Dans la filmographie de Stallone, il paraîtrait que s'y cachent un ou deux bons films. Mais il y a aussi du bon gros nanar. Le nanaconda a longuement hésité entre Rocky III et Rocky IV pour la fiche du jour. Finalement, on va faire le IV, qui est un collector de gros clichés américains bien puants. « Mmmmh, ça pue, qu'est-ce que sexe ? De la grosse production nanaresque hollywoodienne ! »
Un jeune éphèbe karatéka accompagne son vieux maître au Japon pour y parfaire son apprentissage. Arts martiaux, passion, vengeance et clichés sur les Japonais au programme.
Et comme d'habitude, un manque de considération flagrant de l'auteur pour le lecteur.
Miam !
Vendredi, le Racing se déplace à Caen, pour ce qui est annoncé comme l'un des chocs de cette saison de Ligue 2 Eurosport. On me demandait alors de bien vouloir rédiger une présentation objective de ce bien faible adversaire.
« - Pourquoi t'as déclenché cette bagarre ?
- je pouvais pas le laisser traiter notre mère de vieille pute
- Et quoi ? c'est vrai que c'est une pute.
- Oui, mais elle est pas si vieille ! »
Depuis que je l'ai rencontrée, j'ai fait voeu de chasteté. Ca me change pas beaucoup d'avant, sauf que maintenant c'est parce que c'est moi qui l'ai décidé.
Ils ont osé. Un cross-over entre deux des tueurs psychopathes les plus célèbres de l'horreur façon eighties. Quand Freddy Krueger rencontre Jason Vorhees, ça donne quoi ? Hé ben ça donne un gros tas de n'importe quoi.
Le jour où un collègue m'a ramené le DVD en me disant : « tiens, je l'ai trouvé à un euro à Rond Point », ça fleurait déjà la bonne pioche. Quand j'ai lu l'accroche « Enfin l'homme a inventé un robot sexy ! Et très redoutable !!! », j'ai compris que j'approchais d'un truc énorme, de quelque chose qui me dépassait peut-être.
Un peu comme les étapes de dégustation de vin : quand tu tombes sur une très bonne bouteille, tu pressens déjà à la vue et au nez que tu vas prendre un pied dingue en le buvant, et ça t'en tourneboule tout à l'avance.
Des étudiants cherchent leurs slips dans une maison hantée et se font sauvagement assassiner. Une fiche approximative écrite par le Nanaconda aussi péniblement que vous poussez un étron après avoir confondu vos vitamines C avec des capsules d'immodium.
Un mormon évangéliste fauché souhaite offrir le mariage de ses rêves à sa radasse. Pour ce faire, il accepte de devenir le héros d'un film porno et d'interpréter le Captain Orgazmo.
Un routier bodybuildé gagne un camion et le respect de son fils au grand concours de bras de fer. Rien qu'un synopsis comme ça, ça impose le respect et ça augmente le seuil de tolérance face aux diatribes du nanaconda. Chapeau, M. Stallone.
Par une journée molle et pluvieuse du mois d'août, je profitais d'une pause entre midi et deux pour me rendre à la place des Halles. Une fois n'est pas coutume, pris d'une pulsion ...
Vendredi, le Racing rencontre la légendaire Libourne St-Seurin pour un match capital pour rester dans le bon wagon pour la montée. Comment se faire peur pour ce match et éviter la déconcentration ? Tentons d'exploiter les failles et tremblons un peu en attendant Metz.
Enfin reconnu pour son talent immense, le nanaconda est recruté par l'équipe chic et choc (et prout aussi) de www.naindien.com pour faire partager au plus grand nombre la saveur subtile et particulière des nanars à Nana.
Vous y retrouverez donc à partir de tout de suite les anciennes fiches, et puis aussi celles à venir, parce que le surgelé, ça va 5 minutes...
