February 2006



Sur la corde red...

04/02/2006 14:59
1.750 lectures
The thin red line (La ligne rouge)...

C'est la première image... Un crocodile, sombre, sale, menaçant, s'enfonce lentement dans un marécage, glauque, sale... Puis le beau apparaît... "C'est quoi cette guerre au sein même de la nature ? Pourquoi la nature lutte contre elle-même ? Pourquoi la terre rivalise avec la mer ? Est-ce que la nature peut porter en elle la vengeance ? Etre non pas une force, mais deux ?"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.10.05-005-a...

[...]

"Vous étiez pour moi comme mes fils...Vous êtes mes fils... Mes chers fils... Vous vivez en moi désormais... Je vous emporte partout où j'irai..."

"Rien ne te le fera oublier... Chaque fois tu repars à zéro... La guerre ne rend pas les hommes plus nobles... Elle en fait des chiens... Elle empoisonne l'âme... "

"Ma femme chérie... On est saccagés de l'intérieur par tout ce sang... Cette crasse, ce vacarme... Je veux rester inchangé pour toi... Je veux te revenir tel que j'étais avant... Comment atteindre ces autres rivages... Ces collines bleutées... L'amour... D'où vient-il ? Qui a allumé en nous cette flamme ? Aucune guerre ne peut l'éteindre... Le soumettre... J'étais prisonnier. Tu m'as libéré... On a beau être surentraîné, faut faire gaffe... Se faire tuer ou pas, c'est qu'une question de chance..."

[...]

"Tout est un mensonge... Tout ce qu'on entend, tout ce qu'on voit... Il en dégueule de partout... ça n'arrête pas... un mensonge après l'autre... T'es dans une boîte... Une boîte qui se déplace... Ils veulent que tu meures... Ou que tu mentes, avec eux... Il n'y a qu'une seule chose à faire... Trouver quelque chose qui est à soi... Se fabriquer une île..."

"Si je ne te revois pas dans cette vie... Que je ressente le manque... Jette moi un regard... Et ma vie sera à toi..."

"Où on était quand on était ensemble... Qui étais-tu ? Qui a vécu avec moi ? Marché avec moi ? Le frère... L'ami... De la lumière aux ténèbres... De l'amour au conflit... Ce sont les oeuvres d'un seul esprit... Les traits d'un même visage... Oh mon âme... Recueille moi maintenant... Regarde à travers mes yeux... les choses que tu as créées... Tout est lumineux..."

Libération...


Borne Toulouse

18/02/2006 16:17
1.076 lectures
Ce soir, l'important, c'est le rose... Prochaine étape, en espérant ne pas encore se taper seulement les épines...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/06.08.05-102-f...

"Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens

{Refrain:}
Quand il me prend dans ses bras,
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose,
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon coeur,
Une part de bonheur
Dont je connais la cause,
C'est lui pour moi,
Moi pour lui dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré
Pour la vie.
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat.

Des nuits d'amour à plus finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des ennuis, des chagrins s'effacent
Heureux, heureux à en mourir

{Refrain}" (source)

"La vie en rose"

Win her

19/02/2006 16:31
704 lectures
Balles au fond, victoire. Le feu est en nous...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/strasbourgg-17...

"I see trees of green........ red roses too
I see 'em bloom..... for me and for you
And I think to myself.... what a wonderful world.

I see skies of blue..... clouds of white
Bright blessed days....dark sacred nights
And I think to myself .....what a wonderful world.

The colors of a rainbow.....so pretty ..in the sky
Are also on the faces.....of people ..going by
I see friends shaking hands.....sayin'.. how do you do
They're really sayin'......i love you.

I hear babies cry...... I watch them grow
They'll learn much more.....than I'll never know
And I think to myself .....what a wonderful world

(instrumental break)

The colors of a rainbow.....so pretty ..in the sky
Are there on the faces.....of people ..going by
I see friends shaking hands.....sayin'.. how do you do
They're really sayin'...*spoken*(I ....love....you).

