Katzo's Bazar.



Mes paris sportifs

26/11/2008 07:26
483 lectures
Pour la Ligue des Champions ce soir, deux rencontres:

CFR Cluj - AS Roma avec une victoire de la Roma en Roumanie, côte de 1,85

Anarthosis Famagouste - Werder Brême avec une victoire allemande à Chypre, côte de 2,00

Mise: 50 euros (Eh oui, sensations fortes garanties..:) ) pour un gain potentiel maximum de 185 euros!





Mes paris sportifs

31/10/2008 00:11
363 lectures
Mes paris sportifs pour la journée de samedi:

Cottbus - Schalke04 avec une victoire à l'extérieur de Schalke04 à la côte de 1,75

Nancy - Bordeaux avec une victoire à l'extérieur de Bordeaux à la côte de 2,25

Mise: 20 euros

Gains potentiels maximum: 78,75 euros;)


Mes paris sportifs:

29/10/2008 07:26
803 lectures
Suite au billet de tom67, voici mes paris sportifs pour ce soir:

Vfl Bochum - Hoffenheim avec une côte de 2,10 pour une victoire à l'extérieur d'Hoffenheim

Eintracht Francfort - Bayern Munich avec une côte de 1,55 pour une victoire à l'extérieur du Bayern.

Mise: 20 euros

Gains potentiels maximum: 65,10 euros;)




Nazareth - Love Hurts & Dream On

15/10/2008 21:20
330 lectures

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Belghazouani, le bourlingueur.

19/09/2008 08:29
592 lectures
Porto-Vecchio, Toulon, Grenoble, le Dynamo Kiev et maintenant Strasbourg, le nouveau milieu offensif corse, prêté par le club ukrainien pour la saison, a déjà bien voyagé à 21 ans. En Alsace, il espère reussir, forcément.

"J'ai l'impression d'avoir 26 ans mais j'en ai que 21." D'habitude lorsqu'un joueur dit cela, c'est qu'il a déjà pas mal bourlingué, et généralement, ce n'est que rarement positif. Chahir Belghazouani, né en Corse, passé par Toulon, installé ensuite à Grenoble avant de rejoindre l'Ukraine sans réel succès, est de ceux-là. Aujourd'hui à Strasbourg sous la forme d'un prêt avec option d'achat, le Corse de Porto-Vecchio d'origine marocaine espère y poser ses valises. Seulement voilà, le discours paraît un tantinet usé parce que déjà répété maintes fois par d'autres. Les "pourquoi pas reuusir et remonter en Ligue 1 avec Strasbourg" n'ont pas été inventé par Belghazouani.

Chemins biscornus.

Son parcours? On l'a dit, il est passé par de chemins biscornus. Pas toujours intéressé par le football sur son île de Beauté, l'adolescent de Porto-Vecchio rejoint toutefois le centre de formation de Toulon à 16 ans. Il n'y restera qu'un an, en moins de 15 ans, avant de se faire repérer par Grenoble. Première étape. "La première saison je joue en 18 ans, la seconde, signe stagiaire puis professionnel à 17 ans et quelques mois. Il doit son premier bail de trois ans à, Thierry Goudet (entraîneur de Grenoble de juin 2004 à mars 2006) qui n'hésite pas à le faire jouer en Ligue 2.

Tottenham échaudé par la visite médicale.

En juin 2006, il dispute le Festival de Toulon avec l'équipe de France. Tottenham le repère, décide de l'enrôler mais la visite médicale n'est pas concluante et les Spurs abandonnent. "J'ai été recalé à la visite médicale", dit-il sans donner plus d'explications. Le projet était de signer dans le club anglais et d'être immédiatement prêté à Troyes..ou officiait Jean Marc Furlan.

De retour à Grenoble, Belghazouani entame une deuxième saison en L2 cette fois sous la férule d'Yvon Pouliquen. Les débuts sont bons, mais très vite le Breton ne lui fait plus confiance. "C'etait bizarre, j'avais l'impression d'être pris pour un con. Et puis c'était le bordel." Mehmet Bazdarevic remplace l'ancien capitaine strasbourgeois parti à Metz en fin de saison, mais le départ du jeune joueur semble inéluctable.

Kiev comme une surprise.

Dans le noir à Grenoble, la lumière viendra d'Ukraine. Du Dynamo Kiev. Gérard Houllier qui doit prendre l'équipe en main, pilote le recrutement et pense à Chahir Belghazouani. Ce dernier signe un contrat de quatre ans, mais l'ancien sélectionneur des Bleus ne viendra jamais à Kiev. Les problèmes réapparaissent. "Du moment que l'entraîneur en place ne me connaissait pas, même si le président (Grigoris Surkis) m'appréciait, cela devenait compliqué", explique le nouveau numéro 10 alsacien qui se blessera également au genou droit en début de saison. "La saison passée reste comme l'un des passages les plus durs de ma carrière."

