January 2006


Vallée de Munster

29/01/2006 20:19
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http://www.la-vallee-de-munster.com/Images/Onglet/Carte.jpg

Légendes et contes de la vallée de Munster

MITTLACH La légende du Carrosse d'or

La légende raconte « qu'au fond du lac Altenweier, situé sur les hauteurs de Mittlach, repose un carrosse d'or. Certaines nuits de pleine lune, il apparaît à la surface de l'eau. Il est possible de l'en extraire et de s'en emparer à condition d'être trois frères très unis et, surtout, aucune parole ne doit être prononcée pendant l'opération. Un jour, trois frères essayèrent d'arracher le chariot à la vase et aux eaux du lac. En plein effort et alors que le carrosse était presque sorti de l'eau, l'un d'eux s'écria : « so jetz hammer na fast a hussa ! » (« nous y sommes presque ! »). Mais cela en était déjà trop et les flots engloutirent à nouveau le carrosse et emportèrent les trois frères. Depuis, certains soirs, on peut entendre des pleurs et des gémissements venus des profondeurs du lac. Certaines personnes de la vallée affirment avoir vu ce carrosse d'or sortir de l'eau, mais plus personne n'a cherché à s'emparer du fameux trésor »

Le Carrosse d'or, qui a été construit en 1996 pour une fête à Griesbach- au-Val, est exposé depuis à la fête de Mittlach. Une légende s'y rattache.

METZERAL Chapelle Emma

L'église de l'Emm ,ou chapelle Emma, est une belle église en grès rose située à la sortie de Metzeral. Elle est réservée au culte catholique des paroisses de Metzeral et de Sondernach. Détruite durant la première guerre mondiale, elle a été reconstruite en style roman. C'est une église votive élevée à la mémoire des soldats tombés de 1915 à 1918, ce que rappelle une inscription gravée dans la pierre au-dessus de l'entrée principale: «À nos vaillants soldats - L'Alsace reconnaissante».
Une première église fut construite à cet endroit par les habitants de Sondernach en 1450 à l'emplacement d'un ermitage que la princesse Emma, prétendue nièce de Charlemagne, fonda au début du IX° siècle en souvenir de son fiancé, le chevalier Roland, mort à Ronceveaux.
Ici la légende et l'histoire se mêlent intimement. Il existe d'ailleurs plusieurs légendes sur cette chapelle Emma. Charlemagne vint à plusieurs reprises chasser dans ses propriétés du Val Saint-Grégoirequi à l'époque était à peine habité.
Un jour alors qu'il poursuivait un sanglier dans le secteur de Metzeral, Emma qui assistait aussi à la chasse s'était éloignée de la troupe pour suivre les traces du sanglier blessé. Elle le trouva bientôt; l'animal, fou de douleur, la vit et la chargea. Elle lui lança son javelot, mais ne put l'abattre. Dans sa fuite, elle eut le réflexe de se mettre à l'abri derrière un sapin et le sanglier vint encastrer ses défenses dans l'écorce de l'arbre. La meute, accourue sur ces faits, l'acheva. Charlemagne, en reconnaissance de ce miracle, où sa nièce eut la vie sauve, fit construire à cet endroit une chapelle.
Une autre légende veut qu'au cours d'une chasse Emma fut surprise par un ours blessé qui allait la terrasser, lorsque soudain, apparut un cavalier venant, bride abattue, et suivi de sa meute. Il sauta de son cheval et plongea son coutelas dans le coeur de l'animal. Ce courageux chasseur n'était autre que le chevalier Roland, son cousin. Les deux jeunes gens s'éprirent et se fiancèrent en grande pompe par la suite.
Mais, Charlemagne partit bientôt avec sa troupe combattre les Basques en Espagne. Lors de sa retraite, Roland mourut en héros, le 15 août 778, au val de Ronceveaux.
À son retour à Aix la Chapelle, l'empereur rencontra Emma qui recherchait Roland dans sa suite. Charlemagne, visiblement embarrassé, lui annonça la mort de son fiancé et voulut lui donner comme époux son propre fils Louis, l'héritier du trône. Emma refusa et ne se consola jamais; elle mourut pieusement après avoir fait ériger un ermitage sur la colline de l'Emm.
Paul Stinzi6) cite une autre légende: Charlemagne, à la mort de son frère Carloman, en 771, a écarté ses deux enfants, encore en bas âge, pour se faire reconnaître comme successeur et réunir entre ses mains, la totalité des territoires de son père, Pépin le Bref.
Ces deux enfants, Robert et Emma, se réfugièrent dans le couvent de Munster.
Un jour, Emma trouva près de sa maison, un chevalier blessé. Elle le soigna. Lorqu'il fut guéri, il se fit connaître: c'était Roland, le neveu de l'empereur. Emma et Roland se fiancèrent bientôt. Mais, Roland dut quitter sa bien aimée pour suivre Charlemagne qui combattait les Saxons. De longs mois passèrent; Emma qui attendait le retour de son fiancé apprit la nouvelle de sa mort. Elle passa des journées entières, rêvant sous le noisetier où elle découvrit jadis Roland blessé; et bientôt, elle mourut de chagrin. Au printemps, Roland, que l'on croyait mort, revint chercher sa fiancée. Robert le conduisit à la tombe, sous le noisetier, où était enterrée Emma. Roland construisit à cet endroit une chapelle l'Emmskapelle.
Les soirs de pleine lune, les deux fiancés se rencontrent près de la chapelle. Le poète munsterien Jean Bresch l'a admirablement chanté dans un de ses poèmes de ses «Vogensenklänge» poème traduit ainsi par Mme E. Roehrich:
Là-haut, dans le vallon,
S'élève blanche et grise,
Sur un vert mamelon
L'humble petite église.