I hear babies cry...... I watch them grow
*spoken*(you know their gonna learn
A whole lot more than I'll never know)
And I think to myself .....what a wonderful world
Yes I think to myself .......what a wonderful world" (source)

Louis Armstrong, What a wonderful world

La citation de la peur

06/02/2006 22:47
2.203 lectures
"L'amour c'est l'ennui d'être seul, la joie d'être à deux, la peur d'être à trois"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/colmar06.11.20...

"Simon : Bien joué Kara. Dire que je croyais que t'avais rien compris...
Bialles : Que se passe-t-il ici ?
Odile : Oh mon Dieu Kara, qu'est ce qui s'est passé ?
Kara : C'est Emile, c'est lui le tueur. Il s'est fait coincé par la tapette géante.
Odile : Ecoutez Kara, monsieur n'est pas une tapette : monsieur est commissaire de police. Mais alors Patrick vous êtes innocent ?
Bialles : Vous en aviez douté ?
Odile : Mais chez vous le marteau, la faucille, le costume du tueur, j'ai pensé que...
Bialles : Et qu'avez vous pensé Odile ? La vérité est beaucoup plus simple (musique) Je suis flic, juste un flic.
Odile : Oh mon dieu comme j'ai été sotte, j'ai cru...
Bialles : Chut... Nous avons été sottes toutes les deux.
Kara : Commissaire, le préfet pour vous sur la ligne directe.
Bialles : Oui, bonjour monsieur le préfet, non mais toutes les issues sont surveillées, Martoni ne pourra pas s'échapper, non je n'ai vu que le début du film, non, oui oui la première partie était très bien... C'est parce que j'ai fait un petit peu de danse classique...
Martoni : Bougez pas... Ou je la flingue.
Bialles : Ne quittez pas monsieur le préfet. Martoni !
Simon : Qui c'est ?
Bialles : Jean-paul Martoni ; petit politicien véreux, fleur d'écologiste qui veut transformer la plage en parking. Hum, n'ayez pas peur Odile, je m'occupe de ça.
Martoni : Stop n'avancez plus Bialles. Je veux un hélicoptère, je veux que vous donniez l'ordre à vos hommes de me laisser quitter le palais sans problème, sinon je la flingue ! Et ce coup-ci plus de tapette pour vous sauver.
Odile : Monsieur est commissaire de police.
Bialles : Tu bluffes Martoni, il bluffe.
Kara : Pas sûr.
Simon : Si si il bluffe là, ça se voit tout de suite.
Kara : Il a pas l'air de bluffer là quand même.
Bialles : Si il bluffe.
Simon: Moi je suis de l'avis de Bialles, il bluffe. On vote, on vote... Moi je vote et je dis il bluffe.
Martoni : Ca suffit vous essayez de gagner du temps !
Tous : Non.
Martoni : Vous l'aurez voulu, je la bute.
Bialles : Tu bluffes Martoni, ton arme n'est pas chargée... (il tire) Aia Aie.
Kara : Je vais voter il bluffe pas.
Odile : Peut-être qu'il bluffe, peut -être qu'il avait qu'une balle (il retire sur Bialles)
Bialles : Aie Aie, c'est à dire que là vous êtes lourd.
Préfet : Allo Allo ?
Kara : Allo monsieur le préfet, non c'est Serges Karamazov à l'appareil, je suis le responsable de la sécurité ici. Non, voilà on a une prise d'otage, le commissaire Bialles est salement blessé et une attachée de presse maquillée je vous dis pas c'est une horreur.
Martoni : Dites au préfet que je veux un hélico dans 10 minutes sinon je la bute.
Kara : Martoni dit qu'il veut un hélico sinon il la bute. Il dit que vous bluffez.
Bialles : Dites-lui que j'ai plus de genoux.
Kara : Il dit qu'il a plus de genoux... Il dit qu'il voit pas le rapport.
Martoni : Bon ça suffit, je compte 5,4,3,2,1 et à 0 paf, je lui explose la tête comme une pastèque.
Kara : Il dit 5 4 3 0 et après paf pastèque. Je sais c'est un peu décousu, mais je retranscris ça pêle-mêle aussi"

Source : Dialogues de La cité de la peur

Rayo, nan !

