April 2006


Blog party...

29/04/2006 17:31
290 lectures
Quelques ingrédients pour être sûr de passer une bonne soirée : une brochette d'excellents amis, une bonne fondue savoyarde, de grands crus, de la musique sans modération, le tout arrosé de bonne humeur.

Pour le dessert, on avisera selon le degré de gourmandise...

http://www.paradis-biere.com/bieres/pechrs_e.jpg






Je suis venue te dire...

20/04/2006 10:37
295 lectures
Je m'en vais bien avant l'heure
Je m'en vais bien avant de te trahir
Je m'en vais avant que l'on ne se laisse aller
Je m'en vais avant que l'on ne puisse en rire
Je m'en vais en gardant toute ton odeur
Je m'en vais en te regardant dormir

Je m'en vais car l'on s'est vu voler
Je m'en vais avant que l'on ne puisse atterrir
Je m'en vais car l'on s'est tant aimé
Je m'en vais avant de te détruire
Je m'en vais pour que tu ne m'oublies jamais
Je m'en vais en te voyant sourire

Je m'en vais en croyant que tout est vrai
Je m'en vais avant de te découvrir
Je m'en vais bien avant de te décevoir
Je m'en vais bien avant de te trahir

Je n'ai aimé que toi
Je t'embrasse jusqu'à en mourir
Je n'ai aimé que toi
Je t'embrasse jusqu'à en mourir

Je m'en vais pour tout recommencer
Je m'en vais pour ne jamais m'assagir
Je m'en vais car tout est si léger
Je m'en vais en te regardant dormir
Je m'en vais pour ne jamais t'oublier
Je m'en vais sans même te l'écrire

Je m'en vais en croyant que tout est vrai
Je m'en vais bien avant de te découvrir
Je m'en vais pour ne jamais te décevoir
Je m'en vais bien avant de te trahir
Je m'en vais car l'on s'est vu voler
Je m'en vais avant que l'on ne puisse atterrir
Je m'en vais car l'on s'est tant aimé
Je m'en vais bien avant de te détruire

Je n'ai aimé que toi
Je t'embrasse jusqu'à en mourir
Je n'ai aimé que toi
Je t'embrasse jusqu'à en mourir

MIOSSEC

http://emyblog2.canalblog.com/images/angie.jpg

Licence to kill...

19/04/2006 10:15
272 lectures
Après Matahari, James Bond, OSS 117, fêtons l'arrivée d'une nouvelle recrue dans le monde de l'espionnage :

http://images-eu.amazon.com/images/P/2070527573.08.LZZZZZZZ.jpg

Et bientôt sur vos écrans, le 1er opus de ses aventures :

"Maud the Taupe in Hamburg" ... (oui, ok , c'est pourri comme jeu de mots...)

Delicatessen...

17/04/2006 13:22
577 lectures
C'est le petit matin. L'heure où les corps nus s'éveillent sous la caresse des draps. Un rayon de lumière traverse la lucarne et vient chatouiller sa paupière. Il n'y a pour seul bruit que celui du couple de pigeons qui s'ébrouent sous la gouttière. Elle entrouvre les yeux. Sa main se pose sur lui. Elle dessine amoureusement les contours de son corps, s'attarde sur l'objet de sa tentation. Elle sent le désir gonfler dans sa paume. Ses lèvres ourlées viennent se poser délicatement sur le sexe de son amant, qui en frémit d'impatience. Son souffle est chaud, sa langue frôle à peine sa peau brûlante, où vient perler une goutte de plaisir. Elle entame alors un langoureux va-et-vient, sa langue se faisant plus généreuse, jusqu'à l'engloutir avec la gourmandise d'une adolescente...

Miam...

http://dom.daf.free.fr/image/dessin/amour.jpg

Ecole et gramme...

11/04/2006 11:40
474 lectures
http://www.ceja-japon.com/ftp/images/ibata_14_bis.jpg


Un lipogramme est un texte d'où sont délibérément exclues certaines lettres de l'alphabet. La notion a été inventée au sein de l'Oulipo. Le mot lipogramme vient des racines grecques leipein (enlever, laisser) et gramma (lettre).