Et quand la lune éclaire
Les hauts sommets neigeux
La Fecht à l'onde claire
Les lacs silencieux,


Derrière les maisons
Pâle, triste et charmante
Glisse sur les gazons&
Du preux Roland l'amante.


Celle qui tant l'aima,
Revient sur la chapelle,
Et sa fidèle Emma
Toujours, toujours l'appelle.


Elle attend son retour
Elle soupire, pleure
Et chante tour à tour
Jusqu'à sa dernière heure.


Et l'on entend là-bas
Dans le fond des bois sombres,
Un écho de combats...
On voit glisser des ombres...


Roland poursuit encore
Une lutte inégale
Sonne Olifant, son cor
Brandit sa Durandal.


Et le héros sans peur,
Que nul ne vient défendre
Presse ici sur son coeur
La belle Emma au coeur tendre.


Alors disant adieu
A la femme qu'il aime
Le preux adresse à Dieu
Sa prière suprême


Et, du Hohneck glacé
À la Fecht sinueuse
Des frissons ont passé
Sur la terre anxieuse.

La vallée du Kolben, près de Metzeral

«Cette contrée était anciennement le refuge d'animaux sauvages, de sangliers, de loups et même d'ours. Le dernier individu de cette espèce fut tué au Kolben en 1740 par un chasseur intrépide de Metzeral, nommé Gassen-Wold. J'ai causé avec des personnes âgées qui prétendaient avoir vu, au Kolben, le long des torrents, des roues mues par les eaux et faisant un bruit continuel. C'était là le moyen de tenir éloignées des chaumes ces bêtes féroces, toujours à la recherche d'une proie facile.»

(écrit par Jean Bresch en 1871)

Le Hohneck
Montagne objet de nombreuses légendes.

La nuit, les sorcières viendraient y faire leur cuisine dans les cuvettes naturelles.

Il y a aussi la légende dite du tombeau du Géant.

Quand Dieu créa le monde, ce géant l'aida et créa plus particulièrement la vallée de Munster. Usant de sa force prodigieuse, il libéra une masse d'eau qui nettoya les déblais qui se trouvaient là et libéra ainsi l'espace qui constitue la vallée de Munster. Puis, le géant, épuisé, s'endormit. Attention à ne pas le réveiller: il pourrait, dans sa colère, remettre les déblais en place, faisant disparaître la vallée de Munster.



