Sentiment d'antichambre dans un café d'Aix


Gâcher la fête

En dépit des efforts pathétiques des organisateurs du match sans enjeu, opposant la sélection française et sélection tunisienne pour se concilier clémence, neutralité et retenue d'un public qu'on soupçonnait hostile, la fête a tourné à la consternation. Seul le placide Domenech, qui dans une phrase d'évitement "je suis sourd" traduisible par un "je baisse la tête" qu'on imagine assez bien dans d'autres circonstances historico-dramatiques, a échappé à la sensation douloureuse d'être, comme l'a pensé le courageux capitaine Thierry Henri, étranger en son pays ("on a l'impression de jouer à l'extérieur"). Ce minuscule incident parmi tant d'autres remet en question une nouvelle fois l'idéal multiculturel portée par nos élites (une sélection black-blanc-beur méprisée par des français déracinés). C'est dans ce contexte lourd de sens qu'intervient le jovial président de l'association organisatrice de compétitions internationales de foot-business dans ce qu'il advient être une tentative de gain du prix Lilian Thuram. Michel Platini est intervenu dans un quotidien français pour expliquer sa "pensée"
(appréciez la syntaxe du titre). Comme souvent, il va préciser ou corriger ses propos dans des communiqués nuancés, désolés qui suivront, nous nous garderons de critiquer ce débonnaire ancien footballeur. Mais, tout de même, après le silence gêné répondant aux sifflets de France-Maroc, la machine médiatique s'est rattrapée avec toute sa balourdise coutumière. Ces incidents sont retentissants, des personnes vivant en France, sans doute avec la nationalité française sifflent l'hymne de leur propre identité. Pendant ce temps, il nous explique que c'est juste bon pour la motivation.
Le football est l'industrie du rêve, surtout ne gâchez pas la fête.

Standard Liège-Anderlecht


Standard de Liège - RSC Anderlecht 2-1
envoyé par FalcaoRSCA


Avec la belle prestation des jeunes olympiques belges et le transfert pour un montant record de Fellaini, les joueurs belges acquièrent une surcôte à la hausse. Une vingtaine d'émissaires européens étaient dans les tribunes pour suivre ce duel au sommet.

A suivre : Defour, Dieumerci Mbokani, Witsel, Gillet, Legear


Les élections américaines

05/01/2008 12:55
782 lectures
Pour la première fois depuis fort longtemps, Alexandre Adler, notre doux et bon chroniqueur maison, a eu raison ("je félicite du fond du coeur les électeurs de l'Iowa", dit-il vendredi 4). Dans la mesure où l'ami mien, jujudu69 est en des endroits inaccessibles pour la lecture des fichiers en real player, nous nous permettons de retranscrire la voix de notre maître.

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Dj Inspector

02/11/2007 23:58
654 lectures
Très prochainement, dans un endroit tenu secret, en une date tenue secrète, AccompagnaMan organise un bal costumé ultra-confidentiel. J'y serai et je serai déguisé en François Hollande, étant donné que je suis le meilleur François Hollande du nord de l'europe. Des indiscrétions indélicates font état du possible déguisement de l'Accompagnateur en sociologue ou en choriste. J'ai postulé pour le deejing de la soirée, rassurez-vous, j'ai déposé le dossier, un dossier béton, car je suis cornaqué par DJ Patz de l'oeil sociologique himself. Au programme, ce sera soirée à thème, puisque la bande-son mêlera germanitude, kinzlerisation des esprits et duo de chocs et suspense, puisque ce sera Derrick, le pivot de notre déhanchement festiviste. "Horst? qui l'eüt cru?"

