Rubrique à brac : la casa de kibitz


Arrêt au port ?

12/05/2006 07:04
331 lectures
« Le moteur est le coeur d'un avion, mais le pilote est son âme. » Y a-t-il un pilote dans l'avion ?

Encore une nuit courte... Cette fois, c'est pour attraper le premier avion...
De l'air au ministère... Dans tous les sens du terme...
J'ai beau m'envoler, mes pensées restent à terre, là-bas...
Ils brassent de l'air... Nous aussi, peut-être... Qui sait ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0970-dddf5.jpg

"If you ever feel like you're gonna fall - oh I'll be there
And if you ever feel down or feel small - oh don't despair
And if you ever feel lost or feel alone - babe c'mon home

Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Just you and me flying - so high 'n I'm never gonna come down

Every time you turn around and wanna run - oh come to me
When every little dream comes undone - oh don't worry

Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Just you and me flying - so high 'n I'm never gonna come down

Ooooh, Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Ya we're flying (ya we're flying)- feels just like flying (feels just like flying)
We're such a long way up - from the ground
Yeah we're flying so high and,
We're never gonna come down:you and me" (source)

Bryan Adams, Flying

Gambader là...

11/05/2006 06:57
597 lectures
Melun, 40 000 habitants, ville connue pour... heu...
« C'est en l'an 52 avant J.C que la cité qui prendra au VIème siècle le nom de Melun, a connu son premier développement. Depuis quatre siècles, la devise de Melun est inchangée "Fidèle à ses murs jusqu'à manger des rats" mais depuis, on préfère le Brie ! Et c'est à la Révolution, que la "Lutèce briarde" devient une préfecture » (Ville de Melun)
Son fromage, donc, le Brie... Bon allez, les bords de Seine et les châteaux non loin, également...
Et aussi, en l'occurrence, accessoirement, sa demi-finale de Coupe Gambardella, à laquelle on s'est mis en tête d'assister...

Nous sommes donc quelques uns... La campagne française défile à travers le pare-brise...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-018-6fad8.jpg

Ils courent vers nous... Misère, va-t-on encore se faire insulter ? Non, non, ils sont hilares et respirent une joie sincère et spontanée. Ils traversent le terrain pour venir saluer cette douzaine de supporters inconnus venus les soutenir aussi loin. Mais ils ne se contentent pas d'un geste lointain et craintif. Non, non, ils s'approchent jusqu'au grillage, viennent taper dans les mains et remercier les présents pour le déplacement... On a beau regarder leur maillot, il s'agit bien de celui du Racing. Incroyable, il y a donc encore des joueurs strasbourgeois qui prennent du plaisir... et qui en donnent... Et même pas à contrecoeur !

Plus de photos des jeunes ici

Salut ma biche...

10/05/2006 20:25
289 lectures
Oh capitaine, mon capitaine... On se dit toujours carpe diem... Et finalement on oublie, on fuit, au lieu de jouir... Parfois, on préfère renoncer, par peur de vivre, en se cachant derrière d'improbables prétextes... On le sait, tout est éphémère, mais le quotidien n'en reste que chimère, malgré nous...

En un instant tout bascule... La voiture devant pile, la nôtre freine tant qu'elle peut, l'animal terrorisé nous jette un regard avant le choc, puis est projeté après avoir heurté de plein fouet le véhicule qui s'arrête brusquement... On reste quelques instants le souffle coupé, conscients qu'on vient d'échapper au pire tout en ne pouvant pas vraiment en mesurer la portée... La musique, les rires et l'insouciance laissent la place à un silence de mort... On est là, arrêtés sur l'autoroute, immobiles, avant de reprendre nos esprits et de rejoindre la bande d'arrêt d'urgence...
Carpe diem, qu'ils disaient...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-084-79bf6.jpg

"Voici la mort
Que le monde s'incline
Voici la mort
Mais n'aie pas peur mon amour
Et le vieil Indien danse
Allez qu'on danse
Allez qu'on danse

Voici la mort
Et les putains sucent
Des géants et des nains
Et des cactus
Allez viens marchons sur les braises
Mais ne lâche pas ma main
Mais ne lâche pas ma main

Voici la mort
Viens, trinque avec le diable
Mais non c'est pas du vin
Oui mon Ange, c'est du sang
A la santé des guerres
A la santé du sang
A ta santé mon Père
Toi que je n'ai pas connu
A ta santé l'amour
A ta santé la mort
A ta santé Alger
A ta santé Sarajevo
A ta santé Pékin
A ta santé les droits de l'Homme
A ta santé l'homme
A ta santé l'amour
Fais-moi l'amour
Fais-moi l'amour... Maman ... Maman

Nos coeurs en sang
Et nos âmes en paix
De l'Amour dans les yeux
On rejoindra le ciel
Puisqu'il n'est pas un Dieu Qui nous comprenne
Viens danser sur le feu
Mets ta main dans la mienne

Voici la mort
Que le monde s'incline
Voici la mort
Mais n'aie pas peur mon amour" (source)

Saez, Voici la mort

Pro-Metz ?

03/05/2006 06:58
520 lectures
Que valent les promesses ? On peut être là pour l'autre, mais l'autre le veut-il vraiment ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-055-6...

"If you wait for me then I'll come for you
Although I've traveled far
I always hold a place for you in my heart
If you think of me If you miss me once in awhile
Then I'll return to you
I'll return and fill that space in your heart
Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
If you dream of me like I dream of you
In a place that's warm and dark
In a place where I can feel the beating of your heart

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
I've longed for you and I have desired
To see your face your smile
To be with you wherever you are

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
I've longed for you and I have desired
To see your face, your smile
To be with you wherever you are

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
Please say you'll be waiting

Together again
It would feel so good to be
In your arms
Where all my journeys end
If you can make a promise If it's one that you can keep, I vow to come for you
If you wait for me and say you'll hold
A place for me in your heart." (source)

Tracy Chapman, The promise

Corps... deux...

Asphyxie...

"Je suis pendu à votre cou dans les plus beaux de mes rêves mais je ne me réveille jamais près de vous et j'en crève" (Cali)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-077-1...

"Hold on to me love
you know I can't stay long
all I wanted to say was I love you and I'm not afraid, Oh!
can you hear me?
can you feel me in your arms?

Holding my last breath
safe inside myself
are all my thoughts of you
sweet raptured light it ends here tonight

I'll miss the winter
a world of fragile things
look for me in the white forest
hiding in a hollow tree(come find me)
I know you hear me
I can taste it in your tears

Holding my last breath
safe inside myself
are all my thoughts of you
sweet raptured light it ends here tonight

Closing your eyes to disappear
you pray your dreams will leave you here
but still you wake and know the truth
no one's there

Say goodnight
don't be afraid
calling me calling me as you fade to black

(Say goodnight...)
Holding my last breath
(don't be afraid...)
safe inside myself
(calling me calling me as you fade to black)
are all my thoughts of you
(sweet raptured light) it ends here tonight

Holding my last breath...
safe inside myself...
are all my thoughts of you...
sweet raptured light it ends here tonight...

Holding my last breath..." (source)

Evanescence, My last breath

La rue du quai...

30/04/2006 09:48
338 lectures
Les quais sont déserts...
Alors que les dernières personnes achèvent à peine leur folle nuit, d'autres errent déjà dans les rues vides...
Ici une statue représentant un chevalier qui se défait de la bête... Là quelques messages... Un bon mot galvaudé... Une expression reprise à la craie... Une revendication virulente ou désabusée... Des bouteilles au coin d'une vitrine, cachées sous un vieux banc, ou couchées dans l'herbe mouillée... Le bruit de l'eau à l'écluse ou dans la fontaine... Et au détour d'une rue, sur un mur banal, un « je t'aime » jeté à la face du monde... Message lu par son destinataire ?
Combien de fois nous a-t-on dit « je t'aime » ? Combien de fois la personne le pensait-elle ? Combien de fois était-elle prête à l'assumer ? Certaines personnes semblent avoir peur de l'amour. L'écrire, c'est le reconnaître, en quelque sorte...
Cette fois-ci, je rentre avec des croissants...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--3--5...

Et une jolie chanson, accompagnant une pub actuellement à la télé :

"The mind has so many pictures
Why can't I sleep with my eyes open
The mind has so many memories
Can you remember what it looks like when I cry

I'm Trying, trying to tell you
All that I can in a sweet and velvet tongue
But no words ever could sell you
Sell you on me after all that I have done

I'm only the one you love
Am I only the one in love?
The Lady Gloom and her hornets circling round
Is now before us, the screaming's done without moving
One little move and for sure you will be stung

I'm singing "Oh, Jerusalem oh, Jerusalem
See what he's picked up in the park"
Let's f**k this awful art party
Want you to make love to me and only to me in the dark

I'm only the one you love
Am I only the one in love?

We've traded in our snap shots
We're going through the motions
Into the view, I'm leaving you
Down Conduit Avenue into the early morning
Into the early morning
The one I love
Are you only the one I love ?" (source)

Rufus Wainwright, The one you love

Prince-sans-rire

29/04/2006 08:05
1.007 lectures
"- Alors? interrogea le géographe.

- Oh! chez moi, dit le petit prince, ce n'est pas très intéressant, c'est tout petit. J'ai trois volcans. Deux volcans en activité, et un volcan éteint. Mais on ne sait jamais.

- On ne sait jamais, dit le géographe.

- J'ai aussi une fleur.

- Nous ne notons pas les fleurs, dit le géographe.

- Pourquoi ça ! c'est le plus joli !

- Parce que les fleurs sont éphémères.

- Qu'est ce que signifie: "éphémère" ?

- Les géographies, dit le géographe, sont les livres les plus précieux de tous les livres. Elles ne se démodent jamais. Il est très rare qu'une montagne change de place. Il est très rare qu'un océan se vide de son eau. Nous écrivons des choses éternelles.

- Mais les volcans éteints peuvent se réveiller, interrompit le petit prince. Qu'est-ce que signifie "éphémère" ?

- Que les volcans soient éteints ou soient éveillés, ça revient au même pour nous autres, dit le géographe. Ce qui compte pour nous, c'est la montagne. Elle ne change pas.

- Mais qu'est-ce que signifie "éphémère" ? répéta le petit prince qui, de sa vie, n'avait renoncé à une question, une fois qu'il l'avait posée.

- Ça signifie "qui est menacé de disparition prochaine".

- Ma fleur est menacée de disparition prochaine ?

- Bien sûr.

Ma fleur est éphémère, se dit le petit prince, et elle n'a que quatre épines pour se défendre contre le monde ! Et je l'ai laissée toute seule chez moi !

Ce fut là son premier mouvement de regret. Mais il reprit courage:

- Que me conseillez-vous d'aller visiter ? demanda-t-il.

