musique


Jeux d'hombre

24/06/2006 10:01
383 lectures
"Il est des gens qui n'embrassent que des ombres ; ceux-là n'ont que l'ombre du bonheur." (Shakespeare)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-037...
(Ombre d'hombre)

"Tant qu'il y aura des ombres
Des truites et des vandoises
Croule la terre, craque le monde
Nous irons dans les eaux turquoises
Les rivières profondes ...

Du matin clair au soir qui tombe
Quand le ciel soudain s'embrase
Nous sommes et resterons bon nombre
A guetter la bête sournoise
Et ses reflets d'argent dans l'ombre ...

Tant qu'il y aura des ombres
Nous, les deux pieds dans la vase
Oublierons pour quelques secondes
Qu'il ne changera de base
Cet abominable monde ...

Avant la grande hécatombe
Avant qu'on ne nous écrase
Sous une averse de bombes
Qui noiera ce monde nase
Nous les chevaliers de l'onde
Garderons le coeur turquoise

Tant qu'il y aura des ombres
Des truites et des vandoises..." (source)

Renaud, Tant qu'il y aura des ombres

Tout feu, tout femmes

18/06/2006 09:16
484 lectures
"Fils du Titan Japet et de Clyméné, frère d' Atlas, de Ménoétios et d'Épiméthée, Prométhée était un Géant dont Zeus redoutait la puissance. Prophète, inventeur, il créa d'un bloc d'argile mêlé d'eau le premier homme. Ne voulant pas laisser sa créature démunie de tout, il alla dérober au char du Soleil une étincelle qu'il cacha dans la tige d'une férule, et, de retour sur la Terre, il offrit cette source de feu divin aux hommes qui, durant son absence, s'étaient multipliés. Non content de ce premier exploit et de cette injure faite à la puissance souveraine de Zeus, il en imagina un second. Il tua et dépeça un taureau. D'un côté, il étala la chair, la moelle, les entrailles, qu'il recouvrit de la peau de la bête ; de l'autre, il posa les os, sur lesquels il plaça la graisse de l'animal. Prométhée offrit alors à Zeus de s'attribuer l'une des deux parts, l'autre allant aux hommes. Zeus, attiré par la blancheur de la graisse, choisit celle qui ne refermait que les os. Ayant été ainsi joué, Zeus décida de se venger des mortels et de Prométhée. Aux premiers, il envoya Pandore, belle jeune femme créée par Héphaïstos, qui répandit tous les malheurs sur la Terre, en ouvrant sa fameuse boîte. Au second, il dépêcha Héphaïstos : Prométhée fut enchaîné par le dieu sur le plus haut sommet du mont Caucase, où, chaque jour, pendant des siècles, un aigle vint ronger le foie sans cesse renaissant du malheureux." (source)


Le premier rêve de Dora - Le livre bleu de la psychanalyse

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/16.06.2006-067...
(Spectacle au Bioscope)

"Love is a burning thing
and it makes a firery ring
bound by wild desire
I fell in to a ring of fire...

I fell in to a burning ring of fire
I went down,down,down
and the flames went higher.
And it burns,burns,burns
the ring of fire
the ring of fire.

The taste of love is sweet
when hearts like our's meet
I fell for you like a child
oh, but the fire went wild..

I fell in to a burning ring of fire.....[etc]" (source)

Johnny Cash, Ring of fire

Vile ville ?

Après le dépit et le rejet... le doute et le regret ? Quand exaspération rime avec passion...
La ville continue à s'exprimer, quand on la regarde et qu'on l'écoute. Comme une personne, en fait, il faut prendre le temps de s'arrêter pour vraiment la voir et la sentir vibrer. Elle se révèle différente et émerveille celui qui prend la peine de gratter le bitume des apparences. Offrant en son sein un trésor caché, pourtant à la portée des yeux de tous, inconscients. Un message, un bruit, tantôt décapant ou provocant,
tantôt amusant ou attachant... La ville rugissante, hésitante, tremblante, touchante... La ville, la vile ? La ville, la vie...

"Dans la communication, le plus compliqué n'est ni le message, ni la technique, mais le récepteur" (Dominique Wolton)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-015...

"Just a castaway, an island lost at sea, oh
Another lonely day, with no one here but me, oh
More loneliness than any man could bear
Rescue me before I fall into despair, oh

Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah

A year has passed since I wrote my note
But I should have known this right from the start
Only hope can keep me together
Love can mend your life but
Love can break your heart
Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah

Walked out this morning, dont believe what I saw
Hundred billion bottles washed up on the shore
Seems Im not alone at being alone
Hundred billion castaways, looking for a home
Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s..." (source)

Police, Message in a bottle

Va...

15/06/2006 00:00
513 lectures
http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-019...

Donnez la parole à la rue, qu'ils disaient ! Et dites-le avec des fleurs...
Le gros avantage c'est que ça peut s'adresser à beaucoup. Aux cons en tout genre, aux emmerdeurs du boulot, aux pollueurs du quotidien... et aux autres.


"L'envie que je ressens si fort de te serrer dans mes bras, je ferai sans
L'espoir de sentir près de moi ta présence et ta chaleur, je ferai sans
Je fais taire au fond de moi les mots d'amour comme on étouffe une rumeur
J'oublie l'avenir à contre-coeur, le présent je ne fais que l'oublier

Je ferai sans, je ferai semblant
Je ferai sans, je ferai semblant

Le courage que tu me révèles quand les forces m'abandonnent je ferai sans
Tes appels et ta voix que j'entends, que j'attends constamment, je ferai sans
Même si je m'applique à ne pas ignorer tes raisons tes arguments,
Ton souvenir a la force d' un coup de poing que je prends en plein dedans.

Je ferai sans, je ferai semblant
Je ferai sans, je ferai semblant

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé
Un seul être vous manque et tout est dispersé
Je cherche alors la nuit pour m'échapper du jour
Qui a mis en lumière ton regard qui me suit
Qui me suit, qui me suit

Je remonte à contre-courant la force du torrent qui m'attire à toi
Je m'agrippe à tout ce que je peux à défaut de m'agripper à tes doigts
Je m'agrippe à tout ce que je peux, je m'agrippe à tout ce que je peux
Je m'agrippe à tout ce que je peux...

Je ferai sans, je ferai semblant
Je ferai sans, je ferai semblant" (source)

Pauline Croze, Je ferai sans

Rétro vision

14/06/2006 06:52
1.321 lectures
« Le passé ne sera jamais une espérance : on ne regarde pas devant soi dans un rétroviseur » (Jean Dorst)
A présent, l'avenir...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-105...

"A long time ago came a man on a track
Walking thirty miles with a pack on his back
And he put down his load where he thought it was the best
Made a home in the wilderness
He built a cabin and a winter store
And he ploughed up the ground by the cold lake shore
And the other travellers came riding down the track
And they never went further, no, they never went back
Then came the churches then came the schools
Then came the lawyers then came the rules
Then came the trains and the trucks with their loads
And the dirty old track was the telegraph road

Then came the mines - then came the ore
Then there was the hard times then there was a war
Telegraph sang a song about the world outside
Telegraph road got so deep and so wide
Like a rolling river. . .

And my radio says tonight its gonna freeze
People driving home from the factories
Theres six lanes of traffic
Three lanes moving slow. . .

I used to like to go to work but they shut it down
I got a right to go to work but theres no work here to be found
Yes and they say were gonna have to pay whats owed
Were gonna have to reap from some seed thats been sowed
And the birds up on the wires and the telegraph poles
They can always fly away from this rain and this cold
You can hear them singing out their telegraph code
All the way down the telegraph road

You know Id sooner forget but I remember those nights
When life was just a bet on a race between the lights
You had your head on my shoulder you had your hand in my hair
Now you act a little colder like you dont seem to care
But believe in me baby and Ill take you away
From out of this darkness and into the day
From these rivers of headlights these rivers of rain
From the anger that lives on the streets with these names
cos Ive run every red light on memory lane
Ive seen desperation explode into flames
And I dont want to see it again. . .

>from all of these signs saying sorry but were closed
All the way down the telegraph road" (source)

Dire Straits, Telegraph road

Doux, doux

12/06/2006 20:51
373 lectures
Rien ne vaut le rire et le sourire d'un enfant pour oublier tout le reste... Enfin presque tout le reste...
Hurlements ravis et gloussements joyeux balaient avec leur bonne humeur imparable les préoccupations qu'on croyait importantes... Et obligent à se demander comment on peut être assez con pour se pourrir la vie avec des problèmes artificiels qu'on crée constamment, au lieu de profiter de ce qu'on a...
Parenthèse enchantée de quelques heures, avant le retour au quotidien. Cela s'appelle se ressourcer... Avant de replonger la tête sous l'eau ?

Doudou or not Doudou ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-044...

"C'est pas moi qui vous ferai des plans
De loup-garou, de grand méchant
S'il faut se battre pour que ça vous plaise
Malaise

Je vous aimerai pas dans la sueur
Genre Stakhanoviste du bonheur
La voix mielleuse 'Alors, heureuse ?'
Horreur

Genre Australien, blond, sable chaud
Surf sur les vagues, sel sur la peau
Grands les sourires, gros biscotos
Zéro

Mais je serai doux
Comme un bisou voyou dans le cou
Attentionné, tiède, à vos genoux
Des carresses et des mots à vos goûts
Dans la flemme absolue, n'importe où
Mais doux

Je serai doux
Comme un matou velours, un cachou
A l'abri lovés dans notre igloo
Couchés, debouts, sans dessus-dessous
Grand Manitou de tous vos tabous
Si doux

S'il vous faut un intellectuel
Un bel esprit, un prix Nobel
S'il faut briller dans le tout Paris
Sorry

Si la réussite vous excite
Le style Yuppie cool mais dynamique
Coke pour le speed, pils pour la nuit
Oublie

J'expliquerai pas de large en long
Le Kama Soutra en dix leçons
Les modes d'emploi, notices, techniques
J'évite

Mais je serai doux
Comme un bisou voyou dans le cou
Attentionné, tiède, à vos genoux
Des carresses et des mots à vos goûts
Dans la flemme absolue, n'importe où
Mais doux

Je serai doux
Comme un matou velour, un cachou
A l'abri lovés dans notre igloo
Couchés, debouts, sans dessus-dessous
Grand Manitou de tous vos tabous
Si doux

Le complice avoué, le joujou
De vos fantasmes et tous vos Pérous
Capitaine exclusif à vos cours
Si doux
Si doux..." (source)

Jean-Jacques Goldman, Doux

Fête la faites...

11/06/2006 09:35
321 lectures
Il était dit que rien ne nous serait épargné...
La fête tourne court...
Retour à la réalité, encore...
Tchin...