"Un projet intéressant"

Suivi par Jean-Marc Furlan depuis l'épisode londonien, mais aussi par Jacky Canosi qui connaissait le joueur corse, le milieu offensif à rejoint Strasbourg pour la saison, voire plus si affinités. Homme de percussion, vif et dribbleur, son profil à séduit les dirigeants alsaciens. Il a inscrit quatre buts en matches amicaux. "Le projet Strasbourgeois est intéressant. L'équipe est jeune et l'entraîneur prône le beau jeu. Je veux jouer le plus possible, vivre une belle saison, et pourquoi pas, remonter avec Strasbourg en Ligue 1". On s'en doutait.

Article tiré de l'Alsace Foot daté du 6 août 2008.



26,5 millions de ventes

02/09/2008 06:38
322 lectures
Voici la liste à priori exhaustive des joueurs vendus par le RCS depuis le départ de Marc Keller en 2006. N'y figurent que ceux recrutés par Jacky Duguépéroux, Philippe Thys, Nasser Larguet ou lui-même. Le transfert de Yacine Abdessadki à Fribourg cet été pour 350 000 euros + 250 000 euros de bonus en cas de montée en Bundesliga, que Thys avait pourtant fait venir en 1998, n'a par exemple pas été comptabilisé. Pas plus que la plus-value récupérée sur la revente d'Amara Diané du PSG au Qatar, estimée à 276 000 euros, ou la cession du Bulgare Dimitar Rangelov, recruté par la famille Ginestet, à Cottbus (700 000 euros).

2006. Karim Haggui (Bayer Leverkusen) : 2,7 millions; Sidi Yaya Keita (Lens): 4,5 millions; Cedric Kanté (Nice) 1 million; Ulrich Le Pen (Lorient) 150 000 euros; Alexander Farnerud (Stuttgart): 1,9 million; Amara Diané (PSG): 3,5 million; Ricardo Faty (AS Roma): 360 000 euros; Arthur Boka (Stuttgart): 2 millions; Hosni (Al-Ahly, Egypte): 700 000 euros. Total: 16,81 millions.

2007. Gaetan Krebs (Hanovre): 350 000 euros; Jean-Christophe Vergerolle (Guingamp): 200 000 euros. Total: 550 000 euros.

2008. Kevin Gameiro (Lorient): 3 millions; Morgan Schneiderlin (Southampton): 1,5 million; Habib Bellaid (Eintracht Francfort): 2,2 millions; Eric Mouloungui (Nice): 2,5 millions. Total: 9,2 millions

Total depuis 2006: 26,56 millions d'euros

L'Alsace



Bundesliga : Aujourd'hui le TSG 1899 Hoffenheim

21/08/2008 21:48
316 lectures
Saison 2008/2009

Départs :

Denis Bindnagel SV Sandhausen libre
Steffen Haas Kickers Offenbach Prêt
Mathias Keller Hoffenheim (Eq II)
Tomislav Maric Fin de carrière
Michael Rundio Inconnu Libre
Radek Spilacek FSV Frankfurt Libre
Mario Göttlicher SV Sandhausen Libre
Andreas Mayer Vfr Aalen Libre
Mimes Mesic SC Freiburg Montant inconnu
Daniel Reule Waldhof Mannheim Libre
Marcel Tnomm Sportfeude Siegen Libre


Arrivées :

Andreas Beck Vfb Stuttgart 3 200 000
Daniel Bernhardt -23 ans
Luiz Gustavo SC Corinthians Prêt O/A 1 000 000
Ramazan Özcan Red Bull Salzburg Prêt O/A 1 000 000
Jonas Striffler Equipe Jeunes Hoffenheim
Isaac Vorsah Numasi Asante Kotoko Prêt O/A 1 000 000


Classement sur les 10 dernières années :

2007/2008 2.Liga 2 60pts 60:40+/-
2006/2007 Regionalliga 3 68pts 62:31
2005/2006 Regionalliga 4 56pts 47:34
2004/2005 Regionalliga 7 50pts 57:49
2003/2004 Regionalliga 5 52pts 54:38
2002/2003 Regionalliga 5 55pts 60:44
2001/2002 Regionalliga 13 42pts 53:49
2000/2001 Oberliga 1 72pts 80:33
1999/2000 Verbandsliga 1 65pts 79:25
1998/1999 Verbandsliga 2 60pts 89:41


https://racingstub.com/blogs/k/katzo68/photos/team1-klein-2008-8f...

