Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Les titres du Racing en Coupe

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Par marco
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En presque 100 ans d'histoire, le Racing a réussi à accrocher 5 titres en Coupe : 3 coupes de France et 2 coupes de la Ligue. Retour sur ces parcours heureux qui ont vu le Racing briller.

Finale de la Coupe de France 1951

Premier titre pour le Racing

En ce dimanche de printemps 1951, le Stade Yves du Manoir de Colombes est plein comme un oeuf. Ce sont près de 62 000 spectateurs dont quelques milliers de supporters alsaciens qui se sont pressés en région parisienne pour fêter le premier triomphe national du football alsacien.

Cette finale oppose donc le Racing à l'US Valenciennes, club de deuxième division qui avait éliminé le RC Paris. Une finale à sens unique sans véritable suspense que le RCS remporta 3-0. Les Bas-Rhinois s'étaient chargés de tuer rapidement le match en inscrivant deux buts avant le repos. L'ouverture du score était signée René Bihel, l'attaquant de pointe, sur un centre d'Edmond Haan. Raymond Krug doubla la mise d'une frappe imparable des 25 mètres. En seconde période Nagy inscrit le 3-0 sur un exploit personnel conclu par un subtil extérieur du droit.
Et de une !

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Finale de la Coupe de France 1966

Porté par l'Europe

15 ans plus tard, le Racing retrouve la finale de la Coupe de France face aux canaris Nantais.

Le Racing Club de Strasbourg se présente cette année-là en parfait outsider contre le super-favori Nantais tout auréolé de son second titre consécutif de champion de France. Nantes avec ses grands joueurs comme Gondet (meilleur buteur de première division avec 36 buts), Eon, Budzinski, qui s'apprêtait à partir pour la World Cup anglaise, Suaudeau, autre international, Simon, Touré, Blanchet, Ramon Muller espérait le doublé face au 8ème du championnat.

Mais le Racing de Paul Frantz, entraîneur précurseur qui n'hésitait pas à jouer avec un libero, venait de réaliser un fantastique parcours européen (Milan AC, Barcelone, Manchester).

Ces joueurs du Racing sans complexe savaient qu'ils pouvaient battre tout le monde. Pierre Sbaïz, l'arrière latéral, qui n'avait encore jamais marqué en match officiel dans sa carrière, trouvait l'ouverture en début de seconde mi-temps (1-0). Le RCS combatif, talentueux, équilibré, était conduit par René Hauss, capitaine comblé d'un onze formé encore par Schuth, Devaux, Sbaïz, Stieber, Kaelbel, Gress, Merschel, Farias, Szepaniak, Hausser. Une majorité d'Alsaciens...

Raymond Kaelbel avait su donner l'exemple à des jeunes prometteurs comme Gilbert Gress ou Hausser. Au coup de sifflet final, Hauss, entrait une première fois dans l'histoire. Une nouvelle Coupe avec le Racing pour lui, quinze ans après !

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Finale de la Coupe de France 2001

Une éclaircie dans la nuit noire

Malgré une descente en Division 2, le Racing se console avec une victoire en Coupe de France. Alors que l'équipe se traîne en championnat, en position de relégable du début à la fin, elle joue complètement libérée en Coupe.

Sur la route du Stade de France, le parcours est semé d'embûches. En 32ème de finale le Racing élimine Nancy (L2) 2 buts à 1 en Lorraine. En 16ème et en 8ème le RCS rencontre des équipes de National. Tout d'abord Clermont, écarté 0-1 puis c'est Valence qui subit la loi des hommes de Pouliquen (0-2). En ¼ de finale c'est Lyon qui se présente à la Meinau avec son statut de prétendant au titre. Le Racing est survolté en fin de match et fait exploser la défense lyonnaise (3-0 entre la 79ème et la 89ème minutes !). Enfin, dernière étape avant le Stade de France : le FC Nantes à la Meinau. Encore une fois les Bleus et Blancs se métamorphosent et écartent les canaris par 4 buts à 1.

En finale le Racing se retrouve favori face aux joueurs de National d'Amiens. Mais entre un club relégué de D1 et un autre qui remonte en D2, l'écart est faible, on le verra... Les deux équipes crispées par l'enjeu proposent un piètre spectacle malgré 78 000 spectateurs massés dans les tribunes du Stade de France. On note quelques frappes alsaciennes mais les occasions franches sont amiénoises. Strasbourg se retrouve même dominé et se réfugie autour de Bertin et Chilavert. Le gardien paraguayen maintient les chances alsaciennes grâce à deux arrêts réflexes. Devant, les attaquants se cherchent, hésitent, font les mauvais choix comme tout au long de la saison en championnat. Les Bleus souffrent mais tiennent le 0-0 jusqu'à la fin de la prolongation... où ils vont enfin se souvenir qu'ils sont les plus expérimentés.

Arrivent donc les tirs aux buts : les trois premiers tireurs de chaque côté font trembler les filets : Bertin, Rémy et Luyindula pour les Bleus, Sampil, Darbelet et Chalier pour les Amiénois. Puis Abalo frappe et Chilavert détourne. Ismaël donne l'avantage au Racing, avant que Strzelczak maintienne l'espoir coté Amiénois. C'est alors au tour de José Luis Chilavert de prendre ses responsabilités. Il s'élance et marque le tir aux buts victorieux qui offre à toute l'Alsace une nouvelle Coupe de France. Par ce geste décisif il fait taire ses détracteurs qui l'ont souvent montré du doigt par ses prestations peu en rapport avec son statut. Les 20 000 Alsaciens du Stade de France exultent mais l'ambiance est toute autre le lendemain au moment de la présentation de la coupe à la Meinau. Seule une poignée de supporters sont présents. La fracture est bien réelle entre les supporters et les dirigeants. Une page bien sombre dans l'histoire du Racing malgré ce nouveau titre.

