Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

19 août 2000 : Rennes-RCS 3-0

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Souvenir/anecdote
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Par fremen-bleu
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Après un départ catastrophique, le Racing lanterne rouge de première division se déplaçe au stade de la route de Lorient pour un match déjà capital. Ce soir là, le club allait définitivement sombrer dans la crise...

Déjà plus le droit à l'erreur

La saison débute par une défaite 3-1 au Parc des Princes. Rien d'alarmant avant deux rendez-vous à domicile, le bleus seront pourtant humiliés 0-4 par le promu lillois avant de subir la loi de Monaco pour une nouvelle défaite 1-3. A tel point, que l'on baptisera « syndrome de la Meinau » le phénomène qui semblait paralyser les joueurs lors des rencontres devant leur public.

Après trois journées, les Strasbourgeois n'ont donc pas encore engrangé le moindre point et traînent déjà comme un boulet une différence de but de -8. En plein mois d'août, se profile avec insistance le spectre de la relégation...

C'est dans ce contexte que les hommes de Claude Le Roy, reconduit entraîneur après avoir assuré le maintien la saison précédente, se présentent face à une ambitieuse équipe de Rennes (qui finira la saison au 6ème rang).

Pour faire cesser l'hémorragie, la composition d'équipe est des plus prudentes. Face aux criantes lacunes défensives de son équipe, Le Roy aligne d'ailleurs sa quatrième défense différente pour autant de rencontres...

Equipe


Remplaçants : Belloso, Ljuboja, Rémy


Douche froide

Alors que le Racing semble faire une entame de match correcte sous la pluie bretonne, deux minutes vont suffire pour mettre à néant tous ses espoirs... En effet, dès la 7ème minute, le Brésilien Lucas s'enfonce dans l'axe avant de servir Grégoire sur un côté droit délaissé par Njanka. Si Debès réalise un bonne sortie dans les pieds de Grégoire, Delaye qui a bien suivi propulse le ballon au fond des filets. Deux minutes plus tard, le même Delaye double la mise idéalement servi par Grégoire sur le côté droit profitant une fois de plus des boulevards laissés par l'improbable Njanka...

Malgré une (timide révolte) pendant le restant de la première période, les Alsaciens ne parviendront pas à inquiéter sérieusement Bernard Lama. Mais le ton est donné, alors que les Strasbourgeois doivent se livrer offensivement pour inverser la tendance, les Rennais vont se contenter de jouer les contres.


Rien à faire

Les bleus entament la deuxième mi-temps avec envie, et on se remet à y croire quand Bertin trompe Lama sur un coup-franc de Martins. Mais ce but est refusé pour un hors-jeu de... Njanka.

A 20 minutes du coup de sifflet final, Ljuboja remplace Malik Diop, tandis que Belloso entre en lieu et place de Camadini. Les Strasbourgeois se montrent dangereux grâce à Martins, sur une reprise de volée des 20 mètres et sur ses coup de pieds arrêtés. Mais quand, toujours sur coup franc, il sert Ljuboja à 3 mètres du but, la tête de l'ancien Sochalien passe à côté. Entré quelques minutes plus tôt à la place du malheureux Njanka, Jacques Rémy, absolument seul face à Lama propulse le ballon au-dessus du but sur un bon centre de Belloso...

Comme souvent dans pareil cas, c'est l'adversaire qui va enfoncer le clou. Parti en contre à la 90ème, l'attaquant rennais Chapuis (dont on reparlera du côté de Strasbourg...) tente de lober Debès qui le déséquilibre à 30 mètres de ses buts. Expulsion logique de la part de M. Lhermite. Les trois changements ayant été effectués, c'est le décidément très polyvalent Gonzalo Belloso qui prend place dans les cages alsaciennes. Et puisqu'il était dit que le Racing boirait le calice jusqu'à la lie, Gourvennec trompe l'Argentin sur le coup-franc qui suit. 3-0 score final.

L'entraîneur veut pourtant encore y croire : « En s'appuyant sur le jeu, les résultats viendront c'est obligé » continue-t-il à répéter alors qu'on lui prête de moins en moins de crédit. Pour les médias, le salut pourrait venir par un renfort de poids pour pallier aux lacunes de la défense, « d'une pointure capable d'être immédiatement décisive » peut-on lire dans les DNA...


Le début de la fin

Alors que la situation sportive du club est des plus inquiétantes, c'est en dehors du terrain que les événements allaient prendre une tournure mélodramatique. En effet, on retrouvera le lendemain du match des insultes à caractère antisémite destinée à Claude Le Roy sur l'enceinte de la Meinau, inaugurant tristement ce qu'on pourrait appeler « l'ère des affaires ». Assurément l'une des périodes les plus sombres de l'histoire du club...

fremen-bleu

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  • pliughe Bonne nuit
  • takl bonne nuit
  • takl 2024 devrait accoucher d'un 2025 appaisé et empathique. Tout va bien se passer, le Racing sera en L1, paix amour liberté et fleurs.
  • takl futur antérieur : [lien]
  • takl mais bon on a pas le droit de les exterminer. Y'en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes.
  • takl le monde serait mieux sans "les gens"
  • takl les gens tu leur donne une pelle ils creusent avec le manche
  • pliughe Pff si les gens creusé un peu plus ça nous éviterait de polluer
  • takl BO de la saison : [lien]
  • takl il manque plein de choses dans la dernière phrase, dont des mots, la honte.
  • takl allez dédicace à tous ceux qui ont eu la "cahnce" de mourir avant vu la Racing BlueCo [lien]
  • pliughe Mais oui
  • takl Excellent les Young Gods
  • pliughe L'octogone
  • pliughe [lien]
  • pliughe Et pour le fun, genre yen a dans locomoteur et puis l'entraînement
  • takl allez un morceau quye j'adore : [lien]
  • takl mais c'est frais
  • takl Ca ressemble à ce que The Streets faisait y'a genre 25 ans
  • pliughe Putain maintenant c'est les punks qui rap

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