Le maintien ? J'y crois !

01/03/2006 18:11
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La preuve :
13 mai 2006...

Le Racing est embourbé depuis de longs mois dans une saison pourrie...
Accumulant les poisses depuis l'été précédent, il est sorti de la zone des reléguables pour la première fois de l'année lors de l'avant-dernière journée, au terme d'un nul rocambolesque à Marseille 1-1. Pagis avait ouvert le score dès la deuxième minute de jeu d'une frappe limpide des 35 mètres en pleine lucarne, marquant par la même occasion son 22ème but de la saison. On se souvient que Mickaël s'est alors précipité vers les supporters strasbourgeois en leur adressant moult bras d'honneur, avant de déclarer au micro de Canal+ à la mi-temps : « j'espère que ce club moisi va descendre en L2 ».
Mais le match a basculé en deuxième période. Strasbourg, qui restait sur une bonne série de sept matches sans défaite, joue avec le seul Ricardo Faty en attaque. En effet, Farnerud, Nemeth et Diané se sont blessés dans un accident de voiture en rentrant du match à Sochaux. Au Vélodrome, Strasbourg domine outrageusement, mais n'arrive pas à se créer d'occasion. C'est alors que l'impensable se produit. A la 85ème minute, Niang rate un face-à-face avec Puydebois, et, pour la énième fois de la saison, le public marseillais qui l'a pris en grippe lui fait subir une bronca monstrueuse. Cette fois, c'en est trop. Niang, qui venait de récupérer la balle dans les pieds de Deroff, fait soudainement demi-tour et, comme en transe, dribble toute l'équipe marseillaise avant de battre Barthez d'un lob astucieux, marquant contre son propre camp le plus beau but de sa carrière. A la fin du match, il déclara : « Strasbourg est le club de mon coeur ».
A Auxerre, avant le match, Strasbourg a un point d'avance sur Troyes, mais un goal-average défavorable. Le Racing est donc obligé de l'emporter pour avoir son destin entre ses mains.
Le match est tendu et brouillon. Les joueurs du Racing sont très fatigués, ils viennent de remporter la Coupe de l'UEFA et n'ont plus un joueur valide sur le banc. Le chronomètre défile péniblement. Et soudain la nouvelle tombe. Troyes est en train d'atomiser Nice 7-0. Il reste 5 minutes à jouer, le Racing est en L2. Et en plus, Faty se tord de douleur, fracture fémorale ouverte après avoir shooté dans la pelouse, selon Nelly Viennot qui annule le penalty pourtant accordé par M. Sars dans un premier temps. Faute de remplaçant, le Racing va devoir finir le match à 10. Quelle saison pourrie !!!
Et soudain, le miracle. Gmamdia, assis en costard sur le banc pour que le Racing puisse officiellement aligner 16 joueurs, se lève, les yeux injectés de sang. Il regarde Duguépéroux et lui dit : « je rentre. » Le coach lui demande s'il rigole, mais Gmamdia montre les canines en poussant un sifflement suraigu. Vert de peur, Dugué n'ose le contredire. Nous sommes dans les arrêts de jeu. Corner. Et Gmamdia marque !!!!!! Le Racing sauve miraculeusement sa peau !!! Au ralenti, on s'aperçoit que Haykel marque du plâtre. La presse régionale l'appellera d'ailleurs « le plâtre de Dieu ». Auxerre dépose une réclamation, mais Platini, qui est contre la vidéo, les envoie bouler.
Le diamant rose du Sahel vient de marquer l'unique but de son passage à Strasbourg, mais le plus important de l'histoire du club.
Sur les forums strasbourgeois, l'anaconda déclame à qui veut l'entendre qu'il a toujours cru en ce joueur et cette équipe, et qu'il était évident qu'un type qui réussit un dribble à la Coupe des Confédérations contre l'Argentine devait être un demi-dieu. L'année suivante, le Racing sera champion avec 7 points d'avance sur Lyon et Gameiro qualifiera à lui tout seul ou presque la France pour l'Euro 2008. Mais ça, c'est encore une autre histoire.

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