politique


Sarko si ?

27/02/2007 00:01
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Ou non ?
Hongrois que ce qu'on voit de toute façon...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/13.07.2006-039...

Extrait du meeting de Strasbourg du 21.02.2007

"Maintenant que la paix est assurée et le continent réunifié, c'est au regard de la mondialisation qu'il faut concevoir l'avenir de l'Europe. La mondialisation est un fait. Un fait aussi plein d'espoir que lourd de menaces.
C'est une partie de l'humanité qui s'arrache à la misère, une autre qui s'enfonce dans la pauvreté.
C'est la détresse au milieu de l'abondance. C'est la misère matérielle et morale de l'ouvrier du Tiers-Monde exploité jusqu'au bout de ses forces.
La mondialisation c'est la croissance économique mondiale plus forte que jamais. C'est aussi le réchauffement climatique et les émigrants qui s'entassent dans des pirogues pour traverser la mer.
La mondialisation c'est les droits de l'homme et la démocratie. C'est aussi le terrorisme et le fanatisme religieux.
La mondialisation c'est l'ouverture des frontières. C'est aussi les murs qui un peu partout s'élèvent pour séparer les peuples.
La mondialisation c'est l'avènement de la première civilisation mondiale. C'est aussi la plus grande menace qui ait jamais pesé sur la diversité culturelle.
La mondialisation c'est la raison trop sûre d'elle-même qui provoque le retour en force de l'irrationnel et de l'obscurantisme.
La mondialisation c'est l'occidentalisation du monde confrontée au rejet de l'Occident.
On ne peut pas continuer de répondre à la souffrance sociale et à des angoisses légitimes : « c'est triste mais on n'y peut rien ».
On ne peut pas continuer de répondre à l'angoissante question de l'avenir que « le marché est tout et la politique rien ».
Je n'accepte pas cette idée.
L'accepter ce serait faire le lit de tous les extrémismes.
Je n'accepte pas l'idée que le combat politique ne serve à rien.
Je n'accepte pas l'idée que la mondialisation soit le nouveau nom de la fatalité.
La politique est impuissante quand elle ne veut rien.
Quand on ne veut rien, on ne peut rien. Voilà ma conviction.
Seule la politique peut mettre la mondialisation au service de l'homme. Seule la politique peut prévenir la révolte de l'homme contre une mondialisation dont il a le sentiment qu'elle l'asservit au lieu de le libérer.
L'avenir n'est écrit nulle part.
Le pire serait de subir."


Cumul us

25/05/2007 00:07
1.037 lectures
Quand les mauvaises habitudes reprennent le dessus...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.05.2006-013...

Lu sur la newsletter de l'Association des Maires de France :

"L'interdiction de cumul d'un exécutif local avec la fonction de ministre semble levée

La «jurisprudence Jospin» qui interdisait à un ministre de présider un exécutif local (maire, président de conseil général ou régional) semble avoir vécu, estime "Le Monde" (23/5). Cette règle non écrite avait été instaurée en 1997, puis réaffirmée, à la demande expresse de Jacques Chirac, par Jean-Pierre Raffarin et Dominique de Villepin après leur nomination à Matignon.
Alain Juppé, qui fut à la fois premier ministre et maire de Bordeaux, tout en exerçant la présidence du RPR, de 1995 à 1997, entend bien profiter de la fin de cette règle. Interrogé, samedi 19 mai, en marge d'une visite à Bordeaux dans le cadre de la campagne des législatives, M. Juppé a indiqué qu'il ne voyait que des avantages à occuper ses fonctions de maire de Bordeaux et celle de ministre d'Etat chargé de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables. «Ce sera une chance à la fois pour le ministère, parce que ça nous donnera un ancrage local et également pour Bordeaux, parce que beaucoup de dossiers qui concernent notre ville et notre agglomération sont en prise avec les responsabilités de ce ministère», a-t-il expliqué.
A l'instar des onze membres du gouvernement - François Fillon en tête - qui se sont portés candidats aux législatives, M. Juppé ne devra renoncer (s'il est élu) qu'au mandat de député, au profit de son suppléant, la Constitution rendant incompatible les fonctions de ministre et de parlementaire.

[...]

Actuellement (législature 2002-2007), 85% des 577 députés et 331 sénateurs français exercent au moins un autre mandat. Cette situation ne concerne que 16 % des parlementaires en Italie, 15 % en Espagne, 13 % en Grande-Bretagne, et 10 % en Allemagne. L'Assemblée nationale sortante compte 269 maires (et 13 maires d'arrondissement), 16 présidents et 3 vice-présidents de conseils généraux, 6 présidents et 13 vice-présidents de conseils régionaux. Le sénat compte 120 maires, 33 présidents de conseils généraux, et 2 présidents de conseils régionaux. Seuls 68 députés et 68 sénateurs ne disposent d'aucun autre mandat.
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