Rubrique à brac : la casa de kibitz



Dense avec moi ?

09/03/2007 00:01
1.782 lectures
"Vivre intensément ne signifie pas vivre chaque jour comme si c'était le dernier mais comme si c'était le premier"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/04.03.2007-001...

"The mind has so many pictures
Why can't I sleep with my eyes open
The mind has so many memories
Can you remember what it looks like when I cry

I'm Trying, trying to tell you
All that I can in a sweet and velvet tongue
But no words ever could sell you
Sell you on me after all that I have done

I'm only the one you love
Am I only the one you love ?
The Lady Gloom and her hornets circling round
Is now before us, the screaming's done without moving
One little move and for sure you will be stung

I'm singing "Oh, Jerusalem oh, Jerusalem
See what he's picked up in the park"
Let's f**k this awful art party
Want you to make love to me and only to me in the dark

I'm only the one you love
Am I only the one you love ?

We've traded in our snap shots
We're going through the motions
Into the view, I'm leaving you
Down Conduit Avenue into the early morning
Into the early morning
The one I love
Are you only the one I love ?" (source)

1, 2, 3... 30

25/01/2007 00:01
1.279 lectures
« Impossible de vous dire mon âge, il change tout le temps »
Bin si, ça fait trente là... Chouette...


M'en fous, j'ai vu Yves Bur en tablier danser sur Claude François...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.12.2005-012...

"A 5 dans la cuisine
Face à l'évier face à la mer
Week-end en Bretagne
C'est mon anniversaire
Où sont les assiettes? où sont les couverts?
Elles sentent pas un peu bizarre les praires?

Encore 2 bourriches d'huitres à ouvrir
Ce qui nous fait 72 bonnes raisons
D'avoir des points de suture
Les filles sont dans le salon
Parce qu'écailleur c'est masculin
Où sont les féministes
Quand il s'agit de s'ouvrir les mains?

Bon anniversiar petit trentenaire

Et le temps passe d'hier en demain
Ca me tragique ça me cruel
Mais j'y peux rien
Même les pompiers au regard si franc
Sur un calendrier n'ont rien de rassurant

Voilà c'est fait j'les ai soufflées
Ces putains de bougies
Je suis pas amer
J'ai juste les nerfs j'ai pas dormi
Comme vous avez tous annexé
Les jolies chambres d'amis
J'ai somnolé deux heures
Façon trappeur sur le tapis

C'est parti pour la balade sur la plage
Le sable dans les chaussures
Ca me gêne et ça me démange
J'ai mis 4 pulls pourtant j'ai froid en plus il bruine
Et j'ai mal au ventre c'est officiel
Les praires elles étaient pas cleans

Bon anniversaire petit trentenaire

On entame l'éternel foot tout bidon
Avec les poteaux de but en blousons
On va discuter le score
En crachant nos poumons
Et jurer de s'arrêter
De fumer pour de bon

J'ai besoin d'être seul
Je marche face à l'océan
Pour faire le point
Au contact des éléments
Mais tout ce que j'en conclus
Je dois pas être un poète
C'est que ça doit être chiant
Très chiant dêtre une mouette

Bon anniversaire petit trentenaire

Il était un foie
Deux reins
Trois fois rien
Qui prenait sa tête dans ses mains
Minuscule
Terrien
Ou pas grand chose

Bon anniversaire." (source)

Bénabar, Bon anniversaire

Après l'Avent

26/12/2006 00:01
1.658 lectures
« Traditionnellement, les chrétiens allument une bougie le premier dimanche, puis une de plus chaque dimanche suivant, symboles de la lumière qui va renaître le soir de Noël. »
Les bougies sont soufflées... :)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.12.2006-012...

Le 25 décembre au matin, deux gamins déboulent sous l'arbre de Noël. Et là, oh surprise le garçon a un tas énorme de jouets et la fille n'a qu'un seul jouet.
Le garçon regarde le jouet de sa soeur et commence à se moquer :
- Eh bien moi, j'ai eu plus de jouets que toi, na...
- Eh bien moi je m'en fous, j'ai pas de maladie incurable, na...


Alors ça c'est chouette...

21/04/2006 00:02
1.605 lectures
"Je ne prouve ni n'approuve. Je me contente d'éprouver."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/17.04.06-002-8...


"Chaque soir, près de chez nous,
Vient percher un vieux hibou :
En sentinelle de garde,
Il est là qui nous regarde.
Il veille sur nous la nuit,
Sans sourciller et sans bruit;
De sa prunelle immobile,
Il nous contemple, tranquille.
Puis soudain en hululant,
Tel un fantôme volant,
Il s'élance, oiseau funèbre,
Et se noie dans les ténèbres." (source)

Béatrice Gangi, Le hibou

Borne Toulouse

18/02/2006 16:17
1.076 lectures
Ce soir, l'important, c'est le rose... Prochaine étape, en espérant ne pas encore se taper seulement les épines...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/06.08.05-102-f...

"Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens

{Refrain:}
Quand il me prend dans ses bras,
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose,
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon coeur,
Une part de bonheur
Dont je connais la cause,
C'est lui pour moi,
Moi pour lui dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré
Pour la vie.
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat.

Des nuits d'amour à plus finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des ennuis, des chagrins s'effacent
Heureux, heureux à en mourir

{Refrain}" (source)

"La vie en rose"

Kool Halal and the gang

24/05/2011 00:01
1.154 lectures
Fête du grand n'importe quoi, célébration de la connerie, Jafar Hilali sort le grand jeu et jubile dans son (petit) coin.



Citation:
Yahoo! This is your celebration
Yahoo! This is your celebration

Celebrate good times, come on! (Let's celebrate)
Celebrate good times, come on! (Let's celebrate)


Toujours aussi funky notre Hilali ! Ses nouveaux associés resteront-ils plus longtemps Fresh que les précédents ?

Highglander

18/11/2010 20:07
1.252 lectures
Après avoir massacré Juju, dézingué Lulu et décapité JC, Jaja pète les fenêtres de l'open space et sabre le champagne. Il reçoit le Prix, c'est lui le Prési.

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/044/28.10.2008-210-9...

Si vraiment il ne peut en rester qu'un... pourvu que ce ne soit pas celui-là.
Princes of the Universe ?


Schwarzisenegger

14/03/2010 12:17
1.066 lectures
De retour, Predator ou Last Action Zero ?

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/023/graz---rcs-125-6...

Téléchargeables illégalement aussi : Conard le Barbant, L'Effaceur, La fin des temps, Dommage collatéral.

Paiements en Kash et en joueurs Black acceptés.





Vénus bottée (in situ)

08/12/2008 00:01
787 lectures
"L'amour, c'est un moyen comme un autre de priver quelqu'un de sa liberté - c'est rien d'autre !" Vénus Beauté (Institut)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/21.08.2008-002...

"Allez vas-y accélère
C'est un jour parfait
Ni bon ni mauvais
Juste un jour parfait
Rien pour nous arrêter..."


Municieux...

25/03/2008 00:01
1.991 lectures
(Nouvelle minute Munich)

Minutieux : qui s'attache, s'arrête avec minutie aux détails.

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/18.03.2008-113...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/18.03.2008-495...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/18.03.2008-065...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/18.03.2008-493...

Pourquoi mon oeil s'arrête-t-il sur certains détails ? Et pourquoi ceux-là à Munich ?
Je paie une bière à celui/celle qui pourrait me l'expliquer, ça me coûtera sans doute moins cher qu'un psy...

