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- Par dimonou
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Bon, on savait que le CFA, ce ne serait pas du gâteau... mais avouons qu'évoluer dans un championnat où Mulhouse est leader, ça fait bizarre, non?
Le FC Mulhouse a déjà été leader de Division 1. C'était la semaine séparant la première de la deuxième journée du championnat 1934-1935. Cela remonte donc bien.
Le RC Strasbourg, pour sa part, a déjà remporté le championnat de première division. Qui donc pourrait imaginer un club ayant un tel titre à son palmarès faire autre chose que caracoler en tête d'une petite poule de CFA, avec plus de 15 points d'avance sur le deuxième?
Hé ben désolé aux doux rêveurs, mais c'est raté. Si on ne prend en compte que les quatre dernières journées, on obtient le classement suivant : Mulhouse est premier, avec 14 points récoltés sur les 16 possibles. Quant au Racing, il a un rythme de relégable, pire encore que celui de l'US Sarre-Union.
Différence de but négative, aucune victoire, tout y est... ou plutôt n'y est pas. Il n'y a pas si longtemps, les DNA nous apprenaient que Ziman Duki détestait prendre des buts. Le bon monsieur en a encaissé 7 depuis le 20 octobre, date où il a mis fin à une série de... deux matchs sans prendre de but. Si le Racing prend des buts, il ne se facilite pas la tâche.
Et l'attaque dans tout ça? Hé ben c'est pas mieux. Sur les deux dernières défaites, aucun but marqué. Même l'ASM Belfort en a marqué un. Même Sarre-Union en a marqué un ! et contre qui?
Les attaquants-star du Racing font pâle figure. Le Zlatan de l'an passé n'a marqué que trois buts, celui d'il y a deux ans en a marqué un : c'est pas glorieux. Quand on s'appelle Stéphane Noro, et qu'on a 110 matchs de Ligue 1 au compteur, on est un peu plus productif. On réagit.
Le Monsieur Ligue 1 de Mulhouse est beaucoup plus productif : Pascal Johansen, dont le nom résonne plutôt pas mal à la Meinau, a 164 matchs en D1 au compteur, dont 119 au Racing. C'est donc vrai : dans le foot, on forme sa propre concurrence... Et bien ! Monsieur Johansen est un véritable pilier de cette équipe mulhousienne, équipe qui joue bien, équipe qui a du collectif, tout ce qui nous manque en fait.
Si Mulhouse monte, désormais, ils seront moins nombreux à manger leur chapeau. Et nous, on l'aurait verte. D'ailleurs, en parlant des Verts, ceux-ci aussi risquent de monter, on serait alors seuls au monde : SRC en D2, FCM en D3, RCS en D4, avec pour seul compagnon l'USSU. D'ailleurs, une vrai rivalité vient-elle de naître? Ce serait rigolo.
Bon, il manque sept points. Si la Duchère perd trois match, et que le Racing en gagne trois, ça fera 41 points pour eux, 43 pour le RCS. Tout n'est pas perdu. Espoir, montre toi ! Mais avant ça, il y un obstacle psychologique : un gros sanglier un peu malade...
Rappelez-vous, le 13 décembre 2009. Ça ne vous dit rien? Mauvais supporters ! Non, cessons les blagues.
Le 4 décembre 2009, en déplacement à Nîmes, le RCS perd deux buts à un. Déjà 18e de Ligue 2, cette défaite l'enfonce à la 19e place. Et pourtant, la semaine suivante, un match du 8e tour de la Coupe de France était à jouer.
Le tirage au sort avait désigné Thionville, un petit club de CFA 2. Le RCS, grâce à Yacine Bezzaz, Nicolas Fauvergue, et Magaye Gueye, avait trouvé la force de s'imposer trois buts à zéro.
Maintenant, la situation est inversée : le CS Sedan-Ardennes, déjà en difficultés en championnat, perd 1-0 contre le RC Lens. Cette défaite ne l'enfonce pas : il est déjà dernier, mais se rattraper contre un petit club de CFA en coupe, ça n'a jamais fait de mal à personne.
Seul bémol pour Sedan : le RCS, ce n'est pas Thionville. Il y a des gens derrière. Quant à Mulhouse, ils affrontent Montceau, avec l'intention ferme de gagner. Être éliminé avant Mulhouse, ça ferait tache sur le CV.