Equipe Type:


https://racingstub.com/blogs/k/katzo68/photos/tsg-hoffenheim-1899...

La Fiche du TSG Hoffenheim



Bundesliga : Aujourd'hui, le FC Bayern München

14/08/2008 22:18
2.091 lectures
Saison 2008-2009


Départs:

Julio Dos Santos Atletico Paranense libre
Bernd Dreher Fin de carrière
Oliver Kahn Fin de carrière
Jan Schlaudraff Hannover 96 2 000 000
Mats Hummels Borussia Dortmund Prêt
Valerien Ismael Hannover 96 200 000
Roque Santa Cruz Blackburn Rovers 5 000 000


Arrivées:

Tim Borowski Werder Brême Libre
Jörg Butt Benfica Lisbonne Libre
Thomas Kraft Equipe réserve
Breno FC Sao Paulo 12 000 000
Julio Dos Santos Gremio Porto Alegre Retour de prêt

Les 10 dernières saisons:

2007/08 Bundesliga 1 76pts 68:21 +/-
2006/07 Bundesliga 4 60pts 55:40
2005/06 Bundesliga 1 75pts 67:32
2004/05 Bundesliga 1 77pts 75:33
2003/04 Bundesliga 2 68pts 70:39
2002/03 Bundesliga 1 75pts 70:25
2001/02 Bundesliga 3 68pts 65:25
2000/01 Bundesliga 1 63pts 62:37
1999/00 Bundesliga 1 73pts 73:28
1998/99 Bundesliga 1 78pts 76:28

Equipe Type:


https://racingstub.com/blogs/k/katzo68/photos/bayern-munchen-2008...

L'Equipe 2008/09 :


https://racingstub.com/blogs/k/katzo68/photos/mannschaft08b-5ccaa...

La Fiche du Bayern Munich

Bundesliga : Aujourd'hui, le Karlsruher SC

13/08/2008 21:02
287 lectures
Saison 2008/2009 :

Départs:

Florian Dick 1.FC Kaiserslautern libre
Mario Eggimann Hanover96 1 400 000
Tamas Hajnal Borussia Dortmund 1 250 000
Cristopher Reinhardt FC Ingolstadt 250 000
Sanibal Drahovac Erzgebirge Aue libre

Arrivées :

Stefano Celozzi FC Bayern Munich II 150 000
Antonio Da Silva Vfb Stuttgart 900 000
Tim Sebastian FC Hansa Rostock libre
Joshua Kennedy FC Nürnberg 450 000
Sebastian Langkamp Hamburger SV libre

Classement des 10 dernières années :

2007/2008 Bundesliga 11e 43 pts 38:53 +/-
2006/2007 2. Liga 1er 70 pts 69:41
2005/2006 2. Liga 6e 53 pts 55:45
2004/2005 2. Liga 11e 43 pts 46:47
2003/2004 2. Liga 14e 43 pts 38:44
2002/2003 2. Liga 13e 39 pts 35:47
2001/2002 2 . Liga 13e 41 pts 45:51
2000/2001 Regionalliga Süd 1er 61 pts 48:25
1999/2000 2. Liga 18e 27 pts 33:56
1998/1999 2. Liga 5e 56 pts 54:43


https://racingstub.com/blogs/k/katzo68/photos/karlsruher-sc-2008-...


** D'autres stats, sur ce club sont également disponibles, ainsi que sur tous les clubs de la saison 2008/2009. N'hésitez-pas, je me ferai un plaisir, dans la mesure du possible de vous donner les renseignements adéquats;)


Dix records à battre

02/08/2008 17:51
497 lectures
7 titres consécutifs : Lyon (2001-2008)

15 points d'écart entre le champion et son dauphin : Lyon par rapport à Bordeaux (2005-2006)

32 matches consécutifs sans défaite : Nantes (1994-1995)

26 victoires sur une saison : Reims (1959-1960), Monaco (1960-1961), Nantes (1965-1966, 1979-1980)

1 seule défaite dans la saison : Nantes (1994-1995)

21 buts encaissés en une saison : Marseille (1991-1992)

4 buts encaissés à domicile en une saison : Saint-Etienne (2007-2008)

44 buts marqués par un joueur en une saison : Josip Skoblar pour Marseille (1970-1971)

118 buts inscrits par un club en une saison : RC Paris (1959-1960)

1344 buts marqués en une saison : soit 3,51 buts par match, record de la saison 1946-47 (contre 888 buts inscrits en 2007-2008, soit 2,28 buts par match)

