Supertramp : band of the century (7/15)

07/01/2009 23:55
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1980 : Paris (LIVE)
Premier live du groupe, Paris part d'un souhait plus commémoratif que commercial. Cet album est en effet destiné à graver dans l'histoire un concert mémorable, et d'aucuns diraient inégalé parmi les différents lives de Supertramp. Enregistré à Paris donc, en 1980, il retrace tout le début de carrière du groupe, en mettant cependant l'accent sur les deux derniers albums. Logique.


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D'une manière générale on peut dire qu'on entend assez bien le public réagir, même s'il n'y a pas autant d'interaction que dans les concerts plus récents du groupe (comprendre, après le départ de Roger Hodgson) puisque John Helliwell ne se démarque pas, dans ce live, comme le présentation trublion qu'il deviendra lors d'enregistrements comme It Was the Best of Times.

Paris est aussi le théâtre de l'enregistrement d'un titre inédit, qui sera repris plus tard mais uniquement en live, you started laughing. Mais d'une manière générale, cet album n'est que trop identique aux pistes studio.


16 titres sont également répartis sur les compact discs de cet album :

SCHOOL : assez semblable à l'enregistrement studio, les applaudissements en plus, il montre d'emblée que le groupe sait réitérer à l'identique ses performances studio. Ce n'est pas vraiment ce qu'on attend d'un live, mais c'est déjà un bon point pour le groupe. Seul Roger Hodgson change sa manière de chanter en fin de chanson.

AIN'T NOBODY BUT ME : un chant plus trainé et poussif que d'habitude pour Rick Davies. C'est un style, j'accroche pas trop. John Helliwell prend quant à lui des libertés bienvenues sur sa partition.

THE LOGICAL SONG : il apparaît tout de suite que le clavier de Roger Hodgson sonne et résonne superbement en concert. Mis à part cette réflexion, c'est une totale maîtrise du groupe qui colle encore une fois (un peu trop ?) au studio.

BLOODY WELL RIGHT : un peu de liberté dans l'intro piano de Rick Davies, comme il le fait souvent. Les sonorités d'accompagnement ne sont pas exactement les mêmes non plus. Ca commence à ressembler à du live, même si les chants sont archi-matrîsés.

BREAKFAST IN AMERICA : copie conforme de la prestation studio.

YOU STARTED LAUGHING : le fameux inédit qui permet de casser la « monotonie » ambiante mais si cet album est bourré du talent habituel. Un introduction lente qui fait peiner, mais la partie chant un peu country est agréable. Dommage qu'elle ait été shuntée lors de la reprise du morceau en 1988 (et en plus encore ralentie !).

HIDE IN YOUR SHELL : un Roger Hodgson que je trouve un peu hésitant. Il est vrai que cette chanson n'a pas été créée pour sonner bien en concert. Elle reste néanmoins très agréable, et on ne peut pas vraiment lui reprocher son originalité non plus.

FROM NOW ON : copie conforme de la prestation studio jusqu'à un dialogue final intéressant.

DREAMER : un public très réactif et un clavier encore plus aigu et épileptique de Roger Hodgson. C'est très agréable, surtout dans le jeu des voix du groupe, entre très aiguës et très graves.

RUDY : un copie très bien maîtrisé par le groupe, pourtant pas facile eu égard aux changements de rythmes fréquents. Les différents tableaux sont respectés, les quelques changements apportés font réagir, en bien, le spectateur.

A SOAPBOX OPERA : merveilleux morceau de progressif interprété à la perfection, surtout du point de vue instrumental. On regrettera de ne pas entendre les sons trop aigus, ceci dû à la qualité inégale de l'enregistrement.

ASYLUM : à l'instar de rudy, cette fresque historique de près de sept minutes est très bien interprétée. La voix vacillante de Rick Davies, et les réponses assez nasales de Roger Hodgson, sont surprenantes et amusantes. Un très bon morceau live.

TAKE THE LONG HOME : bel harmonica comme d'habitude, et un chant plus rapide et saccadé impressionnant. On rentre ici vraiment dans un live agréable, qui prend un malin plaisir à accélérer les partitions pour dérouter le public et mettre à l'épreuve les musiciens.

FOOL'S OVERTURE : clef de voûte de l'oeuvre de Supertramp, très applaudie puis tout de suite écoutée avec beaucoup de respect, cette ode passe très bien en live surtout grâce au clavier aux sonorités encore une fois surprenantes de Roger Hodgson et au délire du saxophoniste. Dommage que le long couplet pleureur de notre chanteur ne tiennent pas aussi bien les aigus que pouvaient le faire un Balavoine ou un Goldman. Standing ovation pour finir d'une trentaine de secondes pour finir, naturellement.

TWO OF US : ce magnifique slow se voit convier à son seul et unique concert dans la discographie Supertramp. Très bien mené dans les aigus cette fois-ci, toujours par Roger Hodgson. Sobre et touchant, ça fait mouche.

CRIME OF THE CENTURY : traditionnelle chanson des lives du groupe, elle prend toute sa dimension dans sa partie instrumentale grâce au piano très pur surplombant une basse et une batterie très a propos. L'arrivée du saxophoniste entraîne ensuite le tout dans une semi cacophonie très bien réglée. Véritablement émouvant. L'harmonica reprend enfin succinctement le thème de school pour donner une unité à ce concert et à cet album.

Simon_

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