Courage? Non, force, vigueur, conviction psychologique : il faut mettre fin à la spirale.
Le RC Strasbourg, pour sa part, a déjà remporté le championnat de première division. Qui donc pourrait imaginer un club ayant un tel titre à son palmarès faire autre chose que caracoler en tête d'une petite poule de CFA, avec plus de 15 points d'avance sur le deuxième?
Rythme de relégable
Hé ben désolé aux doux rêveurs, mais c'est raté. Si on ne prend en compte que les quatre dernières journées, on obtient le classement suivant : Mulhouse est premier, avec 14 points récoltés sur les 16 possibles. Quant au Racing, il a un rythme de relégable, pire encore que celui de l'US Sarre-Union.
Différence de but négative, aucune victoire, tout y est... ou plutôt n'y est pas. Il n'y a pas si longtemps, les DNA nous apprenaient que Ziman Duki détestait prendre des buts. Le bon monsieur en a encaissé 7 depuis le 20 octobre, date où il a mis fin à une série de... deux matchs sans prendre de but. Si le Racing prend des buts, il ne se facilite pas la tâche.
Et l'attaque dans tout ça? Hé ben c'est pas mieux. Sur les deux dernières défaites, aucun but marqué. Même l'ASM Belfort en a marqué un. Même Sarre-Union en a marqué un ! et contre qui?
Les attaquants-star du Racing font pâle figure. Le Zlatan de l'an passé n'a marqué que trois buts, celui d'il y a deux ans en a marqué un : c'est pas glorieux. Quand on s'appelle Stéphane Noro, et qu'on a 110 matchs de Ligue 1 au compteur, on est un peu plus productif. On réagit.
Mulhouse y va monter
Le Monsieur Ligue 1 de Mulhouse est beaucoup plus productif : Pascal Johansen, dont le nom résonne plutôt pas mal à la Meinau, a 164 matchs en D1 au compteur, dont 119 au Racing. C'est donc vrai : dans le foot, on forme sa propre concurrence... Et bien ! Monsieur Johansen est un véritable pilier de cette équipe mulhousienne, équipe qui joue bien, équipe qui a du collectif, tout ce qui nous manque en fait.
Si Mulhouse monte, désormais, ils seront moins nombreux à manger leur chapeau. Et nous, on l'aurait verte. D'ailleurs, en parlant des Verts, ceux-ci aussi risquent de monter, on serait alors seuls au monde : SRC en D2, FCM en D3, RCS en D4, avec pour seul compagnon l'USSU. D'ailleurs, une vrai rivalité vient-elle de naître? Ce serait rigolo.
Bon, il manque sept points. Si la Duchère perd trois match, et que le Racing en gagne trois, ça fera 41 points pour eux, 43 pour le RCS. Tout n'est pas perdu. Espoir, montre toi ! Mais avant ça, il y un obstacle psychologique : un gros sanglier un peu malade...
Le Vingtième Sanglier
Rappelez-vous, le 13 décembre 2009. Ça ne vous dit rien? Mauvais supporters ! Non, cessons les blagues.
Le 4 décembre 2009, en déplacement à Nîmes, le RCS perd deux buts à un. Déjà 18e de Ligue 2, cette défaite l'enfonce à la 19e place. Et pourtant, la semaine suivante, un match du 8e tour de la Coupe de France était à jouer.
Le tirage au sort avait désigné Thionville, un petit club de CFA 2. Le RCS, grâce à Yacine Bezzaz, Nicolas Fauvergue, et Magaye Gueye, avait trouvé la force de s'imposer trois buts à zéro.
Maintenant, la situation est inversée : le CS Sedan-Ardennes, déjà en difficultés en championnat, perd 1-0 contre le RC Lens. Cette défaite ne l'enfonce pas : il est déjà dernier, mais se rattraper contre un petit club de CFA en coupe, ça n'a jamais fait de mal à personne.
Seul bémol pour Sedan : le RCS, ce n'est pas Thionville. Il y a des gens derrière. Quant à Mulhouse, ils affrontent Montceau, avec l'intention ferme de gagner. Être éliminé avant Mulhouse, ça ferait tache sur le CV.
Courage? Non, force, vigueur, conviction psychologique : il faut mettre fin à la spirale.