Photos anciennes du fond de la vallée

Sondernach,le village ou j'ai passé ma jeunesse
http://sondernach.free.fr/photosanciennes/personnageetcostumes/yv...
Le restaurant de ma grand mere
http://sondernach.free.fr/photosanciennes/restaurant/bato11.jpg
http://sondernach.free.fr/photosanciennes/restaurant/bato06.jpg
Apres la premiere guerre mondiale
http://sondernach.free.fr/photosanciennes/village/yvosonyvonne17.jpg
http://sondernach.free.fr/photosanciennes/village/yvosonyvonne16.jpg
http://sondernach.free.fr/photosanciennes/village/gander06.jpg

Metzeral ,la ou j'habite depuis 22 ans
http://www.notrefamille.com/v2/services-villes-villages/photos-me...

source sondernach.com

Paul-Emile Victor

27/01/2006 10:23
1.504 lectures
L'explorateur des extrêmes

Sans Paul-Emile Victor, il n'y aurait pas d'expéditions françaises dans les régions polaireshttp://www.paulemilevictor.fr/images/selection_stephane/1108566928.jpg
Et la France n'aurait sans doute pas sa base antarctique, Dumont-d'Urville, permanente depuis 1956.

Jusqu'en 1934, pourtant, rien sauf peut-être des rêves d'enfant et d'adolescent ne destinait Paul- Emile Victor à consacrer la plus grande partie de sa vie aux terres polaires.

Né à Genève le 28 juin 1907, Paul-Emile Victor passe d'abord plusieurs années à l'Ecole centrale de Lyon, décroche une licence es sciences et des certificats de licence de lettres.

« Monté» à Paris, il suit les cours de l'Institut d'ethnologie, en particulier ceux de Marcel Mauss. Son souhait d'alors était d'aller étudier les Polynésiens.

Mais, en 1934, surgit l'occasion exceptionnelle de se rendre... au Groenland.

Le commandant Jean-Baptiste Charcot, au faîte de sa gloire, accepte de prendre sur le "Pourquoi- Pas?"
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Paul-Emile Victor, le docteur Robert Gessain, Michel Ferez et Fred Matter, et de les déposer sur la côte est du Groenland pour les y reprendre l'année suivante.
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Paul-Emile Victor a toujours eu le don de saisir les occasions.

Il part donc pour Angmagssalik (aujourd'hui Ammassalik) avec ses trois «copains».
Le quatuor monte son camp de base hivernal à Tassiussak, petit centre
admistratif et commercial de la région d'Angmagssalik. Pendant cette premiere année de séjour, PEV commence les études ethnographiques de cette communauté esquimaude qui a vécu pratiquement isolée sur la côte est du Groenland jusqu'en 1884.

Accompagné de Robert Gessain, de Michel Ferez et de l'archéologue-sculpteur-romancier danois Eigil Knuth (spécialiste de la préhistoire du nord du Groenland), Paul-Emile Victor revient au Groenland en 1936, mais cette fois sur la côte ouest.
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Les quatre hommes réussissent la traversée de la grande île d'ouest en est par voie terrestre. Partant de Christianshaab à la mi-mai, arrivant à Angmagssalik au début de juillet, après avoir parcouru à pied 800 kilomètres, accompagnés de traîneaux à chiens.

A l'issue de cette expédition, Paul-Emile Victor reste seul à Kangerlussuaq (à quelque 150 kilomètres à vol d'oiseau de Tassiussak). Pendant quatorze mois, il vit dans une famille groenlandaise, Esquimau parmi les Esquimaux.

Là, il continue son travail d'ethnologue avec un soin et une compétence extraordinaires.
l travaille, notamment, sur les techniques corporelles et les jeux, dont il décompose les mouvements grâce à son exceptionnel don de dessinateur.

Il a parfaitement appris le dialecte groenlandais local et il enregistre les chants esquimaux dont il transcrit les paroles phonétiquement. Il tient son journal, met par écrit toutes ses observations.
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Un extraverti
Ces archives, dont une partie a été perdue, ont été triées pour publication en 1987 par Paul-Emile Victor, qui y a mis une ardeur de jeune homme, avec l'aide de Joëlle Robert-Lamblin, spécialiste du Groenland au Musée de l'homme (aujourd'hui directrice de recherche au CNRS).

CivilPhoque0 Une partie des remarquables dessins rapportés du Groenland ont été exposés avec grand succès au Musée de l'homme en 1988, et les notes ont été publiées en 1989 dans un superbe livre très illustré : La Civilisation du phoque.
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Après son retour en France, Paul-Emile Victor va deux fois étudier sur place les Lapons. Et la guerre survient. Démobilisé de la marine après l'armistice de 1940, Paul-Emile Victor quitte la France quatre mois plus tard, séjourne au Maroc puis en Martinique dans le cadre de missions ethnographiques et arrive aux Etats-Unis en juillet 1941.