J'ai fait une terrible constatation. Me promenant il y a quelques jours sur le site de mon ami bloguant le Nain Dien, je tombai par hasard sur un commentaire que j'avais laissé il y a quelques mois.
A cause des pélicans dégénerescents de Takl qu'on dirait qu'ils sont sortis d'un film de Bruno Mattei, je me sens obligé de me rassurer en postant une vidéo d'un animal qu'on le sait qu'il est dangereux. Un requin, on irait pas se baigner à côté de lui en saignant légèrement du doigt. Alors que les pélicans de Takl, ils sont vicieux. On s'y attend pas.
Le nanaconda avait vu Saw, premier du nom. Bon. Sans plus. Alors, la suite promettait d'être ratée. Malheureusement, le nanaconda espérait du nanar, il a eu du navet. Avec un léger arrière-goût de merde.
Le 25 décembre, le nanaconda a eu un fabuleux cadeau : la diffusion sur une chaîne du satellite de l'incroyable « Thor le Guerrier ». De mémoire de nanhardeur, il n'avait jamais vu un film aussi fauché, essayant lamentablement de tromper le spectateur inattentif et amateur de Conan le Barbare.
Mercredi 5 janvier 2006, 18h05. Je ne le sais pas encore, mais ma vie ne va pas basculer. Je sors de chez un fournisseur à l'autre bout de l'Alsace. Le coup d'envoi est dans moins de 10 minutes, j'ai donc autant de chances d'arriver à l'heure au stade que Gmamdia de marquer un hat trick, c'est vous dire.
Parce que c'est Lyon, et que j'estime qu'on est pas prêt de revoir un grand d'Europe à la Meinau avant longtemps (sauf si on inclue Montpellier ou Le Havre dans cette catégorie), je me décide et me rends tout de même au stade. Surtout aussi parce que j'avais une place, donc faut quand même pas déconner.
J'arrive aux abords de la Meinau pendant la mi-temps. J'ai réussi à comprendre, malgré les problèmes de diction et les borborygmes du remplaçant de Dubrulle sur France Bleu Alsace, que le Racing perd 2 à 0. Tiens à propos de France Bleu, il paraît que c'est la nouvelle station de Patrick Sabatier. Moi je dis ça, je dis rien.
Il fait un froid de canard, et mon siège est gelé. D'autres personnes moins résistantes que moi auraient sans doute dû faire un détour après le match par la pharmacie de garde pour se réapprovisionner en préparation H.
La deuxième mi-temps reprend. Pagis croque une occase. Là il faut que je précise que malgré mon statut d'abonné (tr ès lourd à porter, je cache mon abonnement sous mon matelas entre deux matchs), je n'ai vu qu'un but à la Meinau cette saison, Pagis contre Lens. C'est énorme. Sinon j'ai vu Auxerre, Bordeaux, Monaco (je suis parti avant la fin parce que j'étais à la bourre), Rennes, Saint-Etienne, Nice et donc Lyon. Que du bonheur. Quand je relis cette liste, je me dis que finalement je vais quand même acheter de la préparation H.
Bref, le match est assez plaisant en fin de compte, genre match de démonstration. Wiltord humilie par deux fois la défense strasbourgeoise. Je crie un petit « Ginestet démission » pour la déconne. Et j'applaudis debout Wiltord, quel joueur ! Quitte à ce qu'un joueur lyonnais nous en mette trois, j'aime autant que ce soit lui (surtout pas Govou).
Sans doute un des joueurs français les plus sous-cotés des dernières années. Technique, sens du but, polyvalence. Je kiffe, comme disent les djeun's et Laurent Boyer.
D'ailleurs, le public de la Meinau est assez esthète, puisqu'il applaudit l'art et le savoir-faire des Lyonnais, qui vont remporter la Ligue des Champions l'année du centenaire du Racing. Bel hommage.
