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- Côté tribunes
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L'OM qui vient, c'est un événement. Le Racing qui gagne enfin, c'est un événement. Tout était réuni pour sentir comme un air de fête s'emparer de la Meinau mais c'est le blizzard qui lui souffla la vedette.
Après sa victoire à Nancy et le match mémorable contre Belgrade, les fans du Racing veulent croire à l'esprit de Noël. L'OM reste l'OM et les battre demeure un plaisir unique. La victoire du soir semble se dessiner dans les esprits de tous : « la chance et le vent tournent! » nous dit-on. Une sorte de renouveau dans les têtes donc mais aussi dans les tribunes puisque le stade de la Meinau a fait le plein. Il ne faut pas se leurrer pour autant : si la couleur bleue domine c'est pour mieux permettre aux « supporters » alsaciens de se camoufler dans la masse comme de véritables caméléons pour mieux retourner leur veste au gré du vent et du score. Bien triste tradition...1000 supporters olympiens eux ont clairement choisi leur camp et remplissent le parcage visiteur. Au moins autant garniront les autres tribunes. L'OM reste un des clubs les plus populaires et si les supporters qui viennent de la capitale phocéenne ne sont pas si nombreux ils peuvent en revanche compter sur d'innombrables sections dans toute la France.
Pour l'occasion pas de tifo de grande envergure du côté du Kop strasbourgeois, juste les banderoles habituelles « Pour un football populaire stop business » et à l'entrée des joueurs un petit voile symbolisant un prédator (un des logos UB90) arraché aussitôt par la sécurité pour mieux repérer les délinquants sexuels qui ont fait l'affront d'allumer des pots de fumée bleue. Puis la neige s'y met peignant un tableau bleu et blanc sur la voûte céleste (qu'est-ce qu'il ne faut pas écrire pour vous faire rêver un peu...). On croit alors à une heureuse prémonition. On se dit aussi que le froid va achever les sudistes peu habitués a priori à l'ère glacière que traverse notre région mais c'est oublier que le Vélodrome est un véritable enrhummoir et quelques supporters marseillais narguent même le froid en se mettant torse nu. L'alcool a dû bien les aider et quelques produits stupéfiants aussi sans doute. Sans transition aucune : c'est Richard Virenque qui donna le coup d'envoi.
L'ambiance décolle vite et bien. Le jeu du Racing sur le terrain est prometteur et l'envie est manifeste. Tout le monde est encore accroché au bout de son rêve car habiter un temps en suspens est un plaisir des plus agréables. L'arbitrage continue de faire réagir les tribunes latérales et la domination territoriale du RCS donne de l'espoir à tout le monde. Mais voilà la machine à rêves n'est pas éternelle et les supporters ayant chanté toute la première mi-temps, se trouvèrent fort dépourvus lorsque le but en deuxième mi-temps fut venu. La bourrasque vient d'une des attractions de ce match : l'ex-Strasbourgeois Mamadou Niang dont l'accueil du public avant le coup d'envoi fut assez mitigé. Dès lors le public et le Kop, pourtant toujours présents contre vents et marées depuis le début de saison, s'essoufflent et les joueurs sur le terrain ne daignent plus se transcender. Leurs quelques remontées pathétiques ne sont que des courants d'air au milieu d'un cyclone olympien qui veut garder ses 3 points. Allez, une ultime occasion gâchée par Alex Farnerud et tout le monde peut rentrer chez lui. Ça nous apprendra à oser vouloir y croire de temps en temps.
Ce match n'aura été que du vent ! On peut entendre un gros soupir de lassitude descendre des tribunes. Mais peut-être est-ce tout simplement le souffle agonisant d'un club qui se meurt ? L'Ohème et son mistral contre un Racing qui croyait avoir le vent en poupe. Finalement beaucoup d'air brassé pour pas grand chose, si ce n'est pour balayer les dernières feuilles mortes et nos douces illusions avec elles.
Pour l'occasion pas de tifo de grande envergure du côté du Kop strasbourgeois, juste les banderoles habituelles « Pour un football populaire stop business » et à l'entrée des joueurs un petit voile symbolisant un prédator (un des logos UB90) arraché aussitôt par la sécurité pour mieux repérer les délinquants sexuels qui ont fait l'affront d'allumer des pots de fumée bleue. Puis la neige s'y met peignant un tableau bleu et blanc sur la voûte céleste (qu'est-ce qu'il ne faut pas écrire pour vous faire rêver un peu...). On croit alors à une heureuse prémonition. On se dit aussi que le froid va achever les sudistes peu habitués a priori à l'ère glacière que traverse notre région mais c'est oublier que le Vélodrome est un véritable enrhummoir et quelques supporters marseillais narguent même le froid en se mettant torse nu. L'alcool a dû bien les aider et quelques produits stupéfiants aussi sans doute. Sans transition aucune : c'est Richard Virenque qui donna le coup d'envoi.
L'ambiance décolle vite et bien. Le jeu du Racing sur le terrain est prometteur et l'envie est manifeste. Tout le monde est encore accroché au bout de son rêve car habiter un temps en suspens est un plaisir des plus agréables. L'arbitrage continue de faire réagir les tribunes latérales et la domination territoriale du RCS donne de l'espoir à tout le monde. Mais voilà la machine à rêves n'est pas éternelle et les supporters ayant chanté toute la première mi-temps, se trouvèrent fort dépourvus lorsque le but en deuxième mi-temps fut venu. La bourrasque vient d'une des attractions de ce match : l'ex-Strasbourgeois Mamadou Niang dont l'accueil du public avant le coup d'envoi fut assez mitigé. Dès lors le public et le Kop, pourtant toujours présents contre vents et marées depuis le début de saison, s'essoufflent et les joueurs sur le terrain ne daignent plus se transcender. Leurs quelques remontées pathétiques ne sont que des courants d'air au milieu d'un cyclone olympien qui veut garder ses 3 points. Allez, une ultime occasion gâchée par Alex Farnerud et tout le monde peut rentrer chez lui. Ça nous apprendra à oser vouloir y croire de temps en temps.
Ce match n'aura été que du vent ! On peut entendre un gros soupir de lassitude descendre des tribunes. Mais peut-être est-ce tout simplement le souffle agonisant d'un club qui se meurt ? L'Ohème et son mistral contre un Racing qui croyait avoir le vent en poupe. Finalement beaucoup d'air brassé pour pas grand chose, si ce n'est pour balayer les dernières feuilles mortes et nos douces illusions avec elles.