- La planète Terre, lui répondit le géographe. Elle a une bonne réputation...

Et le petit prince s'en fut, songeant à sa fleur." (Le petit prince)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--6--f...

"Salut toi l'étoile filante
Ici-bas c'est le petit prince
Entends-tu les sirènes chantent
Le souffle de la fin qui vient

Combien de nuits que je te suis
Et les ailes n'ont pas poussé
Puisque cette nuit c'est écrit
Je m'en vais

Adieu mon amour perdu
Mais que la paix nous sauve enfin

Oh non ne pleure pas mon ange
Non ce n'était qu'un mauvais rêve
Mais tu sais qu'en ces jours étranges
Le monde crève

Adieu mon amour perdu
Mais que la paix nous sauve enfin
Un jour" (source)

Saez, Petit prince

L'environ ne ment... pas ?

Je sors enfin, comme un zombie... L'usure commence à être difficile à dissimuler... La pluie s'abat sur moi et jamais l'expression "ruisseler" n'aura eu autant de sens... L'averse fait rage, les éclairs tombent, l'orage gronde... La rue est à moi... Je m'arrête pour recevoir toutes ces larmes tombées du ciel et réfléchir... La folie me guette ?

"Si tu veux l'arc-en-ciel, tu dois supporter la pluie"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/17.04.06-003-8...

"Si tu es né dans une cité HLM
Je te dédicace ce poème
En espérant qu'au fond de tes yeux ternes
Tu puisses y voir un petit brin d'herbe
Et les mans faut faire la part des choses
Il est grand temps de faire une pause
De troquer cette vie morose
Contre le parfum d'une rose

{Refrain:}
C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie man, du monde animal
Crie-le bien fort, use tes cordes vocales!

Pas de boulot, pas de diplômes
Partout la même odeur de zone
Plus rien n'agite tes neurones
Pas même le shit que tu mets dans tes cônes
Va voir ailleur, rien ne te retient
Va vite faire quelque chose de tes mains
Ne te retourne pas ici tu n'as rien
Et sois le premier à chanter ce refrain

{Refrain}

Assieds-toi près d'une rivière
Ecoute le coulis de l'eau sur la terre
Dis-toi qu'au bout, hé ! il y a la mer
Et que ça, ça n'a rien d'éphémère
Tu comprendras alors que tu n'es rien
Comme celui avant toi, comme celui qui vient
Que le liquide qui coule dans tes mains
Te servira à vivre jusqu'à demain matin!

{Refrain}

Assieds-toi près d'un vieux chêne
Et compare le à la race humaine
L'oxygène et l'ombre qu'il t'amène
Mérite-t-il les coups de hache qui le saigne ?
Lève la tête, regarde ces feuilles
Tu verras peut-être un écureuil
Qui te regarde de tout son orgueuil
Sa maison est là, tu es sur le seuil...

{Refrain}

Peut-être que je parle pour ne rien dire
Que quand tu m'écoutes tu as envie de rire
Mais si le béton est ton avenir
Dis-toi que c'est la forêt qui fait que tu respires
J'aimerais pour tous les animaux
Que tu captes le message de mes mots
Car un lopin de terre, une tige de roseau
Servira la croissance de tes marmots !

{au Refrain}" (source)

Tryo, L'hymne de nos campagnes

Renaîs, sens !

27/04/2006 07:15
772 lectures
"Manier les mots, les soupeser, en explorer le sens, est une manière de faire l'amour..."

(Marguerite Yourcenar)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.04.06-006-4...

"I keep a close watch on this heart of mine
I keep my eyes wide open all the time
I keep the ends out for the tie that binds
Because you're mine, I walk the line

I find it very, very easy to be true
I find myself alone when each day is through
Yes, I'll admit that I'm a fool for you
Because you're mine, I walk the line

As sure as night is dark and day is light
I keep you on my mind both day and night
And happiness I've known proves that it's right
Because you're mine, I walk the line

You've got a way to keep me on your side
You give me cause for love that I can't hide
For you I know I'd even try to turn the tide
Because you're mine, I walk the line

I keep a close watch on this heart of mine
I keep my eyes wide open all the time
I keep the ends out for the tie that binds
Because you're mine, I walk the line" (source)

Joaquin Phoenix, I walk the line

Ta g...

26/04/2006 06:33
402 lectures
Putain d'insomnie... Mais qui ou quoi s'amuse à me réveiller tous les matins ? Peut-être ces oiseaux qui piaillent ou ces pigeons qui s'ébrouent dans la gouttière...
Where is my mind ?
L'aube est mon amie... Arrivé tôt au boulot, café... Première réunion, café... Deuxième réunion, café... Repas, café en terrasse... Troisième réunion, café... Cocktail, ouf quelques verres de bon Gewurtz !
Et c'est même pas ce putain de café inutile qui m'empêche de dormir... A se taper la tête...

Sinon, dehors il fait beau... On peut au moins profiter de la douceur extérieure... Mais vivement l'hiver, que ces enfoirés d'oiseaux se les pelent ailleurs...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--1--7...

"Regards affligés ...

Sophie de Nantes
Souvent quand elle se rappelait, revoyait,
Petite fille aux dents de lait, au milieu des jouets
Une maman chaude, un papa grand
Elle regrettait un peu, en dedans,
D'avoir toujours tourné en rond, sous la lampe comme un papillon

Sophie de Nantes aux amours gris sans envies
Aux hommes pressés, d'hôtels de nuit, hôtel d'ennui
Seule au réveil plus nue que nue
Sans s'étonner d'une fuite de plus
Encore une fois, tourner en rond, sous la lampe comme un papillon

Alors même si un jour futur, futur
Un gars se fout dans ta tête, coquette
Est-ce que ça a une importance ?
Est-ce que ça a encore un sens
Quand on a trop tourné en rond, sous la lampe comme un papillon" (source)

Pigalle, Sophie de Nantes

Mais saint, le dragon...

24/04/2006 06:56
1.151 lectures
"Il avait les oeilz plus grands que le ventre et la teste plus grosse que tout le reste du corps, avecques amples, larges et horrificques machouëres bien édentelées, tant au dessus comme au dessouls... " Tel est, selon François Rabelais, le portrait du Graouilly, le dragon de Metz, qui hanta longtemps les ruines de l'amphithéâtre romain, avant que Saint Clément, venu christianiser la cité, ne lui ordonne de quitter les lieux à l'instant ! Clément lia le Graouilly avec son étole, et le conduisit bien sagement sur les rives de la Seille toute proche. Le dragon et tous les serpents de sa suite plongèrent dans la rivière, pour disparaître à tout jamais... (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.04.06-007-5...

"Tous les mecs se déchainent
Devant la Télé
St Etienne, Bourg La Reine
Tous des enculés !
Dans les gradins c'est l'enfer !
Ecoutez les supporters :
Football, football, football

Allez allez allez !
Courrez ! Courrez ! Courrez !
Allez, allez, allez !
Tapez ! dans le ballon
Tapez ! sur le voisin

Football football football
Football football football
Larchuma football club
Football football football
Football! larchuma football club
Santa Maradona priez pour moi (2x)

Le loto, le Calcio, Détrousseurs du Populo !
La coupe du Monde est terminée
Maradona n'était plus là
Pour protéger les Italiens !
Larchuma football club
Santa Maradona priez pour moi

L'aillier gauche va centrer
La Défense est débordée
L'avant centre est apparu
Le guardien est battu !!
Penalty ! non ! si !
Match nul !
Match pourri !

Santa Maradona priez pour Moi !

Football football football
Football football football
Larchuma football club !
Santa Maradona priez pour Moi !
Football football football
Football! larchuma football club !

Berlusconi, Bez et Tapie ont bien compris
Paolo Rossi ! L'heure est aux choux gras...
...et aux bourreaux des Tibias

Santa Maradona, priez pour Moi!" (source)

Mano Negra, Santa Maradona

Deux choses sûres...

- mes nouvelles godasses sont cool
- j'ai encore perdu la bataille du sommeil mais il fera beau aujourd'hui...

Bref, levé à l'aube, encore une fois. Le temps d'errer dans les rues vides, de capturer les détails ci et là (tendance : les messages à la craie, fussent-ils amoureux ou belliqueux)... Et de réussir à rentrer sans croissants !

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06-1ba83.jpg

"You got your toecaps reinforced with steel
Hard-wearing sole and heel
Make those tired feet feel like new
Take your pick, black or brown
Great for the country or the man in town
You're gonna need a quality shoe

You don't want no stand-by pair
'Cos these'll take the wear and tear
Made to take good care of you
For that trip by road or rail
For extra grip on those rocky trails
You're gonna need a quality shoe

Now they maybe ain't too hot for dancing
But I don't foresee too much of that
You ain't exactly gonna be prancing
Around in the moonlight
With a cane and a top hat

If you could use a change of pace
And be excused from the rat race
Just take a look at what's on view
Lace 'em up, walk around
I guarantee you can't wear 'em down
You're gonna need a quality shoe

Now I wish you sunny skies
And happiness wherever you may go
But you got to realise
There'll be wind, there'll be rain
And occasional snow

You're gonna want to smile in them
If you're gonna walk a mile in them
There'll be times when you'll be blue
To laugh at rainy days and then
Make your getaways in them
You're gonna need a quality shoe

You got your toecaps reinforced with steel
Hard-wearing sole and heel
Make those tired feet feel like new
Take your pick, black or brown
Great for the country or the man in town
You're gonna need a quality shoe" (source)

Mark Knopfler, Quality shoe


Et puisqu'on parle de Converse... (instant pub) But it's not a commercial for Converse !

Nan... si !

22/04/2006 15:56
243 lectures
Un obstacle après l'autre...
La conférence est passée, un poids en moins...
De Nancy à Strasbourg, un même soleil et une envie de profiter des choses... Carpe diem, qu'ils disaient...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/21.04.06-nancy...

"En voyant le lit vide, elle le devint..."

Alors ça c'est chouette...

21/04/2006 00:02
1.605 lectures
"Je ne prouve ni n'approuve. Je me contente d'éprouver."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/17.04.06-002-8...


"Chaque soir, près de chez nous,
Vient percher un vieux hibou :
En sentinelle de garde,
Il est là qui nous regarde.
Il veille sur nous la nuit,
Sans sourciller et sans bruit;
De sa prunelle immobile,
Il nous contemple, tranquille.
Puis soudain en hululant,
Tel un fantôme volant,
Il s'élance, oiseau funèbre,
Et se noie dans les ténèbres." (source)

Béatrice Gangi, Le hibou

Stub et bière

20/04/2006 07:08
518 lectures
C'est peut-être un logo Météor ça ??

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/17.04.06-007-b...