12-1, la plus large victoire en faveur de Sochaux face à Valenciennes (1935-1936)

*Dans un championnat à 18 clubs, le record est de 25 victoires : Saint-Etienne (1969-1970)

**Dans un championnat à 18 clubs, le record est de 1138 buts inscrits (3,71 buts par match) lors de la saison (1948-1949)

***Dans un championnat à 18 clubs, le record est de 102 buts inscrits : Lille OSC (1948-1949)

Source: Onze Mondial


Blague Belge

01/07/2008 21:30
431 lectures
Un Belge qui vient d'acheter une voiture neuve est en train de la pousser sur l'autoroute. Un type qui passe sur l'autoriute s'arrête et lui demande:

Qu'est-ce que tu fais mec? T'as plus d'essence?
-Non! Répond le Belge!

Alors t'as oublié tes clefs de voiture?
-Non! Répète-t-il.

Parce que t'es en panne?
-Non!

Parce que t'as pas de roues?
-Non! Tu n'y es pas...

Alors pourquoi, putain!
-C'est parce que quand j'ai acheté ma voiture, le concessionnaire m'a dit de rouler doucement quand je suis en ville, mais de ne pas hesiter à la pousser quand je suis sur l'autoroute!!!




Parole d'évangile.

22/05/2008 22:00
459 lectures
Prière alsacienne

Chope 33

Verset 1664


Notre bière qui est en fût

Que ta mousse soit sanctifiée

Que ton verre vienne

Que ta distribution soit faite

Sur la table comme au bar

Donne nous aujourd'hui

Notre houblon quotidien

Pardonnes-nous toutes nos gueules de bois

Comme nous pardonnons aussi

A ceux qui boivent du coca

Soumets-nous à la tentation

Et délivre-nous de la soif

Car c'est a toi qu'appartiennent

Les bulles, l'arôme et la fraîcheur

Pour les siècles des siècles

AMER


Dropsy, gardien du siècle.

06/05/2008 21:17
449 lectures
En 1973, Valenciennes rejoint la L2 mais Dominique Dropsy choisit de poursuivre sa carrière en élite et rejoint Strasbourg à 21 en compagnie de Jacky Duguépéroux et Joseph Maya Yegba, un attaquant camerounais. Le Racing est promu en première division et vient de s'attacher les services du plus grand gardien de l'histoire du club alsacien. Installé dans le quartier de la Meinau, puis à Illkirch-Graffenstaden, le quinqagénaire, aujourd'hui entraîneur des gardiens à Bordeaux, garde des souvenirs impérissables de ces onze années en Alsace. Parties de pêche à Plobsheim, naissance de ses enfants mais aussi un titre national en 1979. Ils sont aujourd'hui retraités du football et garde les souvenirs d'un passage à Strasbourg.
"J'étais international Espoirs et militaire à l'époque. Je ne me voyais pas poursuivre en deuxième division, Robert Domergue, mon entraîneur à Valenciennes, venait de décider d'aller à Strasbourg, alors je l'ai suivi. Les six premiers mois étaient difficiles. Le changement de vie, l'accueil difficile, une équipe renouvelée, tout ça n'a pas été simple à gérer. Cette saison-là, Gilbert Gress revenait à Strasbourg en tant que joueur. Les gens attendaient monts et merveilles mais les résultats n'ont pas été au rendez-vous puisque nous finirons douzièmes. Il se passe deux saisons jusqu'à la relégation en 1976. Pas mal de clubs me demandent mais je décide de rester avec l'équipe dirigeante. Alain Leoplold en tête. Nous remontrons dans la foulée non sans difficultés puisqu'il faudra l'arrivée d'Alexander Schwartz (N.D.L.R: entraîneur roumain de novembre 1976 à juin 1977 à Strasbourg) à la tête de l'équipe pour qu'elle monte en flèche et remporte le titre national en D2.

"Gress, un meneur d'hommes hors pair"

En D1, nous continuons sur notre lancée avec des jeunes joueurs prometteurs. Gilbert Gress devient l'entraîneur et rapidement un meneur d'hommes hors pair: il marque le club de son empreinte. Tout le monde le suivait les yeux fermés. Le club revit, l'ambiance est excellente. On termine troisième de D1 avant de remporter le titre la saison suivante, en 1979, deux ans après la remontée. Le retour en train de Lyon, ou nous décrochons le titre, est fantastique. A partir de Mulhouse jusqu'à Strasbourg, toutes les gares étaient pleines. Des moments comme ceux-là, je n'en ai jamais revécu, même à Bordeaux!