Au verre dose

02/01/2008 00:01
960 lectures
Dis donc toi, tu t'es vu quand t'as bu ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/18.11.2007-004...

"Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute."
Le Corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus."



Alien prédateur

01/10/2007 00:01
854 lectures
En mai dernier, j'en avais déjà aperçu un spécimen. Sans doute le produit d'une première expérience, le début de la colonisation...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/20.05.2007-001...

Ce matin, j'en ai retrouvé d'autres. Manifestement, l'espèce évolue et se développe, morphologiquement et territorialement...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.09.2007-002...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.09.2007-003...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.09.2007-004...

Le hasard d'un verre m'a fait tomber nez à nez ce soir avec un autre de ces aliens, dans un endroit familier... Peut-être y a-t-il un nid au sous-sol...

Pas trouille ?

18/08/2007 17:56
1.074 lectures
Si trouille, pôtit rond et grandes rondes...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/18.08.2007-027...

"J'allume ma télé
Je vois un p'tit gars bien sapé
Il me dit qu'ça craint
Que dehors faut pas y'aller
Que si je veux me sentir bien
Et puis pour ma sécurité
Alors je dois rester chez moi
Aujourd'hui j'ai pas le choix
Je me dit qu'il fait froid
Qu'il a peut-être raison
Il a l'air tellement sérieux sous ses allures de pauvre con..."

Canaux +

18/07/2007 00:20
735 lectures
Venise, c'est la ville gruyère, traversée de long en large par ses nombreux canaux :

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/photo-aerienne...

Evidemment, il n'y a là aucune voiture ou autre scooter, tout se fait à pied, ou en bateau.

Quand le soleil se couche, ces canaux prennent une autre dimension...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/vacances-itali...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/vacances-itali...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/vacances-itali...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/vacances-itali...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/vacances-itali...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/vacances-itali...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/vacances-itali...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/vacances-itali...

Vénétie, vidi, vici

17/07/2007 07:04
846 lectures
J'ai venu, je suis vu, je suis vaincu. Et convaincu, même : Venise est une ville inoubliable. Je ne jurais que par le charme sévillan. Je dois admettre que la cité vénitienne est vraiment à la hauteur de sa réputation.

Venise, c'est bien sûr ses canaux, ses vaporettos (non marc, ce n'est pas une marque de fer à repasser)... et ses touristes qui pulullent comme les pigeons sur la place Saint Marc...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/vacances-itali...

Mais heureusement, on les oublie vite en allant dans les petites rues parallèles ! Donc Venise, c'est aussi...

Ses monuments...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/vacances-itali...

Ses palais...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/vacances-itali...

Ses gondoles...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/vacances-itali...

Ses lieux mythiques...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/vacances-itali...

Son carnaval et ses masques...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/vacances-itali...

Sa biennale (d'art)...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/vacances-itali...


Course, Forrest, course !

13/05/2007 13:25
1.450 lectures
Courses de Strasbourg du 13 mai 2007...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/13.05.2007-002...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/13.05.2007-011...

"Vos chaussures doivent être confortables, j'aimerais avoir des chaussures comme les vôtres ! Maman disait toujours qu'on peut savoir beaucoup de choses sur les gens simplement en regardant leurs chaussures ; où ils vont, d'où ils viennent. J'ai eu des milliers de chaussures... Je crois qu'en réfléchissant très fort je pourrais me souvenir de ma première paire de chaussures.."



Candide ? Ah...

14/03/2007 00:01
1.072 lectures
"La droite a gagné les élections. La gauche a gagné les élections. Quand est-ce que ce sera la France qui gagnera les élections ?" (Coluche)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-142...

Lu sur le site de l'Association des Maires de France :

"Après le retrait samedi de l'écologiste Corinne Lepage, ralliée à l'UDF François Bayrou, et l'annonce par le président sortant Jacques Chirac qu'il ne briguera pas un nouveau mandat, 39 candidats sont officiellement déclarés pour le scrutin présidentiel du 22 avril.
Les prétendants doivent toutefois franchir l'écueil des 500 parrainages d'élus, qui doivent être déposés avant vendredi à 18h00. Le nombre final de candidats pourrait être moins élevé qu'en 2002, où on avait atteint le chiffre record de 16.
Les candidats déclarés – avant validation par le Conseil constitutionnel - :
- François Bayrou, 55 ans, président de l'UDF, candidat en 2002 (6,84%).
- Olivier Besancenot, 32 ans, porte-parole de la LCR, candidat en 2002 (4,25%).
- Marie-George Buffet, 56 ans, secrétaire nationale du PCF, candidate pour "porter le rassemblement antilibéral".
- Arlette Laguiller, 65 ans (5,72% en 2002), porte pour la sixième fois les couleurs de LO.
- Jean-Marie Le Pen, 78 ans, président du Front national. Déjà quatre fois candidat, espère rééditer son score d'avril 2002 (16,86%), qui lui avait permis d'accéder au second tour face à Jacques Chirac.
- Ségolène Royal, 53 ans, présidente du conseil régional de Poitou-Charentes, investie par le PS et soutenue par les radicaux de gauche et le Mouvement républicain et citoyen.
- Nicolas Sarkozy, 52 ans, président de l'UMP, ministre de l'Intérieur.
- Philippe de Villiers, 57 ans, président du Mouvement pour la France, candidat en 1995 (4,74%).
- Dominique Voynet, 47 ans, investie par les Verts, sénatrice de Seine-Saint-Denis, candidate en 1995 (3,32%).
- José Bové, 53 ans, altermondialiste, ancien leader paysan.
- Nicolas Dupont-Aignan, 46 ans, député de l'Essonne ex-UMP (souverainiste)
- Frédéric Nihous, 39 ans, candidat de Chasse Pêche Nature Traditions (CPNT).
- Gérard Schivardi, 56 ans, maire de Mailhac (Aude) et conseiller général, soutenu par le Parti des travailleurs.
- Antoine Waechter, 58 ans, président du Mouvement écologique indépendant (MEI), candidat en 1988 (3,78%).
- Jacques Cheminade, 65 ans, président de "Solidarité et progrès", candidat en 1995 (0,28%).
- Jean-Philippe Allenbach, 59 ans, ancien dirigeant du Parti fédéraliste.
- Rachid Nekkaz, 34 ans, président du "Club des élus Allez France".
-France Gamerre, 65 ans, présidente de Génération écologie.
- Eric Taffoureau-Millet, 43 ans, président de "Attention! Handicap".
- Yves-Marie Adeline, 46 ans, président de l'Alliance Royale.
- Roland Castro, 66 ans, architecte-urbaniste, fondateur du "Mouvement de l'utopie concrète".
- Christian Chavrier, 41 ans, président du Parti fédéraliste.
- Leila Bouachera, 46 ans, chargée de mission au CSA.
- Jean-Marc Governatori, 48 ans, président du mouvement "La France en action".
- Soheib Bencheikh, 45 ans, ancien grand mufti de Marseille.
- Yvan Bachaud, 67 ans, retraité, défenseur du référendum d'initiative citoyenne.
- Nicolas Miguet, 46 ans, président du Rassemblement des contribuables français.
- Michel Martucci, 75 ans, président de la Confédération nationale des syndicats CID (artisans, commerçants).
- Romdane Ferdjani, 59 ans, adjudant-chef à la retraite.
-Robert Baud, 58 ans, pour une "majorité des minorités en souffrance morale et sociale"
- Jean-Christophe Parisot, 39 ans, président du Collectif des démocrates handicapés
- Michel Baillif, 62 ans, président de la Fédération nationale de l'invalidité.
- Lucien Sorreda, 64 ans, candidat pour que "les revenus du bas tirent vers le haut".
- Edouard Fillias, 27 ans, président d'Alternative libérale.
-Jean-Paul Le Guen, 63 ans, "apolitique".
- Pierre Larrouturou, 42 ans, délégué national du PS, candidat "pour pousser la gauche à plus d'audace".
- Jacques Borie, 41 ans, candidat de France Equité.
- Franck Abed, 25 ans, candidat de "Réconciliation nationale".
- Gabriel Enkiri, 74 ans."