Et une blague carambar histoire de meubler :

"Un type discute avec son copain :
- Ça va mal ces jours-ci, ma femme passe ses soirées à faire le tour des bars de la ville.
- Elle est alcoolique ?
- Non, elle me cherche"

Le silence et dors...

19/04/2006 00:00
322 lectures
"La nuit la plus sombre a une fin lumineuse..."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/17.10.2005-041...

"J'ai demandé à la lune
Et le soleil ne le sait pas
Je lui ai montré mes brûlures
Et la lune s'est moquée de moi
Et comme le ciel n'avait pas fière allure
Et que je ne guérissais pas
Je me suis dit quelle infortune
Et la lune s'est moquée de moi

J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "j'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas

Je n'ai pas grand chose à te dire
Et pas grand chose pour te faire rire
Car j'imagine toujours le pire
Et le meilleur me fait souffrir

J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "j'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas" (source)

Indochine, J'ai demandé à la lune

Banc, quai

18/04/2006 00:02
1.102 lectures
Week end pascal sans orgie pourtant... C'est plein la tête, et pas plein la panse. Pense, pense...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/photos-140-af5...

"Une chaise renversée et mes jambes qui s'égarent,
Ton visage s'est inversé sous le plafond de ce bar
Une vie trop bien rangée apprivoise chaque soir,
L'imminence redoutée d'une chute obligatoire.

J'ai cette vie à l'endroit qui se dresse sans un pli,
Des rêveries à l'étroit qui se pressent dans l'oubli,
Je veux aimer à l'envers remarcher dans les faux pas,
De mes amours de travers qui me suivent pas à pas.

C'est vrai
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis.

Repasser dans le désert des errances d'autrefois,
Redevenir solitaire comme un oiseau vu d'en bas,
Quand j'aurais fait le chemin à rebours de mes déboires,
Je pourrais penser enfin au projet de me rasseoir.

C'est vrai
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis" (source)

Pauline Croze, Mal assis

Faux taux...

17/04/2006 15:50
274 lectures
Une photo un soir sur les quais, histoire d'oublier les pourcentages accessoires, bilans éphémères et autres évidences impossibles...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/19.10.2005-018...

"- Mais que regardez-vous donc ?
- Mais vous mademoiselle"

Saint bol de Pâques

16/04/2006 12:09
442 lectures
La Coupe est pleine... Enfin, vide en l'espèce...

La croix : chacun porte sa croix paraît-il... Surtout certains...
Les oeufs : ils sont brisés, y a pas à dire...
Le lapin : c'est comme le Père Noël, il a du oublier de passer...
Les cloches : ah là, c'est plus clair... Quoi que...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-004-8...

"La croix

La croix fut très tôt adoptée comme symbole par les chrétiens. Ceci peut paraître un peu paradoxal, puisque la christianisme se base sur la résurrection du Christ et que la croix est un symbole de mort.

Au IVe siècle, on crut découvrir la véritable croix du christ à Jérusalem et, au VIIe siècle, se répandit la coutume d'adorer la croix dans toutes les églises.


Les Œufs de Pâques

On ne trouve aucune mention aux oeufs dans les textes liturgiques. Cette coutume a donc des origines païennes. L'oeuf est un symbole de vie et de naissance. Dans de nombreuses mythologies, la terre et le ciel sont originaires d'un oeuf. Ainsi, selon un mythe chinois, le monde serait né d'un oeuf de tortue. Dans la mythologie finlandaise, c'est un oeuf d'or qui, en se brisant, donna naissance au ciel, à la terre et aux astres. Des mythes semblables nous viennent de Phénicie ou d'Hawaï. Des contes hindous associent l'oeuf et le soleil. Enfin, de nombreux contes retracent comment l'âme peut être enfermée dans un oeuf.

Mais l'oeuf peut aussi être un symbole de mort et de renaissance. Ainsi, de nombreux peuples déposaient des oeufs dans les sépultures.

L'introduction des oeufs dans les coutumes pascales daterait du XIIe siècle et les 1ers textes y faisant allusion en Europe datent du XVe siècle. On peut penser que cette coutume vient des symbole et des vertus associées aux oeufs.

Une autre hypothèse, plus pragmatique, lie cette tradition au Carême (voir Carnaval): pendant 40 jours, il est en effet interdit par l'Eglise de consommer des oeufs. Dès lors, on conservait les oeufs jusqu'à Pâques, où on les offrait aux enfants. On se mit aussi à les teindre. La coutume de décorer les oeufs est elle aussi très ancienne. Ainsi, en Ukraine, on développa l'art de décorer les oeufs au printemps dès la préhistoire. De même, les égyptiens et les perses avaient pour habitude de teindre des oeufs aux couleurs du printemps et de les offrir à leurs proches pour symboliser le renouveau de la vie. Les Croisés ramenèrent en France cette coutume qu'ils avaient découverte chez les coptes.

Entre la croix et l'oeuf existent plusieurs oppositions symboliques. Tout d'abord, la croix renvoie à la mort et l'oeuf à la vie. Ensuite, les deux symboles évoquent des conceptions de la temporalité (du point de vue psychosociologique) différentes : l'oeuf évoque le temps cyclique et l'éternel recommencement. A l'opposé, la croix est le signe d'un événement unique, la crucifixion du Sauveur, qui a changé le cours de l'histoire. On est ici dans un temps linéaire.


Le lapin de Pâque

Il semble qu'à l'origine, le lapin de Pâques était un lièvre. Ainsi, chez les Saxons, on honorait au printemps la déesse Eastre, qui a d'ailleurs donné son nom à Easter (Pâques en anglais). Le lièvre était l'animal emblématique de la déesse et est resté associé aux fêtes de Pâques. De manière similaire, dans les traditions celtiques et scandinaves, le lièvre était le symbole de la déesse mère.

Le mythe du lapin apportant des oeufs aux enfants se baserait sur une légende allemande : une pauvre femme, ne pouvant offrir des douceurs à ses enfants, aurait décoré et caché des oeufs dans le jardin avant d'y envoyer ses enfants. Ceux-ci, apercevant un lapin, pensèrent que c'était lui qui avait pondu les oeufs...


Les cloches

En signe de deuil, l'Église romaine interdit que les cloches sonnent pendant les 3 jours précédant la résurrection du Christ. Là est l'origine de la légende selon laquelle les cloches vont à Rome. D'après certaines versions, les cloches se font bénir par le pape et, pour d'autres, elles partent à la recherche des oeufs pour les enfants." (source)

Shake soupir

15/04/2006 00:02
725 lectures
“Secouez, secouez mouuuahhhhh...”

"Deux familles, égales en noblesse,
Dans la belle Vérone, où nous plaçons notre scène,
Sont entraînées par d'anciennes rancunes à des rixes nouvelles
Où le sang des citoyens souille les mains des citoyens.

Des entrailles prédestinées de ces deux ennemies
A pris naissance, sous des étoiles contraires, un couple d'amoureux
Dont la ruine néfaste et lamentable
Doit ensevelir dans leur tombe l'animosité de leurs parents.

Les terribles péripéties de leur fatal amour
Et les effets de la rage obstinée de ces familles,
Que peut seule apaiser la mort de leurs enfants,
Vont en deux heures être exposés sur notre scène.

Si vous daignez nous écouter patiemment,
Notre zèle s'efforcera de corriger notre insuffisance" (Roméo et Juliette, de William Shakespeare, l'intégralité du texte)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/02.04.06-006-f...

"A lovestruck romeo sings a streetsus serenade
Laying everybody low with me a lovesong that he made
Finds a convenient streetlight steps out of the shade
Says something like you and me babe how about it ?

Juliet says hey it's romeo you nearly gimme a heart attack
He's underneath the window she's singing hey la my boyfriend's back
You shouldn't come around here singing up at people like that
Anyway what you gonna do about it ?

Juliet the dice were loaded from the start
And I bet and you exploded in my heart
And I forget the movie song
When you wanna realise it was just that the time was wrong juliet ?

Come up on differents streets they both were streets of shame
Both dirty both mean yes and the dream was just the same
And I dreamed your dream for you and your dream is real
How can you look at me as if I was just another one of your deals ?

Where you can fall for chains of silver you can fall for chains of gold
You can fall for pretty strangers and the promises they hold
You promised me everything you promised me think and thin
Now you just says oh romeo yeah you know I used to have a scene with him

Juliet when we made love you used to cry
You said I love you like the stars above I'll love you till I die
There's a place for us you know the movie song
When you gonna realise it was just that the time was wrong juliet ?

I can't do the talk like they talk on tv
And I can't do a love song like the way it's meant to be
I can't do everything but I'd do anything for you
I can't do anything except be in love with you

And all I do is miss you and the way we used to be
All do is keep the beat and bad company
All I do is kiss you through the bars of a rhyme
Julie I'd do the stars with you any time

Juliet when we made love you used to cry
You said I love you like the stars above I'll love you till I die
There's a place for us you know the movie song
When you gonna realise it was just that the time was wrong juliet ?

A lovestruck romeo sings a streetsus serenade
Laying everybody low with me a lovesong that he made
Finds a convenient streetlight steps out of the shade
Says something like you and me babe how about it ?" (source)

Dire Straits, Romeo & Juliet

A venir...

Puisqu'on vous le dit !

"Communiqué de presse – 5 avril 2006

L'Archevêché de Strasbourg et l'Église de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine rappellent l'importance du respect du vendredi saint, jour où les chrétiens se souviennent de la mort du Christ, comme jour de recueillement et de simplicité. C'est ce caractère qui a conduit, traditionnellement, à en faire, en Alsace et en Moselle, un jour férié. Il appelle donc les partenaires sociaux et la société tout entière à faire preuve de mesure et de responsabilité, en ne transformant pas cette journée particulière en temps livré à la production et à la consommation." (ici)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/02.04.06-004-2...

"First I was afraid
I was petrified
Kept thinking I could never live
without you by my side
But I spent so many nights
thinking how you did me wrong
I grew strong
I learned how to carry on
and so you're back
from outer space
I just walked in to find you here
with that sad look upon your face
I should have changed my stupid lock
I should have made you leave your key
If I had known for just one second
you'd be back to bother me

Go on now go walk out the door
just turn around now
'cause you're not welcome anymore
weren't you the one who tried to hurt me with goodbye
you think I'd crumble
you think I'd lay down and die
Oh no, not I
I will survive
as long as i know how to love
I know I will stay alive
I've got all my life to live
I've got all my love to give
and I'll survive
I will survive

It took all the strength I had
not to fall apart
kept trying hard to mend
the pieces of my broken heart
and I spent oh so many nights
just feeling sorry for myself
I used to cry
Now I hold my head up high
and you see me
somebody new
I'm not that chained up little person
still in love with you
and so you felt like dropping in
and just expect me to be free
now I'm saving all my loving
for someone who's loving me" (source

Gloria Gaynor, I will survive

Un somme, nie !