« Qui tue ivre sera pendu sobre »

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-007-91ba2.jpg

"Pourras-tu le faire I'M LOST
Pourras-tu le dire I'M LOST
Tu dois tout essayer I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST

Tu dois voir plus loin I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST
Egaré en chemin I'M LOST
Tu verras le pire I'M LOST

Pour trouver le sud I'M LOST
Sans perdre le nord I'M LOST
Après les certitudes I'M LOST
Au-delà des bords I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}

Dans les yeux des femmes I'M LOST
Dans la marie-jeanne I'M LOST
Dans la techno-cité I'M LOST
Pour manipulés I'M LOST

Grand combat de chairs I'M LOST
Colline enflammée I'M LOST
Dans l'ombre ou la lumière I'M LOST
Pôle halluciné I'M LOST

Pour courir ventre à terre I'M LOST
Brouillard et fumée I'M LOST
Consommer consumer I'M LOST
Recracher de l'air I'M LOST

Dans le dérisoire I'M LOST
Dans les accessoires I'M LOST
Dans le feu des possibles I'M LOST
Au coeur de la cible I'M LOST

Dans la paranoïa I'M LOST
Dans la schizophrénia I'M LOST
Un maniacopéra I'M LOST
Pharmacopérave I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}

Entre les dérapages
Entre les lignes d'orages
Entre temps entre nous
Et entre chien et loup
Au maximum du voltage
A peine est passé le message
Au fil du rasoir

Encore une fois c'est la vie qui s'entête
Acharnée au-delà des images qu'on reflète
Chacal, charogne, chaman, sachem
Magie noire ou blanche inscrite à la Sacem

Des poumons d'or
Belphégor
Ici, maintenant, à la vie, à la mort
N'oublie pas ton sourire pour ce soir si tu sors
Un jury t'attend n'injurie pas le sort

Entre les dérapages
Entre les lignes d'orages
Entre temps entre nous
Et entre chien et loup
Au maximum du voltage
A peine est passé le message
Au fil du rasoir

Dans les corridors I'M LOST
Sur les baies vitrées I'M LOST
Des insectes écrasés I'M LOST
Qui cherchaient de l'or I'M LOST

Dans les ministères I'M LOST
Dans les monastères I'M LOST
Dans les avalanches I'M LOST
Au bout de la planche I'M LOST

Des combats d'autorité I'M LOST
Des conflits d'intérêts I'M LOST
Des types ignifugés I'M LOST
Veulent ma fusée I'M LOST

Des désenchanteurs I'M LOST
Un train à quelle heure I'M LOST
Des pirates des corsaires I'M LOST
Sans aucun repaire I'M LOST

Tu dois voir plus loin I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST
Tu dois tout essayer I'M LOST
Tu dois devenir I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}" (source)

Noir Désir, Lost

La femme s'entête

09/06/2006 00:00
416 lectures
Ou sans tête ? Ou avec beaucoup trop de tête...
Esthète... Es tête...
En latin, caput, la tête. Kaput, la tête ?
Tête... Têtue... T'es tue, tais toi ?
Mots de tête...
Tête... Téter... Tâter ?
Téton, tétons...
Céphalique... C'est phallique ?
Tête à queue... Tête à nique... Titanic...
Tête à tête... Tête à claques...
Entêtée... En-tête... En tête ?
Pas tête, hic... Pathétique...
Head... Aide...

« Ce que l'on nomme fermeté chez un roi s'appelle entêtement chez un âne. »

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-022-9...

"Derrière des barreaux
Pour quelques mots
Qu'il pensait si fort
Dehors il fait chaud
Des milliers d'oiseaux
S'envolent sans effort

Quel est ce pays
Où frappe la nuit
La loi du plus fort ?

Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
S'endort peut-etre...

Et moi qui danse ma vie
Qui chante et qui rit
Je pense à lui

Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
Déjà mort peut-être..." (source)

Michel Berger, Diego, libre dans sa tête

Lupa, narre...

"Homo homini lupus" (Hobbes, pas le Hobbit bagarreur). Et la femme ?

Fable : 1. récit à base d'imagination 2. petit récit en vers ou en prose destiné à illustrer un précepte 3. mensonge élaboré

"Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
"Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
"Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor." (source)

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.09.05-009-1a8e0.jpg

"Connais-tu l'histoire
Que m'racontait ma nounou ?
C'est une belle histoire
Qu'j'écoutais sur ses genoux
Si le coeur t'en dit
Ma jolie
Écoute-moi
J'vais te la dire à mi-voix
L'était une fille
Douce et tendre comme toi
Toute aussi gentille
Se promenait dans les bois
Et voilà soudain
Qu'en chemin
Elle aperçoit
L'grand méchant loup aux abois

Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup

Tu es encor à l'âge
Où les filles ont peur de nous
Tu es bien trop sage
Pour venir sur mes genoux
Mais je t'aime bien,
Ne crains rien
Approche-toi
Je ne te mangerai pas
Ne sois pas cruelle
Viens dans mes bras ma jolie
Viens plus près ma belle
Et ne tremble pas ainsi
Je ne te ferai
Aucun mal
Je ne suis pas
Le grand méchant loup aux abois

Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup" (source)

Serge Gainsbourg, Cha cha cha du loup

Sa moue raille

06/06/2006 05:00
1.117 lectures
Mon royaume pour un sourire ?
"Vous pouvez railler, mais n'oubliez jamais qu'un jour ou l'autre, c'est celui qui raille qui l'a dans le train" (Desproges)

"Seppuku (ou argotiquement Hara-kiri) est un suicide rituel et honorable d'origine japonaise. Traditionnellement, il se fait dans un temple en s'ouvrant l'abdomen avec un tantō (sabre japonais le plus court), ce qui libère l'âme. La forme traditionnelle consiste en une ouverture de haut en bas et une dans la largeur. Il existe une version moins honorable (et moins douloureuse) dans laquelle un ami coupe la tête pour une mort instantanée.

[..]

Minamoto no Tometomo aurait été le premier homme et samouraï à pratiquer le seppuku honorable, en prenant exemple sur les femmes chinoises : accusées d'avoir enfanté l'enfant d'un autre homme que leur époux, elles s'ouvraient le ventre de désespoir afin de prouver leur fidélité. Minamoto no Yorimasa est le premier dont on a une description détaillée du seppuku : après sa défaite à la première bataille d'Uji en 1180, Yorimasa s'est retiré dans la salle du Phénix du temple du Byōdō-in, a écrit un poème au dos de son étendard, avant de prendre son poignard et de s'ouvrir l'abdomen. Cette façon de procéder a codifié le seppuku.

La pratique du seppuku est indissociable du Bushido, le code d'honneur du guerrier, qui insiste sur sa finalité propre : la mort. Celle-ci ne doit en aucun cas trahir les valeurs morales qui sont celles du samouraï ; aussi la pratique du seppuku est-elle codifiée très précisement. L'acte du suicide honorable ne s'effectuait grosso modo qu'à quatre occasions :

* à l'issue d'une défaite au combat. Être fait prisonnier ne constituait pas tant un échec qu'un déshonneur, non seulement pour soi mais pour ses compagnons et son maître ; pour éviter de souiller le nom de ce dernier, un samouraï vaincu et sans possibilité d'échapper à l'ennemi, préférait se donner la mort lui-même. Ce type de seppuku est rapide et violent, généralement effectué avec un tantō (sabre le plus court) ;
* le pouvoir politique du shogun est marqué par les rivalités ; lorsqu'un vassal était amené à critiquer ouvertement le shogun, il pratiquait le seppuku, tout à la fois pour préserver son honneur, et pour attirer l'attention du dirigeant. Ces remontrances sont désignées par le terme de kanshi ;
* à l'inverse, à partir du shogun Tokugawa, la procédure inverse fut créée, comme une sanction à l'infidélité des vassaux. Une fois encore, le seppuku était l'unique manière d'éviter le déshonneur du clan : il s'agissait donc d'une offre de pitié, le tsumebara ;
* le seppuku fut enfin l'occasion de suicides de groupe chez les samouraïs, qui par leur mort, rendaient hommage à leur maître en le suivant par-delà l'épreuve de la mort. Le seppuku est donc également le signe du dévouement, le junshi.

Hormis dans le cadre du champ de bataille, le seppuku accompagna le raffinement du bushidô et des classes dirigeantes en étoffant le rituel qui lui est encore associé. Le seppuku possède son propre code, qui doit être respecté scrupuleusement, tant par celui qui commet l'acte que par les personnes assistant à celui-ci. En effet, le seppuku n'est absolument pas une pratique solitaire, tout du moins dans le cadre du bushidô ; si le public est restreint et choisi, il est par contre nécessaire. Il a valeur de témoin et d'assistant de la mort du samouraï.

Le samouraï, ayant revêtu un kimono blanc, s'agenouillait face au public, sur un tatami. Il disposait d'un couteau, le tantō, d'encre, d'un pinceau, de feuilles de papier de riz et d'une tasse de saké. Après avoir écrit et lu un waka, enveloppant le tantô d'une des feuilles de papier de riz, il s'ouvrait l'abdomen sur sa gauche, kimono ouvert. Cette partie du ventre représente la conscience dans la tradition bouddhiste. Il remontait alors une première fois, en diagonale ; puis une seconde entaille venait couper la première. Ce Giri no jumonji, terriblement douloureux, était la plupart du temps interrompu par le kaishakunin, un ami du samouraï, qui le décapitait. Chaque shogun avait un kaishakunin officiel pour les tsumebara : c'était un honneur tout particulier pour un samouraï.

L'histoire militaire du Japon est marquée par de très nombreux seppuku ; mais dès lors que les bushi perdirent de leur influence, la pratique fut contrôlée (interdiction du junshi), puis interdite (par le gouvernement Tokugawa à la demande de Nobutsuna Matsudaira en 1663). Les cas épars de désobéissances furent accueillis comme des actes d'autant plus braves par la population japonaise." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.05.2006-015...

"Un petit Khmer rouge est dans une merde noire
Un Cambodgien fou se planque dans un abattoir
Et un Viêt rebelle charge à coups de pelle
Sur des Laotiens qui mangent des Coréens

Des Thaïlandais exploitent des Thaïlandais
Chinois de Hong-Kong tire sur un viêtcong
Règlements de comptes dans la tour de Tokyo
Chinois de Hong-Kong décapite un mao

Honorable client entre dans un restaurant
Ressort vermicelle ou alors boeuf citronelle
Honorable client devenu bol de riz blanc
Où nids d'hirondelle farçis aux huits merveilles

Tiguidap tiguidap... Tiguidap tiguidap...

Menu du Bouddha travers de porc svastika
Barbecue ninja et samouraï vendetta
Pâté impérial dans un gilet pare-balles
Couteau de printemps planté dans gâteau flottant

Viêt haché maison à la soupe du dragon
Phillippin sans nom cuit aux petits oignons
Fondue mitraillette pour bonze religieux
Et les deux baguettes lui sont plantées dans les yeux

Une tête coupée sur un bol de riz
Choux chinois sautés et salade de tripes
Couilles de Laotiens en spécialité thaï
Cuisses de Malais à la sauce de Shanghaï

Qui vouloir manger gâteau coco riz gluant ?
Qui vouloir casser tête de coco méchant ?
La loi du silence les tigres de Shaolin
Éros plus vengeance aux mille sourires de la Chine

Tiguidap tiguidap... Tiguidap tiguidap...

Yakitori sushi Non je ne veux pas hara-kiri
Ichi ni san chi Soupe yankee Nagasaki
Shichi hachi kyü jû San Ku Kaï c'est la bataille
Lala Hiro-Hito lala Yamamoto Saïgon c'est la baston
Mitsubishi...sodeska (trop de saké !)
Moi, j'veux pas hara-kiri
Mitsubishi...sodeska (encore du saké !)
Mon grand frère c'est Bruce Lee
lala Yamamoto Du saké pour mes amis
Honda kawasaki Allez danse la danse du riz !
La la hiro-hito lala yamamoto" (source)

Bérurier Noir, Casse-tête chinois

Green Street Hooligans

05/06/2006 09:47
830 lectures
"I'm forever blowing bubbles, pretty bubbles in the air
They fly so high, nearly reach the sky
Then like my dreams they fade and die
Fortune's always hiding, I've looked everywhere
I'm forever blowing bubbles, pretty bubbles in the air
United! (clap hands) United! (clap hands)"

C'est l'histoire d'un Hobbit, dont on dirait toujours qu'il a abusé de la salsepareille, qui est d'ailleurs accusé de schtroumpfer de la poudre blanche. A voir sa gueule, faut pas s'étonner ! Bref, il est donc chassé de ses terres universitaires gringo-prestigieuses (histoire qu'on saisisse bien que le Hobbit est certes petit en taille, mais grand en esprit et en principes) et change rapidement de continent avec son baluchon (les moyens de transport ayant évolué, le trajet et ses dangers ne constituent plus l'intérêt du film, que ce soit clair).
Là, le petit homme débarque dans la capitale britannique et, incroyable, il tombe par hasard sur sa frangine. Ah mais dites donc, ça, ça tombe bien, justement il vient d'arriver et ne connaît personne, donc le hasard fait bien les choses. Et en plus c'est Claire Forlani. Bon après s'ensuit une sombre histoire de foot, de bière et de baston, où certains se tapent dessus, mais préservons le suspens (même si on peut deviner le dénouement...) car malgré un début plutôt caricatural, le film est plutôt plaisant et se regarde bien. Evidemment, il n'évite pas deux-trois énormités et les « puristes » y trouveront toujours quelque chose à redire, mais force est de constater qu'on aurait pu s'attendre à bien pire...
A voir en VO...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/fribourg-ksc-3...