En 1942, il s'engage dans l'US Air Force, qui, très vite, met à profit les connaissances arctiques de sa nouvelle recrue.
Il met au point les manuels techniques et les matériels nécessaires pour le Grand Nord,
entraîne les escadrilles de secours pour l'Alaska, le Labrador et le Groenland, et finit par commander l'escadrille de recherche et de sauvetage basée à Nome (Alaska).http://www.paulemilevictor.fr/images/documents/1107713436.jpg
Démobilisé en 1946 et bénéficiant de la double nationalité, il crée en 1947 les Expéditions polaires françaises (missions Paul-Emile Victor), grâce, notamment, à ses dons fabuleux pour ce qu'on appelle aujourd'hui les relations publiques.

Paul-Emile Victor est un extraverti.
Il aime plaire. Il aime convaincre.
Il sait être passionnant et il est un conférencier hors pair.

Il maîtrise parfaitement la photo, le cinéma, la radio puis la télévision.
Ces dons l'aideront beaucoup pour, pendant plus de trente ans, trouver l'argent nécessaire aux Expéditions polaires françaises (EPF).

Très indépendant, rétif à tout système organisé, il aime le provisoire:

les EPF auront d'abord leur siège dans son appartement personnel, à Paris, puis, à partir de 1951, dans une sorte de baraquement de l'avenue du Maréchal-Fayolle où elles sont toujours, même si au début de 1992 elles se sont fondues dans le nouvel Institut Français pour la Recherche et la Technologie Polaires (IFRTP) - Expéditions Paul-Emile Victor (rebaptisé Institut Paul-Emile-Victor (IPEV) en 2002)
DÉNICHEUR DE SUBVENTIONS

Paul-Emile Victor a sûrement créé les EPF pour renouer avec sa jeunesse. Il veut retourner au Groenland, mais en utilisant les techniques qu'il a apprises chez les Américains.

Il aime en effet l'innovation et, sans s'être jamais pris pour un scientifique, il a compris
très tôt l'intérêt que présente l'étude scientifique de la calotte glaciaire du Groenland.

Ainsi les premières expéditions qu'il y dirige sont-elles glaciologiques, motorisées et aidées par un support aérien.

Après le Grand Nord, il était logique que vînt le Grand Sud.
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Les EPF organisent les premières expéditions en terre Adélie, d'autant plus que l'approche de l'Année géophysique internationale 1957-1958 pousse à la création d'une base permanente en terre Adélie.

Avec le développement de leurs activités, les EPF grossissent.

Même si elles restent d'une taille modeste, cela ne plaît pas forcément à l'artisan sentimental que Paul-Emile Victor est toujours dans le fond de son coeur.
Mais il laisse toute liberté d'action à l'équipe dont il s'est entouré et qui gère réellement les EPF, tant à Paris que sur le terrain.

Il assume cependant la responsabilité de cette action et continue à jouer à la perfection le rôle dont il raffole de porte-drapeau et de dénicheur de subventions.
En 1976 sonne la retraite. Paul-Emile Victor peut enfin vivre son rêve d'adolescent: il habite le plus souvent possible sur une petite île du lagon de Bora Bora (Polynésie française).
Il y écrit. Il y dessine.

Il est le sage auquel les Français se font un devoir d'aller rendre visite à domicile.

Mais il sait revenir à Paris pour reprendre sa sébile de solliciteur pour les campagnes polaires:
par exemple, en 1987, lorsqu'il faut trouver les crédits à un très important programme européen multiannuel de glaciologie qui doit étudier la glace du Groenland.

Au début de 1988, il est frappé par un accident vasculaire cérébral à Bora Bora et est ramené d'urgence à Paris.

Toujours plein d'énergie, il récupère en grande partie l'usage du côté que l'accident avait paralysé, et il se battra encore pour obtenir la création de l'Institut polaire.

En décembre 1991, sa maison de Bora Bora est gravement endommagée par un cyclone tropical, comme celles de nombreux habitants de l'île.