Je ne donnerai pas mon avis sur la prestation hors-sujet de Puydebois, non. Pas plus que je ne dirai mon effarement devant le brassard sur le bras de Lacour, qui, quel que soit son poste, n'a décidément pas le niveau L1. Je ne dirai pas non plus ce que je pense des prestations pitoyables, chiatiques, misérables, abominables, larvatiques, lamentables, horribles, putréfiantes, infraordinaires, scatologiques, immondissimes , ni de la combativité et de la mobilité des Pagis, Johansen, Farneruds, Deroff, Devaux, Haggui, Gmamdia, à côté desquels Doc Gynéco fait penser à Tim Montgomery, c'est vous dire. Non je ne dirai rien, parce que je n'ai vu que la deuxième mi-temps, et parce que c'est pas mon genre de tirer sur une ambulance. Surtout quand celle-ci est déjà écrasée contre un platane sur le bord de la route.
J'avais commencé une magnifique fiche sur « Signs » de Shyamalan, qui est une sombre merde faite pour flatter l'américain moyen dans le sens du poil et de la bonne morale.
Je me suis néanmoins décidé à ne pas la diffuser, car je me rends compte qu'elle contribue à dénaturer l'esprit originel des nanars à Nana : s'extasier devant des films improbables, qui ne peuvent être bien, handicapés qu'ils sont dès le départ par un synopsis à tomber à la renverse.
Signs n'en fait pas partie. Le synopsis est quelconque. Pas de requin qui marche, de moustique humain, de faux Conan le Barbare en slip de poils et baskets, pas de championnat de bras de fer pour gagner l'amour d'un fils, pas de coup du tambourin. Rien n'indique dans le synopsis qu'on a forcément affaire à un nanar (un navet plus exactement dans le cas de Signs).
Je ne diffuserai donc pas de fiche nanar sur Signs, pas plus que pour les prochains flims qui me débecteront. A partir de maintenant, on revient à l'esprit de base des nanars à Nana. Ou on ne revient pas.
La soirée avait M6 commencé par un navet, à savoir OM-Mlada Boleslav.
Heureusement, comme il était ensuite trop tard pour diffuser un épisode de Prison Break, M6 s'est rattrapé en nous offrant un plagiat fauché de la Mouche : Mosquitoman.
Rien qu'un titre pareil, ça vaut le grand prix du jury à Cannes. Et l'oeuvre en question nous offre une créature monstrueuse, un homme-moustique en plastique avec un corps de poulet.
Souvenez-vous. Il y a quelques semaines, je vous racontais « la Révolte des Morts-Vivants », histoire fraîche et légère de zombies templiers hérétiques et énuclées qui chevauchaient des chevaux démoniaques et persécutaient de jeunes gourgandines écervelées. Arté, dans son cycle trash, se préparait à diffuser la suite, présentée par la chaîne elle-même comme un bon gros nanar.
Le nanaconda, à l'affût, a veillé et l'a vu. Rien que pour vous.
Aujourd'hui, 6 juin 2006. Le 6.6.6.
Le jour de la bête. Un peu inquiet, je pars au boulot.
Pas de chat noir crevé devant l'agence, pas de rire démoniaque, pas de ciel orange, de lune rousse ni de tempête électrique. Pas l'ombre d'un poil de chauve-souris. Un rayon de soleil. Un oiseau qui chante.
Pas à dire, le diable, c'est plus ce que c'était.
Tarlouze.
Aujourd'hui, le nanaconda donne un coup de main à un groupe de son strasbourgeois. C'est underground mais c'est du lourd. En plus, y a un clip façon Gondry.
Mesdames Messieurs, "You and the setting Sun" des Camping Lovers !
Des requins OGM, un nain, un général fou qui veut faire du mal à la terre entière, des gourgandines, voilà la fiche approximative d'un flim que le nanaconda a vaguement vu par morceaux et en deux fois.
Le nanaconda bénisse la grille de rentrée de M6 !!!
