir faire des doigts d'honneur... Toujours est-il que la réaction de quelques strasbourgeois restera des plus idiotes. Les gendarmes, pourtant présents en nombre, mettront beaucoup de temps à intervenir et il n'est pas certain que la charge soit la solution la plus efficace dans un attroupement comprenant des personnes qui n'ont rien demandé à personne.
D'ailleurs, puisque le sport doit être une fête et en aucun cas un moment de haine, souhaitons un bon rétablissement à l'encadrant des ramasseurs de balles illzachois qui a été blessé par les forces de l'ordre lors de l'échauffourée. Peu importe les raisons, il est inadmissible et navrant que des passionnés et des bénévoles finissent à l'hôpital à l'issue d'une rencontre sportive. Souhaitons que ce type d'accident ne se reproduise plus, et qu'aucune sanction ne soit portée contre le Racing.
Au coup d'envoi, sur le terrain, on ne sent pas une grosse rivalité. Les sourires s'échangent entre joueurs adverses, les poignées de main sont monnaie courante lors des fautes. L'ASIM tente rapidement quelques attaques sans grande réussite, tandis que le Racing reste plus dans l'attente. Après quelques rounds d'observation, les Strasbourgeois prennent petit à petit l'ascendant, campant de longues minutes dans le camps Illzachois.
Cette domination aurait pu être conclue à trois reprises, mais les Bleus se heurtent à un excellent Malachowski, très inspiré. Il n'aura manqué qu'une poignée de centimètres pour ouvrir le score sur la seconde grosse occasion et un ballon sauvé sur la ligne par un défenseur orange et noir. En dehors de ça, les deux équipes n'ont quasiment rien montré et le public n'a même plus la force de s'impatienter : il s'endort.
La mi-temps sera l'occasion pour chacun de se réveiller un peu en discutant avec ses voisins autour d'une bière, d'élaborer des scénarios optimistes tels que "on les fatigue encore 10 minutes et on leur en plante 3" ou encore "j'espère que ça va bouger un peu plus".
La seconde période repart de plus belle, c'est-à-dire dans l'anesthésie générale. Jusqu'à l'heure de jeu : sur un coup franc anodin, Kéhi pourtant bien placé stoppe et relâche le ballon, les Illzachois sautent sur l'occasion et ouvrent le score, à la surprise générale. Les Strasbourgeois, encore sous le choc du premier but, commettront moins de 3 minutes plus tard une grossière erreur de marquage qui sera conclue par un second but haut-rhinois.
Le match semble plié, mais les deux équipes refusent d'abdiquer. A plusieurs reprises, le gardien Malachowski sauvera son équipe sur des percées strasbourgeoises. Un Malachowski à son apogée lorsque, sur un penalty accordé pour un tacle sévère dans la surface, le gardien de l'ASIM repoussera le tir de David Ledy. A cet instant, plus personne ne semble y croire et les esprits commencent à s'échauffer sur le terrain.
Quelques minutes plus tard, bis repetita : nouveau penalty pour le Racing.
Le capitaine Rambo est expulsé suite à son deuxième carton jaune, ses coéquipiers s'en mêlent. Le penalty est tiré et transformé par Saidou Sow. A la 82e minute, le Racing est mené 2-1 à 11 contre 10. Le reste du temps jusqu'au coup de sifflet final ne sera qu'une parodie de football, avec des simulations à tort et à travers pour les locaux. On admirera les derniers exploits de Malachowski, les nombreux joueurs d'Illzach prenant le soleil couchés dans l'herbe, et un dernier carton rouge. Mais rien n'y fera, il est déjà trop tard et l'ASIM sort victorieux à 9 contre 11.
Une victoire qui donnera des ailes à certains joueurs, qui trouveront intelligent d'aller provoquer le secteur où les UB90 s'étaient placés. Une provocation d'autant plus incompréhensible que le Kop strasbourgeois s'était montré très calme et ne chantait presque plus depuis la mi-temps. On pourra il est vrai noter quelques "tuez-les" ou sifflets, mais de là à venir faire des doigts d'honneur... Toujours est-il que la réaction de quelques strasbourgeois restera des plus idiotes. Les gendarmes, pourtant présents en nombre, mettront beaucoup de temps à intervenir et il n'est pas certain que la charge soit la solution la plus efficace dans un attroupement comprenant des personnes qui n'ont rien demandé à personne.
D'ailleurs, puisque le sport doit être une fête et en aucun cas un moment de haine, souhaitons un bon rétablissement à l'encadrant des ramasseurs de balles illzachois qui a été blessé par les forces de l'ordre lors de l'échauffourée. Peu importe les raisons, il est inadmissible et navrant que des passionnés et des bénévoles finissent à l'hôpital à l'issue d'une rencontre sportive. Souhaitons que ce type d'accident ne se reproduise plus, et qu'aucune sanction ne soit portée contre le Racing.