Go, ris dans la brume

16/09/2006 08:06
1.091 lectures
"C'est l'incertitude qui nous charme. Tout devient merveilleux dans la brume" (O. Wilde)

Le gorille est après le chimpanzé, d'un point de vue génétique, l'animal le plus proche de l'homme...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-067...

"Brouillard et matin
Blanches et froides mes mains
Le poids du sac aux épaules

Brumes dans la tête
Les secondes et les gestes
Le froid qui brûle et qui frôle

L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
Si tu ne sais pas où tu vas, l'habitude est là pour te le dire

Muscle qui fatigue
C'est l'outil qui te guide
Le feu l'acier qui imposent

Douces dans la tête
Des voix, loin, te répètent
Il y a des rêves qu'on ose

L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
La route est là, ton pas claque pour de vrai, pour ne plus revenir

Je prendrais la nationale
Guidé par une évidence
Par une fièvre brutale et je partirai

Je prendrai les pluies du Sud
Pures et lourdes à bras le corps
Les tiédeurs et les brûlures et je renaîtrai
J'écouterai les secondes dans les pays arrêtés
Elles durent tout un monde, une éternité
Et quand j'atteindrai le terme quand le tour sera joué
Je n'aurai jamais plus jamais les yeux baissés

Oublier les visages
Regretter son sourire
Les larmes au coin de ses cils

Savoir briser partir
Pour ne jamais haïr
C'est tellement difficile

L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
La route est là, ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir" (source)

Jean-Jacques Goldman, Brouillard

David vint sans...

08/09/2006 14:15
777 lectures
Et pourtant...

"Les envahisseurs, ces êtres étranges venus d'une autre planète. Leur destination : la Terre. Leur but : en faire leur univers. David Vincent les a vus. Pour lui, tout a commencé par une nuit sombre, le long d'une route solitaire de campagne, alors qu'il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva. Cela a commencé par une auberge abandonnée et par un homme devenu trop las pour continuer sa route. Cela a commencé par l'atterrissage d'un vaisseau venu d'une autre galaxie. Maintenant, David Vincent sait que les envahisseurs sont là, qu'ils ont pris forme humaine et qu'il lui faut convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé..." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/31.08.2006-027...

L'OVNI do...

"Love, love me do.
You know I love you,
I'll always be true,
So please, love me do.
Whoa, love me do.

Love, love me do.
You know I love you,
I'll always be true,
So please, love me do.
Whoa, love me do.

Someone to love,
Somebody new.
Someone to love,
Someone like you.

Love, love me do.
You know I love you,
I'll always be true,
So please, love me do.
Whoa, love me do.

Love, love me do.
You know I love you,
I'll always be true,
So please, love me do.
Whoa, love me do.
Yeah, love me do.
Whoa, oh, love me do" (source)

The Beatles, Love me do

Raging Club de Strasbourg

Ou la rage de vain creux ?

« Quelle rage a-t-on d'apprendre ce qu'on craint toujours de savoir ! » (Beaumarchais)
Le Racing, c'est comme les gens...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.07.2006-030...

"...Sweet honey sugar
Où en est l'art Edgart ? Je n'l'ai pas vu depuis longtemps
Je n'ai pas l'temps, le temps, le temps
D'attraper la rage...

Et les filles à l'âme romantique et ensorcelée
Les lèvres refermées sur les pages de leurs cahiers

Ah pouvoir partir et mourir avec
El Desdichado
Et oublier les mots des salons gris..." (Noir Désir, La rage)


Roucool

27/06/2006 07:11
1.611 lectures
Cette fois ça y est, on y est... La fête de la musique est passée, celle du cinéma est en cours, les vacances scolaires approchent, la chaleur ne fléchit plus, on sent une certaine légèreté dans l'air (grumpf !)... Même les pigeons roucoulent allègrement...

D'ailleurs si tu pouvais aller lui faire des bisous dans le cou ailleurs que sous ma fenêtre et aller forniquer joyeusement dans une autre gouttière, je t'en serais reconnaissant. Merci.

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.06.2006-025...

"Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut

Mais je suis seul dans l'univers
J'ai peur du ciel et de l'hiver
J'ai peur des fous et de la guerre
J'ai peur du temps qui passe, dis
Comment peut on vivre aujourd'hui
Dans la fureur et dans le bruit
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu

Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut

Mais l'amour dont on m'a parlé
Cet amour que l'on m'a chanté
Ce sauveur de l'humanité
Je n'en vois pas la trace, dis
Comment peut on vivre sans lui ?
Sous quelle étoile, dans quel pays ?
Je n'y crois pas, je n'y crois plus, je suis perdu

Fais comme loiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut

Mais j'en ai marre d'être roulé
Par des marchands de liberté
Et d'écouter se lamenter
Ma gueule dans la glace, dis
Est-ce que je dois montrer les dents ?
Est-ce que je dois baisser les bras ?
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu

Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut" (source)

Michel Fugain, Fais comme l'oiseau

Sa moue raille

06/06/2006 05:00
1.117 lectures
Mon royaume pour un sourire ?
"Vous pouvez railler, mais n'oubliez jamais qu'un jour ou l'autre, c'est celui qui raille qui l'a dans le train" (Desproges)

"Seppuku (ou argotiquement Hara-kiri) est un suicide rituel et honorable d'origine japonaise. Traditionnellement, il se fait dans un temple en s'ouvrant l'abdomen avec un tantō (sabre japonais le plus court), ce qui libère l'âme. La forme traditionnelle consiste en une ouverture de haut en bas et une dans la largeur. Il existe une version moins honorable (et moins douloureuse) dans laquelle un ami coupe la tête pour une mort instantanée.

[..]

Minamoto no Tometomo aurait été le premier homme et samouraï à pratiquer le seppuku honorable, en prenant exemple sur les femmes chinoises : accusées d'avoir enfanté l'enfant d'un autre homme que leur époux, elles s'ouvraient le ventre de désespoir afin de prouver leur fidélité. Minamoto no Yorimasa est le premier dont on a une description détaillée du seppuku : après sa défaite à la première bataille d'Uji en 1180, Yorimasa s'est retiré dans la salle du Phénix du temple du Byōdō-in, a écrit un poème au dos de son étendard, avant de prendre son poignard et de s'ouvrir l'abdomen. Cette façon de procéder a codifié le seppuku.

