Punkgothikrepublic.IE la suite !

19/11/2009 21:51
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Partie 2


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Day 3 Saturday night heroes


Réveil matinal vers 11h30 du matin pour les plus courageux, la journée s’annonce dur et nous déboutons donc d’entrée de jeu par quelques verres de bushmills coca histoire de se remettre l’estomac en place. Direction Temple bar, point de ralliement convenu avec [login=CUISSEDEDJETOU ] et Céline la première non stubiste et non supportrice du RCS à nous rejoindre (bouh !). [login=CUISSEDEDJETOU ] arbore fièrement le tout nouveau maillot de l’EDF et est bien décidé à l’étrenner dans un pub.

Pub 7 : The Bank. Après 2 essais infructueux la veille nous trouvons enfin une table pour déguster le 9OZ Burger gigantestissime de ce pub qui est installé dans une ancienne banque style fin 19ème siècle ou alors la reproduction du cadre est très bien faite. Dans les 2 cas le Burger est excellent, la pinte de Guinness est rafraichissante et l’ambiance détendue au coin de la cheminée.
Nous commençons à croiser de plus en plus de maillots bleus et de maillots verts, d’écharpes diverses, le match approche à grand pas.

Retour dans Temple bar pour être au plus prêt de l’ambiance. Cette dernière est un peu décevante car il n’y a pas une foule extraordinaire. Le quartier vit comme si il s’agissait d’un jour ordinaire. Nous prenons quelques photos avec le drapeau de l’Alsace, la bâche Derrick et un Leprauchen géant. A quelques metres nous croisons des parisiens, drapeaux Kop of Boulogne qui posent devant les pubs pour la postérité sur pellicule.
Un dernier détour par les boutiques souvenirs pour que [login=CHINATOWN ] puisse trouver enfin un Tshirt avec le toucan et nous filons verts le « Pob ». Au détour d’une artère nous tombons nez à nez avec Ptit Louis et son pote grand Louis d’Amiens accompagnés d’une quinzaine d’Amiénois tous avec la même veste French Army que[login= l’ORLEANAIS] qui font la visite des pubs du centre. Nous laissons d’ailleurs [login= l’ORLEANAIS]dans une boutique afin d’acheter une nouvelle veste et nous entrons dans la cathédrale des pubs de Dublin.

Pub 8 : The Church. Comme son nom l’indique, the church est une ancienne église transformée en Pub. La nef abrite les assoiffés sur 2 étages et un orgue trône majestueusement au centre. Bien qu’il soit bondé nous trouvons une petite table autour d’un des piliers soutenant la voute et commandons nos traditionnels Guinness. Les 2 collègues de TUPAC67 nous rejoignent ; ils viennent respectivement de Tours (bouh) et Montpellier (bouh, bouh). Malgré les relents de Mai dernier nous leur vendons tout de même les places pour le match de ce soir. Un petit tour vers les toilettes, nous entrainent dans un labyrinthe de couloirs et escaliers pour afin arrivés à des urinoirs hyper sécurisés puisque sous vidéosurveillance « on n’arrète pas le progrès ».
Un léger détour par le QG pour quelques verres d’absolut Mango et récupérer les billets et nous prenons le tram vers Croke Park ! At last.

The Game !


A la descente du tram, nous suivons consciencieusement la marée verte qui déferle dans les rues. 75 000 personnes se rendant dans un stade situé en pleine ville c’est impressionnant. Le long des rues nous croisons des vendeurs à la sauvette qui proposent des écharpes ou des snacks, un orchestre qui joue sur le palier d’une maison, des pubs pleins à craquer ou encore des gamins qui vendent des sucreries assis dans une armoire.
Nous trouvons péniblement notre secteur après une demi-douzaine d’essais infructueux et récupérons au passage les paquets du chips goût pot au feu distribués gracieusement (vu le goût immonde logique). « Welcome to Hell » promet un énorme drapeau Irlandais accroché devant une petite maison. « Welcome to Est Hell » aurait il pu dire.

Devant le stade, quelques français font les marioles pour les caméras de TV. Notre Montpelliérains s’octroiera un petite Itw avant que nous pénétrions dans le stade. Peu ou pas de fouille à l’entée, direction le secteur C4 avec un détour au toilettes, qui surpassent tout ce que l’on peut voir en France.
La lorraine est grenat, chante un Nancéen qui avoue à [login=LORLEANAIS ] avoir confondu mais peu importe puisqu’il dispose d’un drapeau BBR de 5 m de long.
Arrivée en tribune nous discutons avec des Corses venus expressément de Bastia pour encourager les bleus. Ils nous confient que le SCB est au plus bas, les caisses sont désespérément vides.
Le stade aussi, il ne se remplira qu’au dernier moment.
Notre tribune est située derrière les buts et est la plus petite du stade. Sorte de vestige du passé face au reste de l’enceinte ultra moderne et uniforme. Il se murmure que cette tribune ne peut pas être détruite pour une raison historique mais nos informateurs resteront flous.
Il n’y a pas de toit et nous serons bien heureux de ne pas avoir la même pluie que la veille.