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Episode 2 : Laïcité et discrimination

20/10/2007 07:20
686 lectures
Sur la lancée de la semaine précédente (1er septembre), Alain Finkielkraut a remisé les questionnements sur « le sens du vivre-ensemble dans une société multiethnique ». Il a mis sur le gril Louis Schweitzer, l'ancien énarque, l'ancien dirigeant de Renault et président d'honneur du MEDEF International et promu directeur du festival d'Avignon 2005, désormais à la tête de la HALDE, la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, une autorité administrative indépendante de plus en plus puissante. Face à lui, Alain Seksig, inspecteur général de l'Education Nationale et instigateur en 2002 du «comité national de réflexion et de propositions sur la laïcité à l'école» et membre de la Licra.

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La minute pourpre de l'Accompagnateur

18/10/2007 13:40
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De nombreuses personnes, lorsque je me ballade, m'interpellent, me tirent par la manche, me hèlent, car ils sont désireux d'avoir des nouvelles d'Accompagnaman premier, le bien-nommé. Bien embarrassé, je leur rétorque, que je suis tenu par le silence de sa retraite que seule une petite élite, composée d'un pasteur quasi-polonais, de YB, d'un quasi-diplomate en mission au kosovo, d'un bloggeur stubiste et de quelques et rare personnes bien barack, peut troubler et déranger. Ceux-là qui me pressent de questions, je dois les informer que si Accompagnaman n'est plus de ce monde des accompagnateurs, les anonymes accompagnateurs qui enrichissent l'oeuvre du Bien-nommé méritent toute chose étant égale par ailleurs leur considérata.

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L'anniversaire d'AccompagnaMan

18/09/2007 12:19
573 lectures
Aujourd'hui est le jour anniversaire d'AccompagnaMan. J'espère que vous serez sensible à cet événement, comme je lui suis, et aurez la bonté de me contacter par mp, de sorte à ce que je vous transmette son adresse électronique et ainsi faire le nécessaire pour saluer son oeuvre.




Lettre à Bill Gates

10/08/2007 17:22
566 lectures
Le Swot rend fou. Un vulgaire slide show, avec une matrice datant des années 80 (aka le Swot) et les amoureux du foot-business sortent du bois (9 commentaires !). Pris par la folie des grandeurs, je me permets de rédiger une lettre à Bill Gates (que je n'enverrai pas, car ses cookies, robots-espions se se l'auront procuré avant).

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Remuer les peurs

14/07/2007 09:41
563 lectures
Si l'insécurité, réelle ou supposée, est le levier avec lequel les partis de droite engrangent des voix, les partis de gauche ont entre leurs mains moites une nouvelle peur qu'ils ont tout loisir de remuer pour se constituer une base électorale solide. Ce thème est la détérioration de l'environnement, qu'elle soit d'un niveau acceptable ou catastrophique.

La politique comprend une forte dose émotionnelle. Le réchauffement climatique, la pollution, la destruction des paysages sont des épouvantails puissants, réels ou supposés. Al Gore, un des communiquants les plus ingénieux, l'a si bien compris qu'il a organisé un brol, bien dans la veine de la gauche moderne, live 8. Un événement Charity-business, où des milliers de gens ont parcouru des kilomètres en voiture pour rejoindre des stades bondées où le maître-mot était tout sauf économie d'énergie. En dehors de cette cocasserie américaine, il est évident que le développement durable doit être au coeur du projet refondateur de la gauche.

Notre ami P.A. Taguieff a écrit de nombreuses pages sur "la religion du progrès", cette foi mystique en des lendemains qui chantent sensée remplacer la foi chrétienne. La Gauche, la vraie, s'en est imprégnée pour les conquêtes sociales. Paradoxalement, le progrès, la course technique provoque désormais des réticences telles qu'il se détache du projet des modernes. La Gauche doit revoir ses fondamentaux, en remplaçant son comportement maximaliste et triomphante, qui se traduit par "plus de moyens, plus de droits, plus de ça" par une humilité qu'elle peut tirer du mouvement de la deep ecology. Le défi de la gauche est de proposer un projet populaire qui se base à contre-courant du petit bonheur surconsumériste sur la retenue, la responsabilité, la patience et la civilité.

