Sur la lancée de la semaine précédente (1er septembre), Alain Finkielkraut a remisé les questionnements sur « le sens du vivre-ensemble dans une société multiethnique ». Il a mis sur le gril Louis Schweitzer, l'ancien énarque, l'ancien dirigeant de Renault et président d'honneur du MEDEF International et promu directeur du festival d'Avignon 2005, désormais à la tête de la HALDE, la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, une autorité administrative indépendante de plus en plus puissante. Face à lui, Alain Seksig, inspecteur général de l'Education Nationale et instigateur en 2002 du «comité national de réflexion et de propositions sur la laïcité à l'école» et membre de la Licra.
Ce matin était la rentrée des classes de l'ami Finkielkraut, dont le sujet de l'émission polémique fut en droite ligne avec les thèmes sociétaux et passionnés, dans l'air du temps de la fin de saison dernière, comme je le regrettais. Espérons que cela ne serve qu'à échauffer les esprits.