Les tribunes s'enflamment

La suite est moins glorieuse. La situation va tomber bien bas quinze mois après. André Bord (qui a remplacé Alain Leopold en juin 1979, ndlr) vire Gilbert Gress au début de la saison 80-81. Le club s'est mis en difficultés pour des conneries, des problèmes de personnes, alors que tout allait bien. A nous joueurs, on nous demande de prendre position. Les tribunes s'enflamment à la Meinau contre Nantes, le dernier match de Gilbert Gress. C'était des moments très durs. Malgré tout je reste mais le divorce avec le club survient trois saisons plus tard. En 1984, à 31 ans, je termine ma onzième saison. Jürgen Sundermann prend les commandes de l'équipe. L'entraîneur allemand ne voulait me proposer qu'une saison supplémentaire parce que, selon lui, ça fonctionnait comme cela en Bundesliga.

Le divorce incompréhensible.

Après autant d'années passées en Alsace c'était hors de question je voulais trois ans. Les dirigeants persistaient à refuser croyant que je ne partirais pas mais ils se trompaient. Lorsque je leur ai appris que Bordeaux me voulait ils étaient prêts à me satisfaire. C'était trop tard. Ils ont voulu jouer avec le feu. Dommage. Strasbourg a été une grande partie de ma vie. Mes enfants sont nés là-bas, mon meilleur ami, parrain de mon fils (N.D.L.R: Albert Marson), vit à Strasbourg. A chaque fois que je retourne à la Meinau je suis applaudi".

Simon Zenke, acteur de football

27/04/2008 21:38
635 lectures
Kaduna, en 1995, une centaine de kilomètres au nord d'Abuja capitale du Nigéria. Simon Zenké, du haut de ses 7 ans, rêvait a devenir acteur de cinéma. Douze ans plus tard, l'attaquant international nigérian est devenu footballeur professionnel. Courtisé par de nombreux clubs européens durant son parcours amateur, le fer de lance du CFA (8 buts et 4 passes décisives cette saison) attend son heure chez les pros. Tout pro a été amateur.

"J'ai commencé le foot à sept ans dans ma ville natale à Kaduna. Lorsque j'étais petit, je voulais surtout devenir acteur et pas footballeur. J'aime beaucoup le cinéma. C'est mon grand cousin qui jouait au football en D1 au Nigéria qui m'a donné envie plus tard. Lorsque j'étais petit les gens me connaissaient, les grands joueurs du pays, comme le grand frère de Celestine Babayaro (joueur de Newcastle) me voyaient quelques fois à Kaduna et tous disaient que j'allais faire carrière. Ils m'encourageaient beaucoup. A 15 ans, j'ai rejoint un autre club amateur de a ville: Kaduna professionnal, un club financé par des joueurs pros. Celestine Babayaro et Daniel Amokashi en font partie.

Pisté par le Bétis Séville et Tottenham

Après seulement quelques entraînements, les dirigeants de Niger Tornadoes, un club pro, m'ont proposé de faire un essai. C'est un club comme Strasbourg qui joue régulièrement le maintien au pays et qui donne sa chance aux jeunes. Sauf que cette année il joue le titre. Deux mois après, je signe finalement deux ans et après sept matches, un but et trois passes décisives au poste de milieu droit, je suis sélectionné en equipe nationale - 17 ans. Lors du premier match amical, je marque un triplé et gagne mon billet pour disputer la Coupe d'Afrique des Nations -17 ans en Gambie. Nous sommes éliminés dès le premier tour mais je marque trois buts. Les recruteurs me remarquent. Le Bétis Séville en Espagne, Tottenham et Crystal Palace en Angleterre veulent me faire venir mais sous les conseils de mon grand cousin, je m'engage avec Strasbourg, qui avait également dépêché un recruteur (N.D.L.R : Philippe Thys), en 2005.

La Gambardella pour commencer.

Les débuts étaient difficiles mais heureusement que le Sud-Africain Michaël Nkambule était là pour faciliter mon intégration au centre de formation. Il parlait anglais. Je m'étais préparé à venir en Europe mais ce n'était pas simple. Je démarre avec les 18 ans et me rend compte des gros problèmes techniques et tactiques. J'ai dû beaucoup travailler. La première saison nous remportons la Coupe Gambardella. En quart de finale contre Metz au stade de la Meinau, je rentre pour le dernier quart d'heure et égalise dans les arrêts de jeu. Moi je ne savais ce que représentait cette compétition. Ce n'est qu'après la victoire que j'ai compris. Au Stade de France, en finale, dans les arrêts de jeu une nouvelle fois, je marque le troisième but contre Lyon. Huit ans plus tôt je regardais la finale de la Coupe du Monde France-Brésil devant la télévision à Kaduna. C'était un truc énorme. En 2007, j'ai été retenu avec les moins de 20 ans pour disputer la CAN que nous perdons en finale. A nouveaux des clubs se manifestent: Monaco, Sochaux en France, Tottenham à nouveau, Manchester et le Feynoord Rotterdam. Avec mon agent nous avons réfléchi et finalement décidé que je resterai à Strasbourg. J'étais bien et je venais à peine d'arriver. Dans la foulée, je signais mon premier contrat professionnel".