13/04/2006 02:05
485 lectures
On aimerait bien, pourtant...

"Les hommes se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue" (Simone de Beauvoir)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/sainte-046-12f...

"Jamais une statue ne sera assez grande
Pour dépasser la cime du moindre peuplier
Et les arbres ont le coeur infiniment plus tendre
Que celui des hommes qui les ont plantés
Pour toucher la sagesse qui ne viendra jamais
Je changerai la sève du premier olivier
Contre mon sang impur d'être civilisé
Responsable anonyme de tout le sang versé

Fatigué, fatigué
Fatigué du mensonge et de la vérité
Que je croyais si belle, que je voulais aimer
Et qui est si cruelle que je m'y suis brûlé
Fatigué, fatigué

Fatigué d'habiter sur la planète Terre
Sur ce brin de poussière, sur ce caillou minable
Sur cette fausse étoile perdue dans l'univers
Berceau de la bêtise et royaume du mal
Où la plus évoluée parmi les créatures
A inventé la haine, le racisme et la guerre
Et le pouvoir maudit qui corrompt les plus purs
Et amène le sage à cracher sur son frère

Fatigué, fatigué
Fatigué de parler, fatigué de me taire
Quand on blesse un enfant, quand on viole sa mère
Quand la moitié du monde en assassine un tiers
Fatigué, fatigué

Fatigué de ces hommes qui ont tué les indiens
Massacré les baleines, et bâillonné la vie
Exterminé les loups, mis des colliers aux chiens
Qui ont même réussi à pourrir la pluie
La liste est bien trop longue de tout ce qui m'écoeure
Depuis l'horreur banale du moindre fait divers
Il n'y a plus assez de place dans mon coeur
Pour loger la révolte, le dégoût, la colère

Fatigué, fatigué
Fatigué d'espérer et fatigué de croire
A ces idées brandies comme des étendards
Et pour lesquelles tant d'hommes ont connu l'abattoir
Fatigué, fatigué

Je voudrais être un arbre, boire à l'eau des orages
Pour nourrir la terre, être ami des oiseaux
Et puis avoir la tête si haut dans les nuages
Pour qu'aucun homme ne puisse y planter un drapeau
Je voudrais être un arbre et plonger mes racines
Au coeur de cette terre que j'aime tellement
Et que ces putains d'hommes chaque jour assassinent
Je voudrais le silence enfin et puis le vent

Fatigué, fatigué
Fatigué de haïr et fatigué d'aimer
Surtout ne plus rien dire, ne plus jamais crier
Fatigué des discours, des paroles sacrées

Fatigué, fatigué
Fatigué de sourire, fatigué de pleurer
Fatigué de chercher quelques traces d'amour
Dans l'océan de boue où sombre la pensée

Fatigué, fatigué" (source)

Renaud, Fatigué

Pas laid...

12/04/2006 00:02
304 lectures
Parfois tout est beau... Parfois rien ne l'est...
Sacrée nouvelle ce soir... C'est incroyable, tout le monde se sépare, rien ne dure, tout est éphémère... Encore un chateau de paille soufflé...

Heureusement qu'il y a ceux qui courent après un ballon pour gagner des millions... Ah non, même ça...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.12.05-060-c...

"S'il était aussi facile de faire que de savoir ce qu'il faut faire, les chapelles seraient des églises et les chaumières des palais"

W. Shakespeare, Le marchand de Venise (paraît-il)

Poli ? Tique...

11/04/2006 00:02
305 lectures
Claaaaasse :

"La politique ne consiste pas à faire taire les problèmes, mais à faire taire ceux qui les posent" (Henri Queuille)

"En politique, ce qui est cru devient plus important que ce qui est vrai" (Talleyrand)

Pas claaaasse :

"Politiquement correct : les femmes qui refusent la fellation, on les appellera désormais les non-d'une-pipe" (Les Nuls)

"En politique vaut mieux participer qu'être parti pisser" (chais pas, mais pas faux...)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.12.2005-064...

Le texte de l'allocution de Dominique de Villepin, tiré de Libération :

«Depuis plusieurs semaines, notre pays connaît l'agitation. Les désordres dans les universités et les lycées menacent d'affecter la bonne organisation des examens de fin d'année. Les manifestations de voie publique mettent en danger la sécurité des jeunes. Tout cela commande désormais de trouver une issue rapide à la crise.
Les discussions conduites depuis une semaine par les présidents de groupes parlementaires, Bernard Accoyer et Josselin de Rohan, avec l'ensemble des partenaires sociaux, organisations étudiantes et lycéennes, m'amènent aujourd'hui à un constat.
Les conditions nécessaires à la confiance ne sont pas réunies ni du côté des jeunes, ni du côté des entreprises pour permettre l'application du contrat première embauche.
Sur le rapport des présidents des groupes parlementaires et des responsables de la majorité, j'ai proposé au président de la République, qui l'a accepté, le remplacement de l'article 8 de la loi pour l'égalité des chances par des mesures en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes les plus en difficulté. La nouvelle proposition de loi sera présentée dès ce matin.
Depuis plusieurs mois, toute mon action et celle du gouvernement ont été guidées par un impératif: apporter une réponse efficace aux milliers de jeunes de notre pays, à qui on ne propose aucun emploi.
J'ai voulu agir vite, parce que la situation dramatique et le désespoir de beaucoup de jeunes l'exigent.
J'ai voulu proposer une solution forte, parce que j'ai la conviction qu'au-delà de l'engagement nécessaire de l'Etat, seul un meilleur équilibre entre plus de souplesse pour les entreprises et plus de sécurité pour les salariés nous permettra de rompre avec le chômage dans notre pays.
Cela n'a pas été compris par tous, je le regrette.
Le débat est désormais ouvert, nous ne devons pas le refermer. Je propose donc d'engager une discussion sans a priori avec les partenaires sociaux sur la sécurisation des parcours professionnels, sur la précarité et l'insertion des jeunes dans l'emploi.
La crise révèle une anxiété sociale autant qu'un désir de modernisation. L'enjeu c'est de donner à chacun sa place, de créer des emplois, de créer de la croissance. L'enjeu c'est de préserver notre modèle social en l'adaptant, qu'il s'agisse de l'école, de l'université, de la place faite aux jeunes dans note société. Autant d'objectifs qui seront au coeur de l'action gouvernementale au cours des prochains mois.
Notre responsabilité, c'est de préparer l'avenir de notre pays. Je souhaite que nous nous retrouvions tous ensemble pour avancer. » (source Libération)


Oeuvre dard

Aïe... ça pique...
Les imbéciles en short, on n'en parle même pas...

"Je bois pour oublier. Mais j'ai tellement bu que je ne me rappelle plus ce que je dois oublier"

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"Ô vous dont le travail est joie,
Vous qui n'avez pas d'autre proie
Que les parfums, souffles du ciel,
Vous qui fuyez quand vient décembre,
Vous qui dérobez aux fleurs l'ambre
Pour donner aux hommes le miel,

Chastes buveuses de rosée,
Qui, pareilles à l'épousée,
Visitez le lys du coteau,
Ô soeurs des corolles vermeilles,
Filles de la lumière, abeilles,
Envolez-vous de ce manteau !

Ruez-vous sur l'homme, guerrières !
Ô généreuses ouvrières,
Vous le devoir, vous la vertu,
Ailes d'or et flèches de flamme,
Tourbillonnez sur cet infâme!
Dites-lui: " Pour qui nous prends-tu ?

Maudit ! nous sommes les abeilles !
Des chalets ombragés de treilles
Notre ruche orne le fronton ;
Nous volons, dans l'azur écloses,
Sur la bouche ouverte des roses
Et sur les lèvres de Platon.

Ce qui sort de la fange y rentre.
Va trouver Tibère en son antre,
Et Charles neuf sur son balcon.
Va! sur ta pourpre il faut qu'on mette,
Non les abeilles de l'Hymette,
Mais l'essaim noir de Montfaucon ! "

Et percez-le toutes ensemble,
Faites honte au peuple qui tremble,
Aveuglez l'immonde trompeur,
Acharnez-vous sur lui, farouches,
Et qu'il soit chassé par les mouches
Puisque les hommes en ont peur !" (source)

Victor Hugo, Le manteau impérial

D'art-d'art

Petit cliché volé sur la route du travail, du chandelier géant en bronze de Dali, exposé pour quelques semaines devant la Synagogue, à Strasbourg, avenue de la Paix.

Dans un autre registre, selon Max Jacob, "ce qu'on appelle une oeuvre sincère, est celle qui est douée d'assez de force pour donner de la réalité à une illusion". Ah, l'illusion...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.04.06-002-6...

"De la vie je ne prends
Que la dolce vita c'est tout
M'en voulez-vous ?
De l'amour je n'attends
Qu'une main sans la bague au doigt
Comprenez-vous
Ouh, oh...

{Refrain:}
Des garçons je ne prends
Que les plumes d'indiens, c'est tout
M'en voulez-vous ?
Des empereurs de Rome
Les lauriers et le vin, pas l'or
Ni les bijoux
Ouh, oh...

De mon enfance
Je n'ai gardé dans mon coeur
Que l'insouciance
De ses crayons de couleur
Ca me suffit
Pour dessiner qui je suis
Ca me suffit
Pour m'inventer d'autres vies

{au Refrain}

De mes histoires
Je n'ai pris que le meilleur
Les mots d'un soir
Les promesses des voyageurs
Ca me suffit
Pour décider qui je suis
Ca me suffit
Pour m'inventer d'autres vies

Du marin je ne prends
Que les retours pas les adieux
M'en voulez-vous
Des milles et une nuit
Celles où près d'un cracheur de feu
J'ai rendez-vous
Ouh , oh...

{au Refrain}" (source)

Pauline Croze, M'en voulez-vous ?

Mise au gin ?

07/04/2006 00:18
344 lectures
Non, non, juste un Château Grand Chêne Côtes du Brulhois qu'on avait acheté tantôt, pour l'occasion... Carpe diem, qu'ils disaient ? Finalement le jour aura été cueilli plus tard...

"Le silence lui même a quelque chose à taire"...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-008-6...

"Tu voudrais faire de moi une épouse modèle
En accords parfaits avec tes idéaux,
Tu voudrais faire de moi la réplique fidèle
D'une fille de magazines, de romans-photos,
Tu voudrais faire de moi une femme docile,
Désolée pour toi mais je n'ai pas le profil.

Agis traite moi d'égal à égale
Loin du mariage et des voiles,
Si nous commettons l'erreur d'y croire
Voilà ce que nous serons plus tard,
De vieux chiens, rongeant leurs noces.

Au fond de moi envie d'harmonie parfaite
Message d'espoir à toutes mes soeurs défaites,
Combattez l'iniquité, relevez la tête,
Au fond de moi envie d'harmonie parfaite.