"Entassés dans les tribunes
Nous attendons le coup d'envoi
Comme nos frères d'infortune
Nous sommes prêts au combat

C'est le chant des supporters

Nos chants résonnent dans le stade
Partout la bataille fait rage
On se bat dans les balustrades
Nos bannières flottent sur les grillages

C'est le chant des supporters

Ce soir nous serons vainqueurs
Malgré toutes nos souffrances
Les meilleurs dans la violence
Dans le sang et la démence

C'est le chant des supporters" (source)

Komintern Sect, Dans les tribunes

Mari, âge

04/06/2006 09:20
2.356 lectures
D'après Oscar Wilde, le mariage est la principale cause de divorce...

Un mariage est toujours un évènement à part, synonyme que le temps passe, qu'on vieillit en somme. Surtout lorsqu'il s'agit de gens de notre âge... Il y a à la fois cette légèreté dans l'air et tous ces visages rayonnants, malgré l'organisation et l'importance de l'engagement, et un questionnement personnel sur sa propre vie. La célébration à l'église en est le moment le plus propice : pendant lectures et chants des autres, on réfléchit à son quotidien, et surtout à l'avenir, se demandant par exemple si on vivra aussi ce genre de situations...

Quoi qu'il en soit, tout se déroule bien, c'est fait, vive les mariés !

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/mariage--1--d3...

"On vous souhaite tout le bonheur du monde
Et que quelqu'un vous tende la main
Que votre chemin évite les bombes
Qu'il mène vers de calmes jardins.

On vous souhaite tout le bonheur du monde
Pour aujourd'hui comme pour demain
Que votre soleil éclaircisse l'ombre
Qu'il brille d'amour au quotidien.

Puisque l'avenir vous appartient
Puisqu'on n'contrôle pas votre destin
Que votre envol est pour demain
Comme tout c'qu'on a à vous offrir
Ne saurait toujours vous suffir
Dans cette liberté à venir
Puisque on sera pas toujours là
Comme on le fut aux premiers pas.

{Refrain}

Toute une vie s'offre devant vous
Tant de rêves a vivre jusqu'au bout
Surement plein de joie au rendez-vous
Libre de faire vos propres choix
De choisir qu'elle sera votre voie
Et où celle-ci vous emmenera
J'espère juste que vous prendrez le temps
De profiter de chaque instant.

{Refrain}

Ché pas quel monde on vous laissera
On fait d'notre mieux, seulement parfois,
J'ose espérer que c'la suffira
Pas à sauver votre insoucience
Mais à apaiser notre conscience
Aurais-je le droit de vous faire confiance...

{Refrain}" (source)

Sinsémilia, Tout le bonheur du monde

Femme, fan et foot

31/05/2006 00:03
1.349 lectures
Ah heureusement qu'il y a le boulot pour se marrer un peu...

Deux filles s'apprêtent à regarder un match de football. Avant le coup d'envoi, la première demande :
- Tu as les règles en tête ?
- Pourquoi, je saigne du nez ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/image001-2f3d7.jpg

"Quelquefois
Si douces
Quand la vie me touche
Comme nous tous
Alors si douces...

Quelquefois
Si dures
Que chaque blessure
Longtemps me dure
Longtemps me dure...

Femmes...Je vous aime
Femmes...Je vous aime
Je n'en connais pas de faciles
Je n'en connais que de fragiles
Et difficiles
Oui...difficiles

Quelquefois
Si drôles
Sur un coin d'épaule
Oh oui ... Si drôles
Regard qui frôle...

Quelquefois
Si seules
Parfois elles le veulent
Oui mais... Si seules
Oui mais si seules...

Femmes... Je vous aime
Femmes... Je vous aime
Vous êtes ma mère, je vous ressemble
Et tout ensemble mon enfant
Mon impatience
Et ma souffrance...

Femmes... Je vous aime
Femmes... Je vous aime
Si parfois ces mots se déchirent
C'est que je n'ose pas vous dire
Je vous désire
Ou même pire
O...Femmes..." (source)

Julien Clerc, Femmes je vous aime

Le change ment...

28/05/2006 08:41
394 lectures
Selon Francis Bacon, les maisons sont faites pour être habitées, non pour être vues... Comme l'amour, en fait...

Ce qui frappe en entrant, c'est l'espace, le bruit et la saleté. Les pièces vides ont l'air différentes, les pas font craquer le vieux parquet, les traces des tableaux aux murs et les marques des meubles sur la moquette décolorée soulignent l'usure du temps. De la cave au grenier, en passant par les étages, tout est crasseux, signe de nombreuses allées et venues ultimes... Vidée de tout, la maison révèle toute son ampleur et sa vieillesse. Grandeur et décadence...
Une maison, c'est comme une relation : on s'en va, mais on reste là avec ses souvenirs, en se rappelant bons et mauvais moments et en imaginant comment les choses auraient pu être différentes, et si cela aurait valu la peine.
L'histoire va prendre le pas sur le présent, et il n'y aura pas de futur...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.05.2006-002...

"In many ways, they'll miss the good old days
Someday, someday
Yeah, it hurts to say, but I want you to stay
Sometimes, sometimes

When we was young, oh man, did we have fun
Always, always
Promises, they break before they're made
Sometimes, sometimes

Oh, My-ex says I'm lacking in depth
I will do my best
You say you wanna stay by my side
Darlin', your head's not right
See, alone we stand, together we fall apart
Yeah, I think I'll be alright
I'm working so I won't have to try so hard
Tables, they turn sometimes

Oh, someday...

No, I ain't wastin' no more time

And now my fears
They come to me in threes
So, I
Sometimes
Say, "Fate my friend,
You say the strangest things
I find, sometimes"

Oh, My-ex says I'm lacking in depth
Say I will try my best
You say you wanna stay by my side
Darlin', your head's not right
See, alone we stand, together we fall apart
Yeah, I think I'll be alright
I'm working so I won't have to try so hard
Tables, they turn sometimes

Oh, someday...

I ain't wasting no more time" (source)

The Strokes, Someday

Quai pasa ?

27/05/2006 09:28
366 lectures
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles (Sénèque)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.10.2005-009...

"Les chansons de Prévert me reviennent
De tous les souffleurs de vers...laine
Du vieux Ferré les cris la tempête
Boris Vian s'écrit à la trompette
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
De musique et de poésie
Les marchands de malappris
Qui d'ailleurs ont déjà tout pris
Viennent vendre leurs habits en librairie
En librairie en librairie
Si tendre soit la nuit
Elle passe
Oh ma Zelda c'est fini Montparnasse
Miles Davis qui sonne sa Greco
Tous les monts y sonnent leur Nico
Rive Gauche à Paris
Oh mon île Oh mon pays
De musique et de poésie
D'art et de liberté éprise
Elle s'est fait prendre, elle est prise
Elle va mourir quoi qu'on en dise
Et ma chanson la mélancolise
La vie c'est du théâtre et des souvenirs
Et nous sommes opiniâtres à ne pas mourir
A traîner sur les berges venez voir
On dirait Jane et Serge sur le pont des Arts
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
Adieu le jazz adieu la nuit
Un état dans l'état d'esprit
Traité par le mépris
Comme le Québec par les Etats-Unis
Comme nous aussi
Ah ! le mépris ah ! le mépris" (source)

Alain Souchon, Rive gauche

SIG ! Sieg !

26/05/2006 05:15
498 lectures
En cette période de disette de défaites du Racing, c'est à la SIG qu'on trouve le plus de monde pour assister à un match. Des mecs qui tapent dans leurs mains pour encourager d'autres mecs qui se battent pour un ballon, voilà une occupation intelligente pour échapper deux heures durant au reste...
Les locaux démarrent le match en trombe, enfilant les paniers avec une réussite insolente et tuant le match dès les premières minutes. Les Gravelinois (la trouvaille terminologique de la soirée) ne peuvent pas réagir, malgré les encouragements de leurs supporters. Tiens au fait, Gravelines, c'est où ?
Située dans la région Nord-Pas de Calais, à mi-distance entre Dunkerque et Calais, Gravelines fait partie de l'agglomération dunkerquoise appelée « Dunkerque Grand Littoral » et appartient au groupement de sept communes qui forment les « Rives de l'Aa ». (souce) Tu avais donc bien raison dolores pour la situation géographique de cette petite ville de 12 000 habitants...
Bref, il n'y a pas de match. Un peu comme si au Racing on claquait trois buts en 20 minutes et que les autres ne réagissaient pas. A cela près que ça n'arrive pas...
Le dernier intérêt de la rencontre se focalise donc sur la capacité des locaux à atteindre les 100 points, et celle des visiteurs à dépasser les 60... Echec des uns, succès des autres...

A un moment, on peut s'interroger... Qu'est-ce qu'une victoire ? Faut-il être dans le coeur des gens ou avoir des résultats concrets ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-psg-007-a9...

"In one single moment your whole life can turn 'round
I stand there for a minute starin' straight into the ground
Lookin' to the left slightly, then lookin' back down
World feels like it's caved in - proper sorry frown
Please let me show you where we could only just be, for us
I can change and I can grow or we could adjust
The wicked thing about us is we always have trust
We can even have an open relationship, if you must
I look at her she stares almost straight back at me
But her eyes glaze over like she's lookin' straight through me
Then her eyes must have closed for what seems an eternity
When they open up she's lookin' down at her feet

Dry your eyes mate
I know it's hard to take but her mind has been made up
There's plenty more fish in the sea
Dry your eyes mate
I know you want to make her see how much this pain hurts
But you've got to walk away now
It's over

So then I move my hand up from down by my side
It's shakin', my life is crashin' before my eyes
Turn the palm of my hand up to face the skies
Touch the bottom of her chin and let out a sigh
'Cause I can't imagine my life without you and me
There's things I can't imagine doin', things I can't imagine seein'
It weren't supposed to be easy, surely
Please, please, I beg you please
She brings her hands up towards where my hands rested
She wraps her fingers round mine with the softness she's blessed with
She peels away my fingers, looks at me and then gestures
By pushin' my hand away to my chest, from hers

Dry your eyes mate
I know it's hard to take but her mind has been made up
There's plenty more fish in the sea
Dry your eyes mate
I know you want to make her see how much this pain hurts
But you've got to walk away now
It's over

And I'm just standin' there, I can't say a word
'Cause everythin's just gone
I've got nothin'
Absolutely nothin'

Tryin' to pull her close out of bare desperation
Put my arms around her tryin' to change what she's sayin'
Pull my head level with hers so she might engage in
Look into her eyes to make her listen again
I'm not gonna fuckin', just fuckin' leave it all now
'Cause you said it'd be forever and that was your vow
And you're gonna let our things simply crash and fall down
You're well out of order now, this is well out of town
She pulls away, my arms are tightly clamped round her waist
Gently pushes me back and she looks at me straight
Turns around so she's now got her back to my face
Takes one step forward, looks back, and then walks away

Dry your eyes mate
I know it's hard to take but her mind has been made up
There's plenty more fish in the sea
Dry your eyes mate
I know you want to make her see how much this pain hurts
But you've got to walk away now
It's over

I know in the past I've found it hard to say
Tellin' you things, but not tellin' straight
But the more I pull on your hand and say
The more you pull away

Dry your eyes mate
I know it's hard to take but her mind has been made up
There's plenty more fish in the sea
Dry your eyes mate
I know you want to make her see how much this pain hurts
But you've got to walk away now." (source)

The Streets, Dry your eyes

Perle à rebours

23/05/2006 06:34
441 lectures
Faites pas l'amour, faites la guerre... Et courrez...
Certaines personnes ne peuvent pas s'en empêcher, dans une pathétique quête de destruction, faute de pouvoir vivre en paix sans avoir peur...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/20.05.2006-009...

"I can't believe the news today
Oh, I can't close my eyes
And make it go away
How long...
How long must we sing this song
How long, how long...
'cause tonight...we can be as one
Tonight...

Broken bottles under children's feet
Bodies strewn across the dead end street
But I won't heed the battle call
It puts my back up
Puts my back up against the wall

Sunday, Bloody Sunday
Sunday, Bloody Sunday

And the battle's just begun
There's many lost, but tell me who has won
The trench is dug within our hearts
And mothers, children, brothers, sisters
Torn apart

Sunday, Bloody Sunday
Sunday, Bloody Sunday

How long...
How long must we sing this song
How long, how long...
'cause tonight...we can be as one
Tonight...tonight...