La pratique du seppuku est indissociable du Bushido, le code d'honneur du guerrier, qui insiste sur sa finalité propre : la mort. Celle-ci ne doit en aucun cas trahir les valeurs morales qui sont celles du samouraï ; aussi la pratique du seppuku est-elle codifiée très précisement. L'acte du suicide honorable ne s'effectuait grosso modo qu'à quatre occasions :

* à l'issue d'une défaite au combat. Être fait prisonnier ne constituait pas tant un échec qu'un déshonneur, non seulement pour soi mais pour ses compagnons et son maître ; pour éviter de souiller le nom de ce dernier, un samouraï vaincu et sans possibilité d'échapper à l'ennemi, préférait se donner la mort lui-même. Ce type de seppuku est rapide et violent, généralement effectué avec un tantō (sabre le plus court) ;
* le pouvoir politique du shogun est marqué par les rivalités ; lorsqu'un vassal était amené à critiquer ouvertement le shogun, il pratiquait le seppuku, tout à la fois pour préserver son honneur, et pour attirer l'attention du dirigeant. Ces remontrances sont désignées par le terme de kanshi ;
* à l'inverse, à partir du shogun Tokugawa, la procédure inverse fut créée, comme une sanction à l'infidélité des vassaux. Une fois encore, le seppuku était l'unique manière d'éviter le déshonneur du clan : il s'agissait donc d'une offre de pitié, le tsumebara ;
* le seppuku fut enfin l'occasion de suicides de groupe chez les samouraïs, qui par leur mort, rendaient hommage à leur maître en le suivant par-delà l'épreuve de la mort. Le seppuku est donc également le signe du dévouement, le junshi.

Hormis dans le cadre du champ de bataille, le seppuku accompagna le raffinement du bushidô et des classes dirigeantes en étoffant le rituel qui lui est encore associé. Le seppuku possède son propre code, qui doit être respecté scrupuleusement, tant par celui qui commet l'acte que par les personnes assistant à celui-ci. En effet, le seppuku n'est absolument pas une pratique solitaire, tout du moins dans le cadre du bushidô ; si le public est restreint et choisi, il est par contre nécessaire. Il a valeur de témoin et d'assistant de la mort du samouraï.

Le samouraï, ayant revêtu un kimono blanc, s'agenouillait face au public, sur un tatami. Il disposait d'un couteau, le tantō, d'encre, d'un pinceau, de feuilles de papier de riz et d'une tasse de saké. Après avoir écrit et lu un waka, enveloppant le tantô d'une des feuilles de papier de riz, il s'ouvrait l'abdomen sur sa gauche, kimono ouvert. Cette partie du ventre représente la conscience dans la tradition bouddhiste. Il remontait alors une première fois, en diagonale ; puis une seconde entaille venait couper la première. Ce Giri no jumonji, terriblement douloureux, était la plupart du temps interrompu par le kaishakunin, un ami du samouraï, qui le décapitait. Chaque shogun avait un kaishakunin officiel pour les tsumebara : c'était un honneur tout particulier pour un samouraï.

L'histoire militaire du Japon est marquée par de très nombreux seppuku ; mais dès lors que les bushi perdirent de leur influence, la pratique fut contrôlée (interdiction du junshi), puis interdite (par le gouvernement Tokugawa à la demande de Nobutsuna Matsudaira en 1663). Les cas épars de désobéissances furent accueillis comme des actes d'autant plus braves par la population japonaise." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.05.2006-015...

"Un petit Khmer rouge est dans une merde noire
Un Cambodgien fou se planque dans un abattoir
Et un Viêt rebelle charge à coups de pelle
Sur des Laotiens qui mangent des Coréens

Des Thaïlandais exploitent des Thaïlandais
Chinois de Hong-Kong tire sur un viêtcong
Règlements de comptes dans la tour de Tokyo
Chinois de Hong-Kong décapite un mao

Honorable client entre dans un restaurant
Ressort vermicelle ou alors boeuf citronelle
Honorable client devenu bol de riz blanc
Où nids d'hirondelle farçis aux huits merveilles

Tiguidap tiguidap... Tiguidap tiguidap...

Menu du Bouddha travers de porc svastika
Barbecue ninja et samouraï vendetta
Pâté impérial dans un gilet pare-balles
Couteau de printemps planté dans gâteau flottant

Viêt haché maison à la soupe du dragon
Phillippin sans nom cuit aux petits oignons
Fondue mitraillette pour bonze religieux
Et les deux baguettes lui sont plantées dans les yeux

Une tête coupée sur un bol de riz
Choux chinois sautés et salade de tripes
Couilles de Laotiens en spécialité thaï
Cuisses de Malais à la sauce de Shanghaï

Qui vouloir manger gâteau coco riz gluant ?
Qui vouloir casser tête de coco méchant ?
La loi du silence les tigres de Shaolin
Éros plus vengeance aux mille sourires de la Chine

Tiguidap tiguidap... Tiguidap tiguidap...

Yakitori sushi Non je ne veux pas hara-kiri
Ichi ni san chi Soupe yankee Nagasaki
Shichi hachi kyü jû San Ku Kaï c'est la bataille
Lala Hiro-Hito lala Yamamoto Saïgon c'est la baston
Mitsubishi...sodeska (trop de saké !)
Moi, j'veux pas hara-kiri
Mitsubishi...sodeska (encore du saké !)
Mon grand frère c'est Bruce Lee
lala Yamamoto Du saké pour mes amis
Honda kawasaki Allez danse la danse du riz !
La la hiro-hito lala yamamoto" (source)

Bérurier Noir, Casse-tête chinois

Green Street Hooligans

05/06/2006 09:47
830 lectures
"I'm forever blowing bubbles, pretty bubbles in the air
They fly so high, nearly reach the sky
Then like my dreams they fade and die
Fortune's always hiding, I've looked everywhere
I'm forever blowing bubbles, pretty bubbles in the air
United! (clap hands) United! (clap hands)"

C'est l'histoire d'un Hobbit, dont on dirait toujours qu'il a abusé de la salsepareille, qui est d'ailleurs accusé de schtroumpfer de la poudre blanche. A voir sa gueule, faut pas s'étonner ! Bref, il est donc chassé de ses terres universitaires gringo-prestigieuses (histoire qu'on saisisse bien que le Hobbit est certes petit en taille, mais grand en esprit et en principes) et change rapidement de continent avec son baluchon (les moyens de transport ayant évolué, le trajet et ses dangers ne constituent plus l'intérêt du film, que ce soit clair).
Là, le petit homme débarque dans la capitale britannique et, incroyable, il tombe par hasard sur sa frangine. Ah mais dites donc, ça, ça tombe bien, justement il vient d'arriver et ne connaît personne, donc le hasard fait bien les choses. Et en plus c'est Claire Forlani. Bon après s'ensuit une sombre histoire de foot, de bière et de baston, où certains se tapent dessus, mais préservons le suspens (même si on peut deviner le dénouement...) car malgré un début plutôt caricatural, le film est plutôt plaisant et se regarde bien. Evidemment, il n'évite pas deux-trois énormités et les « puristes » y trouveront toujours quelque chose à redire, mais force est de constater qu'on aurait pu s'attendre à bien pire...
A voir en VO...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/fribourg-ksc-3...

