La revue de la finesse sociologique et du beat frénétique revient cette semaine avec un bon concept auquel personne, à part Pontus le Gros, avait pensé. Sociologique et efficace, comme une antropologie du réel fait par Ph.Veitl.
Elle suit son amant dans une ville étrangère. Il la néglige, elle s'ennuie. Les questions prennent forme. L'aime-t-elle? Qui est-elle? Est-elle de gauche? Va-t-elle changer de voiture?
Un drame poignant et petit-bourgeois qui plonge dans l'âme humain(-e)
De nombreuses personnes, lorsque je me ballade, m'interpellent, me tirent par la manche, me hèlent, car ils sont désireux d'avoir des nouvelles d'Accompagnaman premier, le bien-nommé. Bien embarrassé, je leur rétorque, que je suis tenu par le silence de sa retraite que seule une petite élite, composée d'un pasteur quasi-polonais, de YB, d'un quasi-diplomate en mission au kosovo, d'un bloggeur stubiste et de quelques et rare personnes bien barack, peut troubler et déranger. Ceux-là qui me pressent de questions, je dois les informer que si Accompagnaman n'est plus de ce monde des accompagnateurs, les anonymes accompagnateurs qui enrichissent l'oeuvre du Bien-nommé méritent toute chose étant égale par ailleurs leur considérata.
Sur la lancée de la semaine précédente (1er septembre), Alain Finkielkraut a remisé les questionnements sur « le sens du vivre-ensemble dans une société multiethnique ». Il a mis sur le gril Louis Schweitzer, l'ancien énarque, l'ancien dirigeant de Renault et président d'honneur du MEDEF International et promu directeur du festival d'Avignon 2005, désormais à la tête de la HALDE, la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, une autorité administrative indépendante de plus en plus puissante. Face à lui, Alain Seksig, inspecteur général de l'Education Nationale et instigateur en 2002 du «comité national de réflexion et de propositions sur la laïcité à l'école» et membre de la Licra.
La France va fermer était une sitcom qui a disparu sans bruit, peut-être est-ce la saga de l'accompagnateur qui lui fait de l'ombre, toujours est-il que les scénaristes essoufflés proposent laborieusement une nouvelle mouture de la sitcom qui vous réconciliera avec l'entreprise, avec le futur et avec les patrons (j'espère sinon vous ferez des scénaristes chômeurs).
Ce n'est que l'introduction.