Critique : X-Men 2

22/03/2006 10:45
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Le Nanaconda ne l'a pas vu. Vous imaginez, avec un titre pareil, ce qui a dû traverser son esprit dérangé.
Et bien vous n'y êtes pas du tout. C'est encore pire.
X Men 2
Pornogore de Garen McPhallus

Avec un titre pareil, on pouvait s'attendre aux pires dépravations que le pornogore n'ait jamais données. X Men II, ce pourrait être le retour des mutants bio-niques, armés de sexe méca-niques et téléscopiques qui voudraient, selon leur propre expression, "tout niquer". La deuxième scène plonge d'ailleurs tous les mâles, aussi virils soient-ils (comme votre serviteur), dans une secrète admiration, lorsque le mutant Phallecto se sert de son chibre comme d'un cric pour changer la roue de son 33 tonnes, qui en l'occurrence est également le surnom que mon voisin donne à son épouse (33 tonnes, pas Phallecto).

Mais le film dégénère rapidement, puisque les X Men, véritables machines sexuelles en overdose de Viagra, ne reculent devant rien, car sinon, comment veux-tu qu'ils... bref. Ils ne reculent donc devant rien, même pas devant des animaux morts. Et là, le carnage devient indescriptible, le spectateur même le plus insensible doit vider son carton de popcorn sur les genoux de sa voisine, (avec qui, c'est sûr, il ne conclura pas ce soir, puisqu'elle s'est évanouie dès la fin du générique) afin d'avoir un récipient qui viendra recueillir la matérialisation bileuse de son dégoût provoqué par ces images insupportables.

Je déconseille d'ailleurs vivement d'aller voir la version en Odorama qui sort en exclusivité à la Cité des Sciences, car le passage où Diablo Scato entre en action donne un aperçu visuel et olfactif de ce que doit être une épidémie de choléra ou de dysenterie dans une petite pièce sans fenêtre.
La scène finale est un hommage à Braindead de Peter Jackson, sauf que là, les 300 litres effectivement déversés sur les acteurs ne sont pas un ersatz d'hémoglobine ...


Ce film extrême marquera sans doute un tournant dans l'histoire du X, puisque Rocco Sifredi et Titof, qui sont apparus traumatisés lors de l'avant-première, ont annoncé depuis qu'ils changeaient leur plan de carrière pour tourner finalement dans un remake des Bisounours. "Je crois que là, nous avons vraiment touché le fond !" se rengorgeait le réalisateur. X-Men II va peut-être devenir un film culte, ajoutant ainsi une deuxième syllabe à l'adjectif du mot film.

En clair, X Men II et ses héros Phallecto, Scato, Bitborg, Clitoridia ou autre Black Hole est un film très violent visuellement, qui entrera sans doute dans les annales (mais là je ne suis plus sûr de l'orthographe)du cinéma. A déconseiller même aux amateurs du genre qui y iraient sans précaution. A ne pas aller voir après avoir mangé, ni avant d'avoir mangé. A ne pas aller voir du tout en fait.

Crtitique également diffusée sur e-kritic

PS : Ce qui est très amusant, bande de gros dégoûtants qui terminez la lecture de ce billet, c'est que pour la majorité d'entre vous, vous êtes arrivés sur cette page par un moteur de recherche, après avoir fébrilement tapé, d'une main, "pornogore", "sexe" ou encore "siffredi" comme mots-clés, la bouche sèche et l'autre main moite.
J'imagine et je partage votre déception. Ceci explique sans doute que ce billet soit l'un des plus lus et pourtant l'un des moins commentés. Ah ah ah ! Quel salaud ce nanaconda !

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