Sunday, Bloody Sunday
Sunday, Bloody Sunday

Wipe the tears from your eyes
Wipe your tears away
Oh, wipe your tears away
Oh, wipe your tears away
(Sunday, Bloody Sunday)
Oh, wipe your blood shot eyes
(Sunday, Bloody Sunday)

Sunday, Bloody Sunday
Sunday, Bloody Sunday

And it's true we are immune
When fact is fiction and TV reality
And today the millions cry
We eat and drink while tomorrow they die
The real battle just begun
To claim the victory Jesus won
On...

Sunday Bloody Sunday
Sunday Bloody Sunday..." (source)

U2, Sunday, Bloody Sunday

Occis gêne

22/05/2006 06:32
452 lectures
"Un coeur qui bat, c'est une âme qui respire"

On dit toujours que l'histoire se répète. C'est sans doute vrai...
Les mots aussi, se suivent et se ressemblent...
Certaines personnes aiment se cacher derrière. Finalement, ils permettent de raconter une histoire, de se raconter des histoires et de donner un sens à la réalité. Quand elle en a un...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-016-9...

"Hangman, hangman, hold it a little while,
I Think I see my friends coming, Riding many mile.
Friends, you get some silver?
Did you get a little gold?
What did you bring me, my dear friends? Keep me from the Gallows Pole.
What did you bring me to keep me from the Gallows Pole?

I couldn't get no silver, I couldn't get no gold,
You know that we're too damn poor to keep you from the Gallows Pole.
Hangman, hangman, hold it a little while,
I think I see my brother coming, riding many a mile.
Brother, you get me some silver?
Did you get a little gold?
What did you bring me, my brother, to keep me from the Gallows Pole?

Brother, I brought you some silver, yeah.
I brought a little gold, I brought a little of everything
To keep you from the Gallows Pole.
Yes, I brought you to keep you from the Gallows Pole.

Hangman, hangman, turn your head awhile,
I think I see my sister coming, riding many mile, mile, mile.
Sister, I implore you, take him by the hand,
Take him to some shady bower, save me from the wrath of this man,
Please take him, save me from the wrath of this mad man.

Hangman, hangman, upon your face a smile,
Tell me that I'm free to ride,
Ride for many mile, mile, mile.

Oh yes, you got a fine sister, She warmed my blood from cold,
She warmed my blood to boiling hot to keep you from the Gallows Pole,
Your brother brought me silver, Your sister warmed my soul,
But now I laugh and pull so hard And see you swinging from the Gallows Pole

But now I laugh and pull so hard And see you swinging from the Gallows Pole
Swingin' on the gallows pole !" (source)

Led Zeppelin, Gallows pole

L'orange rit

21/05/2006 11:58
1.377 lectures
Le retour des beaux jours... Dans la rue, dans les parcs, dans l'air du moins...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.10.2005-035...

"Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant
Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière grand-père
Et qu'il tombait encore de la neige en hiver

En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux

Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

Tout ça a commencé il y a plusieurs années
Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
Par des bouts de papier que l'on appelait argent
Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants

Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
Étaient prêts à tout pour arriver à leur fins
Pour s'enrichir encore ils ont rasé la terre
Pollué l'air ambiant et tari les rivières

Mais au bout de cent ans des gens se sont levés
Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper
Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie
Ces hommes là ne parlaient qu'en termes de profits

C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens
Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence
Quand tous les océans ont englouti les îles
Et que les innondations ont frappé les grandes villes

Et par la suite pendant toute une décennie
Ce fut les ouragans et puis les incendies
Les tremblements de terre et la grande sécheresse
Partout sur les visages on lisait la détresse

Les gens ont dû se battre contre les pandémies
Décimés par millions par d'atroces maladies
Puis les autres sont morts par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y air plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Au font l'intelligence qu'on nous avait donnée
N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné

Car il ne reste que quelques minutes à la vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer
Adieu l'humanité...
Adieu l'humanité..." (source)

Les Cowboys Fringants, Plus rien

Star troc

19/05/2006 00:00
414 lectures
Changement de joueur...

"Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile" (William Blake)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-098-d883e.jpg

"Si je m'arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Dans un bar rue St-Denis
J'te raconterai les souv'nirs
Bien gravés dans ma mémoire
De cette époque où vieillir
Était encore bien illusoire
Quand j'agaçais des p'tites filles
Pas loin des balançoires
Et que mon sac de billes
Devenait un vrai trésor
Ces hivers enneigés
A construire des igloos
Et rentrer les pieds g'lés
Juste à temps pour Passe-Partout
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De la p'tit'école et d'la cour de récré ?
Quand les avions en papier ne partent plus au vent
On se dit que l'bon temps passe final'ment
Comme une étoile filante

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Je constate que bien souvent
On choisit pas mais on subit
Et que les rêves des ti-culs
S'évanouissent ou se refoulent
Dans cette réalité crue
Qui nous embarque dans le moule
La trentaine, la bedaine
Les morveux, l'hypothèque
Les bonheurs et les peines
Les bons coups et les échecs
Travailler, faire d'son mieux
N'arracher, s'en sortir
Et espérer être heureux
Un peu avant de mourir
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De not' p'tit passage dans ce monde effréné
Après avoir existé pour gagner du temps
On s'dira que l'on était final'ment
Des étoiles filantes

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Juste comme ça, tranquillement
Pas loin du Carré Saint Louis
C'est qu'avec toi je suis bien
Et qu'j'ai pu l'goût d'm'en faire
Parce que tsé voir trop loin
C'pas mieux qu'd'regarder en arrière
Malgré les vieilles amertumes
Et les amours qui passent
Les chums qu'on perd dans brume
Et les idéaux qui se cassent
La vie s'accroche et renaît
Comme les printemps reviennent
Dans une bouffée d'air frais
Qui apaise les coeurs en peine
Ça fait que si à soir t'as envie de rester
Avec moi la nuit est douce on peut marcher
Et même si on sait ben que tout dure rien qu'un temps
J'aimerais çà que tu sois pour un moment
Mon étoile filante

Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester

Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester

Que des étoiles filantes" (source)

Les Cowboys Fringants, Les étoiles filantes

Ces ânes peints...

17/05/2006 05:56
423 lectures
Hi han...

N'est stupide que la stupidité... Cours, Forrest...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-011-0bcfb.jpg

"Silence les grillons
Sur les branches immobiles
Les arbres font des rayons
Et des ombres subtiles
Silence dans la maison
Silence sur la colline
Ces parfums qu'on devine
C'est l'odeur de saison
Mais voilà l'homme
Sous son chapeau de paille
Des taches plein sa blouse
Et sa barbe en bataille

Cézanne peint
Il laisse s'accomplir la magie de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien

Vibre la lumière
Chantez les couleurs
Il y met sa vie
Le bruit de son coeur
Et comme un bateau
Porté par sa voile
Doucement le pinceau
Glisse sur la toile
Et voilà l'homme
Qui croise avec ses yeux
Le temps d'un éclair
Le regard des dieux

Cézanne peint
Il laisse s'accomplir le prodige de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien
Quand Cézanne peint
Cézanne peint..." (source)

France Gall, Cézanne peint

Cowboy pas fringant

15/05/2006 07:00
483 lectures
Ironie du sort pour un insomniaque : il serait temps de se réveiller...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/13.05.2006-004...

"Icitte à soir, y mouille à siot
On a donné un pas pire show
Le motel est pas vraiment swell
Une chance t'es là pis qu'j'te trouve belle...

J'te r'garde dormir comme un bébé
C'est platte j'avais envie d'jaser
C'pas grave chu habitué Chérie
De m'parler tout seul ces temps-ci...

Depuis quecqu' s'maines j'dors pu' d'mes nuits
J'ai la tête remplie de bibites
C'est vrai que j'mène une drôle de vie
Des fois j'me dis qu'c'est d'la bullshit

J'aimerais ça pouvoir me r'trouver
Parce qu'chu mêlé comme ça s'peut pas
Le monde entier pourrait crever
Chu juste ben quand t'es dans mes bras...

Je sais qu'y s'passera jamais rien
Qu'entre toi pis moi ç'a pas d'allure
Quand j'vas r'partir au p'tit matin
On va se dire à la r'voyure...
Même si j't'aimais ben p'tit trésor
Et que mon coeur s'tait accroché
Quecqu'part sur ta route du nord
Entre Baie-Comeau pis Port-Cartier

T'es heureuse ici qu'tu m'disais
Loin des gens stressés de Montréal
Pis y'a ton chum qui est dans l'portrait
C'est moi l'perdant si j'fais l'total

Mais fais-toi z'en pas trop pour moi
J'en ai vu d'autres, chu'un grand garçon
C'fait longtemps qu'je me fais pu d'fausses joies
J'sais qu'ça r'vire en vraies déceptions

Le soleil vient juste de se l'ver
Dehors on entend les moineaux
Qui gazouillent comme pour me rappeler
Qu'tantôt je r'pars pour Gatineau
Je r'viens pas dans l'boute avant mai
D'ici là donne-moi d'tes nouvelles
Tu m'appelleras à frais virés
Pour me souhaiter joyeux Noël...

Sais-tu au moins qu'tu m'as fais croire
Qu'il est encore possible d'être heureux?
Pis ça c'est c'qu'on appell'd'l'espoir
C'toujours ça d'pris quand t'as pas mieux

T'étais sûrement pas rien qu'un kik
Mais là c'pas mal trop compliqué
Si dans vie y faut prendre des risques
Faut savoir aussi s'en aller

Ça fait que j'vas m'fermer la gueule
Et continuer mon ch'min tout seul
Avec mon p'tit coeur dans les shoe-claques
Pis ton sourire dans mon pack-sack
Mais tsé tu peux m'rappeler pareil
T'es comme mon p'tit rayon d'soleil
Dans ce monde complèt'ment fucké
Où j'aurais p't'être eu besoin d'toé

Dans ce monde complèt'ment fucké
Où j'aurais p't'être eu besoin d'toé" (source)

Les Cowboys Fringants, Ces temps-ci

Pigeon, pigé ?

14/05/2006 10:38
367 lectures
"Le pigeon frappe l'imaginaire des hommes. Très souvent associé à l'amour dans les croyances, les chansons et la poésie, emblème de l'alliance passée entre Dieu et les hommes, il deviendra le symbole international de la paix – la colombe et la branche d'olivier. Les navigateurs l'emportaient en mer : si une tempête devait les égarer loin de la côte, le pigeon saurait toujours retrouver la direction de la terre. Messager des banquiers, hommes d'affaires et journalistes au XIXe siècle, il devint en 1870 le seul point de contact des Parisiens assiégés avec le reste du pays. Son efficacité fut telle que toutes les armées d'Europe se dotèrent d'un service colombophile. Pendant la guerre de 14, il brava les bombes, les gaz et les balles pour porter les messages du front vers l'arrière. Si bien qu'à la fin du conflit, on lui décerna des médailles !" (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-026-4...

Toi, t'es mort !!!

"Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre
Mais l'un d'eux a quitté leur toit
Qu'ils sont longs les jours de l'attente
Et longues sont les nuits sans toi

Un pigeon regrettait son frère
Moi je regrette mon bel amour
Comme lui j'attends un bruit d'ailes
Le doux bruit d'ailes de son retour

J'ai laissé partir avec elle
Le bonheur qui nous était dû
Sur le chemin du temps perdu

Amant heureux amant
Redites-le souvent
Une absence est toujours trop longue
Rien ne sert de courir le monde
L'amour passe et les feuilles tombent
Quand tourne la rose des vents

Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre
Mais l'un d'eux a quitté leur toit
Qu'ils sont longs les jours de l'attente
Et longues sont les nuits sans toi

Un pigeon regrettait son frère
Moi je regrette mon bel amour
Comme lui j'attends un bruit d'ailes
Le doux bruit d'ailes de son retour

J'ai laissé partir avec elle
Le bonheur qui nous était dû
Sur le chemin du temps perdu" (source)

Charles Aznavour, Les deux pigeons

Arrêt au port ?

12/05/2006 07:04
331 lectures
« Le moteur est le coeur d'un avion, mais le pilote est son âme. » Y a-t-il un pilote dans l'avion ?