Les lipogrammes littéraires les plus célèbres sont les romans de Georges Perec, La Disparition, écrit sans utiliser la lettre e, et Les Revenentes, dans lequel e est au contraire la seule voyelle utilisée ! Aussi incroyable que cela paraisse, La disparition a été traduit en anglais, en espagnol et en allemand, et Les revenentes a été traduit en anglais, et leurs traductions sont aussi des lipogrammes ! En espagnol, cependant, du fait de contraintes liées à la langue, la traduction de La disparition omet non pas le e mais le a.



La disparition, un roman qu'aurait commis Gargas Parac (mais soyons sûrs qu'il s'agit d'un faux nom).

Un roman original : sans vouloir trahir qui a disparu, disons qu'il y a un blanc, un oubli, disons aussi qu'il s'agit « d'un rond pas tout à fait clos finissant par un trait horizontal », ou qu'un cinq s'y voit toujours manquant parmi vingt-six.

Extraits :
" Oui, il y a aussi Ismaïl, Achab, Moby Dick. Toi, Ismaïl, pion tubar, glouton d'obscurs manuscrits, scribouillard avorton qu'un cafard sans nom gagnait, toi qui partis, fourrant unsarrau, trois maillots, six mouchoirs au fond d'un sac, courant à ton salut, à ta mort, toi qui, dans la nuit, voyais surgir l'animal abyssal, l'immaculation du grand Cachalot blanc, ainsi qu'un océan lilial dans l'azur froid !

Ils sont partis trois ans, ils ont courus trois ans, bravant tourbillons, ouragans ou typhons, du Labrador aux Fidji, du Cap Horn à l'Alaska, d'Hawaii au Kamtchatka.

A minuit, au gaillard d'avant, il y avait Starbuck, Daggoo, Flask, Stubb, du Cap-Cod, Dough-Boy. Pip jouait du tambourin. On chantait:

Oh yo Oh yo

Pour un flacon d'Alcool !

Un marin nantuckais immortalisait un combat colossal qui, par trois fois, opposait Achab au grand Cachalot blanc, à Moby Dick. Moby Dick! Son nom glaçait jusqu'aux plus forts, un frisson convulsif parcourut l'octogonal tillac. Moby Dick ! L'animal d'Astaroth, l'animal du Malin. Son grand corps blanc qu'un vol d'albatros partout, toujours, accompagnait, faisait, aurait-on dit, un trou au mitan du flot, un noyau blanc sur l'horizon azur, qui vous fascinait, qui vous attirait, qui vous horrifiait, trou sans fond, ravin blanc, sillon fulgurant d'un courroux virginal, couloir qui conduisait à la mort, puits vacant, profond, lacunal, vous aspirant jusqu'à l'hallucination, jusqu'au tournis ! Huis blanc d'un Styx plus nois qu'aucun goudron, tourbillon blafard du Malström ! Moby Dick ! On n'y faisait allusion qu'à mi-voix. Signons-nous, disait parfois un bosco pâlissant. L'on voyait plus d'un marin murmurant tout bas un dominus vobiscum.

Alors, apparaissait Achab. Un sillon profond, d'un blanc blafard, traçait son cours parmi son poil gris, striait son front, zigzaguait, disparaissait sous son col. bancal, il s'appuyait sur un pilon ivoirin, moignon royal qu'on façonna jadis dans l'os palatin d'un grand rorqual.

Il surgissait, tonnant, hagard, maudissant l'animal qu'il pourchassait voici dix-huit ans, il lui lançait d'insultants jurons.

Puis, au haut du grand mât, il plantait, il clouait un doublon d'or, l'offrant à qui saurait voir avant tous l'animal.

Nuit sur nuit, jour sur jour, à l'avant du galion, transi, raidi dans son suroît, plus dur qu'un roc, plus droit qu'un mât, plus sourd qu'un pot, sans un mot, sans un clin, plus froid qu'un mort, mais bouillonnant dans son for d'un courroux surhumain, volcan grondant ainsi qu'un bloc raidi chu d'un ouragan obscur, Achab scruta l'horizon noir. La Croix du Sud brillait dans la nuit. Au haut du grand mât, ainsi qu'un point sur un i, l'halo gris baignait d'un clair obscur pâlissant l'or maudit du doublon.