Paul-Emile Victor s'éteint à Bora Bora le 7 mars 1995 à l'âge de 87 ans. Son corps est immergé en haute mer le 13 mars depuis le croiseur Dumont-d'Urville.

Source www.centrepev.com

Arktika

20/01/2006 20:03
2.351 lectures
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Trois étés et trois hivers pour traverser, en kayak et en traîneau, le continent eurasien du Cap Nord au Détroit de Béring. C'est le nouveau défi qu'a décidé de relever Gilles Elkaim.

Mais ce n'est pas pour l'exploit sportif que Gilles s'est engagé, en solitaire, dans cette aventure hors du commun. Son ambition, est de revivre les grandes migrations des peuples de l'Arctique sibérien. Ce long cheminement est, pour lui, la seule façon de retrouver des valeurs plus essentielles de la vie, en devenant un nomade parmi les nomades, partageant, tout simplement, la survie au quotidien des peuples du Grand Nord. La pêche, la chasse, les voyages à travers la toundra où il faut vivre avec le froid, le blizzard, l'isolement.

Pour son demi-tour du Monde de 10 000 km au Nord du Cercle Polaire, Gilles recherchera la compagnie des hommes : ces nombreuses minorités, souvent oubliées de l'Arctique : Saami de Kola, Nenets de Yamal, Dolganes et Nganassanes de Taïmir, Evenks, Evènes et Youkhaguirs de Yakoutie, Tchouktches et Yuit de Tchoukotka. Tous luttent, aujourd'hui, pour préserver leur Terre et leur identité. Pas de problème de langue entre eux : Gilles, marié à une Sibérienne, parle le russe.

La majorité de l'itinéraire se situant en zone frontalière strictement réglementée, le défi s'avère autant administratif que sportif. Fidèle à une certaine éthique de voyage, la logistique de l'expédition se limitera au simple échange de matériel été-hiver. Les quelques localités et campements de nomades situés sur le trajet assureront le ravitaillement, chasse et pêche occasionnelles complétant les vivres. Les rennes attelés au traîneau seront utilisés à l'intérieur des terres, la traction humaine prenant le relais lors des traversées de bras de mer gelés et sur la banquise.

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Si le théâtre de l'aventure prend place au bout du monde, l'idée de Gilles n'en reste pas moins de développer les échanges culturels et de sensibiliser le public à la préservation de l'environnement. La survie de notre terre n'est-elle pas entre les mains de chacun d'entre nous ?


L'expédition
Etape 1 - Lakselv-Mezen
(Norvège , Russie) mai à septembre 2000: Lakselv-Mezen, 2100 km

Kayak de mer
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DEROULEMENT

Norvège
25 mai: Paris - Oslo - Lakselv (longitude du Cap Nord) en avion : préparatifs et tournage
28 mai : Lakselv - Kirkenès en kayak de mer, 500km en semi- autonomie. Deux portages à travers les terres à l'aide d'un chariot pliant
15 juin: Kirkenès - frontière Norvège - Russie à pied, 17 km.

Péninsule de Kola, Mer Blanche
15 juin: Rencontre à la frontière avec l'équipe de soutien logistique, formalités administratives.
15 juin au 30 juin: Frontière - Nickel - Olienigorsk à pied, 300 km
30 juin au 5 Juillet : Olienigorsk - kandalaksha en kayak, 150 km, par les lacs Imandra et la rivière Niva.
5 Juillet à fin Août : Kandalaksha - Arkhangelsk, 700 km en kayak
Septembre : Arkhangelsk - Mezen par les fleuves Svedvina, Pinega et Kouloï en kayak, 450 km

DIFFICULTES

-Brouillards fréquents en mer Blanche
-Traversée Kiem-Solovienky: 40 km (7h) et Ile Solovky-continent: 30 km.
-Passage de la base militaire de Severodvinsk (près d'arkhangelsk)
-Remontée des rivières Svedvina et Pinega
-Descente du fleuve Kouloï, solitude dans la taïga
-Très fortes marées en baie de Mezen.