Remi Garde, des souvenirs mitigés

21/04/2008 21:19
577 lectures
Après quatre saisons pleines à Lyon en D1, le milieu de terrain a besoin de changement et quitte le Rhône pour l'Alsace à 27 ans. Nous sommes en 1993, le promu alsacien vient de se maintenir haut la main sous la houlette de Gilbert Gress. Aujourd'hui, Rémi Garde est à la retraite depuis neuf ans et travaille à l'Olympique Lyonnais. Consultant sur Canal+ de 1999 à 2003, le quadragénaire est devenu ensuite adjoint de Paul Le Guen puis de Gérard Houillier avant de rejoindre cette saison la cellule de recrutement de l'OL. Ils sont aujourd'hui retraités du ballon rond mais chacun garde des souvenirs du Racing.

"A 27 ans, j'avais besoin de changement. Bordeaux, Monaco et Strasbourg étaient intéressés. Les Strasbourgeois ont été les plus prompts à verser une indemnité puisque j'étais encore sous contrat avec l'OL. C'était pour moi un gage de bonne volonté. Et puis, à Lyon, Raymond Domenech, qui était mon entraîneur m'avait recommandé d'y aller. Les six premiers mois étaient difficiles. C'est la première fois que je quitte mon club formateur et ma ville. Gilbert Gress voulait me faire jouer dans un registre offensif alors que j'étais milieu défensif de formation. Je jouais même libéro parfois avec Lyon. Le dialogue n'était pas facile, mais la situation evolua en bien en janvier 1994. J'étais aussi plus libéré. L'équipe termine treizième, se sépare de Gilbert Gress et de Jean Wendling pour qui j'avais beaucoup d'affection. Rolland Weller devient président et enrôle Daniel Jeandupeux. La première moitié de championnat se passe très bien. Les séances d'entraînement de Daniel Jeandupeux font partie des meilleures que j'ai eues. Mais petit à petit le climat va se détériorer. Des tensions apparaissent dans le groupe et aboutissent à l'eviction de Daniel Jeandupeux remplacé par Jacky Duguépéroux. Le ton change, la méthode est plus rigoureuse. On termine dizième et on perd la finale de la Coupe de France contre Paris (1-0 le 13 mai 1995). Un mauvais souvenir.

La concurrence d'Olivier Dacourt.

La dernière saison, je suis blessé. Comme souvent à Strasbourg. La concurrence d'Olivier Dacourt devient également de plus en plus forte. En fait, je n'ai rarement pu apporter ce que les gens attendaient de moi, j'en suis conscient. Je n'ai pas toujours été mis dans les meilleures conditions. On voulait faire de moi un numéro 10 alors que je n'avais jamais joué à ce poste. Comme avec Daniel Jeandupeux, cela ne se finit pas bien avec Jacky Duguépéroux. Mais tout cela est lointain. Je ne veux pas remuer certaines choses et garder que les bons moments passés à Strasbourg. C'est ma philosophie".

Andre Burkhard, de Benfeld au Racing.

18/04/2008 19:46
733 lectures
En 1970, Andre Burkhard, natif de Benfeld, vient de remporter un second titre consécutif de champion de France en troisième division avec Vauban. Il a seulement 19 ans. Cette année-là, les Pierrots et le Racing décident d'unir leurs efforts et fusionnent pour donner naissance au RPSM, au Racing Pierrots Strasbourg Meinau. Les meilleurs Pierrots rejoignent la Meinau. Jean Pierre Stieber, Roland Debs, Richard Wintz, Paul Kohler sont du court voyage à l'instar d'Andre Burkhard. A 58 ans, l'ancien défenseur central aux 286 matches de D1 vit à Obernai. International Espoirs à 20 reprises, il est aujourd'hui chauffeur depuis 15 ans pour une entreprise lorraine. Ils sont aujourd'hui retraités du football mais chacun garde en mémoire un passage au Racing Club de Strasbourg.