Répliques - La place de la culture à la télévision

06/07/2007 12:42
564 lectures
Quelques jours de cela, j'espère que vous vous régalâtes, vous vous fîtes des gorges chaudes de la vidéo de LF Céline en entretien à la télévision que je postais sur le stublog. Coïncidence ou autre ("il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous" dixit un prof), Alain Finkielkraut, hôte et hôte, s'entretenait peu de temps après sur la place de la culture à la télévision.

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La mentalité suédoise

15/06/2007 23:50
3.141 lectures
Pour avoir habité rue d'Oslo, dans une colocation qui comptait une finlandaise, je peux m'autoproclamer un des "plus vieux spécialistes strasbourgeois de la Scandinavie". De cela, je nourris une aversion à l'égard des suédois, un quasi-racisme. Serais-je un monstre? Je l'ignore.

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L'image de la famille dans la publicité

25/05/2007 09:57
3.676 lectures
La publicité offre les meilleures indices des aspirations de notre société, bien plus que le cinéma ou les discours politiques. Dans des formats courts, les situations de promotion d'un produit doivent créer l'empathie, puis, l'adhésion. C'est pourquoi les marketeurs, appuyés par les sociologues, dessinent les contours de la famille idéalisée par les gens, par vous et moi. Eh oui, vous ne le savez pas mais eux le savent.

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Voyage en Espagne

05/05/2007 08:20
535 lectures
"Dans la grande sacrisitie, voisine de la petite, on remarque Christ en croix, de Domenico Theotocopuli*, dit el greco, peintre extravagant et singulier, dont on prendrait les tableaux pour des esquisses du Titien, si une certaine affectation des formes aigües et strapassées ne les faisait bientôt reconnaître. Pour donner à sa peinture l'apparence d'être faite avec une grande fierté de touche, il jette çà et là des coups de brosse d'une pétulance et d'une brutalité incroyables, des lueurs minces et acérées qui traversent les ombres comme des lames de sabre : tout cela n'empêche pas le Greco d'être un grand peintre; les bons ouvrages de sa seconde manière ressemblent beaucoup aux tableaux romantiques d'Eugène Delacroix."

Théophile Gautier, Voyage en Espagne, folio classique, p.69

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Les deux minutes du fils de Laurent Fabius

04/05/2007 07:25
2.043 lectures
Laurent Fabius s'est récemment découvert une vocation de porte-parole du peuple, des sans-grades, des métallos brimés par la mondialisation diabolique, c'est une correction tardive que ne fera pas son descendant. Laurent Fabius a un fils, ce qui fait ici, la première et la dernière de ses similitudes avec le peuple., car tout de gauche qu'il est, il a une vie de famille. Afin de se rapprocher de ce-dit peuple ou alors pour préparer les prochaines élections présidentielles, son dévoué fiston propose ses services au stublog d'Almendralejo. Pour compenser la douloureuse perte d'AccompagnaMan dont nous sommes inconsolables et lui aussi paraît-il, le fils de Laurent Fabius veut stubber. Stubber avec nous, petit peuple de supporters du Racing. Il y avait les deux minutes du peuple, ponctuellement, il y aura les deux minutes du fils de Laurent Fabius.

Il est de notoriété publique que le fils de Laurent Fabius se rend chaque matin dans son université parisienne en taxi, lui assurant une méconnaissance totale ou abyssale (regrettable en tous les cas) des transports en commun. Et bien, le fils de Laurent Fabius s'engage à combler cette lacune stupide pour un homme de gauche, car un conseiller-majordome lui a certifié que l'usager, comme le cheminot vociférant, comme l'enseignant débraillé est bien un "membre de l'électorat populaire".

Il est de notoriété publique que le fils de Laurent Fabius, coiffé de son crâne déjà chauve et de ses 17 ans tout mouillé, a déjà terminé la re-révision des huit disciplines du concours à l'ENA ("aïe ié") et a entamé la lecture des Rougon-Marquartpour le restituer sous forme de petits bristols les grandes lignes à son cher père. De ce fait, il s'est passionné, contre vents et marées et la désapprobation des Fabius, pour l'univers zolien dans lequel il aimerait descendre de quelques marches comme l'enfant intrigué pousse la porte de la cave et ne va pas plus loin que les trois marches qui conduisent à l'obscurité (c'est moi qui rajoute).