"Entassés dans les tribunes
Nous attendons le coup d'envoi
Comme nos frères d'infortune
Nous sommes prêts au combat

C'est le chant des supporters

Nos chants résonnent dans le stade
Partout la bataille fait rage
On se bat dans les balustrades
Nos bannières flottent sur les grillages

C'est le chant des supporters

Ce soir nous serons vainqueurs
Malgré toutes nos souffrances
Les meilleurs dans la violence
Dans le sang et la démence

C'est le chant des supporters" (source)

Komintern Sect, Dans les tribunes

Sainte ex

"La proposition parut choquer le petit prince:
- L'attacher ? Quelle drôle d'idée !
- Mais si tu ne l'attaches pas, il ira n'importe où, et il se perdra...
Et mon ami eut un nouvel éclat de rire:
- Mais où veux-tu qu'il aille !
- N'importe où. Droit devant lui...
Alors le petit prince remarqua gravement:
- Ça ne fait rien, c'est tellement petit, chez moi !
Et, avec un peu de mélancolie, peut-être, il ajouta:
- Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin... "

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-023-f...

"Le petit prince était maintenant tout pâle de colère.
- Il y a des millions d'années que les fleurs fabriquent des épines. Il y a des millions d'années que les moutons mangent quand même les fleurs. Et ce n'est pas sérieux de chercher à comprendre pourquoi elles se donnent tant de mal pour se fabriquer des épines qui ne servent jamais à rien ? Ce n'est pas important la guerre des moutons et des fleurs ? Ce n'est pas plus sérieux et plus important que les additions d'un gros Monsieur rouge ? Et si je connais, moi, une fleur unique au monde, qui n'existe nulle part, sauf dans ma planète, et qu'un petit mouton peut anéantir d'un seul coup, comme ça, un matin, sans se rendre compte de ce qu'il fait, ce n'est pas important ça !

Il rougit, puis reprit:
- Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions et les millions d'étoiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit: "Ma fleur est là quelque part..." Mais si le mouton mange la fleur, c'est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s'éteignaient ! Et ce n'est pas important ça !

Il ne put rien dire de plus. Il éclata brusquement en sanglots. La nuit était tombée. J'avais lâché mes outils. Je me moquais bien de mon marteau, de mon boulon, de la soif et de la mort. Il y avait, sur une étoile, une planète, la mienne, la Terre, un petit prince à consoler ! Je le pris dans les bras. Je le berçai. Je lui disais: "La fleur que tu aimes n'est pas en danger... Je lui dessinerai une muselière, à ton mouton... Je te dessinerai une armure pour ta fleur... Je..." Je ne savais pas trop quoi dire. Je me sentais très maladroit. Je ne savais comment l'atteindre, où le rejoindre... C'est tellement mystérieux, le pays des larmes."

Le petit prince, de Saint-Exupéry (chapitre VII)

Mais saint, le dragon...

24/04/2006 06:56
1.151 lectures
"Il avait les oeilz plus grands que le ventre et la teste plus grosse que tout le reste du corps, avecques amples, larges et horrificques machouëres bien édentelées, tant au dessus comme au dessouls... " Tel est, selon François Rabelais, le portrait du Graouilly, le dragon de Metz, qui hanta longtemps les ruines de l'amphithéâtre romain, avant que Saint Clément, venu christianiser la cité, ne lui ordonne de quitter les lieux à l'instant ! Clément lia le Graouilly avec son étole, et le conduisit bien sagement sur les rives de la Seille toute proche. Le dragon et tous les serpents de sa suite plongèrent dans la rivière, pour disparaître à tout jamais... (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.04.06-007-5...

"Tous les mecs se déchainent
Devant la Télé
St Etienne, Bourg La Reine
Tous des enculés !
Dans les gradins c'est l'enfer !
Ecoutez les supporters :
Football, football, football

Allez allez allez !
Courrez ! Courrez ! Courrez !
Allez, allez, allez !
Tapez ! dans le ballon
Tapez ! sur le voisin

Football football football
Football football football
Larchuma football club
Football football football
Football! larchuma football club
Santa Maradona priez pour moi (2x)

Le loto, le Calcio, Détrousseurs du Populo !
La coupe du Monde est terminée
Maradona n'était plus là
Pour protéger les Italiens !
Larchuma football club
Santa Maradona priez pour moi

L'aillier gauche va centrer
La Défense est débordée
L'avant centre est apparu
Le guardien est battu !!
Penalty ! non ! si !
Match nul !
Match pourri !

Santa Maradona priez pour Moi !

Football football football
Football football football
Larchuma football club !
Santa Maradona priez pour Moi !
Football football football
Football! larchuma football club !

Berlusconi, Bez et Tapie ont bien compris
Paolo Rossi ! L'heure est aux choux gras...
...et aux bourreaux des Tibias

Santa Maradona, priez pour Moi!" (source)

Mano Negra, Santa Maradona

Stub et bière

20/04/2006 07:08
518 lectures
C'est peut-être un logo Météor ça ??

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/17.04.06-007-b...

Et une blague carambar histoire de meubler :

"Un type discute avec son copain :
- Ça va mal ces jours-ci, ma femme passe ses soirées à faire le tour des bars de la ville.
- Elle est alcoolique ?
- Non, elle me cherche"

Version in

Dans une phrase, l'inversion est une construction qui n'est pas conforme à l'ordre habituel des mots. Un mot ou un groupe de mots a été déplacé. Exemple : l'inversion du sujet dans la phrase. Cela vaut également pour les idées, et peut parfois avoir des conséquences inattendues...
Mais tout n'est finalement qu'une question de point de vue ou d'interprétation... L'important étant de se réveiller et de rétablir l'ordre...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/20.09.05--12--...

"How can you see into my eyes like open doors
leading you down into my core
where I've become so numb without a soul my spirit sleeping somewhere cold
until you find it there and lead it back home

(Wake me up)
Wake me up inside
(I can't wake up)
Wake me up inside
(Save me)
call my name and save me from the dark
(Wake me up)
bid my blood to run
(I can't wake up)
before I come undone
(Save me)
save me from the nothing I've become

now that I know what I'm without
you can't just leave me
breathe into me and make me real
bring me to life

(Wake me up)
Wake me up inside
(I can't wake up)
Wake me up inside
(Save me)
call my name and save me from the dark
(Wake me up)
bid my blood to run
(I can't wake up)
before I come undone
(Save me)
save me from the nothing I've become

Bring me to life
(I've been living a lie, there's nothing inside)
Bring me to life

frozen inside without your touch without your love darling only you are the life among the dead

all this time I can't believe I couldn't see
kept in the dark but you were there in front of me
I've been sleeping a thousand years it seems
got to open my eyes to everything
without a thought without a voice without a soul
don't let me die here
there must be something more
bring me to life

(Wake me up)
Wake me up inside
(I can't wake up)
Wake me up inside
(Save me)
call my name and save me from the dark
(Wake me up)
bid my blood to run
(I can't wake up)
before I come undone
(Save me)
save me from the nothing I've become

(Bring me to life)
I've been living a lie, there's nothing inside
(Bring me to life)" (source)

Evanescence, Bring me to the life

Ouf, il est flou Afflelou !

06/03/2006 21:51
809 lectures
Victoire ! Mais non, pas les gars en short courant après un ballon, mais bien celle de la lumière sur l'obscurantisme, celle du bien sur le mal, de l'homme sur la femme, de... heu.. oui.. non... enfin... Bref, je m'égare, j'ai de nouveau mon ordi, et toutes mes données, qui plus est ! Fin du complot informatico-windowsien et retour à la "normalité"...

Autre mystère technologique, cette photo... Du flou, oui, mais un flou peu banal, aussi inexplicable qu'un tir cadré de Loué ou une frappe de Pontus ! Si, si....

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-lovech-020...