Les traditions restent sourdes à cet appel,
Pas question de sexe faible ni de sexe fort,
Je te le crie, je te le martèle,
C'est le deal de notre idylle la règle d'or.
Tu voudrais faire de moi une femme fossile,
Désolée pour toi mais je n'ai pas le profil.

Tu voudrais faire de moi une épouse modèle
En accords parfaits avec tes idéaux,
Une poupée dont tu tires les ficelles,
Dont tu pourrais disposer à volonté,
Tu voudrais faire de moi une femme servile,
Désolée pour toi mais je n'ai pas le profil.

Au fond de moi envie d'harmonie parfaite,
Message d'espoir à toutes mes soeurs défaites,
Combattez l'iniquité, relevez la tête,
Au fond de moi envie d'harmonie parfaite." (source)

Pauline Croze, Femme fossile

A la rue, elle

06/04/2006 07:43
1.313 lectures
"And isn't it ironic... don't you think
A little too ironic... and yeah I really do think..."
Alanis was right...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0814-a3ac5.jpg

La cigale , ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau
Elle alla crier famine
Chez la fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle
«Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'oût , foi d'animal,
Intérêt et principal .»
La fourmi n'est pas prêteuse ;
C'est là son moindre défaut.
«Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien : dansez maintenant.»

Muse hic

05/04/2006 00:02
278 lectures
Beaucoup de réglages à faire... Le mode automatique n'est finalement pas si aisé... On croit capturer un beau moment, fugace. On ne garde qu'une image pas très nette... L'expérience s'avère donc inutile. A chaque fois, c'est un éternel recommencement et une redécouverte... Chaque appareil a ses spécificités... Chaque cliché dépendra du contexte... De l'humeur, peut-être... Au final, juste quelques souvenirs qu'on ne pourra même pas vraiment partager...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-003-a...

"Dans les ténèbres j'ai contre-plongé,
J'ai du mal viser ou bien mal cadrer
J'ai pourtant le bonheur dans l'objectif,
J'ai brûlé tous les négatifs,

Malgré les mises au point,
Je suis floue.
Malgré les mises au point,
Je suis floue.

Le temps des rêves passe comme un bolide,
Dans l'instantané d'un polaroïd,
J'ai l'impression d'une vie de cliché,
Montrant mon coeur surexposé.

Malgré les mises au point,
Je suis floue.
Malgré les mises au point,
Je suis floue." (source)

Pauline Croze, Je suis floue

Univers cité...

04/04/2006 00:01
510 lectures
C'est le printemps !
Fuck...
A part ça, RAS...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/02.04.06-008-e...

"On avait les cheveux longs
Des dents de lait et pourtant
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On chassait les papillons
On posait plein de questions
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On collectionnait les billes
On sentait bon la vanille
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On était toujours jaloux
Et on attrapait des poux
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

{Refrain:}
Qui aurait pu nous le dire
Qui aurait su nous l'écrire
Qui avait la solution
Pour ne jamais devenir grand

On partait dans les nuages
Cueillir des pensées sauvages
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On courait jusqu'à plus soif
On se faisait des grimaces
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

{au Refrain}

Devenir grand...

On voulait toujours faire vite
Avant de prendre la fuite
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On avait la varicelle
On était bien trop cruel
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer" (source)

La Grande Sophie, On savait

Tita nique

03/04/2006 00:01
458 lectures
Encore une croisière qui vire au naufrage... ça commence à faire beaucoup en ce moment... On aurait aussi pu appeler ça "La plage et la rage" ou "Pas de points mais des poings"...

"Dédale était cet architecte qui construisit, en Crète, le Labyrinthe pour le Minotaure et qui montra à Ariane comment Thésée pourrait en sortir. En apprenant que les Athéniens avaient trouvé le moyen de s'en échapper, le roi Minos fut aussitôt convaincu qu'ils n'auraient pu y réussir sans l'aide de Dédale. En conséquence, il emprisonna l'architecte et son fils dans ce même labyrinthe, ce qui tendrait à prouver l'excellence du plan de cet enclos, puisque sans indication, même son auteur ne pouvait en découvrir l'issue. Mais le grand inventeur n'était pas en peine pour si peu. Il dit à son fils :

La fuite peut être entravée par la terre et par l'eau
Mais l'air et le ciel sont libres.


et il fabriqua deux paires d'ailes, qu'il fixa avec de la cire à ses épaules et à celles de son fils Icare. Avant de prendre leur envol, Dédale recommanda à Icare de ne pas s'élever trop haut sur la mer, car, dit-il, en approchant de trop près le soleil, la cire pourrait fondre et les ailes se détacheraient. Mais comme tant d'histoires nous le montrent, la jeunesse ne tient guère compte de ce que disent les aînés. Tous deux s'élevèrent donc, légèrement et sans effort, et quittèrent la Crète ; le ravissement de ce nouveau et merveilleux pouvoir grisa l'adolescent. Il monta de plus en plus haut, refusant d'entendre les appels angoissés de son père. Et ses ailes se détachèrent. Il tomba dans la mer et les eaux se refermèrent sur lui. Ainsi Icare donna son nom à l'île proche et à la mer qui l'entoure." (source)

Mais où monte-t-il/elle ? Pourquoi le soleil se cache-t-il derrière lui/elle ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.09.05-026-5...

"Tita rêve d'un amour canicule,
Tita parle d'un monde funambule,
Tita crève dans le désert aride
Prise au piège de sa peur du vide.

Tita presse le pas cherche l'empire,
De l'ivresse aux couleurs de saphir,
Tita traîne au loin sa gorge sèche,
Verre sur verre elle ouvrira la brèche.

Depuis quelques années déjà elle erre
Dans la nuit l'écho de sa voix se perd.
Depuis quelques années déjà elle erre,
Dans la nuit l'écho de sa voix se perd.

Elle s'est laissée aveugler par le mal en elle enraciné
Elle ne veut plus mettre à la lumière son intimité blessée.
Oh blessée !

A force de flirter avec les extrêmes,
Tita de sa vie perd le sens même,
A force de repousser les limites,
Perpétuellement Tita prend la fuite.

Tita rêve d'un amour canicule
Tita parle d'un monde funambule,
Tita crève dans le désert aride,
Prise au piège de sa peur du vide." (source)

Pauline Croze, Tita

Grise... aïe

02/04/2006 13:25
411 lectures
La fête vire à la défaite... La gueule de bois se poursuit... Dimanche gris... Fuck...

"Ce qu'il nous faut faire pour permettre à la magie de s'emparer de nous c'est chasser les doutes de notre esprit. Une fois que les doutes ont disparu, tout est possible."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.03.06-012-7...

" Un café con sal. Ganas de llorar.
Mi mundo empezando a temblar,
presiento que se acerca el final.
No quiero ganar. Ahora eso qué más da.
Estoy cansada ya de inventar excusas que no saben andar.
Y sólo quedarán los buenos momentos de ayer que fueron de los dos.
Y hoy sólo quiero creer ...

que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida pasaba y yo sentía que me iba a morir de amor
al verte esperando en mi portal sentado en el suelo sin pensar
que puedes contar conmigo.

Nunca hubo maldad. Sólo ingenuidad.
Pretendiendo hacernos creer que el mundo estaba a nuestros pies.
Cuando el sueño venga a por mí en silencio voy a construir
una vida a todo color donde vivamos juntos los dos.
Y sólo quedarán los buenos momentos de ayer que fueron de los dos.
Y hoy sólo quiero creer...

que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida pasaba y yo sentía que me iba a morir de amor
al verte esperando en mi portal sentado en el suelo sin pensar
que puedes contar conmigo para siempre.

Y no puedo evitar echarte de menos
mientras das la mano a mi tiempo y te vas.
Yo siento que quiero verte y verte y pienso
que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida pasaba y yo sentía que me iba a morir de amor
al verte esperando en mi portal sentado en el suelo sin pensar
que puedes contar conmigo.
Que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida se pasa y yo me muero, me muero por ti." (source)

La oreja de Van Gogh, Puedes contar conmigo

Sous les pavés, la page...

01/04/2006 00:01
758 lectures
Des sièges étroits au lieu des dossiers... Des bouteilles au lieu du sommeil... Du bruit au lieu du silence... Du foot au lieu des doutes... Des chants au lieu de déchanter...

Asphyxié... Mon souffle, où es-tu... Prendre l'air... S'oxygéner l'esprit... Respirer...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.03.06-1a34b.jpg

"Approche-toi petit, écoute-moi gamin,
Je vais te raconter l'histoire de l'être humain
Au début y avait rien au début c'était bien
La nature avançait y avait pas de chemin
Puis l'homme a débarqué avec ses gros souliers
Des coups d'pieds dans la gueule pour se faire respecter
Des routes à sens unique il s'est mis à tracer
Les flèches dans la plaine se sont multipliées
Et tous les éléments se sont vus maîtrisés
En 2 temps 3 mouvements l'histoire était pliée
C'est pas demain la veille qu'on fera marche arrière
On a même commencé à polluer le désert

Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire

D'ici quelques années on aura bouffé la feuille
Et tes petits-enfants ils n'auront plus qu'un oeil
En plein milieu du front ils te demanderont
Pourquoi toi t'en as 2 tu passeras pour un con
Ils te diront comment t'as pu laisser faire ça
T'auras beau te défendre leur expliquer tout bas
C'est pas ma faute à moi, c'est la faute aux anciens
Mais y aura plus personne pour te laver les mains
Tu leur raconteras l'époque où tu pouvais
Manger des fruits dans l'herbe allongé dans les prés
Y avait des animaux partout dans la forêt,
Au début du printemps, les oiseaux revenaient

Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire
Il faut que tu respires, c'est demain que tout empire
Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire

Le pire dans cette histoire c'est qu'on est des esclaves
Quelque part assassin, ici bien incapable
De regarder les arbres sans se sentir coupable
A moitié défroqués, 100 pour cent misérables
Alors voilà petit, l'histoire de l'être humain
C'est pas joli joli, et j'connais pas la fin
T'es pas né dans un chou mais plutôt dans un trou
Qu'on remplit tous les jours comme une fosse à purin" (source)

Mickey 3D, Respire

Le petit Nico, las

31/03/2006 00:01
1.913 lectures
En farfouillant parmi les vieux cartons, on tombe sur des trésors. De celui-ci s'écoulent quelques livres, bibliothèque rose, verte... Et une série de petit Nicolas qui, même s'ils sentent le renfermé, n'en gardent pas moins un parfum de nostalgie particulier...

