Récit de notre périple au match de barrage du14 Novembre.
Come on You Boys in blue!
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Partie 1 before the game.
DAY 1 : hourra hourra les Strasbourgeois sont là !
Départ Jeudi après midi d’Obernai pour Baden Baden via le Neudorf. Nous effectuons une première pause pour imprimer le billet de LORLEANAIS, mais malheureusement il est déjà trop tard et ce dernier devra négocier directement avec les allemands. Nous sommes 4 stubistes à prendre le vol direction Dublin, le dernier larron étant resté en rade RIP TRIAGEMAN. Le déplacement sera placé sous son patronage pour le meilleur et pour rire du pire.LORLEANAIS, après avoir récupéré un billet, présente quelques difficultés à passer la douane en raison d’une carte d’identité hors d’état. Mais son talent naturel à la négociation lui épargnera le retour à pied jusqu’à Epinal.
Dans l’avion je suis séparé de mes camarades et me retrouve coincé entre la sortie de secours et un couple franco-finlandais se rendant également au match des bleus. Nous échanger sur la qualité de l’air dans les Pubs qui est assaisonnée par les pets à la Guinness, sur l’accueil des supporteurs irlandais lors de la précédente confrontation en rugby et sur la piste d’atterrissage du concorde à Rovaniemi près du Cercle polaire arctique (6 KM d’après mon voisin, à confirmer ?).
Bref un très bon vol en première classe avec RYA.
Je retrouve mes collègues après un seconde passage réussi à la douane. Exploit avéré, lorsque nous apprendrons le soir même que le sac NARCO contenait certaines substances illicites interdites à la consommation et introduites à son insu. Nous prenons le 16B direction le centre ville et faisons connaissance avec 2 sympathiques personnes, résidants sur le sol d’Irlande et amateurs de vodka lors des voyages dans les transports en commun. Malgré notre insistance et un fort accent slave, ils refusent du nous révéler d’où ils viennent …DTC ? Qui sait, nous n’essayons pas pour voir.
Point de chute le SPIRE et le BK le plus proche. Ce seront nos 2 points de repères pour le restant du séjour.
Nota : le SPIRE est un monument à la con, histoire d’avoir quelque chose pour attirer les gogos. Genre un pique très haut 120 mètres mais qui ne sert à rien.
Nous retrouvons notre contact infiltré en Irlande que nous appellerons TUPAC67. Ils nous emmènent chez lui pour l’apéro puis nous entamons la tournée des pubs, en prenant bien soin de nous sustenter d’un léger burger chez le King of Burger.
Pub 1 : TEMPLE BAR. Passage obligé par le roi des pubs qui donnent son nom à l’ensemble du quartier festif de Dublin. Une première Guinness, une rencontre avec des belges ma foi belges, quelques photos souvenirs, une carte des wisky avec plus d’une centaine de référence et des Ecossais en Kilt. Nous continuons le pèlerinage.
Pub 2 : ******** Concert Reggae enflammé des « Bionic rats » et rencontre avec des supporteurs strasbourgeois arborant l’écharpe mythique du Racing années 90’s. Nous les abordons rapidement pour vérifier leur degré de désespoir quant à la situation actuelle du club. Seconde Guinness et changement de Pub malgré l’atmosphère fort sympathique de celui-ci dont j’ai malheureusement oublié le nom.
Pub 3 : CZECH INN. Pub pas réellement pub mais plutôt bar tchèque avec bière peu chère (pour l’Irlande) et fille à l’est (pour l’Irlande). Nous commandons des pitchers à 10 € et discutons un peu avec Jean-Louis qui présente la particularité d’être le seul Irlandais à se prendre pour JPP « Hello my name is Jean Pierre Papin ». Pendant que le sosie de Chon mixe aux platines, LORLEANAIS et CHINATOWN enflamment le Dancefloor. Une nouvelle technique de drague basée sur l’exhibition d’une effigie de Derrick échoue et c’est donc sur Queen que ce rabat le plus bouillant d’entre nous. La tactique mise en place fonctionne mais la maison nous appelle. Notre hôte TUPAC67 doit encore travailler le lendemain à 7h et nous quittons donc le pub pour nous jeter sur l’immense matelas gonflé pour l’occasion.
Bonne nuit.
DAY 2 Tourists on tour !