Encore une nuit courte... Cette fois, c'est pour attraper le premier avion...
De l'air au ministère... Dans tous les sens du terme...
J'ai beau m'envoler, mes pensées restent à terre, là-bas...
Ils brassent de l'air... Nous aussi, peut-être... Qui sait ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0970-dddf5.jpg

"If you ever feel like you're gonna fall - oh I'll be there
And if you ever feel down or feel small - oh don't despair
And if you ever feel lost or feel alone - babe c'mon home

Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Just you and me flying - so high 'n I'm never gonna come down

Every time you turn around and wanna run - oh come to me
When every little dream comes undone - oh don't worry

Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Just you and me flying - so high 'n I'm never gonna come down

Ooooh, Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Ya we're flying (ya we're flying)- feels just like flying (feels just like flying)
We're such a long way up - from the ground
Yeah we're flying so high and,
We're never gonna come down:you and me" (source)

Bryan Adams, Flying

Salut ma biche...

10/05/2006 20:25
289 lectures
Oh capitaine, mon capitaine... On se dit toujours carpe diem... Et finalement on oublie, on fuit, au lieu de jouir... Parfois, on préfère renoncer, par peur de vivre, en se cachant derrière d'improbables prétextes... On le sait, tout est éphémère, mais le quotidien n'en reste que chimère, malgré nous...

En un instant tout bascule... La voiture devant pile, la nôtre freine tant qu'elle peut, l'animal terrorisé nous jette un regard avant le choc, puis est projeté après avoir heurté de plein fouet le véhicule qui s'arrête brusquement... On reste quelques instants le souffle coupé, conscients qu'on vient d'échapper au pire tout en ne pouvant pas vraiment en mesurer la portée... La musique, les rires et l'insouciance laissent la place à un silence de mort... On est là, arrêtés sur l'autoroute, immobiles, avant de reprendre nos esprits et de rejoindre la bande d'arrêt d'urgence...
Carpe diem, qu'ils disaient...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-084-79bf6.jpg

"Voici la mort
Que le monde s'incline
Voici la mort
Mais n'aie pas peur mon amour
Et le vieil Indien danse
Allez qu'on danse
Allez qu'on danse

Voici la mort
Et les putains sucent
Des géants et des nains
Et des cactus
Allez viens marchons sur les braises
Mais ne lâche pas ma main
Mais ne lâche pas ma main

Voici la mort
Viens, trinque avec le diable
Mais non c'est pas du vin
Oui mon Ange, c'est du sang
A la santé des guerres
A la santé du sang
A ta santé mon Père
Toi que je n'ai pas connu
A ta santé l'amour
A ta santé la mort
A ta santé Alger
A ta santé Sarajevo
A ta santé Pékin
A ta santé les droits de l'Homme
A ta santé l'homme
A ta santé l'amour
Fais-moi l'amour
Fais-moi l'amour... Maman ... Maman

Nos coeurs en sang
Et nos âmes en paix
De l'Amour dans les yeux
On rejoindra le ciel
Puisqu'il n'est pas un Dieu Qui nous comprenne
Viens danser sur le feu
Mets ta main dans la mienne

Voici la mort
Que le monde s'incline
Voici la mort
Mais n'aie pas peur mon amour" (source)

Saez, Voici la mort

Pro-Metz ?

03/05/2006 06:58
520 lectures
Que valent les promesses ? On peut être là pour l'autre, mais l'autre le veut-il vraiment ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-055-6...

"If you wait for me then I'll come for you
Although I've traveled far
I always hold a place for you in my heart
If you think of me If you miss me once in awhile
Then I'll return to you
I'll return and fill that space in your heart
Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
If you dream of me like I dream of you
In a place that's warm and dark
In a place where I can feel the beating of your heart

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
I've longed for you and I have desired
To see your face your smile
To be with you wherever you are

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
I've longed for you and I have desired
To see your face, your smile
To be with you wherever you are

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
Please say you'll be waiting

Together again
It would feel so good to be
In your arms
Where all my journeys end
If you can make a promise If it's one that you can keep, I vow to come for you
If you wait for me and say you'll hold
A place for me in your heart." (source)

Tracy Chapman, The promise

Corps... deux...

Asphyxie...

"Je suis pendu à votre cou dans les plus beaux de mes rêves mais je ne me réveille jamais près de vous et j'en crève" (Cali)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-077-1...

"Hold on to me love
you know I can't stay long
all I wanted to say was I love you and I'm not afraid, Oh!
can you hear me?
can you feel me in your arms?

Holding my last breath
safe inside myself
are all my thoughts of you
sweet raptured light it ends here tonight

I'll miss the winter
a world of fragile things
look for me in the white forest
hiding in a hollow tree(come find me)
I know you hear me
I can taste it in your tears

Holding my last breath
safe inside myself
are all my thoughts of you
sweet raptured light it ends here tonight

Closing your eyes to disappear
you pray your dreams will leave you here
but still you wake and know the truth
no one's there

Say goodnight
don't be afraid
calling me calling me as you fade to black

(Say goodnight...)
Holding my last breath
(don't be afraid...)
safe inside myself
(calling me calling me as you fade to black)
are all my thoughts of you
(sweet raptured light) it ends here tonight

Holding my last breath...
safe inside myself...
are all my thoughts of you...
sweet raptured light it ends here tonight...

Holding my last breath..." (source)

Evanescence, My last breath

La rue du quai...

30/04/2006 09:48
338 lectures
Les quais sont déserts...
Alors que les dernières personnes achèvent à peine leur folle nuit, d'autres errent déjà dans les rues vides...
Ici une statue représentant un chevalier qui se défait de la bête... Là quelques messages... Un bon mot galvaudé... Une expression reprise à la craie... Une revendication virulente ou désabusée... Des bouteilles au coin d'une vitrine, cachées sous un vieux banc, ou couchées dans l'herbe mouillée... Le bruit de l'eau à l'écluse ou dans la fontaine... Et au détour d'une rue, sur un mur banal, un « je t'aime » jeté à la face du monde... Message lu par son destinataire ?
Combien de fois nous a-t-on dit « je t'aime » ? Combien de fois la personne le pensait-elle ? Combien de fois était-elle prête à l'assumer ? Certaines personnes semblent avoir peur de l'amour. L'écrire, c'est le reconnaître, en quelque sorte...
Cette fois-ci, je rentre avec des croissants...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--3--5...

Et une jolie chanson, accompagnant une pub actuellement à la télé :

"The mind has so many pictures
Why can't I sleep with my eyes open
The mind has so many memories
Can you remember what it looks like when I cry

I'm Trying, trying to tell you
All that I can in a sweet and velvet tongue
But no words ever could sell you
Sell you on me after all that I have done

I'm only the one you love
Am I only the one in love?
The Lady Gloom and her hornets circling round
Is now before us, the screaming's done without moving
One little move and for sure you will be stung

I'm singing "Oh, Jerusalem oh, Jerusalem
See what he's picked up in the park"
Let's f**k this awful art party
Want you to make love to me and only to me in the dark

I'm only the one you love
Am I only the one in love?

We've traded in our snap shots
We're going through the motions
Into the view, I'm leaving you
Down Conduit Avenue into the early morning
Into the early morning
The one I love
Are you only the one I love ?" (source)

Rufus Wainwright, The one you love

Prince-sans-rire

29/04/2006 08:05
1.007 lectures
"- Alors? interrogea le géographe.

- Oh! chez moi, dit le petit prince, ce n'est pas très intéressant, c'est tout petit. J'ai trois volcans. Deux volcans en activité, et un volcan éteint. Mais on ne sait jamais.

- On ne sait jamais, dit le géographe.

- J'ai aussi une fleur.

- Nous ne notons pas les fleurs, dit le géographe.

- Pourquoi ça ! c'est le plus joli !

- Parce que les fleurs sont éphémères.

- Qu'est ce que signifie: "éphémère" ?

- Les géographies, dit le géographe, sont les livres les plus précieux de tous les livres. Elles ne se démodent jamais. Il est très rare qu'une montagne change de place. Il est très rare qu'un océan se vide de son eau. Nous écrivons des choses éternelles.

- Mais les volcans éteints peuvent se réveiller, interrompit le petit prince. Qu'est-ce que signifie "éphémère" ?

- Que les volcans soient éteints ou soient éveillés, ça revient au même pour nous autres, dit le géographe. Ce qui compte pour nous, c'est la montagne. Elle ne change pas.

- Mais qu'est-ce que signifie "éphémère" ? répéta le petit prince qui, de sa vie, n'avait renoncé à une question, une fois qu'il l'avait posée.

- Ça signifie "qui est menacé de disparition prochaine".

- Ma fleur est menacée de disparition prochaine ?

- Bien sûr.

Ma fleur est éphémère, se dit le petit prince, et elle n'a que quatre épines pour se défendre contre le monde ! Et je l'ai laissée toute seule chez moi !

Ce fut là son premier mouvement de regret. Mais il reprit courage:

- Que me conseillez-vous d'aller visiter ? demanda-t-il.

- La planète Terre, lui répondit le géographe. Elle a une bonne réputation...

Et le petit prince s'en fut, songeant à sa fleur." (Le petit prince)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--6--f...

"Salut toi l'étoile filante
Ici-bas c'est le petit prince
Entends-tu les sirènes chantent
Le souffle de la fin qui vient

Combien de nuits que je te suis
Et les ailes n'ont pas poussé
Puisque cette nuit c'est écrit
Je m'en vais

Adieu mon amour perdu
Mais que la paix nous sauve enfin

Oh non ne pleure pas mon ange
Non ce n'était qu'un mauvais rêve
Mais tu sais qu'en ces jours étranges
Le monde crève

Adieu mon amour perdu
Mais que la paix nous sauve enfin
Un jour" (source)

Saez, Petit prince

L'environ ne ment... pas ?

Je sors enfin, comme un zombie... L'usure commence à être difficile à dissimuler... La pluie s'abat sur moi et jamais l'expression "ruisseler" n'aura eu autant de sens... L'averse fait rage, les éclairs tombent, l'orage gronde... La rue est à moi... Je m'arrête pour recevoir toutes ces larmes tombées du ciel et réfléchir... La folie me guette ?

"Si tu veux l'arc-en-ciel, tu dois supporter la pluie"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/17.04.06-003-8...

"Si tu es né dans une cité HLM
Je te dédicace ce poème
En espérant qu'au fond de tes yeux ternes
Tu puisses y voir un petit brin d'herbe
Et les mans faut faire la part des choses
Il est grand temps de faire une pause
De troquer cette vie morose
Contre le parfum d'une rose

{Refrain:}
C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie man, du monde animal
Crie-le bien fort, use tes cordes vocales!

Pas de boulot, pas de diplômes
Partout la même odeur de zone
Plus rien n'agite tes neurones
Pas même le shit que tu mets dans tes cônes
Va voir ailleur, rien ne te retient
Va vite faire quelque chose de tes mains
Ne te retourne pas ici tu n'as rien
Et sois le premier à chanter ce refrain

{Refrain}

Assieds-toi près d'une rivière
Ecoute le coulis de l'eau sur la terre
Dis-toi qu'au bout, hé ! il y a la mer
Et que ça, ça n'a rien d'éphémère
Tu comprendras alors que tu n'es rien
Comme celui avant toi, comme celui qui vient
Que le liquide qui coule dans tes mains
Te servira à vivre jusqu'à demain matin!

{Refrain}

Assieds-toi près d'un vieux chêne
Et compare le à la race humaine
L'oxygène et l'ombre qu'il t'amène
Mérite-t-il les coups de hache qui le saigne ?
Lève la tête, regarde ces feuilles
Tu verras peut-être un écureuil
Qui te regarde de tout son orgueuil
Sa maison est là, tu es sur le seuil...

{Refrain}

Peut-être que je parle pour ne rien dire
Que quand tu m'écoutes tu as envie de rire
Mais si le béton est ton avenir
Dis-toi que c'est la forêt qui fait que tu respires
J'aimerais pour tous les animaux
Que tu captes le message de mes mots
Car un lopin de terre, une tige de roseau
Servira la croissance de tes marmots !

{au Refrain}" (source)

Tryo, L'hymne de nos campagnes

Renaîs, sens !

27/04/2006 07:15
772 lectures
"Manier les mots, les soupeser, en explorer le sens, est une manière de faire l'amour..."

(Marguerite Yourcenar)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.04.06-006-4...

