Hier, le dénommé Gargorov Emil a décidé de quitter ma sacro-sainte séance d'entraînement avant son terme. Ce prétendu international bulgare (?) a même jugé bon de jeter au sol sa chasuble, avant de regagner le vestiaire la mine renfrognée.
Je suis sûr que ces mollusques de journaleux de "L'Alsace" ou des "DNA" vont prétendre que je suis bulgarophobe. N'importe quoi. J'ai eu sous mes ordres Trifon Ivanov à Xamax, je n'ai jamais eu de problèmes avec lui (il est vrai que je n'ai jamais cherché à en avoir, fallait voir la tronche du bestiau).
Quoiqu'il en soit, Gargorov Emil s'est mis de lui-même hors du groupe. Au vu de ce qu'il a montré jusqu'à présent, j'estime que ce n'est pas une grosse perte.
Son style lentement technique (et techniquement lent) et son gabarit d'international pygmée (plus sûrement que bulgare) m'évoquent irrésistiblement ces joueurs qui ont fait le bonheur des amateurs du football à papa du mitan des années 80 : je pense à Giresse ou Littbarski pour les meilleurs, ou à Gérard Bernardet (Mon Dieu... mais qui se rappelle de Gérard Bernardet ?) pour l'entrée de gamme.
Gargorov est en fait un footballeur des années 80 égaré dans le football de l'an 2000.
Sûr que ça ne pouvait pas coller avec moi, qui suis un entraîneur des années 70 perdu au XXIème siècle.
Triphon Tournesolov, international syldave (et son marcel).