Désormais, le fils de Laurent Fabius va payer ses courses, aller au bar et aux leçons d'équitation et crier son amour du peuple en stubbant.

Remerciements

02/05/2007 23:59
470 lectures
Je vous remercie humblement, vous tous qui avez souhaité un joyeux anniversaire au patron de ce stublog. Il vous convie tous, vous et vos écharpes du Racing à sa soirée d'anniversaire qu'il organise avec son copain David beckham. Vu qu'ils sont nés la même date et que David a une maison un peu plus grande (et qu'ils sont copains), cela se passera probablement chez lui à une date indéterminée, en un lieu indéterminé (Madrid? Los angeles? Bruxelles?). Toutefois, pouvez-vous souhaiter tout aussi caniculairement un bon anniversaire à David par l'intermédiaire de son amie intime, [login=playlikebeckham ] qui lui transmettra?



La réponse européenne à 300

15/04/2007 07:15
555 lectures
300, le film qui a divisé la Meinau, avait été un film européen fait par des américains, autant dire comme Tolstoï, "une réponse donnée à un sourd à une question qu'il n'a jamais posée". La sous-culture des Ricains ("Ah, si les ricains n'étaient pas là", Michel Sardou) puise dans les comics et autres babioles mercatiques. Si des européens avaient pris en main la narration de la bataille des Thermopyles, certainement que Bruegel ne leur auraient pas été inconnus.

Accompagnateur le dirait mieux que quiconque, il faut faire la guerre au cinéma américain.


https://racingstub.com/blogs/a/almendralejo/photos/brueghel-e6ada...

Le suicide Saül, Bruegel




Heidelberg

27/03/2007 11:00
1.099 lectures
Une délégation de turcs moustachus apprécient le panorama, des étudiants polonais sortent leur drapeau malgré la défaite de leur équipe de handball, une étudiante quitte furtivement sa chambre universitaire pour aller chercher du pain pour la soirée et une jeune fille attend impatiente le retour de son confident dans un café de la rue centrale, non loin d'elle, on devine une maîtresse desespérée que son amant ne veut plus voir au détriment de sa femme et de ses enfants et des rameurs terminent leurs efforts sur le Neckar, alors que sur le pont au-dessus d'eux, on profite d'une fin d'après-midi ensoleillée pour faire son jogging sur les rives étroites. La rue s'anime devant les magasins, on entend des répétitions orchestrales, la nuit tombe, on rentre chez soi, c'en est fini d'Heidelberg un dimanche après-midi.

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L'entreprise et la société unies par un contrat social implicite

18/03/2007 06:45
1.087 lectures
Problèmes économiques a republié un article de Ian Davis, le directeur général du groupe Mc Kinsey & Company. Celui-ci pose la question du rapport de l'entreprise et de la société. Selon lui, l'entreprise doit voir plus loin que la création de valeur pour l'actionnaire. Les problèmes sociétaux, les pressions sociales interagissent en profondeur sur les priorités comptables de gestion. D'après I.Davis, en effet, "les grandes firmes doivent élaborer leur stratégie en accordant aux questions de société une place qui reflète davantage leur importance économique réelle". Les dirigeants rompus au management des risques savent que l'entreprise qui ignore l'opinion publique devient plus vulnérable aux attaques. en somme, l'entreprise et la société ne sont pas deux entités qui se développent l'un sans l'autre.

