Une des fiertés de notre club est la présence du lumineux alexandre Adler parmi nous. Il y a certes longtemps que nous n'eûmes de ces nouvelles pour nous éclairer de son rayonnement tendre sur la dureté des relations internationales,des secrets d'alcôve. Alors faisons lui place nette ces prochains jours dans les justes proportions de son volume cubique.
Une délégation de turcs moustachus apprécient le panorama, des étudiants polonais sortent leur drapeau malgré la défaite de leur équipe de handball, une étudiante quitte furtivement sa chambre universitaire pour aller chercher du pain pour la soirée et une jeune fille attend impatiente le retour de son confident dans un café de la rue centrale, non loin d'elle, on devine une maîtresse desespérée que son amant ne veut plus voir au détriment de sa femme et de ses enfants et des rameurs terminent leurs efforts sur le Neckar, alors que sur le pont au-dessus d'eux, on profite d'une fin d'après-midi ensoleillée pour faire son jogging sur les rives étroites. La rue s'anime devant les magasins, on entend des répétitions orchestrales, la nuit tombe, on rentre chez soi, c'en est fini d'Heidelberg un dimanche après-midi.
Strip-tease est une émission belge célébre qui a permis de dévoiler des natures. Par hasard, nous avons dégoté un gros belge, typiquement bruxellois. Notons que cet homme a rencontré Bill Clinton et a connu internet.
Je suis allé voir un film américain au marketing tapageur, 300. Mais ce n'est pas tant la science marketing des agences de communication virale qui m'ont vautré dans le velours mou d'une salle au décor kitsch (dans les bras d'Accompagnateur), non, non, c'est l'indignation trépignante et quasi-hystérique de la presse.
Nos deux vieux routiers des causes perdus qui se chamaillaient en marge des autoroutes de l'information n'avaient, en dépit du pathétique de situation, pas beaucoup intéressé les habitués du café d'Aix. Par passion de la frite, nous persévérons en vous proposant un florilège de coup bas, un peu plus près du centre, en marge de la marge.
Pour les stagiaires hyperactifs, les cadres dynamiques, les organisations patronales mais aussi les cyclistes ou les buveurs d'eau, cette délicieuse publicité du monde de l'entreprise.
Je ne sais ce que tu faisais hier soir, mais moi, j'ai de mon côté assisté à une soirée singulière que je dois te raconter de par mes doigts les moins gourds.
Problèmes économiques a republié un article de Ian Davis, le directeur général du groupe Mc Kinsey & Company. Celui-ci pose la question du rapport de l'entreprise et de la société. Selon lui, l'entreprise doit voir plus loin que la création de valeur pour l'actionnaire. Les problèmes sociétaux, les pressions sociales interagissent en profondeur sur les priorités comptables de gestion. D'après I.Davis, en effet, "les grandes firmes doivent élaborer leur stratégie en accordant aux questions de société une place qui reflète davantage leur importance économique réelle". Les dirigeants rompus au management des risques savent que l'entreprise qui ignore l'opinion publique devient plus vulnérable aux attaques. en somme, l'entreprise et la société ne sont pas deux entités qui se développent l'un sans l'autre.
L'entreprise a intérêt à s'impliquer dans le domaine sociétal d'une part. Comme les pressions sociales sont souvent le signe de besoins ou de préférences non satisfaits (par exemple, des voitures moins polluantes ou des produits allégés), l'entreprise peut tirer avantage d'avoir su identifier ces besoins et d'y répondre avant ses concurrents.
La société alimente le contexte stratégique de l'entreprise, qui doit en conséquence analyser les priorités et intérêts des parties prenantesou forces émergentes. Lorsque Coca-Cola aligne à pleine page le lancement de son produit avec "zéro sucres", elle affirme qu'elle lutte contre le fléau que l'obésité, le diabète, que par ce code de bonne conduite, les valeurs morales de santé publique et de bien-être de la marque rejoignent les préoccupations de la société. Désormais, l'entreprise ne peut plus se permettre de n'aligner que des bons bilans pour les actionnaires, mais que la création de valeur symbolique passe par la défnition d'une mission de service universelle. C'est ainsi que l'entreprise prouve qu'elle remplit ses devoirs vis-à-vis de la société.
La campagne ne ressemblant qu'à un vol au dessus d'un nid de coucou c'est nous, oú les Etat-majorettes déjouent les champs de mines en rassemblant au maximum les pigeons qui sauteront avec eux, c'est vers les extrêmes, oú les déflagrations, qui font parties du quotidien ont causé le plus de sinistre et vers lequel nous jeterons nos regards. La campagne a une chance de se jouer au poing. fight club de station-service.
Petite querelle qui passsera inaperçu chez les spectateurs de Claire Chazal, de l'inspecteur Derrick et de Melissa Thériau.
Ce n'est pas parce que les grands lessiviers de Procter & Gamble, qui fabriquent votre shampooing, vos chips et vos piles ont abandonné la cravate dans un tiroir-caisse que nous, les jeunes devons la mettre au placard.
"Le client qui attendait sa femme près de l'entrée a du moins entrevu une autre vie, sans elle, le temps d'un vertige, comme lorsque le teinturier, brandissant la perche munie du crochet, hésite à dépendre pour nous un manteau étranger. Et qu'il nous fait cadeau, déjà, de ce flottement".
Comme un épisode de 24, avec des ingrédients de Nip-tuck, c'est avec des rebondissements et des haut-le-coeur qu'on réveille et pimente la chronique du Betis.