L’avant match est l’occasion d’observer la faune présente aux matchs de l’EDF, celle qui est parfois nommée la génération Footrix. 360 de nos voisins de tribunes :

A tout seigneur tout honneur Clément d’Antibes est là, au premier rang avec sa femme et ses amis. Pas de traces de Balthazar. Coq au riesling ? Il est permis d’en douter lorsque l’on sait que l’alcool et les insultes sont interdits chez les amis du Clem. Bref RAS.

Les Bretons. Toujours des bretons pour casser les couilles des autres avec leurs drapeaux noirs et blancs. Aux rennais à la perruque rose s’ajoute un merlu et son drapeau orange agité tout le match : Rends nous Gameiro Connard !

Les Bravehearts. Ce ne sont ni des fans du Mel, ni des amateurs de Kilts et de pogos sanglants mais seulement les supporteurs qui se griment le visage façon Remy Brika. J’ai toujours du mal à comprendre que cela puisse encore exister, mais bon faut croire qu’Yves Rocher offrait le tube de rouge à joues.

Les gros lourds : le supporteur qui braille pendant tout l’avant en match et que l’on entendra ensuite que sur « mais ils sont ou les Irlandais ». Putain ils sont chez eux et ils seront chez toi mercredi. Asshole !

Les qui cherchent leurs places. 6000 places, tout le monde debout dans un joyeux bordel et il y a toujours 3 relous pour se faire accompagner à leur place par un stadier. Non mais vous vous êtes cru au concert de Mylène Farmer …

Les Alsaciens : 2 drapeaux de notre belle région dans le parcage ce soir (et un seul lorrain na !) mais aussi les fameux chapeaux cigognes. Je suis sûr qu’ils étaient à la manif Pro Gress ceux là. Heureusement qu’on les recroisera entrain d’accoster des Irlandaises à moitié nues par la suite.
Existe aussi en version Français de l’intérieur avec des baguettes de pain

Les « Ultras » si si ils y en avaient quoique plutôt discrets. Les mains dans les poches, un drapeau avec le nom de leur ville. A se plaindre de l’ambiance des footix mais sans chanter … des ultras quoi.

Les Irlandais : ils sont un peu partout dans le pacage. Ici avec un ami français, là perdu dans la foule, ou bien encore en groupe à chanter des chants anti Thierry Henri (Thierry Henri Where’s the Banana ? ou un truc du genre … faut dire que les seuls blacks sont dans les toilettes des pubs). Par contre ils chantent tous lorsque le reste du stade commence. Ca chambrera mais dans le fairplay.

Le stade est maintenant plein et c’est l’heure des hymnes :
Irlande, bof tout le monde chante (joueurs et public) mais ça ne vaut pas un God Save the Queen ou un Flowers of Scotland. Pourtant ils ont les Pogues dans ce pays.

France, bof toujours un grand moment le chant de l’armée du Rhin ou Marseillais mais lorsque le parcage a 3 secondes d’avance sur la musique. Pensée à [login=DOLORES ] sur la rapidité des chants.

Le match débute, Croke Park n’est pas l’enfer attendu. Les chants partent d’un peu partout, à l’anglaise. Le répertoire comprend 3,4 chants classiques dont un lève toi s i tu es Irlandais qui fera se lever tout le stade une demi douzaine de fois. Le reste est du classique mais efficace, tout le public joue le jeu.

Par moment dans le match, le public s’enflamme et nous sentons le potentiel énorme de Corke Park. Malheureusement / heureusement les verts se contentent de contres et de longs ballons inefficaces malgré la maladresse de nos gars en bleus.

Coté Français c’est nul. Seul le « allez les bleus » est suivi par l’ensemble des Français. Le reste des chants meurent d’eux même avant que l’on ait pu les reprendre. Même le « QNSP » ne prend pas.
2,3 marseillaises résonneront mais nous ne les entendons qu’au deuxième couplet alors que nous sommes au centre de la tribune.