"I keep a close watch on this heart of mine
I keep my eyes wide open all the time
I keep the ends out for the tie that binds
Because you're mine, I walk the line

I find it very, very easy to be true
I find myself alone when each day is through
Yes, I'll admit that I'm a fool for you
Because you're mine, I walk the line

As sure as night is dark and day is light
I keep you on my mind both day and night
And happiness I've known proves that it's right
Because you're mine, I walk the line

You've got a way to keep me on your side
You give me cause for love that I can't hide
For you I know I'd even try to turn the tide
Because you're mine, I walk the line

I keep a close watch on this heart of mine
I keep my eyes wide open all the time
I keep the ends out for the tie that binds
Because you're mine, I walk the line" (source)

Joaquin Phoenix, I walk the line

Ta g...

26/04/2006 06:33
402 lectures
Putain d'insomnie... Mais qui ou quoi s'amuse à me réveiller tous les matins ? Peut-être ces oiseaux qui piaillent ou ces pigeons qui s'ébrouent dans la gouttière...
Where is my mind ?
L'aube est mon amie... Arrivé tôt au boulot, café... Première réunion, café... Deuxième réunion, café... Repas, café en terrasse... Troisième réunion, café... Cocktail, ouf quelques verres de bon Gewurtz !
Et c'est même pas ce putain de café inutile qui m'empêche de dormir... A se taper la tête...

Sinon, dehors il fait beau... On peut au moins profiter de la douceur extérieure... Mais vivement l'hiver, que ces enfoirés d'oiseaux se les pelent ailleurs...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--1--7...

"Regards affligés ...

Sophie de Nantes
Souvent quand elle se rappelait, revoyait,
Petite fille aux dents de lait, au milieu des jouets
Une maman chaude, un papa grand
Elle regrettait un peu, en dedans,
D'avoir toujours tourné en rond, sous la lampe comme un papillon

Sophie de Nantes aux amours gris sans envies
Aux hommes pressés, d'hôtels de nuit, hôtel d'ennui
Seule au réveil plus nue que nue
Sans s'étonner d'une fuite de plus
Encore une fois, tourner en rond, sous la lampe comme un papillon

Alors même si un jour futur, futur
Un gars se fout dans ta tête, coquette
Est-ce que ça a une importance ?
Est-ce que ça a encore un sens
Quand on a trop tourné en rond, sous la lampe comme un papillon" (source)

Pigalle, Sophie de Nantes

Mais saint, le dragon...

24/04/2006 06:56
1.151 lectures
"Il avait les oeilz plus grands que le ventre et la teste plus grosse que tout le reste du corps, avecques amples, larges et horrificques machouëres bien édentelées, tant au dessus comme au dessouls... " Tel est, selon François Rabelais, le portrait du Graouilly, le dragon de Metz, qui hanta longtemps les ruines de l'amphithéâtre romain, avant que Saint Clément, venu christianiser la cité, ne lui ordonne de quitter les lieux à l'instant ! Clément lia le Graouilly avec son étole, et le conduisit bien sagement sur les rives de la Seille toute proche. Le dragon et tous les serpents de sa suite plongèrent dans la rivière, pour disparaître à tout jamais... (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.04.06-007-5...

"Tous les mecs se déchainent
Devant la Télé
St Etienne, Bourg La Reine
Tous des enculés !
Dans les gradins c'est l'enfer !
Ecoutez les supporters :
Football, football, football

Allez allez allez !
Courrez ! Courrez ! Courrez !
Allez, allez, allez !
Tapez ! dans le ballon
Tapez ! sur le voisin

Football football football
Football football football
Larchuma football club
Football football football
Football! larchuma football club
Santa Maradona priez pour moi (2x)

Le loto, le Calcio, Détrousseurs du Populo !
La coupe du Monde est terminée
Maradona n'était plus là
Pour protéger les Italiens !
Larchuma football club
Santa Maradona priez pour moi

L'aillier gauche va centrer
La Défense est débordée
L'avant centre est apparu
Le guardien est battu !!
Penalty ! non ! si !
Match nul !
Match pourri !

Santa Maradona priez pour Moi !

Football football football
Football football football
Larchuma football club !
Santa Maradona priez pour Moi !
Football football football
Football! larchuma football club !

Berlusconi, Bez et Tapie ont bien compris
Paolo Rossi ! L'heure est aux choux gras...
...et aux bourreaux des Tibias

Santa Maradona, priez pour Moi!" (source)

Mano Negra, Santa Maradona

Deux choses sûres...

- mes nouvelles godasses sont cool
- j'ai encore perdu la bataille du sommeil mais il fera beau aujourd'hui...

Bref, levé à l'aube, encore une fois. Le temps d'errer dans les rues vides, de capturer les détails ci et là (tendance : les messages à la craie, fussent-ils amoureux ou belliqueux)... Et de réussir à rentrer sans croissants !

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06-1ba83.jpg

"You got your toecaps reinforced with steel
Hard-wearing sole and heel
Make those tired feet feel like new
Take your pick, black or brown
Great for the country or the man in town
You're gonna need a quality shoe

You don't want no stand-by pair
'Cos these'll take the wear and tear
Made to take good care of you
For that trip by road or rail
For extra grip on those rocky trails
You're gonna need a quality shoe

Now they maybe ain't too hot for dancing
But I don't foresee too much of that
You ain't exactly gonna be prancing
Around in the moonlight
With a cane and a top hat

If you could use a change of pace
And be excused from the rat race
Just take a look at what's on view
Lace 'em up, walk around
I guarantee you can't wear 'em down
You're gonna need a quality shoe

Now I wish you sunny skies
And happiness wherever you may go
But you got to realise
There'll be wind, there'll be rain
And occasional snow

You're gonna want to smile in them
If you're gonna walk a mile in them
There'll be times when you'll be blue
To laugh at rainy days and then
Make your getaways in them
You're gonna need a quality shoe

You got your toecaps reinforced with steel
Hard-wearing sole and heel
Make those tired feet feel like new
Take your pick, black or brown
Great for the country or the man in town
You're gonna need a quality shoe" (source)

Mark Knopfler, Quality shoe


Et puisqu'on parle de Converse... (instant pub) But it's not a commercial for Converse !

Le silence et dors...

19/04/2006 00:00
322 lectures
"La nuit la plus sombre a une fin lumineuse..."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/17.10.2005-041...

"J'ai demandé à la lune
Et le soleil ne le sait pas
Je lui ai montré mes brûlures
Et la lune s'est moquée de moi
Et comme le ciel n'avait pas fière allure
Et que je ne guérissais pas
Je me suis dit quelle infortune
Et la lune s'est moquée de moi

J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "j'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas

Je n'ai pas grand chose à te dire
Et pas grand chose pour te faire rire
Car j'imagine toujours le pire
Et le meilleur me fait souffrir

J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "j'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas" (source)

Indochine, J'ai demandé à la lune

Banc, quai

18/04/2006 00:02
1.102 lectures
Week end pascal sans orgie pourtant... C'est plein la tête, et pas plein la panse. Pense, pense...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/photos-140-af5...

"Une chaise renversée et mes jambes qui s'égarent,
Ton visage s'est inversé sous le plafond de ce bar
Une vie trop bien rangée apprivoise chaque soir,
L'imminence redoutée d'une chute obligatoire.

J'ai cette vie à l'endroit qui se dresse sans un pli,
Des rêveries à l'étroit qui se pressent dans l'oubli,
Je veux aimer à l'envers remarcher dans les faux pas,
De mes amours de travers qui me suivent pas à pas.

C'est vrai
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis.

Repasser dans le désert des errances d'autrefois,
Redevenir solitaire comme un oiseau vu d'en bas,
Quand j'aurais fait le chemin à rebours de mes déboires,
Je pourrais penser enfin au projet de me rasseoir.

C'est vrai
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis" (source)

Pauline Croze, Mal assis

Shake soupir

15/04/2006 00:02
725 lectures
“Secouez, secouez mouuuahhhhh...”

"Deux familles, égales en noblesse,
Dans la belle Vérone, où nous plaçons notre scène,
Sont entraînées par d'anciennes rancunes à des rixes nouvelles
Où le sang des citoyens souille les mains des citoyens.

Des entrailles prédestinées de ces deux ennemies
A pris naissance, sous des étoiles contraires, un couple d'amoureux
Dont la ruine néfaste et lamentable
Doit ensevelir dans leur tombe l'animosité de leurs parents.

Les terribles péripéties de leur fatal amour
Et les effets de la rage obstinée de ces familles,
Que peut seule apaiser la mort de leurs enfants,
Vont en deux heures être exposés sur notre scène.

Si vous daignez nous écouter patiemment,
Notre zèle s'efforcera de corriger notre insuffisance" (Roméo et Juliette, de William Shakespeare, l'intégralité du texte)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/02.04.06-006-f...

"A lovestruck romeo sings a streetsus serenade
Laying everybody low with me a lovesong that he made
Finds a convenient streetlight steps out of the shade
Says something like you and me babe how about it ?

Juliet says hey it's romeo you nearly gimme a heart attack
He's underneath the window she's singing hey la my boyfriend's back
You shouldn't come around here singing up at people like that
Anyway what you gonna do about it ?

Juliet the dice were loaded from the start
And I bet and you exploded in my heart
And I forget the movie song
When you wanna realise it was just that the time was wrong juliet ?

Come up on differents streets they both were streets of shame
Both dirty both mean yes and the dream was just the same
And I dreamed your dream for you and your dream is real
How can you look at me as if I was just another one of your deals ?

Where you can fall for chains of silver you can fall for chains of gold
You can fall for pretty strangers and the promises they hold
You promised me everything you promised me think and thin
Now you just says oh romeo yeah you know I used to have a scene with him

Juliet when we made love you used to cry
You said I love you like the stars above I'll love you till I die
There's a place for us you know the movie song
When you gonna realise it was just that the time was wrong juliet ?

I can't do the talk like they talk on tv
And I can't do a love song like the way it's meant to be
I can't do everything but I'd do anything for you
I can't do anything except be in love with you

And all I do is miss you and the way we used to be
All do is keep the beat and bad company
All I do is kiss you through the bars of a rhyme
Julie I'd do the stars with you any time

Juliet when we made love you used to cry
You said I love you like the stars above I'll love you till I die
There's a place for us you know the movie song
When you gonna realise it was just that the time was wrong juliet ?

A lovestruck romeo sings a streetsus serenade
Laying everybody low with me a lovesong that he made
Finds a convenient streetlight steps out of the shade
Says something like you and me babe how about it ?" (source)

Dire Straits, Romeo & Juliet

A venir...

Puisqu'on vous le dit !

"Communiqué de presse – 5 avril 2006

L'Archevêché de Strasbourg et l'Église de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine rappellent l'importance du respect du vendredi saint, jour où les chrétiens se souviennent de la mort du Christ, comme jour de recueillement et de simplicité. C'est ce caractère qui a conduit, traditionnellement, à en faire, en Alsace et en Moselle, un jour férié. Il appelle donc les partenaires sociaux et la société tout entière à faire preuve de mesure et de responsabilité, en ne transformant pas cette journée particulière en temps livré à la production et à la consommation." (ici)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/02.04.06-004-2...

"First I was afraid
I was petrified
Kept thinking I could never live
without you by my side
But I spent so many nights
thinking how you did me wrong
I grew strong
I learned how to carry on
and so you're back
from outer space
I just walked in to find you here
with that sad look upon your face
I should have changed my stupid lock
I should have made you leave your key
If I had known for just one second
you'd be back to bother me

Go on now go walk out the door
just turn around now
'cause you're not welcome anymore
weren't you the one who tried to hurt me with goodbye
you think I'd crumble
you think I'd lay down and die
Oh no, not I
I will survive
as long as i know how to love
I know I will stay alive
I've got all my life to live
I've got all my love to give
and I'll survive
I will survive

It took all the strength I had
not to fall apart
kept trying hard to mend
the pieces of my broken heart
and I spent oh so many nights
just feeling sorry for myself
I used to cry
Now I hold my head up high
and you see me
somebody new
I'm not that chained up little person
still in love with you
and so you felt like dropping in
and just expect me to be free
now I'm saving all my loving
for someone who's loving me" (source

Gloria Gaynor, I will survive

D'art-d'art

Petit cliché volé sur la route du travail, du chandelier géant en bronze de Dali, exposé pour quelques semaines devant la Synagogue, à Strasbourg, avenue de la Paix.