16/02/2006 22:51
543 lectures
Il parle... Ajuster... Rationaliser... Le sourire et le message qui se veulent rassurants ne le sont pas... Au contraire... Mais tout me passe au-dessus... Je les regarde, crispés... Cela ne m'affecte pas... Je suis ailleurs... Le ciel gris et la pluie m'indiffèrent également...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/photo-105-6d2d7.jpg

"Besame
Besame mucho
Como si fuera esta noche la ultima vez

Besame
Besame mucho
Que tengo miedo pederte, perderte otra vez

Quiero tenerte muy cerca
mirarme en tus ojos
verte junto a mi

Piensa que tal vez manana yo ya estare lejos
muy lejos de ti.

Besame
Besame mucho
Como si fuera esta noche la ultima vez

Besame
Besame mucho
Que tengo miedo pederte, perderte despues" (source)

Evora Cesaria, Besame mucho (De Grandes Espérances)

Le nous vaut monde

20/02/2006 20:00
1.671 lectures
Intriguant film, que ce Nouveau Monde ! M'étant précipité au ciné pour recevoir une claque comme pour La ligne rouge, force est de confesser que ma première impression fut plutôt mitigée, pour ne pas dire plus...
Le temps est omniprésent. D'abord sur la durée, comme dans La ligne rouge : le film est lent ou long, selon les avis. Puis sur la météo, avec l'étrange impression qu'il fait toujours gris. Le terne l'emporterait donc ?
On retrouve certains éléments de La Ligne rouge (l'omniprésence de la nature, l'eau, le questionnement sur l'homme et son environnement, le choc des cultures avec en fond de toile l'immersion chaotique des arrivants opposée à l'harmonie du monde "sauvage"), certains clichés aussi, évidemment... Le scénario ? Pas une grande fresque historique, des critiques, quelques clins d'oeil, des invitations à la réflexion, une trame semblant se réduire à une banale (?) relation amoureuse... Un grand fourre-tout et à la fois une grande simplicité, voulue...
En effet, malgré une certaine frustration, on sent que tout est délibéré, pour n'attirer l'attention que sur elle. Incarnant la femme et la nature, la beauté, elle est le film et le résume en quelque sorte. Le nouveau monde est un prétexte, une métaphore, c'est un film d'amour, sur l'amour, avec en fond de toile quelques incantations humanistes. La ligne rouge insistait sur la violence et la saleté des hommes pour leur opposer la beauté de la nature, de la paix. Le Nouveau Monde rappelle ce lien à la terre, mais l'épure. De ce vide fait autour du personnage, renforcé par la rareté et la simplicité des dialogues, émerge la force des sentiments laissés à la contemplation. Ce n'est pas la psychologie des personnages qui importe, mais leur présence... Via la femme, c'est un film sur l'Homme...
Lisant ça et là quelques critiques, je suis un peu étonné : on reproche beaucoup au film sa longueur, en lui reconnaissant la beauté de ses images. Soupçonnant le génie du réalisateur quant au choix des paysages et des couleurs (La ligne rouge...), on ne peut que penser que cette beauté suggérée mais voilée est délibérée, tout comme le rythme du film... J'en attendais sans doute l'inverse, mais peut-être n'est-ce pas spécialement un beau film, mais un bon film ? Ou un beau film sur le fond, pas forcément sur la forme... D'où ce sentiment de perplexité teinté de frustration, mélangé à une impression de toucher la grâce et le génie...

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"...cruzaron por primera vez el oceano y vieron el alba del nuevo mundo"
El descubrimiento... El otro... Un nuevo territorio, una nueva vida...