En l’absence de ronflement nous nous réveillons vers 9H et décollons pour Phoenix parc, plus grand parc de l’Irlande du monde, qu’il y a même un zoo. Après avoir vu un gamin craché sur sa mère, sûrement parce qu’il ne souhaitait pas aller voir les crocodiles au zoo, nous immortalisons notre passage et décidons de quitter les lieux lorsque le ciel tourne au vinaigre (comme les chips, tradition irlandaise).Nous sautons l’apéro pour un repas dans le meilleur mexicain du Dublin ou le patron nous propose de venir fêter le victoire de la France dans son troquetos samedi soir. Il nous indique le chemin de la prison, qui ressemblerait étrangement à Fort Boyard, malheureusement nous ne trouverons jamais son emplacement. Direction donc la Guiness factory pour une visite du temple de la bière à Dublin, après les photos de circonstance nous commençons la visite. LORLEANAIS obtient un demi-tarif étudiant sans problème puisqu’il n’y a aucun contrôle à l’entrée. Nous découvrons comment est préparée la bière, comment elle est tirée, comment elle est vendue et enfin comment elle est bue.
Pub 4 : Gravity Bar. Situé au somment d’un des bâtiments de l’usine Guinness et dominant Dublin, ce pub offre une vue 360 sur la ville. Nous y dégustons une pinte tout pendant que l’animatrice attitré chambre les supporteurs français au micro « We’ll kick your ass tomorow ». Maigre consolation nous ferons plus de bruit que les 2 Australiennes présentes et également sollicitée pour le match de rugby du dimanche.
Un tour à la boutique et retour au centre pour faire … les boutiques. Ca se passe comme ça, chez Macdonald. Enfin chez Burger King ou nous avons RDV avec TUPAC67 pour aller au pub. Après 2 essais infructueux et un détour au Ladbrokes pour que l’un d’entre nous parie sur l’AFS (et donc contre la France), nous trouvons enfin de quoi nous abriter de la pluie torrentielle qui s’abat sur nous.
Pub 5 : ******** . Nous savourons la sortie du boulot des Irlandais en regardant nos voisins de table s’amuser avec le simili éthylotest installé devant les toilettes. Après 10 minutes de cris orgasmiques dignes d’un but de Gmandia (si si ça existe) ils regagnent leur table et nous décidons de changer de pub pour un pub Rugby situé à 15 minutes de marche sous la pluie de là. En chemin CHINATOWN retire de l’argent au distributeur mais se rend rapidement compte qu’il a oublié son portefeuille dans le précédent pub …
Pub 5/2 . Retour à la case départ ou nous retrouvons le portefeuille perdu, et également un autre également égaré sur la table. Coup double pour nos champions. Le manager français nous invite à rester et à déguster la spécialité du bar Pain Bania Frite Poulet Parmesan Mayo et une Guinness. Nous discutons avec lui et il nous apprend qu’il vient du nord mais est en partance pour le Club Med de l’île Maurice. Avant ça il était manager du bar des supporteurs de rugby d’Agen à Paris ou il a écoulé 300 fûts de bière le soir d’une finale. Nordiste mais aussi un peu marseillais sur les bords, il nous conseille d’investir notre argent dans une entreprise douteuse qui détient 40 % de la téléphonie fixe en France mais que personne ne connaît.
Après le match et le pari perdu de notre traître nationale, nous décidons de changer de pub.
On the rain again.
Pub 6 : Le Purty Kitchen. En attendant l’ouverture du club à l’étage nous apprécions le concert de rock ainsi que le sympathique documentaire « Good Morning Mister Hitler » qui passe en boucle sur les TVs du bar. A notre grand étonnement nous découvrons l’existence des chevaliers nazis et apprenons à déchiffrer le bon du mauvais salut nazi. Le gérant du pub ne semble pas plus étonné que ça quand nous lui signalons que sa TV passe en boucle des staviskas et autres petits hommes à moustace. Suivront les documentaires «Dirty Job » et « albino Crisis » toujours aussi sympathiques.
Le club ouvre enfin ses portes et pendant que TUPAC67 et NARCO chauffent les coussins, LORLEANAIS et CHINATOWN sympathisent avec 2 norvégiennes. Sympathiques ou pas, ils les invitent à l’étage ou elles nous confient qu’elles sont là « just for fun » & « to meet people, even I have a boyfriend at home ». Elles proposent ensuite de sortir fumer une cigarette. CHINATOWN et LORLEANAIS les suivent et reviennent seuls 10 minutes plus tard. Ils sont en fait allés rendre visite au Black des toilettes. En Irlande chaque club qui se respecte emploie une dame pipi qui ressemble le plus souvent à 50 Cents. Ce dernier propose friandise, parfum et autres extras aux joyeux urineurs.
Les Norvégiennes ne reviendront jamais et CHINATOWN se contente donc de danses torrides avec 3 demoiselles venus d’Asie. Au grand dam de LORLEANAIS qui voit son record de la veille voler en éclat, sans que l’instant puisse être immortalisé.
Après quelques Guinness nous décidons de rentrer, harassés par tant d’émotions. Tout le monde s’endort pour être en forme pour le match !
La suite bientôt avec les photos, si LORLEANAIS me les envoie …
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