Trois ans dura la circumnavigation. Trois ans durant cingla l'hardi galion, louvoyant du nord au sud, roulant, tanguant dans l'inouï tohu-bohu du jusant, bourlinguant sous l'août brûlant, sous l'avril glacial.

Un court instant, tout parut s'adoucir. A dix furlongs du galion, Moby Dick glissait, animal divin, paix avant l'ouragan final. Il y avait dans l'air ambiant un parfum saisissant d'absolu, d'infini. Du flot cristallin sourdait, montant, un halo lustral qui donnait à tout un air virginal. Nul bruit, nul courroux. Chacun s'immobilisait, contraignant son inspiration, saisi par la paix qui soudain rayonnait, s'irradiait, alangui par l'amour inouï qui montait du flot calmi, du jour blanchissant.

O, instant amical, unisson parfait, absolution ! Avant la mort qui rôdait, l'himalya lilial du grand Cachalot blanc donnait à tous son grand pardon, à Starbuck, à Pip, à Ismaïl, à Achab.

Achab ! Front brûlant, tordu, horrifiant, bossu. Un long instant, sans un mot, il fixa l'horizon. Un profond sanglot agita son poitrail puissant.

- Moby Dick, Moby Dick ! hurla-t-il à la fin, tonitruant. Allons tous aux canots.

Sur son jambart au cuir crissant, Daggoo affûta son harpon au morfil plus aigu qu'un razoir.

L'assaut dura trois jours, trois jours d'affronts inouïs, chocs obscurs, corps à corps, vingt six marins unis dans un combat colossal, assaillant dix fois, vingt fois, un harpon plus tranchant qu'un bistouri s'implanta jusqu'aux quillons, jusqu'aux croisillons dans l'animal qui rugissait, bondissait, mais qui nonobstant d'aigus barbillons labourant au plus profond sa chair, d'aggripants crocs tailladant, arrachant à vif, traçant sur son dos blanc d'avivants sillons sanglants, faisait front, s'attaquait aux canots qu'il culbutait, qu'il coulait, puis disparaissait tout à coup au plus profond du flot. Puis un soir, s'attaquant soudain au trois-mâts, moby Dick l'ouvrit d'un coup. L'avant du galion bascula. Dans un sursaut final, achab lança son harpon, mais son fil tortilla. Moby Dick, tournoyant, fonça sur lui.

- Jusqu'au bout, j'irai voulant ta mort, hurlait Achab, du fond du Styx j'irai t'assaillir. Dans l'abomination, j'irai crachant sur toi ! Sois maudit, Cachalot, sois maudit à jamais !

Il tomba, ravi par l'harpon qui filait. Moby Dick, bondissant, cloua Achab sur son dos blanc, puis piqua au fond du flot.

L'on vit un ravin blafard, canyon colossal, s'ouvrir au mitan du flot, tourbillon blanc dont la succion aspira un à un marins morts, harpons vains, canots fous, galion maudit dont la damnation avait fait un corbillard flottant...

Apocalypsis cum figuris: il y aura pourtant, il y aura toujours un survivant, Jonas qui dira qu'il a vu sa damnation, sa mortdans l'iris blanc d'un rorqual blanc, blanc, blanc, blanc jusqu'au nul, jusqu'à l'omission !

Ah Moby Dick ! Ah maudit Bic !"



Poisson d'avril...

01/04/2006 12:43
298 lectures
Entre autres petits poissons collés (pas) discrètement dans notre dos et tentatives avortées de nous faire avaler de grosses couleuvres, ces chers bambins ont eux aussi subi quelques facéties...

En voici une qui a ensoleillé ma matinée...

C'est l'heure de la récré. Un élève s'approche de moi et me dit : "Maud, la prof de sport m'envoie chercher la clé des champs !!"

Si même les profs s'y mettent... :))

http://www.cramer.ch/Miro/image/miroildw.jpg
Joan Miro "La clé des champs"
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