Madrid


Donne quiche hot

23/06/2006 07:08
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Aucune allusion, juste une illusion verbale pour un mauvais jeu de mots à placer et à illustrer...

Pour en savoir plus...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0644-300d6.jpg

"Il y a, dit-il, mon frère le médisant, huit à dix jours que je pris le gouvernement de l'île qu'on m'avait donnée, et, pendant ce temps, je n'ai pas été rassasié de pain seulement une heure. Dans ces huit jours, les médecins m'ont persécuté et les ennemis m'ont rompu les os ; je n'ai eu le temps, ni de prendre des droits indus ni de toucher des redevances ; et, puisqu'il en est ainsi, je ne méritais pas, j'imagine, d'en sortir de cette manière. Mais l'homme propose et Dieu dispose ; et Dieu, qui sait le mieux, sait ce qui convient bien à chacun ; tel le temps, telle la conduite, et que personne ne dise : Fontaine, je ne boirai pas de ton eau ; car où l'on croit qu'il y a du lard, il n'y a pas même de crochet pour le pendre. Dieu me comprend, et cela me suffit, et je n'en dis pas plus, quoique je le puisse." (source)

Miguel de Cervantes, Don Quichotte de la Manche (El ingenioso Hidalgo Don Quijote de la Mancha

Le nous vaut monde

20/02/2006 20:00
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Intriguant film, que ce Nouveau Monde ! M'étant précipité au ciné pour recevoir une claque comme pour La ligne rouge, force est de confesser que ma première impression fut plutôt mitigée, pour ne pas dire plus...
Le temps est omniprésent. D'abord sur la durée, comme dans La ligne rouge : le film est lent ou long, selon les avis. Puis sur la météo, avec l'étrange impression qu'il fait toujours gris. Le terne l'emporterait donc ?
On retrouve certains éléments de La Ligne rouge (l'omniprésence de la nature, l'eau, le questionnement sur l'homme et son environnement, le choc des cultures avec en fond de toile l'immersion chaotique des arrivants opposée à l'harmonie du monde "sauvage"), certains clichés aussi, évidemment... Le scénario ? Pas une grande fresque historique, des critiques, quelques clins d'oeil, des invitations à la réflexion, une trame semblant se réduire à une banale (?) relation amoureuse... Un grand fourre-tout et à la fois une grande simplicité, voulue...
En effet, malgré une certaine frustration, on sent que tout est délibéré, pour n'attirer l'attention que sur elle. Incarnant la femme et la nature, la beauté, elle est le film et le résume en quelque sorte. Le nouveau monde est un prétexte, une métaphore, c'est un film d'amour, sur l'amour, avec en fond de toile quelques incantations humanistes. La ligne rouge insistait sur la violence et la saleté des hommes pour leur opposer la beauté de la nature, de la paix. Le Nouveau Monde rappelle ce lien à la terre, mais l'épure. De ce vide fait autour du personnage, renforcé par la rareté et la simplicité des dialogues, émerge la force des sentiments laissés à la contemplation. Ce n'est pas la psychologie des personnages qui importe, mais leur présence... Via la femme, c'est un film sur l'Homme...
Lisant ça et là quelques critiques, je suis un peu étonné : on reproche beaucoup au film sa longueur, en lui reconnaissant la beauté de ses images. Soupçonnant le génie du réalisateur quant au choix des paysages et des couleurs (La ligne rouge...), on ne peut que penser que cette beauté suggérée mais voilée est délibérée, tout comme le rythme du film... J'en attendais sans doute l'inverse, mais peut-être n'est-ce pas spécialement un beau film, mais un bon film ? Ou un beau film sur le fond, pas forcément sur la forme... D'où ce sentiment de perplexité teinté de frustration, mélangé à une impression de toucher la grâce et le génie...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0755-01fb0.jpg

"...cruzaron por primera vez el oceano y vieron el alba del nuevo mundo"
El descubrimiento... El otro... Un nuevo territorio, una nueva vida...


"These mist covered mountains
Are a home now for me
But my home is the lowlands
And always will be
Some day you'll return to
Your valleys and your farms
And you'll no longer burn
To be brothers in arms

Through these fields of destruction
Baptisms of fire
I've watched all your suffering
As the battles raged higher
And though they did hurt me so bad
In the fear and alarm
You did not desert me
My brothers in arms

There's so many different worlds
So many differents suns
And we have just one world
But we live in different ones

Now the sun's gone to hell
And the moon's riding high
Let me bid you farewell
Every man has to die
But it's written in the starlight
And every line on your palm
We're fools to make war
On our brothers in arms" (source)

Dire Straits, Brothers in arms

Aux berges espagnoles...

31/01/2006 23:03
660 lectures
"Pas de pierre, pas de construction ! Pas de construction, pas de palais ! Pas de palais... pas de palais !"
Bref, pas de temps... pas de temps... Et pas de bras, pas de chocolat... Une chanson pour meubler...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0722-6f5c0.jpg

"Oh, cómo quieres que me aclare
Si aún soy demasiado joven
Para entender lo que siento
Pero no para jurarle al mismísimo ángel negro
Que si rompe la distancia que ahora mismo nos separa
Volveré para adorarle, le daría hasta mi alma
Si trajera tu presencia a esta noche que no acaba
Te necesito como a la luz del sol
En este invierno frío
Pa' darme tu calor
Como quieres que te olvide
Si tu nombre está en el aire
Y sopla entre mis recuerdos
Si ya sé que no eres libre,
Si ya sé que yo no debo
Retenerte en mi memoria
Así es como yo contemplo
Mi tormenta de tormento,
Así es como yo te quiero
Te necesito como a la luz del sol
En este invierno frío
Pa' darme tu calor
Te necesito como a la luz del sol
Tus ojos el abismo
Donde muere mi razón
Oh, cómo quieres que me aclare
Oh, amor, cómo quieres que te olvide
Te necesito como a la luz del sol
En este invierno frío
Pa' darme tu calor
Te necesito como a la luz del sol
Tus ojos el abismo
Donde muere mi razón" (Source)

Amaral, "Te necesito"

Pas laid (2)

19/02/2007 00:01
549 lectures
"Dans le palais des émotions il y a beaucoup de chambres"

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"En rhétorique, une anadiplose est une figure de style consistant à la reprise d'un même mot en fin de phrase et en début de phrase suivante.

Exemples :

* Il est bête. Bête il restera.
* Le néant a produit le vide, le vide a produit le creux, le creux a produit le souffle, le souffle a produit soufflet et le soufflet a produit le soufflé.
* La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine... mène à la souffrance. (Yoda, dans Star Wars : épisode I - La Menace fantôme)
* Pas de pierre, pas de construction ; pas de construction, pas de palais ; pas de palais... pas de palais. (Amonbofis, dans Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre)" (source)

A la rue, elle

06/04/2006 07:43
1.313 lectures
"And isn't it ironic... don't you think
A little too ironic... and yeah I really do think..."
Alanis was right...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0814-a3ac5.jpg

La cigale , ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau
Elle alla crier famine
Chez la fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle
«Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'oût , foi d'animal,
Intérêt et principal .»
La fourmi n'est pas prêteuse ;
C'est là son moindre défaut.
«Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien : dansez maintenant.»
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kibitz

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