"T'es beau
T'es beau parce que t'es courageux
De regarder dans le fond des yeux
Celui qui te défie d'être heureux

T'es beau
T'es beau comme un cri silencieux
Vaillant comme un métal précieux
Qui se bat pour guérrir de ses bleus

C'est comme une rengaine
Quelques notes à peine
Qui forçent mon coeur
Qui forçent ma joie
A présent...

J'ai beau
J'ai beau me dire qu'au fond c'est mieux
Même si c'est encore douloureux
Je n'ai pas de recoin silencieux

C'est beau
C'est beau parce que c'est orageux
Avec ce temps je connais peu
Les mots qui trainent au coin de mes yeux

C'est comme une rengaine
Quelques notes en peine
Qui forçent mon coeur
Qui forçent ma joie
Quand je pense à toi

Toi qui sort de scène
Sans arme et sans haine
J'ai peur d'oublier
J'ai peur d'accepter
J'ai peur des vivants
A présent...

C'est comme une rengaine
Quelques notes en peine
Qui forçent mon coeur
Qui forçent ma joie
Quand je pense à toi
Toi qui sort de scéne
Sans arme et sans haine
J'ai peur d'oublier
J'ai peur des vivants
A présent
T'es beau

T'es beau..."

Pauline Croze, "T'es beau" (Source)

Win her

19/02/2006 16:31
704 lectures
Balles au fond, victoire. Le feu est en nous...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/strasbourgg-17...

"I see trees of green........ red roses too
I see 'em bloom..... for me and for you
And I think to myself.... what a wonderful world.

I see skies of blue..... clouds of white
Bright blessed days....dark sacred nights
And I think to myself .....what a wonderful world.

The colors of a rainbow.....so pretty ..in the sky
Are also on the faces.....of people ..going by
I see friends shaking hands.....sayin'.. how do you do
They're really sayin'......i love you.

I hear babies cry...... I watch them grow
They'll learn much more.....than I'll never know
And I think to myself .....what a wonderful world

(instrumental break)

The colors of a rainbow.....so pretty ..in the sky
Are there on the faces.....of people ..going by
I see friends shaking hands.....sayin'.. how do you do
They're really sayin'...*spoken*(I ....love....you).

I hear babies cry...... I watch them grow
*spoken*(you know their gonna learn
A whole lot more than I'll never know)
And I think to myself .....what a wonderful world
Yes I think to myself .......what a wonderful world" (source)

Louis Armstrong, What a wonderful world

La citation de la peur

06/02/2006 22:47
2.203 lectures
"L'amour c'est l'ennui d'être seul, la joie d'être à deux, la peur d'être à trois"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/colmar06.11.20...

"Simon : Bien joué Kara. Dire que je croyais que t'avais rien compris...
Bialles : Que se passe-t-il ici ?
Odile : Oh mon Dieu Kara, qu'est ce qui s'est passé ?
Kara : C'est Emile, c'est lui le tueur. Il s'est fait coincé par la tapette géante.
Odile : Ecoutez Kara, monsieur n'est pas une tapette : monsieur est commissaire de police. Mais alors Patrick vous êtes innocent ?
Bialles : Vous en aviez douté ?
Odile : Mais chez vous le marteau, la faucille, le costume du tueur, j'ai pensé que...
Bialles : Et qu'avez vous pensé Odile ? La vérité est beaucoup plus simple (musique) Je suis flic, juste un flic.
Odile : Oh mon dieu comme j'ai été sotte, j'ai cru...
Bialles : Chut... Nous avons été sottes toutes les deux.
Kara : Commissaire, le préfet pour vous sur la ligne directe.
Bialles : Oui, bonjour monsieur le préfet, non mais toutes les issues sont surveillées, Martoni ne pourra pas s'échapper, non je n'ai vu que le début du film, non, oui oui la première partie était très bien... C'est parce que j'ai fait un petit peu de danse classique...
Martoni : Bougez pas... Ou je la flingue.
Bialles : Ne quittez pas monsieur le préfet. Martoni !
Simon : Qui c'est ?
Bialles : Jean-paul Martoni ; petit politicien véreux, fleur d'écologiste qui veut transformer la plage en parking. Hum, n'ayez pas peur Odile, je m'occupe de ça.
Martoni : Stop n'avancez plus Bialles. Je veux un hélicoptère, je veux que vous donniez l'ordre à vos hommes de me laisser quitter le palais sans problème, sinon je la flingue ! Et ce coup-ci plus de tapette pour vous sauver.
Odile : Monsieur est commissaire de police.
Bialles : Tu bluffes Martoni, il bluffe.
Kara : Pas sûr.
Simon : Si si il bluffe là, ça se voit tout de suite.
Kara : Il a pas l'air de bluffer là quand même.
Bialles : Si il bluffe.
Simon: Moi je suis de l'avis de Bialles, il bluffe. On vote, on vote... Moi je vote et je dis il bluffe.
Martoni : Ca suffit vous essayez de gagner du temps !
Tous : Non.
Martoni : Vous l'aurez voulu, je la bute.
Bialles : Tu bluffes Martoni, ton arme n'est pas chargée... (il tire) Aia Aie.
Kara : Je vais voter il bluffe pas.
Odile : Peut-être qu'il bluffe, peut -être qu'il avait qu'une balle (il retire sur Bialles)
Bialles : Aie Aie, c'est à dire que là vous êtes lourd.
Préfet : Allo Allo ?
Kara : Allo monsieur le préfet, non c'est Serges Karamazov à l'appareil, je suis le responsable de la sécurité ici. Non, voilà on a une prise d'otage, le commissaire Bialles est salement blessé et une attachée de presse maquillée je vous dis pas c'est une horreur.
Martoni : Dites au préfet que je veux un hélico dans 10 minutes sinon je la bute.
Kara : Martoni dit qu'il veut un hélico sinon il la bute. Il dit que vous bluffez.
Bialles : Dites-lui que j'ai plus de genoux.
Kara : Il dit qu'il a plus de genoux... Il dit qu'il voit pas le rapport.
Martoni : Bon ça suffit, je compte 5,4,3,2,1 et à 0 paf, je lui explose la tête comme une pastèque.
Kara : Il dit 5 4 3 0 et après paf pastèque. Je sais c'est un peu décousu, mais je retranscris ça pêle-mêle aussi"

Source : Dialogues de La cité de la peur

Je l'ai !

25/01/2006 18:49
442 lectures
J'ouvre la porte. Au moment où j'ai l'immédiate conscience de la beauté du jour naissant, une bourrasque de vent glacé s'engouffre. J'ai beau reculer, le souffle froid m'enveloppe et me fige sur place. Je prends mon courage à deux mains, et me voilà à pédaler dans le dédale des rues piétonnes. Selon l'expression consacrée, ça pèle sec. Je ne sens plus mes joues, j'ai l'impression que mes oreilles sont gelées, pétrifiées par la douleur. Alors dans un tourbillon d'air, j'y pense, et ça me réchauffe...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.12.05-003-b...

Un jour de plus. Comme tous les jours en fait. Mais celui-là a ceci de particulier que tout le monde me félicite et m'embrasse. Je remercie donc tous ceux qui l'ont fait, proches ou anonymes, l'attention fait toujours plaisir...

Eros

23/01/2006 19:28
920 lectures
Bien que ne partageant pas du tout l'avis de l'auteur notamment quant à la comparaison avec Tigre et Dragon, que je trouve largement surfait, et incomparable avec l'esthétisme et la poésie du film en question, Hero, sa critique n'en reste pas moins passionnante... bien que très dure...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/strasbourg-344...