Dans un autre registre, selon Max Jacob, "ce qu'on appelle une oeuvre sincère, est celle qui est douée d'assez de force pour donner de la réalité à une illusion". Ah, l'illusion...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.04.06-002-6...

"De la vie je ne prends
Que la dolce vita c'est tout
M'en voulez-vous ?
De l'amour je n'attends
Qu'une main sans la bague au doigt
Comprenez-vous
Ouh, oh...

{Refrain:}
Des garçons je ne prends
Que les plumes d'indiens, c'est tout
M'en voulez-vous ?
Des empereurs de Rome
Les lauriers et le vin, pas l'or
Ni les bijoux
Ouh, oh...

De mon enfance
Je n'ai gardé dans mon coeur
Que l'insouciance
De ses crayons de couleur
Ca me suffit
Pour dessiner qui je suis
Ca me suffit
Pour m'inventer d'autres vies

{au Refrain}

De mes histoires
Je n'ai pris que le meilleur
Les mots d'un soir
Les promesses des voyageurs
Ca me suffit
Pour décider qui je suis
Ca me suffit
Pour m'inventer d'autres vies

Du marin je ne prends
Que les retours pas les adieux
M'en voulez-vous
Des milles et une nuit
Celles où près d'un cracheur de feu
J'ai rendez-vous
Ouh , oh...

{au Refrain}" (source)

Pauline Croze, M'en voulez-vous ?

Mise au gin ?

07/04/2006 00:18
344 lectures
Non, non, juste un Château Grand Chêne Côtes du Brulhois qu'on avait acheté tantôt, pour l'occasion... Carpe diem, qu'ils disaient ? Finalement le jour aura été cueilli plus tard...

"Le silence lui même a quelque chose à taire"...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-008-6...

"Tu voudrais faire de moi une épouse modèle
En accords parfaits avec tes idéaux,
Tu voudrais faire de moi la réplique fidèle
D'une fille de magazines, de romans-photos,
Tu voudrais faire de moi une femme docile,
Désolée pour toi mais je n'ai pas le profil.

Agis traite moi d'égal à égale
Loin du mariage et des voiles,
Si nous commettons l'erreur d'y croire
Voilà ce que nous serons plus tard,
De vieux chiens, rongeant leurs noces.

Au fond de moi envie d'harmonie parfaite
Message d'espoir à toutes mes soeurs défaites,
Combattez l'iniquité, relevez la tête,
Au fond de moi envie d'harmonie parfaite.

Les traditions restent sourdes à cet appel,
Pas question de sexe faible ni de sexe fort,
Je te le crie, je te le martèle,
C'est le deal de notre idylle la règle d'or.
Tu voudrais faire de moi une femme fossile,
Désolée pour toi mais je n'ai pas le profil.

Tu voudrais faire de moi une épouse modèle
En accords parfaits avec tes idéaux,
Une poupée dont tu tires les ficelles,
Dont tu pourrais disposer à volonté,
Tu voudrais faire de moi une femme servile,
Désolée pour toi mais je n'ai pas le profil.

Au fond de moi envie d'harmonie parfaite,
Message d'espoir à toutes mes soeurs défaites,
Combattez l'iniquité, relevez la tête,
Au fond de moi envie d'harmonie parfaite." (source)

Pauline Croze, Femme fossile

Muse hic

05/04/2006 00:02
278 lectures
Beaucoup de réglages à faire... Le mode automatique n'est finalement pas si aisé... On croit capturer un beau moment, fugace. On ne garde qu'une image pas très nette... L'expérience s'avère donc inutile. A chaque fois, c'est un éternel recommencement et une redécouverte... Chaque appareil a ses spécificités... Chaque cliché dépendra du contexte... De l'humeur, peut-être... Au final, juste quelques souvenirs qu'on ne pourra même pas vraiment partager...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-003-a...

"Dans les ténèbres j'ai contre-plongé,
J'ai du mal viser ou bien mal cadrer
J'ai pourtant le bonheur dans l'objectif,
J'ai brûlé tous les négatifs,

Malgré les mises au point,
Je suis floue.
Malgré les mises au point,
Je suis floue.

Le temps des rêves passe comme un bolide,
Dans l'instantané d'un polaroïd,
J'ai l'impression d'une vie de cliché,
Montrant mon coeur surexposé.

Malgré les mises au point,
Je suis floue.
Malgré les mises au point,
Je suis floue." (source)

Pauline Croze, Je suis floue

Univers cité...

04/04/2006 00:01
510 lectures
C'est le printemps !
Fuck...
A part ça, RAS...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/02.04.06-008-e...

"On avait les cheveux longs
Des dents de lait et pourtant
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On chassait les papillons
On posait plein de questions
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On collectionnait les billes
On sentait bon la vanille
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On était toujours jaloux
Et on attrapait des poux
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

{Refrain:}
Qui aurait pu nous le dire
Qui aurait su nous l'écrire
Qui avait la solution
Pour ne jamais devenir grand

On partait dans les nuages
Cueillir des pensées sauvages
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On courait jusqu'à plus soif
On se faisait des grimaces
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

{au Refrain}

Devenir grand...

On voulait toujours faire vite
Avant de prendre la fuite
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On avait la varicelle
On était bien trop cruel
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer" (source)

La Grande Sophie, On savait

Tita nique

03/04/2006 00:01
458 lectures
Encore une croisière qui vire au naufrage... ça commence à faire beaucoup en ce moment... On aurait aussi pu appeler ça "La plage et la rage" ou "Pas de points mais des poings"...

"Dédale était cet architecte qui construisit, en Crète, le Labyrinthe pour le Minotaure et qui montra à Ariane comment Thésée pourrait en sortir. En apprenant que les Athéniens avaient trouvé le moyen de s'en échapper, le roi Minos fut aussitôt convaincu qu'ils n'auraient pu y réussir sans l'aide de Dédale. En conséquence, il emprisonna l'architecte et son fils dans ce même labyrinthe, ce qui tendrait à prouver l'excellence du plan de cet enclos, puisque sans indication, même son auteur ne pouvait en découvrir l'issue. Mais le grand inventeur n'était pas en peine pour si peu. Il dit à son fils :

La fuite peut être entravée par la terre et par l'eau
Mais l'air et le ciel sont libres.


et il fabriqua deux paires d'ailes, qu'il fixa avec de la cire à ses épaules et à celles de son fils Icare. Avant de prendre leur envol, Dédale recommanda à Icare de ne pas s'élever trop haut sur la mer, car, dit-il, en approchant de trop près le soleil, la cire pourrait fondre et les ailes se détacheraient. Mais comme tant d'histoires nous le montrent, la jeunesse ne tient guère compte de ce que disent les aînés. Tous deux s'élevèrent donc, légèrement et sans effort, et quittèrent la Crète ; le ravissement de ce nouveau et merveilleux pouvoir grisa l'adolescent. Il monta de plus en plus haut, refusant d'entendre les appels angoissés de son père. Et ses ailes se détachèrent. Il tomba dans la mer et les eaux se refermèrent sur lui. Ainsi Icare donna son nom à l'île proche et à la mer qui l'entoure." (source)

Mais où monte-t-il/elle ? Pourquoi le soleil se cache-t-il derrière lui/elle ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.09.05-026-5...

"Tita rêve d'un amour canicule,
Tita parle d'un monde funambule,
Tita crève dans le désert aride
Prise au piège de sa peur du vide.

Tita presse le pas cherche l'empire,
De l'ivresse aux couleurs de saphir,
Tita traîne au loin sa gorge sèche,
Verre sur verre elle ouvrira la brèche.

Depuis quelques années déjà elle erre
Dans la nuit l'écho de sa voix se perd.
Depuis quelques années déjà elle erre,
Dans la nuit l'écho de sa voix se perd.

Elle s'est laissée aveugler par le mal en elle enraciné
Elle ne veut plus mettre à la lumière son intimité blessée.
Oh blessée !

A force de flirter avec les extrêmes,
Tita de sa vie perd le sens même,
A force de repousser les limites,
Perpétuellement Tita prend la fuite.

Tita rêve d'un amour canicule
Tita parle d'un monde funambule,
Tita crève dans le désert aride,
Prise au piège de sa peur du vide." (source)

Pauline Croze, Tita

Grise... aïe

02/04/2006 13:25
411 lectures
La fête vire à la défaite... La gueule de bois se poursuit... Dimanche gris... Fuck...

"Ce qu'il nous faut faire pour permettre à la magie de s'emparer de nous c'est chasser les doutes de notre esprit. Une fois que les doutes ont disparu, tout est possible."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.03.06-012-7...

" Un café con sal. Ganas de llorar.
Mi mundo empezando a temblar,
presiento que se acerca el final.
No quiero ganar. Ahora eso qué más da.
Estoy cansada ya de inventar excusas que no saben andar.
Y sólo quedarán los buenos momentos de ayer que fueron de los dos.
Y hoy sólo quiero creer ...

que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida pasaba y yo sentía que me iba a morir de amor
al verte esperando en mi portal sentado en el suelo sin pensar
que puedes contar conmigo.

Nunca hubo maldad. Sólo ingenuidad.
Pretendiendo hacernos creer que el mundo estaba a nuestros pies.
Cuando el sueño venga a por mí en silencio voy a construir
una vida a todo color donde vivamos juntos los dos.
Y sólo quedarán los buenos momentos de ayer que fueron de los dos.
Y hoy sólo quiero creer...

que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida pasaba y yo sentía que me iba a morir de amor
al verte esperando en mi portal sentado en el suelo sin pensar
que puedes contar conmigo para siempre.

Y no puedo evitar echarte de menos
mientras das la mano a mi tiempo y te vas.
Yo siento que quiero verte y verte y pienso
que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida pasaba y yo sentía que me iba a morir de amor
al verte esperando en mi portal sentado en el suelo sin pensar
que puedes contar conmigo.
Que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida se pasa y yo me muero, me muero por ti." (source)

La oreja de Van Gogh, Puedes contar conmigo

Sous les pavés, la page...

01/04/2006 00:01
758 lectures
Des sièges étroits au lieu des dossiers... Des bouteilles au lieu du sommeil... Du bruit au lieu du silence... Du foot au lieu des doutes... Des chants au lieu de déchanter...

Asphyxié... Mon souffle, où es-tu... Prendre l'air... S'oxygéner l'esprit... Respirer...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.03.06-1a34b.jpg

"Approche-toi petit, écoute-moi gamin,
Je vais te raconter l'histoire de l'être humain
Au début y avait rien au début c'était bien
La nature avançait y avait pas de chemin
Puis l'homme a débarqué avec ses gros souliers
Des coups d'pieds dans la gueule pour se faire respecter
Des routes à sens unique il s'est mis à tracer
Les flèches dans la plaine se sont multipliées
Et tous les éléments se sont vus maîtrisés
En 2 temps 3 mouvements l'histoire était pliée
C'est pas demain la veille qu'on fera marche arrière
On a même commencé à polluer le désert

Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire

D'ici quelques années on aura bouffé la feuille
Et tes petits-enfants ils n'auront plus qu'un oeil
En plein milieu du front ils te demanderont
Pourquoi toi t'en as 2 tu passeras pour un con
Ils te diront comment t'as pu laisser faire ça
T'auras beau te défendre leur expliquer tout bas
C'est pas ma faute à moi, c'est la faute aux anciens
Mais y aura plus personne pour te laver les mains
Tu leur raconteras l'époque où tu pouvais
Manger des fruits dans l'herbe allongé dans les prés
Y avait des animaux partout dans la forêt,
Au début du printemps, les oiseaux revenaient

Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire
Il faut que tu respires, c'est demain que tout empire
Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire

Le pire dans cette histoire c'est qu'on est des esclaves
Quelque part assassin, ici bien incapable
De regarder les arbres sans se sentir coupable
A moitié défroqués, 100 pour cent misérables
Alors voilà petit, l'histoire de l'être humain
C'est pas joli joli, et j'connais pas la fin
T'es pas né dans un chou mais plutôt dans un trou
Qu'on remplit tous les jours comme une fosse à purin" (source)

Mickey 3D, Respire

Le petit Nico, las

31/03/2006 00:01
1.913 lectures
En farfouillant parmi les vieux cartons, on tombe sur des trésors. De celui-ci s'écoulent quelques livres, bibliothèque rose, verte... Et une série de petit Nicolas qui, même s'ils sentent le renfermé, n'en gardent pas moins un parfum de nostalgie particulier...