"These mist covered mountains
Are a home now for me
But my home is the lowlands
And always will be
Some day you'll return to
Your valleys and your farms
And you'll no longer burn
To be brothers in arms

Through these fields of destruction
Baptisms of fire
I've watched all your suffering
As the battles raged higher
And though they did hurt me so bad
In the fear and alarm
You did not desert me
My brothers in arms

There's so many different worlds
So many differents suns
And we have just one world
But we live in different ones

Now the sun's gone to hell
And the moon's riding high
Let me bid you farewell
Every man has to die
But it's written in the starlight
And every line on your palm
We're fools to make war
On our brothers in arms" (source)

Dire Straits, Brothers in arms

Mise au verre

09/02/2006 21:53
359 lectures
"Ecoute Bernard, je crois que toi et moi on a un peu le même problème, c'est-à-dire qu'on peut pas tout miser sur le physique ! Surtout toi, alors si je peux me permettre de donner un conseil, c'est : oublie que tu as aucune chance, vas-y fonce ! On ne sait jamais sur un malentendu, ça peut peut-être marcher !"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/16.01--26--3c2...

Au même moment, à Vera Cruz...

Tel aphone

05/02/2006 19:53
421 lectures
Le jour s'est levé... Réveillé avec un drôle de goût dans la bouche... La tarte flambée peut-être, voire le vin ou la bière ? Le snake bite ? Non, non, autre chose... Un coup de spleen dominical... La peur d'un lendemain qui déchante ? Un vide en tout cas... La tête ailleurs peut-être... Les Côtes du Rhône de midi et le sourire de la serveuse n'y changeront rien...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.02.06-015-2...

Le jour s'est levé
Sur une étrange idée
Je crois que j'ai rêvé
Que ce soir je mourrais
Le jour s'est levé
Plein de perplexité
Si ce n'était pas un rêve
Qu'il faille s'en aller
S 'en aller

Comme le jour avançait
En moi je pensais
Si ce n'était pas un rêve
J'ai tout à aimer
Quand le jour s'est couché
J'ai réalisé
Que ce n'était qu'une trêve
Dans ma réalité
Nous sommes ici pour croire
Rien d'autre à laisser croire
Croire que l'on meurt ce soir
Pour qui veut bien voir

Le voile est levé
Sur ma pauvreté
Qu'ai-je donc à garder
Qui ne sera soufflé
Oui, le voile est levé
Tout est si coloré
Qu'ai-je donc à donner
Que la nuit n'm'a soufflé
Nous sommes ici pour croire
Rien d'autre à laisser croire
Croire que l'on meurt ce soir
Pour qui veut bien voir
Et qu'il est déjà tard
Déjà tard, mais pas trop tard
A toi de voir, à toi de croire

Le jour s'est levé
Sur cette étrange idée
La vie n'est qu'une journée
Et la mort qu'une nuit
La vie n'est ajournée
Que si la mort lui nuit

(Téléphone, "Le jour s'est levé")

Enchaîné ?

02/02/2006 22:11
490 lectures
Des règlements, des pourcentages, des taux... Misère humaine... Ouf, ma bouffée d'oxygène...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.10.2005-044...

Le Chêne un jour dit au Roseau :
"Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent, qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
- Votre compassion, lui répondit l'Arbuste,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. "Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au Ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l'Empire des Morts. (Source)

Jean de La Fontaine, Le Chêne et le Roseau

Anesthésié...

07/02/2006 18:45
402 lectures
I'm sick and tired...
Gasp, malgré la fatigue, impossible de trouver le sommeil... Le lit et ma conscience deviennent une prison. J'ai beau attendre, espérer, me tourner et me retourner dans tous les sens, me relever plusieurs fois, arpenter la pièce dans l'obscurité, je fulmine contre moi-même... incapable de sombrer dans un repos aussi mérité que libérateur. Le réveil n'en est donc pas un, et la journée est longue, mais longue, à masquer la lassitude physique et psychique, à rendre les sourires hypocritement et m'efforcer de rester calme... J'aimerais hurler, mais est-ce que ça me soulagerait vraiment ? Pas ça, pas comme ça...
Bref, au moins, je suis arrivé tôt au boulot...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/17.10.2005-030...

