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- Par royrodgers
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C'est un véritable mythe du football de l'ex-Yougoslavie et d'Europe que va affronter mercredi le Racing. Présentation de l'Etoile Rouge de Belgrade.
Un peu d'histoire
De l'Etoile Rouge de Belgrade, les stubistes qui n'ont pas moins de vingt ans connaissent certainement une partie du glorieux passé. C'était le 29 mai 1991, peu avant la guerre en ex-Yougoslavie, au stade San Nicola de Bari. Ce soir-là, l'Olympique de Marseille renonçait (temporairement) à ses rêves de conquête européenne en s'inclinant aux tirs au but face aux Prosinecki, Savicevic (capitaine de l'époque), Pancev, Mihaljovic et consorts. La même année, l'Etoile remporta également la coupe intercontinentale (3-0, doublé de Jugovic) face à un autre club mythique, chilien celui-là : le Colo-Colo, seul club du Chili à avoir remporté la Copa Libertadores. Pour accéder à la finale de la C1, les Yougoslaves avaient notamment écarté le Bayern de Munich au terme d'une confrontation haletante (voir le message de conan sur le forum avant-match).
Si le titre obtenu en Coupe d'Europe des Clubs Champions, devenue depuis la lucrative et tentaculaire Champions' League, demeure le principal fait d'arme européen du club visiteur du Racing, son histoire mérite que l'on s'y attarde quelque peu. L'Étoile Rouge de Belgrade (FK Crvena Zvezda Beograd en serbe) fut fondée à la fin de la Seconde Guerre Mondiale par une confrérie d'étudiants, en tant que club anti-fasciste de la capitale yougoslave. L'année 1945 voit aussi l'avènement du rival, le Partizan Belgrade, fondé par les militaires de « l'armée du peuple yougoslave ». Depuis, les éternels derbys entre les deux clubs n'ont cessé de créer l'évènement, sur le plan sportif comme sur le plan des tribunes, avec parfois de regrettables excès, au plus fort de la guerre des années 1990. Au niveau des titres nationaux (ex-Yougoslavie compris), l'Etoile Rouge totalise 22 championnats (soit 4 de plus que le Partizan), le premier remporté en 1947 et le dernier en 2004, et 18 coupes. L'année 1958 est également présente dans les mémoires des fans du club : les Yougoslaves furent en effet les derniers adversaires du Manchester United de Matt Busby, puisque l'avion qui ramenait les Red Devils après un match de coupe d'Europe à Belgrade s'écrasa dans les environs de Munich. Au niveau européen, il convient également de noter une finale de la coupe de l'UEFA en 1979.
Un rayonnement à retrouver
Aujourd'hui, l'Etoile Rouge, encore marquée par les années de guerre et la situation économique délicate du pays, est dépourvue de véritables stars mais demeure un vivier de nouveaux talents où n'hésitent pas à piocher les clubs européens plus riches. Depuis l'inter-saison 2005 et le limogeage de Ratko Dostanic, l'équipe est coachée par l'italien Walter Zenga, ancien gardien de l'Inter de Milan, et premier étranger à entraîner le club. Pour autant, les anciens joueurs sont bien présents dans l'organigramme du club, puisque l'on retrouve l'ancien gardien champion d'Europe Stevan Stojanovic au poste de directeur sportif et surtout Dragan « Pixi » Stojkovic à la présidence. Ce dernier, brillant meneur de jeu de l'Etoile Rouge, puis de l'OM (de 1991 à 1993) et bien sûr de l'équipe nationale yougoslave du début des années 1990, fait preuve d'un réel dévouement à son club d'origine, comme en témoigne ses propos tenus après la belle victoire face à l'AS Roma : « Je veux féliciter tout le monde pour leur performance ce soir. Nos joueurs ne doivent jamais oublier le maillot qu'ils portent (..). Je vais être clair : nous ne pouvons pas gagner à chaque fois, mais il ne doit y avoir aucune interrogation sur l'attitude à avoir dans un match ».
L'Etoile Rouge contre-attaque
Après un départ plus que laborieux en coupe de l'UEFA, soldé par deux défaites contre le FC Bâle (1-2) et à Tromsö (3-1), les poulains de Pixi auraient pu se demander « Where is my mind ? », mais ils se sont brillamment repris en battant l'AS Rome par 3 buts à 1, dont un doublé du grand (2m) et prometteur Zigic. En championnat, l'Etoile Rouge est leader devant l' « Eternel Rival » du Partizan, et reste sur une belle victoire 4-1 face à Hajduk Kula. Les forces vives de l'équipe ont pour nom, entre autres, Vladimir Stojkovic, prometteur gardien de 22 ans, Bosko Jankovic, Dusan Basta (brillants milieux) et les attaquants Purovic et Rankovic.
Mercredi soir, la Meinau résonnera sans doute des chants des Delije (les héros, en Serbe), surnom donné aux supporters visiteurs. Reste à savoir quel en sera le nombre : les visas accordés par la Serbie Monténégro sont apparemment limités à 200 unités, mais il faudra compter avec les nombreux expatriés d'Allemagne et de France. Ils ne seront pas de trop pour pousser les leurs vers la victoire, indispensable à la qualification. Au Racing et à ses supporters de contrecarrer leurs plans.
