Comme une impression de solitude... Le calme dans sa beauté la plus froide... Robinson aurait pu être urbain, s'il avait été nocturne... Au moins le passant rapide marque-t-il de son empreinte éphémère ce tapis déroulé à ses pieds... Plaisir simple, mais on est tous encore des gosses finalement...
Misère humaine, qu'il fait froid en sortant du bar... Je titube dans la neige, m'accroche à un lampadaire salutaire, j'appuie sur le déclencheur, ouf celle-là semble plutôt nette...
Il fait nuit, il fait blanc, la neige recouvre toutes les rues, les passages sont immaculés, à 2h la nuit semble blanche et les traces de pas sont rares... J'avance dans la tempête de flocons, quelques irréductibles se livrent à une bataille de boules de neige, non loin.. Je dois être fou pour avoir regagné la rue dans cet état...
Pourquoi mes pensées semblent si embuées... ?
Finalement, vu la chaleur, la meilleure des choses c'est encore de sortir la nuit... si on ne la craint pas... et qu'on peut éviter les mauvaises rencontres...
A la chasse... Je capture, j'emprisonne...
De la Lanterne à La Grotte... Bouteilles, décibels et belles... Où est ma lumière ?
" Aie, bodeg', bodega
Chante nos joies et nos folies
Aie, bodeg', bodega
Tu es l'étoile de nos nuits
Si tu as la cucaracha
Sacrées bestioles, cancrelas
Fais un pactole, ligotes-la
Au gré du vent, du haut du mât
C'est un raz-de-marée que voilà
N'hésitons pas hissons-la
Elle se noiera, quel débarras
Car un vent d'fête nous fait savoir
Qu'une tempête va déferler
Sur la mer boire de Bodega
Tonnerre de Dieu c'est Dyonisos
Bénis ma chair, bénis mes os
Tonnerre de Dieu, toi Dyonisos
Bénis ma chair, bénis mes os
Aie bodeg', bodega
Chante nos joies et nos folies
Aie, bodeg', bodega
Tu es l'étoile de nos nuits
Aie, bodeg', bodega
Brûle mon coeur et mes soucis
Il sera toujours midi
Sous le soleil de bodega
Fou de bagou le plus beau des gars
Est à genoux au pastaga
J'entends hurler le mellino
Sans picador ni corrida
Lorsque tangua la sangria
Succomba l'capitaine Tracas
Aie, bodeg', bodega
Chante nos joies et nos folies
Aie, bodeg', bodega
Tu es l'étoile de nos nuits
Aie, bodeg's, bodega
Brûle mon coeur et mes soucis
Il sera toujours midi
Sous le soleil de bodega
A la bodega"
Les Négresses Vertes, Sous le soleil de bodega (Source)
Pour mon anniversaire, j'ai reçu un cadeau original. Souvent avec l'âge, les surprises n'en sont plus et les paquets renferment des réponses à des demandes pratiques. On est donc bien content d'avoir ces cadeaux qui répondent à un besoin, et il n'est nullement question de déception, bien au contraire. Mais parfois, au milieu de ces emballages familiers, un mystère. Ou erreur de destinataire ? Non, non, c'est bien pour moi ! Délicate attention, symbolique... Comme quoi, sans le sens...
Les questions ne sont jamais indiscrètes. Mais parfois les réponses le sont (Oscar Wilde)
Ayé, Noël est passé, les places sont libérées, les Bulgares boutés hors de la capitale européenne, et déjà le yaourt tombe du ciel...
Bref, bientôt un grand vide s'emparera des rues strasbourgeoises...