Non contente d'ouvrir la porte au retour du flim de cuq du dimanche soir, à la grande joie des plus lubriques d'entre vous, elle offre surtout pour l'instant le retour des séries Z fauchées le jeudi soir en deuxième partie de soirée.
En deux semaines, grâce à la petite chaîne qui monte, le nanaconda a pu s'enchaîner deux chefs-d'oeuvre : MosquitoMan et Ptérodactyles.
La fiche que je vais vous livrer maintenant est honteuse car je n'ai pas vu Ptérodactyles en entier, la faute à la position allongée que j'avais adoptée, et qui m'a propulsé dans les bras de cette cochonne de Morphée. Pourtant, le Nanaconda a eu le temps de voir que cela était bon.
Une merveille de baston nanar : jeu d'acteur, chorégraphie, kung-fu, jeu de regard, effets de caméra, que du bonheur.
Des fois, la vie c'est beau comme un nanar.
Et ça se passe là : Baston nanar
Ou comment le Nanaconda s'est rendu compte de l'immonde supercherie au bout de 26 ans passés à dormir avec cette folle de Morphée. Morphée le Gay et moi
Chers amis reptilophiles ou nanarophages, j'ouvre ici une porte sur un monde étrange, qui passe en un instant de la poésie la plus troublante à l'humour le plus potache.
Vive la Freebox ! Hier, le nanaconda était chez des amis. Fin de soirée, petit zapping de l'hôte pour montrer l'étendue de chaîne fournie avec Internet. Et arrêt sur NRJ12, qui diffusait « les sangsues mutantes ». Un bonheur en caoutchouc. Même M6, qui n'a pourtant peur de rien en matière de remplissage de grille TV, n'aurait pas osé diffuser ce chef-d'oeuvre.
Un synopsis amibien, des acteurs ultra-mauvais, un léger militantisme homosexuel, un peu de bonne morale puritaine pour enrober le tout, des effets spéciaux faits maison, et des sangsues mutantes. LEEEEEECCCHHHHHHHHEEEEEESSSSS !!!!!
Les nanars à Nana reviennent et ils frappent très fort : aujourd'hui, une légende de téléflim bis, comme on les aime, avec Gim Grissom et un calmar géant en guest stars, et le manque de respect total et désormais habituel du lecteur.
Le nanaconda est en forme, préparez-vous à en prendre plein la tronche. Groaaaarrrr !!!!
Une jeune fille veut passer la nuit dans un village abandonné et se fait dévorer par des chevaliers zombies templiers hérétiques et énuclées. Deux amis à elle sont prêts à tout pour découvrir ce qui lui est arrivé. Attention, nanar !
Devant le non-succès de cette rubrique qui ressortait des vieux papelards écrits il y a belle-lurette, le Nanaconda vous propose une ultime critique de flim non-vu, qui restera underground puisqu'elle ne fera l'objet d'aucune promotion. Peut-être que le concept était trop subtil pour vos synapses dégénérescentes (oh je rigole, je voulais dire votre synapse dégénérescente , peut-être que c'était tout simplement très mauvais. Peu importe. Bientôt, le retour des nanars à Nana.
Aujourd'hui, suite et fin des flims que j'ai jamais vus avec : Neuf semaines et demi. Wahouh !
Le Nanaconda ne l'a pas vu. Vous imaginez, avec un titre pareil, ce qui a dû traverser son esprit dérangé.
Et bien vous n'y êtes pas du tout. C'est encore pire.
Je propose un jeu. Je vais créer une nouvelle série de billets, des dialogues de films contenant des insultes plus ou moins corsées. Il faudra me dire l'acteur ou personnage et le film dont sera issu le dialogue. Un exemple pour du beurre :
« Cet enculé est moins con que les autres. Crois moi, celui-là, c'est un malin. »
« Tu sais voler, mais tu sais aussi atterrir, fils de pute ? »
"Je vais te l'enfiler dans le cul, ton ballon !"