"Si vous voulez en prendre plein les yeux pendant 1h 40, Hero a été fait pour vous. C'est de la jouissance audiovisuelle à très forte dose que nous procure Zhang Zimou tout au long de ce film. Dès le début, c'est un véritable cyclone qui est lâché sur nous. C'est lessivé, et les yeux à l'envers que vous vous retrouverez à la fin certes, mais la tête pleine de magnifiques images. La photographie - point la moindre puisqu'elle est dirigée par l'excellent Christopher Doyle, complice de Wong Kar-Wai - les combats, les costumes, les ambiances... tout est superbe. Après ce plaisant constat, surgissent des ombres au tableau, qui selon vos exigences cinématographiques ou votre sens critique vous feront plus ou moins relativiser ce film dans son ensemble, mais certainement pas sa qualité esthétique. Voilà même le gros problème, il se peut que pour certains, dont moi-même, il ne finisse par rester de ce film que de l'esthétisme !

En effet, force est de constater que les acteurs ne sont pas au sommet de leur art. Sans être mauvais, ils seraient plutôt proches du minimum syndical. Jet Li mis à part, celui-ci n'ayant jamais été un très grand acteur (hormis les Il était une fois en Chine et L'arme fatale IV) mais un Grand Artiste Martial, et ce n'est pas en enfilant les navets comme il le fait que cela va changer. On reste déçu par la performance de Maggie Cheung, dans ce genre de rôle d'amante tourmentée, je ne peux (eh oui, il s'agit seulement de mon humble avis. Je tiens à le préciser pour certains nerds qui doivent déjà criser à ce stade de la lecture de cet article !) m'empecher de penser, l'oeil humide et avec une certaine nostalgie, à Brigitte Lin dans The Bride with White Hair. Vous me direz ça n'à rien à voir et vous avez raison, mais il est toujours agréable de se remémorer Brigitte Lin dans ce film !! (Et mieux encore de le regarder pour la énième fois !!) Tony Leung Chiu-Wai s'en sort bien mais sans plus. Zhang Ziyi joue bien mais reste toujours confinée plus ou moins dans le même type de rôle, celui de la jeune femme qui fait son apprentissage. Donnie Yen bien que ne jouant que dans une séquence, est excellent dans ce rôle sans dialogue. Il se dégage une grande force de son personnage. Chen Dao Ming ne retient guère l'attention en tant que roi. Zhang Yimou, malgré un casting pourtant époustouflant, s'est peu soucié de la direction d'acteurs, d'où sans aucun doute leur médiocre prestation.

Côté réalisation, rien à redire c'est impeccable ; on déplorera quelques enchaînements de plans limites mais pas de quoi fouetter le réalisateur. Pour ce qui est de la mise en scène, un seul mot d'ordre : ampoulée sinon rien. Il est assez curieux dans un film "sino-chinois" de constater la présence de Kodo, excellent groupe de percussions japonais dans la bande originale !!

Mais abordons un peu le scénario. [ Pour le résumé allez donc lire l'article de Hialmar (mais il s'agit de 7 royaumes et non pas de 6). ] On a beau nous préciser que ce film relate une légende concernant l'histoire d'un "très grand roi", ce dernier n'est pas une légende. En effet, cette histoire se déroule à l'époque des royaumes combattants. On est alors aux débuts de la maîtrise de la fonte du fer. Ce roi, Shi Huangdi, sera le premier empereur de la dynastie Qin. Voilà donc, dès le début, le hardi mélange des genres auquel se livre ce film. Et c'est là que le bât blesse, sous prétexte d'une fiction on en profite pour refaire une petite virginité à un personnage, le roi, qui n'a jamais été un petit saint. Dans quel but me direz-vous ? Dans celui pas très propre de faire de la grosse propagande pour le régime actuel de Pékin, et de légitimer sa politique intérieure.

La recette est éculée. Elle était utilisée jusqu'à pas si longtemps en France, depuis la Troisième République, lorsque l'enseignement de l'Histoire était le moyen pour asseoir la République, et notamment en valorisant une galerie de héros de la "France éternelle" recrutés de-ci, de-là, allant jusqu'à en réhabiliter de très douteux (je pense ici à Jeanne d'Arc qui fit à la fois partie du panthéon républicain laïque et de celui de la réaction catholique et royaliste !!!).

Et pour revenir à nos moutons, si je puis me le permettre... (et carrément que je me le permets, non mais !), s'agissant donc d'une légende on attendait donc une certaine prudence et rigueur des scénaristes. Mais il s'agit d'une production de Chine continentale, et non pas de Hong Kong (ces derniers n'ayant pas toujours fait dans la dentelle non plus, le sentiment nationaliste chinois ayant été le moteur de nombreux films). Et autant dire qu'à Pékin on est toujours vigilant en matière d' "Histoire", et on ne fait pas encore de l'art à ce niveau là sans que la politique s'en mèle.

Attention, très cher lecteurs veuillez sauter le passage suivant si vous ne voulez pas connaître la fin, et reprendre la lecture après... De toutes manières c'est le gentil impérialiste qui gagne. Vous croyez encore au Père Noël ! Vous pensiez réellement que cela allait bien se finir dans un film de propagande...

Décortiquons un peu le message : nous avons un gentil roi incompris des peuples qu'il a gentiment asservis. Certains irréductibles, de redoutables tueurs experts en arts martiaux bien entendu, veulent sa peau ! Et pour ce faire, ils vont ourdir un complot des plus complexes. Jusque là rien que de très banal, les rebelles veulent se venger. Mais voilà notre roi grâce à sa très grande humanité (oui on peut être un conquérant sanguinaire, un fin lettré et un être sensible, affreux cyniques que vous êtes !), saura percer à jour le félon Jet Li (la clairvoyance n'est pas l'une des qualités requises pour un grand homme d'état) malgré le monstrueux pipeau pourtant crédible que ce dernier lui aura sorti. Néanmoins Jet Li l'affreux tueur assoiffé de vengeance des siens, est encore en mesure de tuer le roi !!! Mais notre roi a un dessin supérieur à la simple conquête guerrière. Cette conquête complète des six autres royaumes représentera la paix ultime (Ne dit on pas "Si tu veux vivre en paix, prépare la guerre" ?) pour tous, et pour ce faire il faut effacer toutes les différences culturelles.

Et quel est l'un des vecteurs principaux de la culture ? La langue bien sûr. Quelle aberration pour notre gentil et visionnaire roi que l'on puisse écrire en Chinois un mot de plus d'une dizaine de façons différentes. Une seule langue (heureusement on a encore le cantonnais de nos jours), un seul pouvoir, et "all under heaven" pour les "fils du ciel", voici le credo de ce souverain ô combien éclairé ! Et de fait ce roi sera le premier empereur Qin, celui qui a unifié le territoire chinois, très loin de la superficie de la Chine actuelle. Puis l'on bâtira la Grande Muraille afin de se protéger des "barbares" ! Il s'agit bien là du premier grand timonier !!

Voici le poison dissimulé derrière ce film. Faire croire que la Chine de nos jours, l'un des derniers grands empires, est un seul et grand pays, où l'on oeuvre pour le bonheur de tous, dans la joie et l'allégresse quotidienne ! Comment ne pas avoir la nausée, lorsque l'on pense à la situation du Tibet, pays conquis depuis peu (1950), où l'objectif pour le pouvoir central chinois est d'éradiquer purement et simplement sa culture, et y implanter une population non tibétaine afin d'en faire définitivement une province chinoise. Mais surtout ne pas montrer que la Chine est une mosaïque de peuples, de langues, de cultures, et de religion... Que dire de Tien An Men ?