"Je n'ai pas peur de la route
Faudrait voir, faut qu'on y goûte
Des méandres au creux des reins
Et tout ira bien

Le vent l'emportera

Ton message à la grande ourse
Et la trajectoire de la course
A l'instantané de velours
Même s'il ne sert à rien

Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera

La caresse et la mitraille
Cette plaie qui nous tiraille
Le palais des autres jours
D'hier et demain

Le vent les portera

Génétique en bandoulière
Des chromosomes dans l'atmosphère
Des taxis pour les galaxies
Et mon tapis volant lui

Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera

Ce parfum de nos années mortes
Ceux qui peuvent frapper à ta porte
Infinité de destin
On en pose un, qu'est-ce qu'on en retient?

Le vent l'emportera

Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J'emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi

Le vent les portera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera"

Noir Désir, Le vent l'emportera

D'essence

17/02/2006 18:54
359 lectures
"- Ces trois mots réunis reflètent ce que je ressens."
"- Mon épée, prends-la. Maître Sans Nom devra repartir avec elle. Flocon de Neige et moi ne serons jamais séparés. Qu'il en soit de même pour nos épées..."
"- Noble guerrier, je souhaiterais dire un mot pour mon Maître. Avec tout le respect que je vous dois, en tant que servante je suis aux côtés de mon Maître depuis l'âge de 8 ans. Il m'a enseigné l'art de l'épée. Il m'a inculqué l'honnêteté. Quelque voie qu'il choisisse, elle est empreinte de droiture. Ce qu'il vient de vous écrire est lourd de signification. Maître Sans Nom, je vous supplie de l'écouter."
"- Qu'a-t-il écrit ? Qu'a-t-il tracé à ton intention ?"
"- Unis sur terre..."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.10.05-091-a...

"Quand je suis ivre, ivre de tristesse,
Quand je suis ivre, ivre de détresse,
Je voudrais tant dégriser et retrouver les couleurs,
Qui se sont effacées, ne sont plus que des ombres.

Quand je suis ivre, ivre de d'insouciance,
Quand je suis ivre, ivre d'espérance,
J'en reprends une gorgée, me pardonne mes déboires,
Jusqu'à les oublier, les chasser de ma mémoire.

Quand je suis ivre, ivre de douceur,
Quand je suis ivre, ivre de tendresse,
J'en savoure le goût intense, qui envahit mon palais,
J'aimerais qu'à tout jamais, il y tienne résidence.

Quand je suis ivre, ivre de plaisir,
Quand je suis ivre, ivre de bonheur,
Je ne veux pas dessoûler, je garde en secret la source,
Qui m'a tant exaltée, pour m'y désaltérer,

Encore, encore..." (source)

Pauline Croze, Quand je suis ivre

Peau aime

Ils les distribuent avec empressement, comme des petits pains... Les grenades ne demandent plus qu'à être expédiées maintenant, histoire de faire pleurer les plus agressifs, et les autres... Le camion à eau se met en place, les boucliers sont lustrés, les casques enfilés... Pourtant, guère de tension palpable, malgré l'ampleur de la manifestation annoncée et redoutée... Finalement ils battent même le pavé dans une ambiance plutôt bon enfant, derrière leurs slogans aussi revendicatifs que colorés... Bolkestein n'a qu'à bien se tenir ! Et pourtant... A peine arrivés, ils repartent déjà, la marche n'ayant finalement qu'une durée de vie très éphémère...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/14.02.2006-020...

"Ce ne sont pas des mains d'altesse,
De beau prélat quelque peu saint,
Pourtant une délicatesse
Y laisse son galbe succinct.

Ce ne sont pas des mains d'artiste,
De poète proprement dit,
Mais quelque chose comme triste
En fait comme un groupe en petit ;

Car les mains ont leur caractère,
C'est tout un monde en mouvement
Où le pouce et l'auriculaire
Donnent les pôles de l'aimant.

Les météores de la tête
Comme les tempêtes du coeur,
Tout s'y répète et s'y reflète
Par un don logique et vainqueur.

