Là où vont les fleuves
Echouée sur je ne sais quelle amarre, souche d'arbre, tabouret,Il y avait cette étincelle dans tes yeux, bijoux de jais brillant
Comme la malice du feu et la ligne courante sur ton visage
D'un sourire au-delà des ravages, lit d'anciennes larmes
Tes lèvres friandes offraient à leur insu une mélancolie captive,
Il suffisait d'oser un souffle pour en sentir finement rougir
La salive, à fleur de désir, d'alcool et de culot.
Alors comme cela se fait sur la terre, promise,
Nous avons fui dans la nuit, sans un mot.