Extrait de Les vacances du petit Nicolas, "On a joué à la marchande" :

« Ce qu'il y a avec les filles, c'est que ça ne sait pas jouer, ça pleure tout le temps et ça fait des histoires. A l'hôtel, il y en a trois.
Les trois filles qu'il y a à l'hôtel s'appellent Isabelle, Micheline et Gisèle. Gisèle, c'est la soeur de mon copain Fabrice, et ils se battent tout le temps et Fabrice m'a expliqué que c'était très embêtant d'avoir une fille comme soeur et que si ça continuait, il allait quitter la maison.
Quand il fait très beau et que nous sommes à la plage, les filles ne nous gênent pas. Elles jouent à des jeux bêtes, elles font des tas de pâtés, elles se racontent des histoires et puis avec des crayons, elles se mettent du rouge sur les ongles. Nous, avec les copains, on fait des choses terribles. On fait des courses, des galipettes, du foot, on nage, on se bat. Des choses chouettes, quoi. »

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.10.05-004-0...

"Ella, se desliza y me atropella.
Y, aunque a veces no me importe
sé, que el día que la pierda,
volveré a sufrir por ...
Ella, que aparece y que se esconde;
que se marcha y que se queda ;
que es pregunta y es respuesta ;
que es mi oscuridad, mi estrella.

Ella, me peina el alma y me la enreda ;
va conmigo pero no sé donde va.
Mi rival, mi compañera ;
que está tan dentro de mi vida y,
a la vez está tan fuera sé que volveré a perderme,
y la encontraré de nuevo
pero con otro rostro y otro
nombre diferente y otro cuerpo.
Pero sigue siendo ella, que otra vez me lleva ;
nunca me responde si, al girar la rueda...

Ella, se hace fría y se hace eterna ;
un suspiro en la tormenta,
a la que tantas veces le cambió la voz.
Gente que va y que viene y, siempre es
ella, que me miente y me lo niega ;
que me olvida y me recuerda.
Pero, si mi boca se equivoca,
pero, si mi boca se equivoca y,
al llamarla nombro a otra,
a veces siente compasión por este loco,
ciego y loco corazón.

Sea lo que quiera Dios que sea.
Mi delito es la torpeza de ignorar
que hay quien no tiene corazón.
Y va quemando, va quemándome y me quema.
Y, ¿si fuera ella?

Ella me peina el alma y me la enreda ;
va conmigo ... digo yo,
Mi rival, mi compañera; esa es ella.
Pero me cuesta cuando otro adiós se ve tan cerca.
Y, la perderé de nuevo, y otra vez preguntaré,
mientras se va y, no habrá respuesta.
Y, si esa que se aleja...
la que estoy perdiendo...
Y, ¿si esa era?. Y, ¿si fuera ella?

Sea lo que quiera Dios que sea.
Mi delito es la torpeza de ignorar
que hay quien no tiene corazón
Y va quemando, va quemándome y me quema.
Y, ¿si fuera ella?

...a veces siente compasión
por este loco, ciego y loco corazón.
¿Era? ¿quién me dice, si era ella?
Y, si la vida es una rueda y va girando
y nadie sabe cuándo tiene que saltar.
Y la miro... y, ¿si fuera ella? ¿si fuera ella?" (source)

Alejandro Sanz, Y si fuera ella

Là haut, t'sais..

30/03/2006 00:01
649 lectures
Oh capitaine, mon capitaine...

"Lao Tsé voyageait avec ses disciples et ils arrivèrent dans une forêt où des centaines de bûcherons abattaient les arbres. Presque toute la forêt avait été décimée, sauf un grand arbre aux branches innombrables. Il était si vaste que dix mille personnes auraient pu s'asseoir à son ombre.

Lao Tsé pria ses disciples d'aller demander pourquoi cet arbre n'avait pas été coupé. Les bûcherons leur répondirent : « Cet arbre est totalement inutile. Vous ne pouvez rien en tirer car ses branches ont trop de noeuds, elles sont toutes tordues. Vous ne pouvez pas davantage en faire du combustible, car sa fumée est nocive pour les yeux. Cet arbre est absolument inutile, c'est pourquoi nous ne l'avons pas coupé. »

Les disciples rapportèrent ces paroles à Lao Tsé. Il rit et dit : « Soyez comme cet arbre. Si vous êtes utiles, vous serez abattus et transformés en meubles. Si vous êtes beaux, vous serez vendus au marché, tels des objets. Soyez comme cet arbre, absolument inutiles... alors vous deviendrez immenses, et des milliers de gens s'abriteront sous votre ombrage. »

La logique de Lao Tsé diffère totalement de la vôtre. Il dit : « Soyez le dernier. Vivez dans le monde comme si vous n'existiez pas. Ne soyez pas ambitieux, n'essayez pas de prouver votre valeur, ni de rechercher le mérite, ce n'est pas la peine. Restez inutiles et réjouissez-vous. » " (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/15-01--30--776...

"Le mal est entré
Meilleur ennemi
Il sait m'abandonner
Me ramener près de lui

Je ne veux pas rester sage
J'aime le souffre et l'envie
Abuser de mon âge
Je n'veux pas rester sage

Le mal est ma lueur
Son ombre est ma couleur
Le mal est ma lueur
Mon parfum son odeur

Prends ton mal en douceur
Le mal est entré
Et je sais qu'il détruit
Qu'il pourrait me faire crever
Que reste-t-il ici ?

Je ne veux pas rester sage
J'aime le souffre et l'envie
Abuser de mon âge
Je n'veux pas rester sage

Le mal est ma lueur...

Le mal est entré
Meilleur ennemi
Il sait m'abandonner
Je brûlerai avec lui"

Dolly, Je ne veux pas rester sage

Grrrr niais

29/03/2006 00:03
450 lectures
Ah ce grenier... J'ai fui ma réunion et mes dossiers... De toute façon, je dois trouver une manière intelligente d'écouler mes congés maintenant... Je me retrouve le nez dans les cartons pourris, les vieux bibelots abîmés, les meubles abandonnés et la poussière... Ici de vieilles cartes postales d'avant la guerre, là quelques cadres familiaux, parfois même une peinture religieuse (!) cachée derrière une armoire depuis des années... Des bouts de lit d'enfant par ci, des restes de commode d'antan par là... Des carcasses de vélo, le squelette d'un moteur, de vieilles casseroles, un arrosoir en fonte... On pousse, on tire, on soulève, on porte, on jette... Jamais je n'avais vu ce grenier aussi vide, ce garage aussi dégagé, cette cave aussi dénudée... Et pourtant, il y a encore tant à faire...
Les visiteurs affluent... Des brocanteurs s'arrêtent... Un antiquaire vient faire des affaires... Des passants partent à l'escalade de la benne... Les voisins me parlent pour la première fois depuis des années...
J'arpente les pièces qui se vident doucement... pendant que je le peux encore... Dehors, il pleut.

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.03.06-017-c...

"Je me souviens, de ce musicien c'était l'automne à la maison
Je me souviens moi de ce musicien c'était l'automne sur son violon
Le temps n'est plus où passaient les violons quand tu étais à la maison
Il a tant plu depuis tant de saisons, le temps n'est plus aux violons.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide je passe l'été à écouter
Cette symphonie qui était si belle et qui me rappelle un amour infini.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide je passe ma vie à regarder
Les oiseaux qui passent comme des menaces
Et j'entends l'automne, je n'attends personne.

Je me souviens de ce musicien un soir d'adieu à la maison
Je me souviens moi de ce musicien et de l'adieu sur son violon
Et chaque année lorsque l'année est finie, j'entends le violon de septembre
Et le passé comme une symphonie fait son entrée dans cette chambre.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide, je passe la nuit à écouter
Cette symphonie, aujourd'hui finie et qui me rappelle que tu étais belle.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide je passe ma vie à regarder
Les oiseaux qui passent comme des menaces
Et j'entends l'automne, je n'attends personne.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide, je passe ma vie à écouter
Cette symphonie qui était si belle et qui me rappelle un amour fini.

Dans la maison vide, dans la chambre vide, je passe ma vie à regarder
Les oiseaux qui passent comme des menaces
Et j'entends l'automne, je n'attends personne."

Michel Polnareff, Dans la maison vide

Aime et nems

28/03/2006 00:08
1.506 lectures
Dans un bus rempli de petits vieux en tournée spéciale pour le troisième âge à Lourdes, une mamie tapote l'épaule du chauffeur et lui tend une bonne poignée de cacahuètes.

Le chauffeur un peu étonné la remercie et avale d'un trait les arachides. Ca tombe bien, il avait justement un petit creux.

Cinq minutes plus tard, la mamie remet ça.

Le chauffeur la remercie à nouveau et gobe les cacahuètes.

Cinq minutes plus tard, le même cirque recommence.

Au bout de dix poignées, le chauffeur en a plein les ratiches et demande à la mémère :
- Dites donc, Mamie, c'est bien gentil de me gaver de cacahuètes, mais vos quarante collègues, ils n'en veulent pas un peu ?
- Bah non.. Voyez-vous, avec nos dents, on ne peut pas les mâcher. Y'a que le chocolat autour qu'on aime...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/colmar06.11.20...

"Les femmes c'est du chinois
Le comprenez-vous ? Moi pas

Celle-ci est une gamine
Qui tient tellement à sa peau
Qu'elle baisse ses yeux encre de Chine
Mais jamais son kimono

Celle-là est une acrobate
Qui la nuit fait du jiu-jit-su
Il faut vous accrocher à ses nattes
Sinon c'est elle qui prend le dessus

Celle-ci est une fillette
Qu'on ne mange pas avec les doigts
Il faut la prendre avec des baguettes
Sinon elle ne veut pas

Telle autre quand elle se couche
Est avide de sensations
Vous riez jaune, la fine mouche
Comptent les autres au plafond

Celle-là quand elle perd la bataille
Pour ne pas se donner à l'ennemi
De votre sabre de samouraï
Elle se fait hara-kiri

A genoux vous demandez grâce
Mais celle-ci rien ne l'attendrit
Il vous faut mourir par contumace
Au treizième coup de minuit

Les femmes c'est du chinois
Le comprenez-vous? Moi pas." (source)

Serge Gainsbourg, Les femmes c'est du chinois

Scène des ménages...

A mon arrivée, en retard, ils sont déjà tous en train de s'affairer. La cour commence à se remplir de vieux meubles abîmés et autres objets promis à la déchèterie. En entrant dans la maison, cette impression de grand départ se confirme : bientôt, il n'y aura plus rien ici, hormis les souvenirs de plus de trente-cinq ans de vie familiale... Difficile d'imaginer ce qu'ils peuvent ressentir... Pour moi aussi, pour la première fois, je dois définitivement me couper de mes racines et délaisser ce point de chute sûr. Dans quelques jours, il n'y aura plus de retour possible au bercail en cas de besoin... La journée se passe donc à trier ce que j'emporterai cette fois définitivement avec moi, et tout ce dont je vais vraiment me séparer. L'heure du grand ménage, encore...