Le hors jeu de Gignac déclenche un début d’hystérie et le but d’Anelka permet à tout le monde d’extérioriser ce que nous gardions en nous. Grosse joie collective suivie de quelques chants puissants. Malheureusement nous retombons vite dans le répertoire Francis Lalanne avec des chants pour chambrer les Irlandais.
« You’re only singing when you’re winning » colle bien aux supporteurs bleus.

Après quelques dernières sueurs froides, l’arbitre siffle la fin du match 0-1. Soulagement de la victoire en terre étrangère. Les stadiers montent des grilles oranges devant l’ensemble du stade, assez bizarre.
Les joueurs français viennent saluer les bleus. Les Irlandais rentrent directement aux vestiaires et ressortent peu après pour un tour d’honneur sous les applaudissements.
Arrivés devant notre tribune, ils sont vivement applaudis autant pour leur combativité que par respect pour l’adversaire. Le Fair Play ça peut des fois donner la chair de poule.
Un fumi est cramé en latéral et reste allumé jusqu’au bout.

Une voix enregistrée félicite les supporteurs de l’équipe de France et nous indique que nous pourrons bientôt sortir. Après 10 minutes d’attente c’est le cas et nous retrouvons le flot humain du début du match. Les clowns de l’avant match font le spectacle pour la TV et nous fonçons vers le pub.

RDV au spire après avoir perdu la moitié du groupe. Une halte au Apache Pizza, restaurant italien à Dublin tenu par des chinois. Nous y faisons le plein de graisse avec le combo garlic bread, poulet panné, pizza. Au passage nous récupérons une amie du Montpelliérains qui souhaite fêter la victoire des bleus en fanfare.

Pub 9 : Fitzsimon. Situé au centre de Temple Bar et comprenant 4 étages et une terrasse sur le toit, nous entrons là dans un pub branché. Preuve en est qu’il nous est impossible de trouver place dans les 4 premiers étages et la solution de secours consiste à boire une Guinness en plein air. [login=LORLEANAIS ]entame d’abord la conversation avec des rémoises puis poussent la chansonnette sur les gros lolos de sa voisine de canapé.
Le pub est tellement bondé que je recroise Grand Louis (le pote à Petit Louis). Ce dernier m’informe qu’une dizaine de messois sont à l’étage inférieure et qu’ils ont fait des rencontres au burgerking.

Vu que nos pintes sont vides, changement de bar. On va pas rester dans un pub de lorrains.

Pub 10 et last Pub : Le Think Tank ; Pub boite en sous sol. Un concert de rock se déroule dans un décor digne du meilleur Austinpower, nous prenons place dans un recoin de la salle ou se trouve des confortables canapés. [login=LORLEANAIS ] devient rapidement fan du group et surtout de son bassiste mode Yoko Elton pré grunge. D’ailleurs vous pouvez lui demandez en MP le myspace du groupe. Le chanteur chambre un peu sur le match retour, les irlandais sont déchainés et les quelques français présents aussi. L’ambiance est assez scandaleuse entre verres brisées par terre (imaginez Eguisheim mais en sous soul) et les habitués qui choppent de l’irlandaise à gogo. Une d’entre elles, visiblement troublée par son Don O’Juan chute lourdement sur la table, explosant tous les verres de ses copines. Trop occupés avec de Jolis garçons ses dernières ne réagissent pas.
Vers 3h le pub ferme et il faut quitter cette atmosphère électrique. Dans la rue c’est encore pire. Il y a foule et quelques irlandais éméchés sont à 2 doigts de se faire refaire le portrait par les videurs qui gèrent le club voisin. [login=LORLEANAIS ] a lié connaissance avec la collègue du Montpelliérains et en apprenant d’où elle vient, il entonne un joyeux et tonitruant « les Orléanaises sont des salopes » qui nous accompagnera jusqu’au bout de la nuit.
Le temps de faire connaissance avec une équipée de filles sortant tout droit du saloon et de se renseigner sur les tables de dance (35 € les 3 minutes). Nous décidons de rentrer pour engranger 2 heures de sommeil avant de se lever.
[login=LORLEANAIS ] tente un dernier coup de bluff « Do U remember me, last night in the pub, dirty old song ? » La fille peu farouche semble intéressée mais l’appel du matelas gonflable est plus fort.

Nous nous couchons avec un peu moins de 2h de sommeil avant le retour vers la France.

Day 4 : back to back

Réveil 6h25, les visages sont fatigués mais nous avons le sourire des vainqueurs. Nous remercions [login=TUPAC67 ]pour son accueil et direction l’aéroport. Légères négociations avec le taximan, petit café Starbucks pour se réveiller, passage de la douane sans soucis, une dernière offrande à l’Irlande et retour sur Baden.

Epilogue et photos dans la soirée !

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