Extrait de Les vacances du petit Nicolas, "On a joué à la marchande" :

« Ce qu'il y a avec les filles, c'est que ça ne sait pas jouer, ça pleure tout le temps et ça fait des histoires. A l'hôtel, il y en a trois.
Les trois filles qu'il y a à l'hôtel s'appellent Isabelle, Micheline et Gisèle. Gisèle, c'est la soeur de mon copain Fabrice, et ils se battent tout le temps et Fabrice m'a expliqué que c'était très embêtant d'avoir une fille comme soeur et que si ça continuait, il allait quitter la maison.
Quand il fait très beau et que nous sommes à la plage, les filles ne nous gênent pas. Elles jouent à des jeux bêtes, elles font des tas de pâtés, elles se racontent des histoires et puis avec des crayons, elles se mettent du rouge sur les ongles. Nous, avec les copains, on fait des choses terribles. On fait des courses, des galipettes, du foot, on nage, on se bat. Des choses chouettes, quoi. »

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.10.05-004-0...

"Ella, se desliza y me atropella.
Y, aunque a veces no me importe
sé, que el día que la pierda,
volveré a sufrir por ...
Ella, que aparece y que se esconde;
que se marcha y que se queda ;
que es pregunta y es respuesta ;
que es mi oscuridad, mi estrella.

Ella, me peina el alma y me la enreda ;
va conmigo pero no sé donde va.
Mi rival, mi compañera ;
que está tan dentro de mi vida y,
a la vez está tan fuera sé que volveré a perderme,
y la encontraré de nuevo
pero con otro rostro y otro
nombre diferente y otro cuerpo.
Pero sigue siendo ella, que otra vez me lleva ;
nunca me responde si, al girar la rueda...

Ella, se hace fría y se hace eterna ;
un suspiro en la tormenta,
a la que tantas veces le cambió la voz.
Gente que va y que viene y, siempre es
ella, que me miente y me lo niega ;
que me olvida y me recuerda.
Pero, si mi boca se equivoca,
pero, si mi boca se equivoca y,
al llamarla nombro a otra,
a veces siente compasión por este loco,
ciego y loco corazón.

Sea lo que quiera Dios que sea.
Mi delito es la torpeza de ignorar
que hay quien no tiene corazón.
Y va quemando, va quemándome y me quema.
Y, ¿si fuera ella?

Ella me peina el alma y me la enreda ;
va conmigo ... digo yo,
Mi rival, mi compañera; esa es ella.
Pero me cuesta cuando otro adiós se ve tan cerca.
Y, la perderé de nuevo, y otra vez preguntaré,
mientras se va y, no habrá respuesta.
Y, si esa que se aleja...
la que estoy perdiendo...
Y, ¿si esa era?. Y, ¿si fuera ella?

Sea lo que quiera Dios que sea.
Mi delito es la torpeza de ignorar
que hay quien no tiene corazón
Y va quemando, va quemándome y me quema.
Y, ¿si fuera ella?

...a veces siente compasión
por este loco, ciego y loco corazón.
¿Era? ¿quién me dice, si era ella?
Y, si la vida es una rueda y va girando
y nadie sabe cuándo tiene que saltar.
Y la miro... y, ¿si fuera ella? ¿si fuera ella?" (source)

Alejandro Sanz, Y si fuera ella

Là haut, t'sais..

30/03/2006 00:01
649 lectures
Oh capitaine, mon capitaine...

"Lao Tsé voyageait avec ses disciples et ils arrivèrent dans une forêt où des centaines de bûcherons abattaient les arbres. Presque toute la forêt avait été décimée, sauf un grand arbre aux branches innombrables. Il était si vaste que dix mille personnes auraient pu s'asseoir à son ombre.

Lao Tsé pria ses disciples d'aller demander pourquoi cet arbre n'avait pas été coupé. Les bûcherons leur répondirent : « Cet arbre est totalement inutile. Vous ne pouvez rien en tirer car ses branches ont trop de noeuds, elles sont toutes tordues. Vous ne pouvez pas davantage en faire du combustible, car sa fumée est nocive pour les yeux. Cet arbre est absolument inutile, c'est pourquoi nous ne l'avons pas coupé. »

Les disciples rapportèrent ces paroles à Lao Tsé. Il rit et dit : « Soyez comme cet arbre. Si vous êtes utiles, vous serez abattus et transformés en meubles. Si vous êtes beaux, vous serez vendus au marché, tels des objets. Soyez comme cet arbre, absolument inutiles... alors vous deviendrez immenses, et des milliers de gens s'abriteront sous votre ombrage. »

La logique de Lao Tsé diffère totalement de la vôtre. Il dit : « Soyez le dernier. Vivez dans le monde comme si vous n'existiez pas. Ne soyez pas ambitieux, n'essayez pas de prouver votre valeur, ni de rechercher le mérite, ce n'est pas la peine. Restez inutiles et réjouissez-vous. » " (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/15-01--30--776...

"Le mal est entré
Meilleur ennemi
Il sait m'abandonner
Me ramener près de lui

Je ne veux pas rester sage
J'aime le souffre et l'envie
Abuser de mon âge
Je n'veux pas rester sage

Le mal est ma lueur
Son ombre est ma couleur
Le mal est ma lueur
Mon parfum son odeur

Prends ton mal en douceur
Le mal est entré
Et je sais qu'il détruit
Qu'il pourrait me faire crever
Que reste-t-il ici ?

Je ne veux pas rester sage
J'aime le souffre et l'envie
Abuser de mon âge
Je n'veux pas rester sage

Le mal est ma lueur...

Le mal est entré
Meilleur ennemi
Il sait m'abandonner
Je brûlerai avec lui"

Dolly, Je ne veux pas rester sage

Grrrr niais

29/03/2006 00:03
450 lectures
Ah ce grenier... J'ai fui ma réunion et mes dossiers... De toute façon, je dois trouver une manière intelligente d'écouler mes congés maintenant... Je me retrouve le nez dans les cartons pourris, les vieux bibelots abîmés, les meubles abandonnés et la poussière... Ici de vieilles cartes postales d'avant la guerre, là quelques cadres familiaux, parfois même une peinture religieuse (!) cachée derrière une armoire depuis des années... Des bouts de lit d'enfant par ci, des restes de commode d'antan par là... Des carcasses de vélo, le squelette d'un moteur, de vieilles casseroles, un arrosoir en fonte... On pousse, on tire, on soulève, on porte, on jette... Jamais je n'avais vu ce grenier aussi vide, ce garage aussi dégagé, cette cave aussi dénudée... Et pourtant, il y a encore tant à faire...
Les visiteurs affluent... Des brocanteurs s'arrêtent... Un antiquaire vient faire des affaires... Des passants partent à l'escalade de la benne... Les voisins me parlent pour la première fois depuis des années...
J'arpente les pièces qui se vident doucement... pendant que je le peux encore... Dehors, il pleut.

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.03.06-017-c...

"Je me souviens, de ce musicien c'était l'automne à la maison
Je me souviens moi de ce musicien c'était l'automne sur son violon
Le temps n'est plus où passaient les violons quand tu étais à la maison
Il a tant plu depuis tant de saisons, le temps n'est plus aux violons.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide je passe l'été à écouter
Cette symphonie qui était si belle et qui me rappelle un amour infini.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide je passe ma vie à regarder
Les oiseaux qui passent comme des menaces
Et j'entends l'automne, je n'attends personne.

Je me souviens de ce musicien un soir d'adieu à la maison
Je me souviens moi de ce musicien et de l'adieu sur son violon
Et chaque année lorsque l'année est finie, j'entends le violon de septembre
Et le passé comme une symphonie fait son entrée dans cette chambre.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide, je passe la nuit à écouter
Cette symphonie, aujourd'hui finie et qui me rappelle que tu étais belle.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide je passe ma vie à regarder
Les oiseaux qui passent comme des menaces
Et j'entends l'automne, je n'attends personne.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide, je passe ma vie à écouter
Cette symphonie qui était si belle et qui me rappelle un amour fini.

Dans la maison vide, dans la chambre vide, je passe ma vie à regarder
Les oiseaux qui passent comme des menaces
Et j'entends l'automne, je n'attends personne."

Michel Polnareff, Dans la maison vide

Aime et nems

28/03/2006 00:08
1.506 lectures
Dans un bus rempli de petits vieux en tournée spéciale pour le troisième âge à Lourdes, une mamie tapote l'épaule du chauffeur et lui tend une bonne poignée de cacahuètes.

Le chauffeur un peu étonné la remercie et avale d'un trait les arachides. Ca tombe bien, il avait justement un petit creux.

Cinq minutes plus tard, la mamie remet ça.

Le chauffeur la remercie à nouveau et gobe les cacahuètes.

Cinq minutes plus tard, le même cirque recommence.

Au bout de dix poignées, le chauffeur en a plein les ratiches et demande à la mémère :
- Dites donc, Mamie, c'est bien gentil de me gaver de cacahuètes, mais vos quarante collègues, ils n'en veulent pas un peu ?
- Bah non.. Voyez-vous, avec nos dents, on ne peut pas les mâcher. Y'a que le chocolat autour qu'on aime...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/colmar06.11.20...

"Les femmes c'est du chinois
Le comprenez-vous ? Moi pas

Celle-ci est une gamine
Qui tient tellement à sa peau
Qu'elle baisse ses yeux encre de Chine
Mais jamais son kimono

Celle-là est une acrobate
Qui la nuit fait du jiu-jit-su
Il faut vous accrocher à ses nattes
Sinon c'est elle qui prend le dessus

Celle-ci est une fillette
Qu'on ne mange pas avec les doigts
Il faut la prendre avec des baguettes
Sinon elle ne veut pas

Telle autre quand elle se couche
Est avide de sensations
Vous riez jaune, la fine mouche
Comptent les autres au plafond

Celle-là quand elle perd la bataille
Pour ne pas se donner à l'ennemi
De votre sabre de samouraï
Elle se fait hara-kiri

A genoux vous demandez grâce
Mais celle-ci rien ne l'attendrit
Il vous faut mourir par contumace
Au treizième coup de minuit

Les femmes c'est du chinois
Le comprenez-vous? Moi pas." (source)

Serge Gainsbourg, Les femmes c'est du chinois

Scène des ménages...

A mon arrivée, en retard, ils sont déjà tous en train de s'affairer. La cour commence à se remplir de vieux meubles abîmés et autres objets promis à la déchèterie. En entrant dans la maison, cette impression de grand départ se confirme : bientôt, il n'y aura plus rien ici, hormis les souvenirs de plus de trente-cinq ans de vie familiale... Difficile d'imaginer ce qu'ils peuvent ressentir... Pour moi aussi, pour la première fois, je dois définitivement me couper de mes racines et délaisser ce point de chute sûr. Dans quelques jours, il n'y aura plus de retour possible au bercail en cas de besoin... La journée se passe donc à trier ce que j'emporterai cette fois définitivement avec moi, et tout ce dont je vais vraiment me séparer. L'heure du grand ménage, encore...

Les tiroirs révèlent des trésors oubliés... Des souvenirs d'antan rejaillissent... Un vieux stylo, quelques crayons... Un visage familier sur une photo écornée, une carte postale... Une lettre d'un amour adolescent... Et ce cahier... Une note amicale dans un livre, des revues... La vieille machine à écrire se cache sous la poussière, les affiches jaunissent aux murs... Bientôt il n'y aura que le vide, encore...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-015-4...

"I was five and he was six
We rode on horses made of sticks
He wore black and I wore white
He would always win the fight

Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down.

Seasons came and changed the time
When I grew up, I called him mine
He would always laugh and say
"Remember when we used to play ?"

Bang bang, I shot you down
Bang bang, you hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, I used to shoot you down.

Music played, and people sang
Just for me, the church bells rang.

Now he's gone, I don't know why
And till this day, sometimes I cry
He didn't even say goodbye
He didn't take the time to lie.

Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down..." (source)

Nancy Sinatra, Bang bang
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kibitz

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