Citation: Une pin-up est une femme dans une pose attirante ou "sexy" dont on accroche habituellement une image sur un coin de mur, d'où le mot « Pin Up Girl » qui se traduit littéralement en français par « jeune fille punaisée au mur
"Le 16 février 1899, Félix Faure téléphone à Marguerite et lui demande de passer le voir en fin d'après-midi. Quelques instants après son arrivée, les domestiques entendent un coup de sonnette éperdu et accourent : allongé sur un divan, le président râle tandis que Marguerite Steinheil réajuste ses vêtements en désordre. Félix Faure meurt quelques heures plus tard.
Il est en fait mort d'une congestion cérébrale. La rumeur veut que Faure soit mort dans les bras de sa maîtresse Marguerite Steinheil. Dès les jours qui suivent, le Journal du Peuple avance qu'il est mort d'avoir « trop sacrifié à Vénus », c'est-à-dire d'un effort excessif dans le cadre de l'acte sexuel. La plaisanterie populaire va jusqu'à préciser que c'est par une fellation, que la maîtresse provoqua l'orgasme qui lui fut fatal. En 1908, elle sera jugée et acquittée pour le meurtre de son mari et de sa mère commis à son domicile parisien, impasse Ronsin dans la nuit du 30 au 31 mai 1908. Ce double meurtre donnera lieu à bien des hypothèses. On parla d'un prince royal anglais ou d'un grand duc russe qui, surpris par le mari aurait pris celui-ci pour un cambrioleur. La mère s'étouffant de saisissement, en aurait avalé son dentier. En 1917 dans le journal pacifiste "Le Bonnet Rouge" Almereyda impliqua Clémenceau dans l'affaire. Alors président du Conseil et ministre de l'Intérieur, il aurait soupçonné Meg Steinheil d'avoir gardé un diamant donné par le tsar au président; Meg ayant refusé de le rendre, Clémenceau aurait ordonné une descente de policiers impasse ronsin. Ceux-ci, déguisés en cambrioleurs, auraient été surpris par les Steinheil qu'ils croyaient à la campagne. Ils auraient tué par mégarde M. Steinheil. sa belle mère serait morte d'une crise cardiaque. Affolés, ils auraient camouflé leur incursion par de faux indices.
On raconte que le curé qui arriva à son chevet aurait demandé : « Le Président a-t-il toujours sa connaissance ? ». Un domestique lui aurait répondu : « Non, Monsieur l'abbé, on l'a fait sortir par l'escalier de service ».
Marguerite Steinheil fut alors surnommée la « Pompe Funèbre ». Clemenceau aurait dit de lui (mot rapporté sous diverses formes) : « Il voulait être César, il ne fut que Pompée », allusion au goût du président pour le faste dont les satiristes de l'époque avaient coutume de se moquer ou à la fellation qui prétendument provoqua sa mort. Georges Clemenceau, qui ne l'aimait guère, apparemment aurait aussi déclaré après sa mort « En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui », et aussi « Ça ne fait pas un Français en moins, mais une place à prendre ». Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.
On a dit aussi qu'il avait été empoisonné par des Dreyfusards thèse reprise par Edouard Drumont (1844-1917) dans son journal "La libre parole" où il affirmait qu'un cachet empoisonné avait été placé parmi les cachets que prenait le président." (source)
"Riders on the storm
Riders on the storm
Into this house were born
Into this world were thrown
Like a dog without a bone
An actor out on loan
Riders on the storm..."