"En 1970, fusion ou pas, il était prévu que j'aille au Racing avec un contrat de trois ans. La première saison ne se passe pas bien car nous sommes relégués en deuxième division. Nous perdons (6-3) le dernier match de la saison à Marseille alors que les Marseillais n'avaient pas besoin d'une victoire puisqu'ils étaient déjà certains de remporter le titre. Moi je me souviens bien, je jouais arrière gauche et je couvrais Gilbert Gress! En plus au court de cette première expérience nous avons connu trois entraîneurs (N.D.L.R: Paul Frantz, Paco Mateo et Jeno csaknady). Nous avions une bonne équipe sur le papier mais cela ne fonctionnait pas. C'était catastrophique.

Pas le grand amour.

En fait la fusion n'a pas été une bonne chose, ce n'était pas le grand amour entre les Pierrots et le Racing. La deuxième saison, avec Casimir Novotarski comme entraîneur, était trop facile car nous avons gardé le même effectif en D2. En plus Ivica Osim venait d'arriver et Gérard Hausser. On gagnait tout le temps. Nous avons terminé en tête avec 13 points d'avance. C'était normal car le Racing ne pouvait pas se permettre de ne pas évoluer en D1. Mais la troisième saison ne sera pas terrible. Casimir Novotarski était toujours l'entraîneur. Je me souviens qu'il a été remplacé par Robert Domergue à la fin de saison, un homme réputé dur. Gérard Hausser qui l'avait connu comme entraîneur adjoint de l'équipe de France à la Coupe du onde 1966 me disait: "c'est pas vrai, ils ne vont pas prendre ce type". Bref, on se maintient de justesse.

Finale bastiaise.

A la fin de l'exercice, mon contrat arrive à son terme. On me fait bien comprendre que je ne rentre plus dans les plans. Tout le monde croyait que j'allais faire toute ma carrière à Strasbourg mais je pars à Bastia à 22 ans, sans regrets mais non sans difficulté

Car en 1973, moi qui vient de la campagne ce n'était pas simple partir à 1 000 kilomètres avec deux enfants. J'ai passé sept saisons en Corse et disputé une finale de Coupe UEFA en 1978 avec Bastia contre Eindhoven.

C'est mon plus beau souvenir. Tous les deux ans je retourne sur l'Ile de Beauté voir mes amis de Biguglia près de Bastia. En juillet, nous y allons."



Marc Keller, l'enfant de Balgau.

14/04/2008 21:22
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A l'instar de Strasbourg, Monaco, prochain adversaire de Strasbourg ce samedi 5 avril à la Meinau, vit des moments difficiles en championnat.

Directeur général de l'ASM depuis 2006 après avoir été pendant cinq ans celui de Strasbourg, Marc Keller, neuvième la saison passée, ne pensait pas devoir lutter avec son club de coeur pour un maintien en Ligue 1. Pour Alsace Foot, le Haut-Rhinois a bien voulou revenir à ses racines et evoquer son parcours amateur. Celui qui l'a mené au Racing Club de Strasbourg. Tout pro a été un ancien amateur.

"Le football a commencé pour moi à Balgau, mon village natal. Je jouais dans la rue avec mon frère et un voisin. Un jour, le père de mon voisin m'a emmené à Fessenheim ou j'ai signé ma première licence vers cinq ou six ans. J'y suis resté jusqu'à douze ans. Je me souviens bien de cette période. Nous étions une bonne génération et terminions parfois champions du Haut-Rhin. Les dirigeants de l'époque, président et entraîneurs, ont beaucoup compté sur moi.

En 1980, les Sports Reunis de Colmar me sollicitent par l'intermédiaire de Raoul Baechler un educateur important des SRC qui a aussi un peu formé Pascal Johansen, Laurent Weber ou Claude Fichaux. D'un coup je passais de deux à trois ou quatre entraînements. A cette époque mes parents, surtout ma mère, m'emmenait à Colmar. Leur rôle a été capital dans mon développement tout comme celui des éducateurs Colmariens. Sur le terrain, je gravis normalement les échelons: minimes, cadets nationaux et finalement en équipe première. A cette époque beaucoup de clubs voulaient me recruter. Metz et Strasbourg étaient sur les rangs mais j'ai préféré rester à Colmar et poursuivre mes études. En fait, j'avais une sorte de pacte avec mes parents, celui de passer mon bac avant tout. Je l'ai obtenu à 18 ans.

Mulhouse, le bon choix.