Les tiroirs révèlent des trésors oubliés... Des souvenirs d'antan rejaillissent... Un vieux stylo, quelques crayons... Un visage familier sur une photo écornée, une carte postale... Une lettre d'un amour adolescent... Et ce cahier... Une note amicale dans un livre, des revues... La vieille machine à écrire se cache sous la poussière, les affiches jaunissent aux murs... Bientôt il n'y aura que le vide, encore...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-015-4...

"I was five and he was six
We rode on horses made of sticks
He wore black and I wore white
He would always win the fight

Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down.

Seasons came and changed the time
When I grew up, I called him mine
He would always laugh and say
"Remember when we used to play ?"

Bang bang, I shot you down
Bang bang, you hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, I used to shoot you down.

Music played, and people sang
Just for me, the church bells rang.

Now he's gone, I don't know why
And till this day, sometimes I cry
He didn't even say goodbye
He didn't take the time to lie.

Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down..." (source)

Nancy Sinatra, Bang bang

Sous rire

26/03/2006 10:16
1.503 lectures
Le vide...
Halètement inutile...
Assourdissant silence...

J'arpente à nouveau la ville à la recherche de ses petits détails. Ici une déclaration amoureuse à la craie sur un mur anodin. Là un vieil autocollant déchiré sur une gouttière sale. Là-bas une petite sculpture discrète contemplant les passants. Prendre la peine de s'arrêter et de regarder...

Malgré l'alcool, la trajectoire du ballon me crucifie. Coup de massue... Dépit et rage reprennent le dessus. Nous hurlons notre frustration...
"Ce soir nous serons vainqueurs
Malgré toutes nos souffrances
Les meilleurs dans la violence
Dans le sang et la démence"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-002-6...

Si tu veux que les rêves sortent
comme un bateau s'inonde
détruis les ombres, détruis les ombres
et répands-toi
comme un éclair sur les rancoeurs
des âmes pudibondes
elles auront toujours de quoi suffoquer, crois-moi

Si tu veux battre le coeur
comme un tonnerre gronde
n'obstine que l'âme, cette seule denrée,
puis défends-toi
contre la vertu de ceux pour qui l'amour
n'est qu'un mouvement que l'on fait de haut en bas

{Refrain: x2}
Oublie le reste du monde
oublie le reste du monde
oublie le reste du monde
car le monde t'oubliera

Ne rate pas cette danse que l'on te propose
que toutes tes nuits vomissent les jours sans lendemains
soit nébuleuse, comète ou albatros
mort au malin {x3}

{Refrain, x2}
Oublie cette vie sous la chaleur des cellophanes
oublie l'esquive des dos courbés, sois matador !
"Pour les impures, pour les profanes"
Merde à la mort (x3)

{Refrain, x4}
Oublie le reste du monde
car le monde t'oublie toujours..

Luke, Le reste du monde

Lille est en vue, le naufrage aussi...

25/03/2006 08:10
509 lectures
L'île... "Il n'y a qu'une seule chose à faire... Trouver quelque chose qui est à soi... Se fabriquer une île..." (...) La croisière ne s'amuse plus... Mauvais itinéraire, erreur de casting à la barre, joueurs mal coordonnées, écueils, naufrage... Panique, Titanic, fuite... Homme à la mer ? My heart will go on...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/photo-122-08cfe.jpg

Petit bilan de fin de rencontre...

"Pas bien" :
- pas de maintien, verdict connu à l'avance mais tout de même difficile à avaler sur le coup
- perdre n'est jamais agréable, surtout quand c'est votre coéquipier qui vous plante
- la défaite peut parfois être élégante... Mais parfois pas du tout...
- on aurait apprécié de pouvoir discuter de la stratégie développée et des méthodes employées, mais les commentaires d'après match, c'est pas donné à tout le monde
- on avait prévu d'autres attaques, mais on regrette toujours après coup de ne pas avoir pu tout donner
- quand on joue, on voudrait toujours que la partie dure plus longtemps
- une fois le match fini, retour au quotidien et à l'incertitude...

"Bien" :
- on savait qu'on allait perdre, donc autant positiver
- on savait que le fair play n'est pas une valeur toujours partagée, ça nous a permis de lever le pied pour prendre moins de coups
- balles au fond, but : même si ça n'a pas suffi, on s'est battu
- au moins, on a joué, et on a pris du plaisir, et on espère en avoir donné
- il y aura d'autres matches intéressants, la partie en appellera d'autres
- la soirée ne s'arrête pas au coup de sifflet final
- la rencontre terminée, on aura de nouveau beaucoup plus de temps pour le reste...


"I've paid my dues
Time after time
I've done my sentence
But committed no crime
And bad mistakes
I've made a few
I've had my share of sand
Kicked in my face
But I've come through
And I need to go on and on and on and on

We are the champions - my friends
And we'll keep on fighting till the end
We are the champions
We are the champions
No time for losers
'Cause we are the champions of the world

I've taken my bows
And my curtain calls
You've brought me fame and fortune
And everything that goes with it
I thank you all
But it's been no bed of roses no pleasure cruise
I consider it a challenge before the whole human race
And I ain't gonna lose
And I need to go on and on and on and on

We are the champions - my friends
And we'll keep on fighting till the end
We are the champions
We are the champions
No time for losers
'Cause we are the champions of the world

We are the champions - my friends
And we'll keep on fighting till the end
We are the champions
We are the champions
No time for losers
'Cause we are the champions" (source)

Queen, We are the champions

Ou pas...

Game ovaire

24/03/2006 00:08
433 lectures
"- Qu'est-ce que tu fabriques ?
- T'as oublié tes chaussures.
- Ça fait quoi au juste, de jamais rien ressentir ?
- [Casse toi avec ta poubelle !! Conard... ]
- Imagine une petite fille, à qui on a toujours appris... à avoir peur depuis qu'elle est en âge de comprendre. Imagine qu'on lui ait appris à avoir peur de la lumière du jour. Qu'on lui ait appris que c'était son ennemie. Que ça lui ferait du mal. Et que par une journée ensoleillée, tu lui demandes d'aller jouer dehors avec toi. Qu'elle ne veuille pas. Tu ne pourrais pas être fâché contre elle.
- Je l'ai bien connue, cette petite fille et j'ai vu la lumière dans son regard. Et tu pourras faire ou dire ce que tu veux, c'est toujours ça que je vois.
- On est comme on est, il ne faut pas croire que les gens changent...

[...]

- Pourquoi ?
- Pourquoi ? Tu as été une expérience pour elle. Elle a pu s'exercer. J'ai jeté une souris au serpent. Estella a appris à chasser et à avaler sa proie toute crue. Tu n'as pas été un défi très difficile à relever... De toute façon... tu as aimé ça. Et je t'avais mis en garde il y a des années. Tu n'étais pas obligé de le faire. Je t'avais dit qu'elle te ferait beaucoup de mal... Tu es d'accord ? C'est toi qui as choisi de ne pas écouter... Eh ben... Tu devrais regarder le bon côté des choses... Nous sommes reliés les uns aux autres, toi, Estella et moi. Une pyramide de douleur... Ce n'est pas de l'amour, mais c'est un vrai lien. Nous sommes ensemble.
- Donnez moi votre main... Vous savez ce que c'est ? C'est mon coeur, et il est brisé...Vous le sentez ?
- [Acquiesçant] Je regrette... Je regrette..."

(De Grandes Espérances - Great Expectations)


Finn a mal. Mais Finn se relèvera, et l'histoire la punira, encore. Au final, on se demandera qui aura été le plus malheureux... Pour ceux qui n'ont pas vu le film, ce sera elle...
Comme lui, j'ai mal. D'autant plus que je le savais. Fucking conscience... Elle voudrait que je la déteste, mon Estella, elle fait tout pour ça et le reconnaît. Ce serait si facile... Il suffirait de penser à ces mensonges, à cette fausseté, à cette lâcheté surtout, à cet ange... Mais non... Je ne vais pas faire ce qu'il serait normal que je fasse... Ce sera dur, mais je vais croire en une certaine sincérité, malgré la situation. Je vais me souvenir de ces sourires, de cette langue, de cette bouche, de cette peau, de ce sein, de ce ventre, de cette odeur, de ces étreintes et de ces gémissements. Ce ne sera pas facile, mais je vais me rappeler sa beauté, ses bons mots, son espièglerie et son charme. Sa magie et le bien qu'elle m'a fait durant ces quelques semaines, même si elle s'est appliquée à tout salir. Je vais ravaler ma fierté (et ça n'arrive pas souvent...) et garder ces bons moments, m'accrocher à l'expérience, tirer le bon de son mal et lui donner une leçon d'honnêteté. Tout en ne faisant pas de concessions et en rendant tous les coups, comme promis. Moi, je tiens parole...
Estella, un jour tu devras arrêter de jouer. Pas forcément pour toi, mais pour elle. Faire mal n'atténuera pas ta propre douleur... Je te souhaite, sincèrement, du fond de ce petit coeur que tu as maladroitement essayé de briser, de trouver un adversaire qui en vaille la peine. Parce que vous devez en valoir la peine, même si tu t'efforces de convaincre du contraire. En attendant, pour moi c'est game over. Salut miss, merci pour la leçon, je t'embrasse... et au joueur suivant (s'il n'a pas déjà commencé la partie...).

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0901-0299c.jpg

"Don't bother saying you're sorry.
Why don't you come in ?
Smoke all my cigarettes - again.
Every time I get no further.
How long has it been?
Come on in now,
Wipe your feet on my dreams.

You take up my time,
Like some cheap magazine,
When I could have been learning something.
Oh well, you know what I mean.

I've done this before.
And I will do it again.
Come on and kill me baby,
while you smile like a friend.
And I'll come running,
Just to do it again.

You are the last drink I never should have drunk.
You are the body hidden in the trunk.
You are the habit I can't seem to kick.
You are my secrets on the front page every week.
You are the car I never should have bought.
You are the train I never should have caught.
You are the cut that makes me hide my face.
You are the party that makes me feel my age.

Like a car crash I can see but I just can't avoid.
Like a plane I've been told I never should board.
Like a film that's so bad but I've gotta stay til the end.
Let me tell you now,
It's lucky for you that we're friends."

Pulp, Like a friend (De Grandes Espérances) (source)

Fort fée

23/03/2006 19:49
1.204 lectures
Comme prévu... Merci pour la leçon... Au suivant...
La réunion dure toute la journée, je lutte pendant des heures pour me concentrer et ne pas sombrer...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/colmar17.09.05...

"My life is brilliant.
My love is pure.
I saw an angel.
Of that I'm sure.
She smiled at me on the subway.
She was with another man.
But I won't lose no sleep on that,
'Cause I've got a plan.