Ce ne sont pas non plus les palmes
D'un rural ou d'un faubourien ;
Encor leurs grandes lignes calmes
Disent : " Travail qui ne doit rien. "

Elles sont maigres, longues, grises,
Phalange large, ongle carré.
Tels en ont aux vitraux d'églises
Les saints sous le rinceau doré,

Ou tels quelques vieux militaires
Déshabitués des combats
Se rappellent leurs longues guerres
Qu'ils narrent entre haut et bas.

Ce soir elles ont, ces mains sèches,
Sous leurs rares poils hérissés,
Des airs spécialement rêches,
Comme en proie à d'âpres pensers.

Le noir souci qui les agace,
Leur quasi-songe aigre les font
Faire une sinistre grimace
A leur façon, mains qu'elles sont.

J'ai peur à les voir sur la table
Préméditer là, sous mes yeux,
Quelque chose de redoutable,
D'inflexible et de furieux.

La main droite est bien à ma droite,
L'autre à ma gauche, je suis seul.
Les linges dans la chambre étroite
Prennent des aspects de linceul,

Dehors le vent hurle sans trêve,
Le soir descend insidieux...
Ah ! si ce sont des mains de rêve,
Tant mieux, - ou tant pis, - ou tant mieux !" (source)

Paul Verlaine, Mains

Le vers dicte

13/02/2006 23:52
378 lectures
On regarde tous le bout de nos pieds... Les nouvelles ne sont pas bonnes... Chaque semaine semble être un nouveau couperet... L'après-midi est plus léger... Demain la manif égayera peut-être la journée... En attendant des lendemains qui chantent ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.12.05-015-8...

"Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.

Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d'aise
Ses petits pieds si fins, si fins.

- Je regardai, couleur de cire,
Un petit rayon buissonnier
Papillonner dans son sourire
Et sur son sein, - mouche au rosier.

- Je baisai ses fines chevilles.
Elle eut un doux rire brutal
Qui s'égrenait en claires trilles,
Un joli rire de cristal.

Les petits pieds sous la chemise
Se sauvèrent : " Veux-tu finir ! "
- La première audace permise,
Le rire feignait de punir !

- Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
Je baisai doucement ses yeux :
- Elle jeta sa tête mièvre
En arrière : " Oh ! c'est encor mieux !...

Monsieur, j'ai deux mots à te dire... "
- Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser, qui la fit rire
D'un bon rire qui voulait bien...

- Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près." (source)

Rimbaud, Première soirée

Des enchantements..

Misère, encore un déménagement... Heureusement qu'il y a l'apéro... A peine le temps de rentrer, que déjà il faut repartir. L'ambiance est morose, on s'en rend compte en entrant dans la pièce. La discussion n'est pas plus joyeuse... Heureusement qu'il y a l'apéro... Le timing est serré, me revoilà à traverser la ville. A bout de souffle, le premier comme toujours... Heureusement qu'il y a l'apéro... Puis un autre... Bientôt il n'y en aura plus avec lui. Je suis un peu triste, même si je ne le montre pas, et les apéros à répétition m'insufflent une certaine légèreté... C'est l'heure, il faut repartir. Il fait froid, humide. Ils ont du retard. Je suis gelé... Heureusement qu'il y a l'apéro. Ils n'en sont pas à leur premier non plus. Sacrée bande de soiffards... Le timing, encore. Je cours, mais n'arrive pas à l'heure malgré tout, la banderole a déjà disparu. Heureusement, il y en a une deuxième peu après. Je ne rate pas cette seconde chance... 20h05, ouf, fini de courir. Le reste est habituel : joie, puis déception. Au coup de sifflet final, la classique gueule de bois. Mes apéros n'y sont pour rien... Heureusement, je vais me réchauffer physiquement et moralement...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-ajacc-007-...