(Merci à belgrade)
De l'Etoile Rouge de Belgrade, les stubistes qui n'ont pas moins de vingt ans connaissent certainement une partie du glorieux passé. C'était le 29 mai 1991, peu avant la guerre en ex-Yougoslavie, au stade San Nicola de Bari. Ce soir-là, l'Olympique de Marseille renonçait (temporairement) à ses rêves de conquête européenne en s'inclinant aux tirs au but face aux Prosinecki, Savicevic (capitaine de l'époque), Pancev, Mihaljovic et consorts. La même année, l'Etoile remporta également la coupe intercontinentale (3-0, doublé de Jugovic) face à un autre club mythique, chilien celui-là : le Colo-Colo, seul club du Chili à avoir remporté la Copa Libertadores. Pour accéder à la finale de la C1, les Yougoslaves avaient notamment écarté le Bayern de Munich au terme d'une confrontation haletante (voir le message de conan sur le forum avant-match).
Si le titre obtenu en Coupe d'Europe des Clubs Champions, devenue depuis la lucrative et tentaculaire Champions' League, demeure le principal fait d'arme européen du club visiteur du Racing, son histoire mérite que l'on s'y attarde quelque peu. L'Étoile Rouge de Belgrade (FK Crvena Zvezda Beograd en serbe) fut fondée à la fin de la Seconde Guerre Mondiale par une confrérie d'étudiants, en tant que club anti-fasciste de la capitale yougoslave. L'année 1945 voit aussi l'avènement du rival, le Partizan Belgrade, fondé par les militaires de « l'armée du peuple yougoslave ». Depuis, les éternels derbys entre les deux clubs n'ont cessé de créer l'évènement, sur le plan sportif comme sur le plan des tribunes, avec parfois de regrettables excès, au plus fort de la guerre des années 1990. Au niveau des titres nationaux (ex-Yougoslavie compris), l'Etoile Rouge totalise 22 championnats (soit 4 de plus que le Partizan), le premier remporté en 1947 et le dernier en 2004, et 18 coupes. L'année 1958 est également présente dans les mémoires des fans du club : les Yougoslaves furent en effet les derniers adversaires du Manchester United de Matt Busby, puisque l'avion qui ramenait les Red Devils après un match de coupe d'Europe à Belgrade s'écrasa dans les environs de Munich. Au niveau européen, il convient également de noter une finale de la coupe de l'UEFA en 1979.
Un rayonnement à retrouver
Aujourd'hui, l'Etoile Rouge, encore marquée par les années de guerre et la situation économique délicate du pays, est dépourvue de véritables stars mais demeure un vivier de nouveaux talents où n'hésitent pas à piocher les clubs européens plus riches. Depuis l'inter-saison 2005 et le limogeage de Ratko Dostanic, l'équipe est coachée par l'italien Walter Zenga, ancien gardien de l'Inter de Milan, et premier étranger à entraîner le club. Pour autant, les anciens joueurs sont bien présents dans l'organigramme du club, puisque l'on retrouve l'ancien gardien champion d'Europe Stevan Stojanovic au poste de directeur sportif et surtout Dragan « Pixi » Stojkovic à la présidence. Ce dernier, brillant meneur de jeu de l'Etoile Rouge, puis de l'OM (de 1991 à 1993) et bien sûr de l'équipe nationale yougoslave du début des années 1990, fait preuve d'un réel dévouement à son club d'origine, comme en témoigne ses propos tenus après la belle victoire face à l'AS Roma : « Je veux féliciter tout le monde pour leur performance ce soir. Nos joueurs ne doivent jamais oublier le maillot qu'ils portent (..). Je vais être clair : nous ne pouvons pas gagner à chaque fois, mais il ne doit y avoir aucune interrogation sur l'attitude à avoir dans un match ».
L'Etoile Rouge contre-attaque
Après un départ plus que laborieux en coupe de l'UEFA, soldé par deux défaites contre le FC Bâle (1-2) et à Tromsö (3-1), les poulains de Pixi auraient pu se demander « Where is my mind ? », mais ils se sont brillamment repris en battant l'AS Rome par 3 buts à 1, dont un doublé du grand (2m) et prometteur Zigic. En championnat, l'Etoile Rouge est leader devant l' « Eternel Rival » du Partizan, et reste sur une belle victoire 4-1 face à Hajduk Kula. Les forces vives de l'équipe ont pour nom, entre autres, Vladimir Stojkovic, prometteur gardien de 22 ans, Bosko Jankovic, Dusan Basta (brillants milieux) et les attaquants Purovic et Rankovic.
Mercredi soir, la Meinau résonnera sans doute des chants des Delije (les héros, en Serbe), surnom donné aux supporters visiteurs. Reste à savoir quel en sera le nombre : les visas accordés par la Serbie Monténégro sont apparemment limités à 200 unités, mais il faudra compter avec les nombreux expatriés d'Allemagne et de France. Ils ne seront pas de trop pour pousser les leurs vers la victoire, indispensable à la qualification. Au Racing et à ses supporters de contrecarrer leurs plans.
(Merci à belgrade)