You're beautiful. You're beautiful.
You're beautiful, it's true.
I saw you face in a crowded place,
And I don't know what to do,
'Cause I'll never be with you.

Yeah, she caught my eye,
As we walked on by.
She could see from my face that I was,
F**king high,
And I don't think that I'll see her again,
But we shared a moment that will last till the end.

You're beautiful. You're beautiful.
You're beautiful, it's true.
I saw you face in a crowded place,
And I don't know what to do,
'Cause I'll never be with you.
You're beautiful. You're beautiful.
You're beautiful, it's true.
There must be an angel with a smile on her face,
When she thought up that I should be with you.
But it's time to face the truth,
I will never be with you."

James Blunt, You're beautiful

Paire due ?

22/03/2006 20:50
853 lectures
Retour au quotidien... Un peu plus déboussolé peut-être...

"Car dans cet ailleurs insaisissable, la rencontre de l'autre, en fait du même, rassure. C'est l'oasis de compréhension au milieu de l'Océan Solitude. Pourtant, il faut bien admettre que Charlotte et Bob ne s'échangent que peu de mots. Leur amitié amoureuse se construit sur des regards, des gestes tendres et attentionnés, de la complicité, de l'écoute, de la liberté, cet échange magique et silencieux qui semble avoir déserté leurs quotidiens bien cadrés. La sourde alchimie se précipite alors sur une partition musicale très soignée, à laquelle ont notamment participé Air (déjà sur Virgin Suicides) et Kevin Shields. Bob et Charlotte semblent d'ailleurs tout aussi dépourvus face à cette rencontre inattendue, incapables de la traduire en mots, tout en sachant qu'ils ne s'oublieront jamais. Car même si elle change leur vie, cette rencontre se doit d'être éphémère, et c'est probablement aussi ce qui en fait sa beauté..." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/lost-in-transl...

"I could feel at the time
There was no way of knowing
Fallen leaves in the night
Who can say where they're blowing
As free as the wind
And hopefully learning
Why the sea on the tide
Has no way of turning

It was fun for a while
There was no way of knowing
Like dream in the night
Who can say where we're going
No care in the world
Maybe I'm learning
Why the sea on the tide
Has no way of turning

I could feel at the time
There was no way of knowing
Fallen leaves in the night
Who can say where they're blowing
As free as the wind
And hopefully learning
Why the sea on the tide
Has no way of turning" (source)

More than this

Et la version chantée par Bill Murray en prime, sur le site of' : site (rubrique musique, sélectionner un extrait)

Cahin-KA

17/03/2006 17:33
590 lectures
Tant bien que mal, les jours défilent... 17 mars, le jour du trefle...
Sachez-le, Saint Patrick était (non conan, il n'était pas punk ni gothique) allemand ! En tout cas ce soir...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/15-ans-141-a06...

Tiens, puisqu'on parle d'Irish et de dirty....

"I met my love by the gas works wall
Dreamed a dream by the old canal
Kissed a girl by the factory wall
Dirty old town
Dirty old town
Clouds a drifting across the moon
Cats a prowling on their beat
Spring's a girl in the street at night
Dirty old town
Dirty old town
Heard a siren from the docks
Saw a train set the night on fire
Smelled the spring on the smoky wind
Dirty old town
Dirty old town
I'm going to make me a good sharp axe
Shining steel tempered in the fire
Will chop you down like an old dead tree
Dirty old town
Dirty old town" (source)

The Pogues, Dirty old town

Faire play

16/03/2006 23:04
1.399 lectures
On aimerait bien... pouvoir continuer à jouer. Mais là, c'est game over... Fair plaie, oui...
Bref, on n'a pas perdu, mais on n'a pas gagné et on ne s'est pas qualifié. Sinon... Des dossiers à craquer, des mecs qui se tapent, des jeunes futurs chômeurs, des Iraniens, des pyromanes, l'actu quoi !

"Une raya de bambins livre aux flammes leurs landaux
Une ribambelle de nains foutent le feu dans l'métro
Une armée de gamins qui brûle les magasins
Trois millions de lycéens carbonisent leurs bouquins
Une concierge allumée fout le feu au quartier
Le président fêlé enflamme l'Elysée
Trois secrétaires en chaleur calcinent leur directeur
Une tribu de bonnes soeurs incendie l'Sacré-Coeur !

Laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï...

Un trio d'grands brûlés fait exploser l'hosto
Et 5000 chimpanzés dynamitent le zoo
Des rastas éclatés, c'est chaud dans le ghetto
Les feux dans la cité brûlent pour Géronimo
Des soldats cannibales rôtissent leur général
300 patrons qui craquent font sauter la baraque
Et un vieux bonze chinois se pétrole le minois
Le froid tue la fillette qui n'a plus d'allumettes

Laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï...

Les hooligans des stades préparent les jerrycans
Les jeunes chômeurs s'la donnent aux cocktails molotov
Des Iraniens enflamment le corps de l'oncle Sam
Des squatters s'tapent un boeuf autour d'un grand feu d'keufs
Un gang de pyromanes se croit au paradis
Les pompiers en ont marre c'est la grève aujourd'hui
Il y a le feu partout c'est la fête des fous
Il y a le feu partout viv' le feu viv' les fous!"

Laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï...

Un gang de pyromanes se croit au paradis
Les pompiers en ont marre c'est la grève aujourd'hui
Il y a le feu partout c'est la fête des fous
Il y a le feu partout viv' le feu viv' les fous!"

Bérurier Noir, Vive le feu

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-basel-008-...

Sinon, pour la première fois depuis une bonne dizaine d'années, je me suis acheté une merguez au stade. A 4 euros les quatre petites saucisses dans un bout de pain, je sais pourquoi j'avais attendu aussi longtemps. En plus je n'étais même pas ivre, je n'ai aucune excuse...

Corse air

15/03/2006 18:24
794 lectures
Pas de turbulences en vol... Cela part de rien... Un après-midi libre... Une promenade... Un appareil-photo... L'oeil attiré sur un mur d'une église... Un clic, c'est dans la boîte...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/15.03.06-003-0...


Ensuite vient la recherche de l'idée...

Plutôt difficile, avouons-le, elle nous conduit d'abord à une critique plutôt amusante du film Pirates des Caraïbes, où l'on parle de counasse, de piècette d'or, de niais, de brouette, de perte de cheveux, de banquiers, de plan moisi, de forgeron et de mysoginie ! (ici !) Bref, on rigole assez, mais ça reste maigre comme inspiration...

On continue donc sa chasse au trésor, et on tombe sur un poème de Victor Hugo, Chanson de Pirates (ici !) qui relève le niveau littéraire, mais il faut bien le dire, s'avère bien moins marrant, même s'il est quand même question de violer la fille à un moment (ça, c'est pour récupérer ceux qui ne sont pas allés lire avant !)...

On largue donc à nouveau les amarres, et à force de voguer et de surfer, de passer par un monde imaginaire, des enfants qui refusent de grandir et des adultes qui deviennent des pirates, on tombe sur une perle (pas la Black Pearl !), le syndrome de Peter Pan.

Attention, inspection de peluches, moussaillons !!

Version in

Dans une phrase, l'inversion est une construction qui n'est pas conforme à l'ordre habituel des mots. Un mot ou un groupe de mots a été déplacé. Exemple : l'inversion du sujet dans la phrase. Cela vaut également pour les idées, et peut parfois avoir des conséquences inattendues...
Mais tout n'est finalement qu'une question de point de vue ou d'interprétation... L'important étant de se réveiller et de rétablir l'ordre...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/20.09.05--12--...

"How can you see into my eyes like open doors
leading you down into my core
where I've become so numb without a soul my spirit sleeping somewhere cold
until you find it there and lead it back home

(Wake me up)
Wake me up inside
(I can't wake up)
Wake me up inside
(Save me)
call my name and save me from the dark
(Wake me up)
bid my blood to run
(I can't wake up)
before I come undone
(Save me)
save me from the nothing I've become

now that I know what I'm without
you can't just leave me
breathe into me and make me real
bring me to life

(Wake me up)
Wake me up inside
(I can't wake up)
Wake me up inside
(Save me)
call my name and save me from the dark
(Wake me up)
bid my blood to run
(I can't wake up)
before I come undone
(Save me)
save me from the nothing I've become

Bring me to life
(I've been living a lie, there's nothing inside)
Bring me to life

frozen inside without your touch without your love darling only you are the life among the dead

all this time I can't believe I couldn't see
kept in the dark but you were there in front of me
I've been sleeping a thousand years it seems
got to open my eyes to everything
without a thought without a voice without a soul
don't let me die here
there must be something more
bring me to life

(Wake me up)
Wake me up inside
(I can't wake up)
Wake me up inside
(Save me)
call my name and save me from the dark
(Wake me up)
bid my blood to run
(I can't wake up)
before I come undone
(Save me)
save me from the nothing I've become

(Bring me to life)
I've been living a lie, there's nothing inside
(Bring me to life)" (source)

Evanescence, Bring me to the life

Alone in the dark ?

13/03/2006 21:53
275 lectures
"When you walk through a storm,
Hold your head up high,
And don't be afraid of the dark,
At the end of a storm, there's a golden sky,
And the sweet silver song of a lark.

Walk on through the wind,
Walk on through the rain,
Though your dreams be tossed and blown...

Walk on, walk on, with hope in your heart,
And you'll never walk alone,
You'll never walk alone...

Walk on, walk on, with hope in your heart,
And you'll never walk alone,
You'll never walk alone..." (Source)

Eh ben faudrait peut-être vous bouger le cul si vous ne voulez pas que ça change !
Remarque, ils s'en tapent...
Taper, taper...

"Tous les mecs se déchainent
Devant la Télé
St Etienne, Bourg La Reine
Tous des enculés!
Dans les gradins c'est l'enfer!
Ecoutez les supporters:
Football, football, football
Allez allez allez!
Courrez! courrez! courrez!
Allez, allez, allez!
Tapez! dans le ballon
Tapez! sur le voisin
Football football football
Football football footbal" (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/03.08.05--52--...

Quelques heures après le spectacle des imbéciles en short, il fait donc à nouveau beau. Jusqu'au prochain match ?

On essaie bien de me pourrir la journée en réunion, mais ils n'y arrivent pas. Les nuages n'existent pas, seul compte l'horizon, dégagé...

Le Mans songe...

12/03/2006 22:39
378 lectures
Et nous on cauchemarde, c'est ça la vérité...

On a voulu y croire. On a eu tort...
Conquis ? Cons qui ? Nous. La conquête ? La quête des cons, oui...
45 minutes de mépris et de dépit. Allez tous vous faire foutre...

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-psg-038-d610e.jpg

Bis...

Heureusement, j'ai mon île...
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