"I heard there was a secret chord
That david played and it pleased the lord
But you don't really care for music, do you?
Well it goes like this:
The fourth, the fifth, the minor fall and the major lift
The baffled king composing hallelujah

Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah

Well your faith was strong but you needed proof
You saw her bathing on the roof
Her beauty and the moonlight overthrough ya
She tied you to her kitchen chair
She broke your throne and she cut your hair
And from your lips she drew the hallelujah

Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah

Well, maybe I've been here before
I've seen this room and I've walked this floor
I used to live with leonard before I knew ya
I've seen your flag on the marble arch
But love is not a victory march
It's a cold and it's a broken hallelujah

Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah

There was a time when you let me know
What's really going on below
But now you never show that to me do ya
But remember when I moved in you
And the holy dove was moving too
And every breath you drew was hallelujah

Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah

And maybe there's a God above
But all I've ever learned from love
Was how to shoot somebody who outdrew ya
Well it's not a cry that you hear at night
It's not somebody who's seen the light
It's a cold and it's a broken hallelujah

Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah
Hallelujah, hallelujah, hallelujah, halle...
It's not what you're told
It's not her face
It's not his touch
In the room you both share
Where he's gone when he loved
When your time and your memory fills your dreams
When you're honest and together
Together no more
No more
Hallelujah, until you're nothing
Hallelujah, baby, until she's everywhere
Hallelujah, until together you are somewhere I'd lost
Hallelujah, hallelujah." (source)

Jeff Buckley, Hallelujah

Mi hyène ?

10/02/2006 21:49
357 lectures
Finalement, Nancy c'est plutôt mignon. Après la neige et la grêle, il fait un ciel bleu magnifique, et le soleil rasant fait resplendir les trottoirs. Le centre est plutôt agréable, plus que dans mes souvenirs grisés, et la place Stanislas est superbe, même si je suis d'habitude peu fan des dorures... Je tue donc le temps en déambulant et en redécouvrant, occupant mon esprit et les deux heures restantes comme je peux... Fucking obsession...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0941-457ef.jpg

"Me vuelvo loca porque no sé dónde estás,
mis celos envenenan mi vida y mi paz,
y van corriendo por mis venas, queman,
cada vez que tú te vas, y mi razón,
no acepta más que esta obsesión que duele.
Celos, son puñales que se clavan
en el fondo de mi alma
y me van a destrozar.
Celos, que son más que una locura,
que me hunde en la amargura
de un amor irracional.
Celos, que se calman cuando duermes,
y en tus brazos me retienes,
y eres mío nada más.
Sólo mi aliento llenará la oscuridad.

Cruzando el aire tus pensamientos se van,
me desespero porque no sé dónde irán,
y son mis celos un martirio, sufro,
y conmigo acabarán, y mi razón,
no acepta más que esta obsesión que duele.

Celos, son puñales que se clavan... " (source)

Tamara, Celos

D'eux

03/02/2006 22:24
262 lectures
"Quand mes amis sont borgnes, je les regarde de profil"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/26.08.05-012-2...

Star Wars est dans la rue...

"Dans le concept métaphysique chinois, le yin et le yang sont les éléments primordiaux et opposés de l'univers. Le yin et le yang sont en symbiose, complémentaires. Ils se retrouvent dans tous les aspects de la vie.

Par exemple :
* Le yin est associé à la Lune qui représente la part féminine de la nature et désigne à l'origine la partie ombragée de la colline.
* Le yang est associé au Soleil qui représente la part masculine de la nature et désigne à l'origine la partie ensoleillée de la colline.

[...]

Le symbole yin-yang [...] représente le Tao résultant de la dynamique de ces deux principes, l'unité au-delà du dualisme. Les points de couleurs opposées rappellent que ces deux concepts sont liés, se succèdent mutuellement et que l'un existe grâce à l'autre." (Source)

Avis aux spécialistes taoïstes ou autres manichéens...

Bandera ?

01/02/2006 23:32
423 lectures
Bande de fourbes, étant entendu que "bandera", c'est "drapeau" ! Donc point d'allusion phallique, juste un aparté uniquement photographique...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0753-1db3c.jpg

"Quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt"
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kibitz

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