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Finale de la Coupe de la Ligue 1964

Premier trophée d'une génération dorée

Avant d'avoir la forme que nous connaissons depuis 1995, la Coupe de la ligue était une compétition d'été opposant depuis 1982, de façon irrégulière, les réserves des clubs pro. Pourtant, entre 1963 et 1965, a existé une compétition nommée « Coupe de la Ligue ». En 1963, le Racing fut le tout premier vainqueur de cette compétition éphémère, qui comprenait une première phase de poules, puis une deuxième phase de type Coupe avec système de rencontre aller-retour.

Le Racing termina premier du groupe 3, qui comprenait également Sochaux, le Stade Français et Nancy. Battu 1-0 à l'aller il élimina le Stade de Reims à la Meinau lors du match retour 3-0. En demi, victorieux 2-0 sur le terrain de Aix En Provence, il obtint à la Meinau le 0-0 suffisant pour se qualifier pour la finale.

Celle ci se déroula le 11 décembre 1963 au Parc des Princes et vit le Racing battre Rouen et emporter le trophée.

Ce trophée oublié fut le premier triomphe de la jeune génération dorée des années 60 (Gress, Farias, Hausser...) encadré par de glorieux anciens qui avaient pour nom François Remetter, Casimir Koza et le capitaine René Hauss.


Finale de la Coupe de la Ligue 1997

Premier titre depuis 18 ans

Pour cette troisième édition de la Coupe de la Ligue nouvelle formule qui offre une place en Coupe de l'UEFA à son vainqueur, le Racing n'a eu que quatre matches à gagner pour se hisser en finale. Tout d'abord en 16ème, Saint-Etienne (avec Coupet et Sagnol) est écarté 3-0 à la Meinau. En 8ème, toujours à domicile, l'AS Cannes est battue 2-0 grâce aux deux pointes Nouma et Baticle. En quart de finale, c'est un match piège qui se profile puisque c'est Louhans-Cuiseaux qui se présente face au Racing. Le Racing est mené à la mi-temps mais parvient à égaliser par Zitelli. Les prolongations départageront les deux équipes. Le Racing fait exploser la défense adverse et remporte ce match 5-1 (Zitelli (2), Baticle, Nouma). Pour la dernière marche avant la finale le Racing tombe sur la prestigieuse équipe de l'AS Monaco. Au bout d'un match crispé le Racing s'impose 2 buts à 1, Anderson répondant à un doublé du virevoltant Zitelli devant une Meinau bien garnie.

Enfin en finale au Parc des Princes, Bordeaux défie les Bleus. Le onze de départ était composé de Vencel, Raschke, Dogon, Ismael, Suchoparek, Dacourt, Okpara, Collet, Baticle (capitaine), Nouma, et de Zitelli. Devant 40000 spectateurs, les Alsaciens et les Bordelais livrent un match crispé qui ne permet à aucune des deux équipes de prendre l'avantage jusqu'à la fin de la prolongation...

Le meilleur est à venir : une séance de tirs au but à suspense, digne d'une finale. Le Racing est rapidement mené 2-0, le valeureux Gérald Baticle, qui aura tout loupé dans cette finale, ayant totalement manqué son tir, alors que les deux premiers Bordelais ne faillirent pas. Quand c'est au tour de Nouma de tirer, on ne donne déjà plus beaucoup de chance au Racing d'inscrire son nom au palmarès en cas d'échec... Lucarne !

Après une nouvelle réussite bordelaise, suivi d'un penalty impérial de l'élégant Suchoparek, le défenseur bordelais Francois Grenet envoit sa frappe dans les nuages... égalité. C'est désormais un duel de gardiens à distance, Bodart-Vencel : le portier bordelais fait échec à deux Strasbourgeois, mais Vencel, qui décidément impressionne ses adversaires, voit les tirs frapper ses montants... Au final, le Racing l'emporte sur un score serré de 6 tirs au but à 5. Le dernier tir bordelais est enfin stoppé par Vencel, puis Stéphane Collet, juste récompense d'une saison remarquable, marque et donne un nouveau titre au Racing.

A ce moment, le RC Strasbourg est le seul club français avec le Paris SG à avoir inscrit son nom au palmarès des trois principales compétitions nationales.

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marco

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  • takl dans un but purement médical et psychologique, bien entendu, nous sommes tous des gentlemen
  • takl Est-ce qu'on se fait virer du Stub si on recommande à des contributeurs d'essayer activement la stimulation anale?
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  • michaela Bravo goldman et ton humour macabre, encore un qui profite du malheur des autres pour faire la fête
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  • il-vecchio Le problème récurrent de la saison de trop qu'on déclare ne pas vouloir faire.
  • chrisneudorf Il s'est ridiculisé en Corse et là à Sochaux
  • chrisneudorf Il aurait mieux valu pour lui d'arreter après saison dernière
  • knack90 @lafoudre Liénard est hors de forme depuis son arrivée à Sochaux. Il nous fait une Chilavert, sauf qu'il joue pas gardien.

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