La même année, en 1986, les dirigeants mulhousiens sont venus me voir. Raymond Domenech (entraîneur), Max Hild (recruteur) et Andre Goerig (président) m'ont convaincu de venir. Je dois dire que Max Hild a joué un rôle prépondérant dans mon choix sportif. D'ailleurs, dans ma carrière, tous mes choix se sont fait en fonction des hommes. Le prestige ou l'argent n'ont jamais été des éléments déterminants. A Mulhouse, on m'a permis d'eviter un déracinement et de poursuivre mes études en prépa HEC. C'était important à mes yeux. Mais Raymond Domenech me fait toutefois comprendre qu'il serait mieux de m'entraîner tous les jours si je veux envisager une carrière. En 1987-1988, je poursuis en Faculté de Sciences Economiques à Strasbourg, la saison même ou je fais mes débuts en deuxième division et ou nous ratons l'accession en barages (27 matches, 1 but). Ce n'était pas l'ideal pour progresser alors j'ai fini par faire des cours par correspondance et signer professionnel.

Fan des frères Schebacher.

Aujourd'hui je peux dire que mes années de footballeur amateur sont les plus belles. Il n'y avait aucun calcul, mais de l'innocence. Le foot, mêlé aux études, restent des années de bonheur. Lorsque j'étais enfant mes idoles jouaient au FC Hirtzfelden, étaient les frères Schebacher. Je ne rêvais pas de D1. A la maison, on ne faisait pas de plans sur la comète. Moi mon rêve, c'était de jouer à Hirtzfelden!"

Raschke à la bonne époque

14/04/2008 20:38
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Le Clermontois a évolué trois saisons à Strasbourg de 1995 à 1998, disputé l'UEFA a deux reprises et remporté son premier trophée à 29 ans: la Coupe de la Ligue. A 40 ans, Philippe Raschke habite Mougins, au Nord de Cannes, il possède avec sa femme un restaurant à Monaco. Aujourd'hui, il nourrit des projets dans le milieu mais il n'y a encore rien de concret. Ils sont aujourd'hui retraités du football mais chacun garde en mémoire un passage au Racing Club de Strasbourg.

"J'ai signé à Strasbourg après trois saisons à Cannes. J'ai eu un premier contact avec Max Hild puis rencontré Rolland Weller et Jacky Duguépéroux. Le challenge m'a convaincu. J'étais également très proche de Paris mais les dirigeants ont tardé à prendre position. La première saison, j'arrive en même temps que Gérald Baticle et David Zitelli. La coupe Intertoto nous permet d'être bien en jambes dès le départ. Nous finissons huitième du championnat mais avec des regrets quand même car je pense que nous avions le potentiel pour faire mieux. Ca restera une frustration au regard de la qualité de l'effectif. Les Auxerrois finissent champions mais sur les deux confrontations nous n'avons rien a leur envier. Néanmoins je suis satisfait et épanoui car ma venue à Strasbourg était une progression dans ma carrière.

Demi-finale contre Monaco.

La deuxième saison démarre difficilement. Beaucoup de joueurs sont partis (Leboeuf, Regis, Garde, Pouliquen, Mostovoi, Sauzee, Keller, Hughes, Gohel) mais cela permet aux jeunes de s'épanouir comme Valérien Ismael et Olivier Dacourt. La saison est ponctuée par une victoire en Coupe de la Ligue, mon premier trophée. C'était une belle aventure humaine. Emotionnellement c'etait fort, intense et collectivement ça fonctionnait. De la Coupe de la Ligue, je garderais surtout à l'esprit la demi-finale contre Monaco qui remporte le titre de champion de France. On se qualifie en finale dans notre stade, c'est quelque chose de très fort.

Glasgow, Liverpool et l'Inter Milan...

Incontestablement la dernière saison est marquée par notre parcours en UEFA. On élimine Glasgow, Liverpool et on tombe avec les honneurs en huitièmes de finale contre l'Inter Milan, futur vainqueur de la compétition. C'était énorme d'enchaîner les trois et un bonheur immense de pouvoir jouer ces grosses équipes. On a vraiment été gâté. Je crois que la victoire contre les Ecossais a été un déclic. Cela nous a permis de croire en nous. Je peux vous dire qu'on avait pas besoin d'être motivé. On se sentait fort, au fond de nous, nous avions le sentiment que le résultat allait venir

...et Patrick Proisy

En championnat nous n'étions pas réguliers mais on a sauvé l'équipe de la relégation. La troisième saison est celle de l'arrivée de Patrick Proisy à la place de Rolland Weller. René Girard remplacera également Jacky Duguépéroux après la trêve. Patrick Proisy est venu en voulant révolutionner le football en Alsace sans s'imprégner de la région. C'était maladroit. Nous, les joueurs, nous avons sauvé l'essentiel. En fin de saison je quitte le club pour Sochaux et démarre une nouvelle aventure. Six ans après je remporte une deuxième Coupe de la Ligue en 2004."
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