Tout cela ce ne serait rien de plus que de la simple propagande, façon bourrin hollywoodien comme on sait si bien en faire régulièrement outre-atlantique. Mais c'est là que Hero est d'autant plus diabolique. On est un peu plus fin à Beijing qu'à Hollywood, pour ce faire on va chercher un réalisateur "auteurisant", on prend les comédiens les plus populaires, et on dissimule l'ensemble derrière un déferlement d'esthétisme, en s'engouffrant bien sûr dans la brèche ouverte par le succès récent de films comme Tigre et Dragon tout en sachant que la plupart des spectateurs ne connaissant rien à l'histoire de la Chine, ils ne sauront pas forcément y déceler le tour de vice. Ainsi le bourrage de crâne aura réussi. Voilà à mon avis ce qui rend ce film d'autant plus écoeurant et dangereux.

Et Zhang Yimou dans tout ça, manipulé, et consentant, voici encore un malaise de plus. Il aura eu beau glisser cette petite phrase dans la bouche du grand maître de l'école de calligraphie en train d'être rasé, s'adressant à ses élèves : "Ils peuvent détruire notre ville avec leurs flèches, raser notre royaume, mais ils ne peuvent pas effacer notre culture. Aujourd'hui vous allez apprendre l'essence de notre culture." ...la résistance à l'impérialisme ? Le malaise subsiste tout de même. Comment conclure un film pareil ? Au moment où Jet Li finalement s'élance contre le roi pour lui faire goûter sa botte secrète, on croit encore que le tyran va être abattu. Hélas non, Jet Li a été subjugué et a perçu toute la noblesse du dessein du "grand roi" (j'ai omis volontairement l'horripilant retournement de veste de Tony Leung Chiu-Wai, qui reste une des grosses failles scénaristiques). Fi de ma petite vengeance égoïste face au destin du peuple, et ainsi le roi est épargné. Mais que va faire le roi de Jet Li ? Le roi n'en est pas moins touché par l'acte de foi que vient de lui donner Jet Li.

C'est alors que voilà encore de l'horrible, on nous ressert le coup du Grand Homme sensible, prisonnier de la politique et qui pour le bien du plus grand nombre, sous l'influence de son entourage, et pour l'exemple doit quand même exécuter l'assassin. Quitte une fois celui-ci trucidé d'en faire quand même un "héros", un martyre, et rafler totalement la mise. Cependant, le paradoxe est à son comble avec cette séquence de fin, où on montre l'un des rouages de la propagande, la fabrication de "héros", et sa récupération politique. Serait-ce un dernier pied de nez : les centaines de flèches qui auront servi a exécuter l'assassin ne peuvent même pas être facturées à sa famille... il était orphelin !!!

Avant de conclure, il faut aborder un point délicat, la comparaison avec Tigre et Dragon. Aïe, planquez chien, chat, canari, femme et enfants ça va faire mal ! Tigre et Dragon était lui aussi servi par un magnifique casting, qu'Ang Lee a su mettre en valeur. Michelle Yeoh y est plus belle que jamais. Tous les acteurs sont bons, et que dire de la prestation de la chevronnée Cheng Pei Pei. Dans Hero, les acteurs sont ternes hormis Donnie Yen. Leurs personnages étant très fades, l'histoire et la mise en scène ont eu la priorité. Tigre et Dragon (à noter que ce film est une production internationale) est une très belle double histoire d'amour, et un véritable hommage à la culture cinématographique et littéraire chinoise, qu'est le Wu Xia Pan. Hero n'est qu'un film au discours plus que douteux, esthétisant. L'histoire d'amour entre Maggie Cheung et Tony Leung Chiu-Wai, à laquelle se joint le personnage de Zhang Ziyi, est tiédasse, la situation étant peu exploitée.

Du point de vue des arts martiaux, Tigre et Dragon enterre sans difficultés Hero. A ce niveau, le film d'Ang Lee nous montre une multitude de scènes de combat très bien filmées, aussi bien pieds/poings qu'avec une variétés d'armes. Hero n'est certes pas en reste. La séquence du duel entre Jet Li et Donnie Yen est magnifique et superbement chorégraphiée. Et quelle qualité technique !! Quels artistes martiaux que ces deux là ! Mais il n'en va pas de même avec les autres séquences bien que très oniriques, et somptueuses. Leur intérêt technique (à mon humble jugement) étant moindre.

Et pour finir Tigre et Dragon, est un film non seulement très beau mais constamment empreint de poésie dans la narration. Ce qui n'est pas le cas de Hero dont l'esthétique est constante, mais la poésie très limitée et restreinte à quelques séquences, celles du duel Jet Li/Donnie Yen, du duel Maggie Cheung/Zhang Ziyi, et de l'affrontement onirique entre Jet Li et Tony Leung Chiu-Wai. Le reste n'est que clichés exotiques frelatés. Autant le parallèle musique/arts martiaux est intéressant, autant celui calligraphie/maniement de l'épée est un cliché récurrent qui aurait pu nous être épargné.

Vu l'origine de la production et la finalité de chacun de ces deux films, le débat - quel est le plus authentique des deux - ne se pose même pas. Y'a pas photo, Hero malgré la qualité de sa photographie, n'est pas comparable au petit bijou qu'est Tigre et Dragon, et restera un film très limité et anecdotique dans le genre.

Bref Hero est un très beau film de propagande éhontée, mais plus dangereux par son discours insidieux à l'opposé des films de propagande américains, en général beaucoup plus primaires. Ce n'est qu'une coquille vide, mais une coquille ravissante, qui aimerait bien jouer dans la cour des grands, mais est très loin d'y arriver. Il est fort probable que certains éléments m'aient échappé, n'étant pas un sinologue émérite. Ceci expliquant l'omission de l'analyse de la symbolique des couleurs qui marquent successivement le film. Si vous allez le voir, choisissez le plus grand écran possible. Vous vous gaverez mieux du strict festin visuel qu'est Hero. A vous de choisir de laisser votre cerveau au vestiaire, mais vous voilà au moins prévenus et un peu prémunis je l'espère, contre l'infâme discours sous-jacent."

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La rue est à nous !

29/12/2005 21:18
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Comme une impression de solitude... Le calme dans sa beauté la plus froide... Robinson aurait pu être urbain, s'il avait été nocturne... Au moins le passant rapide marque-t-il de son empreinte éphémère ce tapis déroulé à ses pieds... Plaisir simple, mais on est tous encore des gosses finalement...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.12.05-041-1...

La photo du soir, hips

29/12/2005 02:28
2.064 lectures
Misère humaine, qu'il fait froid en sortant du bar... Je titube dans la neige, m'accroche à un lampadaire salutaire, j'appuie sur le déclencheur, ouf celle-là semble plutôt nette...
Il fait nuit, il fait blanc, la neige recouvre toutes les rues, les passages sont immaculés, à 2h la nuit semble blanche et les traces de pas sont rares... J'avance dans la tempête de flocons, quelques irréductibles se livrent à une bataille de boules de neige, non loin.. Je dois être fou pour avoir regagné la rue dans cet état...
Pourquoi mes pensées semblent si embuées... ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.12.05-020-a...


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