une catégorie de gens à part, dont personne ne fait attention, sociologue et journaliste : les "bad employee".
Les gens habilement précautionneux comme nous le sommes, nous, membres de cette petite association qu'est le Cosi savent qu'il faut anticiper. Anticipation, au même titre que la flexisouplesse, est un maître mot. Ainsi alors que les Echos, ce vénérable quotidien qui a stimulé à 40% mon cerveau droit, nourri 32,5% de ce stublog et fait baisser de 5% ma productivité horaire, va s'éteindre sous l'étouffoir d'un vénal affairiste millionnaire, nous avons commencé à lire quelques publications anglophones pour rester informé. Certains parmi vous, et j'exclue d'emblée les jeunes chômeurs (4,3% des visiteurs), ont eu la fâcheuse expérience au bureau de travailler avec de mauvais employés, des ronds-de-cuir, de courteliens traîne-savate, ce qui nous ne sommes, mais certainement vous l'êtes, vous qui êtes payés alors que vous lisez ces lignes en ce moment. Ces mauvais employés, dont vous admirez en cachette la virtuosité de l'esquive, l'art de l'absence justifiée, la maîtrise du forwardage autant que vous trépignez contre l'excessive et irradiante sympathie du type qui n'a jamais trimé, ont une longévité qui ne cesse de vous étonner.
Comme il fallait s'y attendre, CNN s'est penché sur la question, ici
Nous pensons que dans les mauvais travailleurs se font court-circuiter par les autres élèments, devenant inutile et non-nocifs. Personne ne s'en plaint.