Etape 2 - Mezen-Norilsk
Novembre 2000 à Mai 2001 : Mezen- Labytnangy (Salekhard): 2000 km


Petite Toundra, Grande Toundra, Péninsule Yugorsky, Monts Oural
Ski et traîneau
Ski, Traîneau à rennes, Traîneau à chiens
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DISTANCES
Mezen – Nies : 100 km
Nies – Oma : 100 km
Oma – Piocha : 150 km
Piocha – Kotkino : 250 km
Kotkino – Narian Mar : 150 km
Narian Mar – Varandeï : 250 km
Varandeï – Karataïka : 150 km
Karataïka - Amderma : 250 km
Amderma - Kara : 150 km
Kara – Vorkuta : 200 km
Vorkuta – Salekhard : 250 km

Total: 2000 km

DEROULEMENT

Novembre: Mezen – Nies à ski

Décembre: Hivernage dans un campement Nenets de la Péninsule de Kanin
Apprentissage des techniques de conduite d'un traîneau à rennes.

Janvier: Oma – Kotkino en traîneau à rennes

Février - mars: Kotkino-Varandeï à ski

Avril - mi mai: Varandeï – Vorkuta en traîneau à chiens

Mai: Vorkuta – Labytnangy (Salekhard) à pied et chiens bâtés

Juin: rencontre avec les médias et les autorités locales. Rédaction d'articles

DIFFICULTES

-Fréquents blizzards, froid extrême.
-Ours polaires.
-Autonomie de l'ordre de trois semaines à un mois.
-Apprentissage de la conduite d'un traîneau à rennes.
-Dressage de chiens locaux sibériens.
-Marche printanière à travers les Monts Oural.

Etape 3 - Norilsk-Kosisty
Juillet –Août 2001 : Labytnangy (Salekhard) – Nida : 400 km

Fleuve et Baie de l'Ob
Kayak
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DEROULEMENT

Mi-Juillet - mi-Août : Labynangy – Nida 400 km
Descente de l'Ob et sortie de l'estuaire du fleuve.
Rencontre avec le peuple Khanty

Septembre – Octobre :
Démarches administratives et logistiques. Rencontre avec les médias. Conférences

DIFFICULTES

Moustiques et mouches noires
Marécages de l'embouchure de l'Ob
Vents dominants du nord-est
Navigation difficile en Baie de l'Ob

Etape 4 - Kosisty-Tchersky
Novembre 2001 à Mai 2002 : Nida – Tiksi 3400 km

Baie de l'Ob, Péninsule de Guidansk, Fleuve Ienisseï, Péninsule de Taïmir, Yakoutie
Ski et traîneau
Traîneau à chiens

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DISTANCES

Nida – Antipayuta : 400 km
Antipayuta – Doudinka : 800 km
Doudinka – Norilsk : 100 km
Norilsk – Volochanka : 450 km
Volochanka - Khatanga : 450 km
Khatanga – Ust Olienok : 800 km
Ust Olienok – Tiksi : 400 km

Total: 3400 km

DEROULEMENT

Novembre – mi-Décembre: Nida – Antipayuta à ski

Décembre – mai: Antipayuta – Tiksi en traîneau à chiens

DIFFICULTES

Traversée de la Péninsule de Guidansk.
Longues distances sans ravitaillement
Froid extrême, fréquents blizzards

Etape 5 - Tchersky-Pevek
Juillet – août 2002 : Tiksi-Kazache : 600 km

Mer de Laptev

Kayak
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Rencontre avec le peuple Evène

DIFFICULTES

-Vents permanents.
-Glaces dérivantes.

Etape 6 - Pevek-Uelen
Octobre 2002 à Juin 2003 : Kazache – Ouelen : 3000 km
Yakoutie, Tchoukotka
Traîneau à chiens

Rencontre avec le peuple Tchouktche et Yuit
http://www.arktika.org/img/expedition/carte_etape6.gif
Kazache – Tumat : 200 km
Tumat – Tchokourdakh : 400 km
Tchokourdakh – Kolymskoye : 600 km
MKolymskoye – Tchersky : 100 km
Tchersky – Ambarachik : 150 km
Ambarachik – Ayon : 300 km
Ayon – Pevek : 150 km
Pevek – Bilingo : 250 km
Bilingo – Mys Schmidta : 250 km
Mys Schmidta – Vankarem : 200 km
Vankarem – Enourmino : 250 km
Enourmino – Uelen : 150 km

Total : 3000 km

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