Le pays d'origine

20/03/2006 20:00
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Les universités de la Belgique francophone attirent un nombre anormalement élevé de français qui barrés par le numérus clausus des formations de pharmacies, kinésithérapies ou école d'infirmières etc... viennent parfaire leur vocation Outre-Quiévrain. Les effectifs surabondent d'étudiants français si bien qu'il est problématique pour un jeune belge de se voir ouvrir les portes des écoles financées par leurs parents. Les français profitent légitimement des enseignements peu onéreux et de bonne qualité pour repartir exercer dans leur pays d'origine, fort d'un diplôme reconnu internationalement. Très maladroitement, l'administration belge veut régler ce problème en fixant des quotas, qui se heurteront sans aucun doute aux directives européennes et à la morale en vigueur, libérale et tolérante.
Moi et mon pote Lionel, que vous commencez à connaître, je l'espère, en ma qualité de titulaire d'une chaire en supporter de Racing, avons une petite solution tout à fait astucieuse. Nous conseillons que lors des concours d'admission, il y ait des épreuves de néerlandais. Vous n'êtes pas sans savoir que la question linguistique secoue les deux communautés, l'une et l'autre se reprochent de se barricader dans leur langue. Sur mes suggestions très avisées de flamand francophone, les étudiants wallons devront avoir un bagage de néerlandais. Ce serait imposer une contrainte spécifique au pays d'accueil et user de quelque chose qui a toujours divisé pour mieux se protéger.

Sur ces questions, en guise d'initiation:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-752629@51-730526,0.html

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