L'entreprise a intérêt à s'impliquer dans le domaine sociétal d'une part. Comme les pressions sociales sont souvent le signe de besoins ou de préférences non satisfaits (par exemple, des voitures moins polluantes ou des produits allégés), l'entreprise peut tirer avantage d'avoir su identifier ces besoins et d'y répondre avant ses concurrents.
La société alimente le contexte stratégique de l'entreprise, qui doit en conséquence analyser les priorités et intérêts des parties prenantesou forces émergentes. Lorsque Coca-Cola aligne à pleine page le lancement de son produit avec "zéro sucres", elle affirme qu'elle lutte contre le fléau que l'obésité, le diabète, que par ce code de bonne conduite, les valeurs morales de santé publique et de bien-être de la marque rejoignent les préoccupations de la société. Désormais, l'entreprise ne peut plus se permettre de n'aligner que des bons bilans pour les actionnaires, mais que la création de valeur symbolique passe par la défnition d'une mission de service universelle. C'est ainsi que l'entreprise prouve qu'elle remplit ses devoirs vis-à-vis de la société.






Les langues gourdes se délient

19/02/2007 03:28
561 lectures
Rares sont nos amis sourds (ou pour parler stublogically correct, ont les oreilles gourdes) qui prendront offense du fait que nous ne fissions un compte-rendu au mot près, à la respiration près, de l'émission dominicale et radiophonique (ou webmatique, sans vouloir exclure les patients des doigts gourds expatriés, parmi lesquels nous comptons de très larges proportions d'amis et d'accompagnateurs de route) de l'Esprit public, mais une recension subjective et impressive, toute chose étant égale par ailleurs.

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Football et philosophie

09/02/2007 20:24
560 lectures
Alors que les fédérations organisent des matchs spectacles pour leur centenaire, matchs qui alourdissent les calendriers et qui n'intéressent que les happy-few ou les marques de rasoir, nous, tenanciers de ce stublog, pour célébrer notre première année dans le cosmos virtuel, nous avons organisé un match un peu spécial, dont voici le compte-rendu.

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Das Leben der Anderen

06/02/2007 17:42
1.071 lectures
Les critiques de comptoir sont unanimes :
Paul-Paul : "enfin, je peux me vanter d'avoir choisi allemand première langue".
Olo : "Les Inrocks en ont même dit du mal."
Almendralejo : "J'ai mis une semaine pour m'en remettre"
Wolf Beerman : "Die Gespenter treten aus dem Schatten"
NV : "C'est mieux, j'imagine, qu'Effroyables jardins".

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Alexandre Adler parle d'Espagne

05/01/2007 13:54
617 lectures
Nous le claironnons, cette année sera l'année de toutes les frimes. Nul besoin de voitures bien carrossées, un correspondant permanent en Espagne et un autre chargé de marquer à la culotte Monsieur Adler devraient donner du lustre à ce café du commerce international.


Comble de coïncidence, ce matin, à une heure qu'on peut qualifier pour un andalou d'aurores indûes, Alexandre Adler, le Maître Morrissart des relations internationales a évoqué l'Espagne dans sa chronique. Ce qui a permis à nos camareros de se partager le travail.

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La pluie à Rethel

09/12/2006 18:04
686 lectures
Citation:
Pour écrire La pluie à Rethel, et le désarroi incandescent d'une vie perdue, point n'est besoin de littérature ni d'aucun courage. Ce qu'il faut, plutôt, c'est un bourgogne trop vert, quelques bonnes vieilles gauloises, et une rêveuse errance en appellation d'origine contrôlée. Il faut aussi la nuit, et l'aube blême d'un bout de ciel qui hésite entre brouillard et crachin. Tout un univers abandonné au fond d'une province captive des rêves des vieux étés.

4ème de couverture de La pluie à Rethel, Jean-Claude Pirotte



Parce que perdu entre Reims et Sedan, jamais je n'aurais cru qu'on puisse porter sa plume sur Rethel, cette sous-préfecture des ardennes (08). Non loin de là, des villages égarés le long de la Suippe, le long de l'Aisne prêtent leur concours à l'oubli. Depuis que le sol marneux s'est laissé travailler par l'industrie de la betterave à sucre, il n'y a plus de paysage, si ce n'est l'imposante "suquette" qui joint à la récréation des collégiens son odeur insupportable.

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