J'ai envie de commencer une petite série sur l'Art. Sous toutes ses formes. En commençant par l'Architecture.
Quelqu'un me demandait récemment quels étaient les architectes contemporains que je connaissais. Bien évidemment, et comme beaucoup d'entre nous je présume, les noms de Philippe Starck (qui est davantage designer je vous l'accorde), Jean Nouvel, Le Corbusier me sont venus à l'esprit. Après de longues recherches, j'ai compris pourquoi je ne connaissais pas les autres : ils ont des noms à coucher dehors !!!
Sarko est notre futur (actuel) dictacteur. Que ceux que mes arguments ont pu choquer me démontrent que le totalitarisme n'est pas en marche.
Je ne vais pas me taire davantage. Un ban de plus ? Peu importe. Il n'est pas question de laisser la vindicte populaire se cacher derrière des intérêts financiers et/ou personnels.
D'aucuns disent que le stub n'est pas le lieu pour disserter d'un sujet aussi épineux. Soit.
J'ai été agréablement surprise par le soutien (inespéré ?) de membres a-politiques quant à la tournure peu consensuelle de mes propos.
Je n'ai pas la prétention de détenir la vérité.
Il n'empêche qu'il n'est pas interdit de réfléchir à la manière dont notre actuel dirigeant nous entube "avec l'accord" de la plupart de ses électeurs.
Certains s'accordent à dire qu'il est plus judicieux d'avancer des contre-propositions plutôt que de critiquer.
Allons-y...
Il fait chaud, il est tard. N'y tenant plus je me dévêt légèrement, entrouvre la fenêtre, laissant pénétrer la douce brise qui souffle au-dehors... Une cigarette à la main, je m'adonne à mon addiction favorite : stubber. Soudain, dans l'embrasure de ma fenêtre, un inconnu. Il est accoudé au rebord, il m'observe... Je sursaute, et l'informe, affolée, de la frayeur qu'il vient de m'infliger. Il s'excuse platement, me sourit, et me dit qu'au hasard de sa promenade nocturne, la lumière s'échappant de mon appartement l'avait irrémédiablement attiré. Nous sommes très gênés tous les deux, la situation est cocasse. Ses explications se poursuivent. Cela fait plus de 5 minutes qu'il est là, qu'il m'entend rire. Il m'a trouvée jolie... je tente de camoufler mes jambes nues sous le bureau, rajuste la bretelle tombée négligemment de mon épaule... Une conversation timide s'engage, il s'appelle Nicolas... Il repassera peut-être... Un de ces soirs...
Que de péripéties pour ce billet qui aura nécessité un nombre incalculable de MP, provoqué de nombreux fous-rires, engendré l'agacement de certains saturés au niveau de leur (trou de) BAL (oui je sais elle est facile et je vous merde !), ralenti le stub, excité la fonction pop-up de certains ordinateurs et de certains subistes par la même occasion.
Mais trêve de blablas, je sais que vous êtes tous impatients de lire le résultat de ce jeu organisé avec le concours de 23 stubistes, avec en guest star mister almendralejo...
"L'un de mes ouvrages favoris était l'Ile au Trésor, lecture que je n'ai jamais plus je ne ferai un jeu aussi relou où faut laisser le truc pas trop achevé mais un peu quand même car sinon je m'imole par le feu, cria le colonel Smith lors de la charge des troupes de Geronimo. Les Indiens n'envisageaient pas un instant de faire bouger cette vache. Pourtant, ce bovidé sympathique, il n'en était pas moins un ongulé, un savant mélange de "anglais" et de "pimbêche", la fille qui a eu l'idée d'importuner d'honnêtes travailleurs avec un jeu aussi casse-croûte, pendant ce temps Edgar Loue Gnoleba tente de placer un missile a élu domicile à l'hôtel de l'oiseau-lyre qui s'en va lointain et fermé ! A mon arrivée la magasin était fermé ! Quelle déception, moi qui voulait tant faire l'acquisition à la boutique du FC Schalkendorf lors du dernier match de préparation de l'avant-saison du Racing. Saison qui s'est finie par se coucher là devant moi, ses yeux grands ouverts, son regard coquin, le souffle court, avec une seule envie : sentir ma gorge se nouer et mon ventre se crisper en pensant à ce gros sein dont anaconda voudrait me voir obsédé, je ne saurais le voir : préférant la qualité à la quantité, c'est la fermeté qui m'obsède, telle une orgie pantagruélique de questions erratiques. Pendant ce temps, un casoar passe, dandinant savamment son croupion coré sur une mélodie des Zouk Machine. Il devrait donc faire beau demain, la France entière se réveillera avec la gueule de bois. Aragon avait raison : nous on kiffe les rousses qui alimentaient les fantasmes des plus obsédés d'entre nous, dont la portée de leur inspiration n'avait d'égale que leur érotomanie primaire qui permit à cette lituanienne de se faire terriblement tirer par des trios aux intentions très claires et qui ne souffrent aucune ambiguité. La remontée en L1, et ce le plus vite possible que si j'avais su-ccintement, Alphonse fouilla dans sa poche revolver a le goût de conclure..."
Maintenant on va faire un autre jeu : qui a écrit quoi ?:D
Depuis 2 jours j'accumule gaffes, bévues et boulettes.
Florilège anachronique, y'a pas d'ordre dans lagaffitude...
Au boulot :
" - Bon Matthieu, t'arrêtes tes conneries maintenant ! Ca fait des semaines que j'entends parler de ton comportement exécrable ! Il va falloir que ça cesse, et vite ! En plus t'étais convoqué chez le principal et t'y es même pas allé !
- Mais Maud, c'est pas moi, j'ai rien fait, en plus je m'appelle Julien !"
Merde...
Assise au bureau. Un truc qui m'arrive jamais en plus. (Si, c'est vrai ! eho !). Ca toque à la porte. Moi, en pleine verve, je gueule un "YO !!" tonitruant. Et là c'est le Principal-Adjoint qui entre.
Ah zut...
Le téléphone sonne. Je crois que c'est la secrétaire qui me rappelle, je décroche : "Ouaihhh, qu'est-ce tu veux encore ? ". Mais au bout du fil, c'est la prof de Physique, la seule que je tutoie pas tellement elle impressionne !
Et remerde...
Lundi matin, 7h38. Play pas réveillée dans sa Twingo. Mon portable sonne : "Euh Maud c'est Larry (mon collègue que je drive tous les matins), t'es passée devant moi et t'as oublié de me ramasser !"
Oups...
Bâtiment de la Vie Scolaire, après la pause de midi. Je pense que Larry est aux chiottes (ou toilettes hein, âmes sensibles s'abstenir, comme si les âmes étaient sensibles d'ailleurs), je commence à lui dire des conneries au travers de la cloison: "Vas-y ouvre, jme brosse vite les dents, promis je regarde pas !". Pas de réponse, j'insiste : "Allez quoi, c'est bon, ouvre, j'ai déjà vu le loup !". Mais Larry apparaît soudainement derrière moi et me dit : "Tu parles aux portes maintenant ? "
hihi...
Après le taf, dans la Twingo. Je m'installe au volant, j'ouvre mon sac, et je fouille. Pendant au moins 2 minutes. Larry (oui toujours lui, c'est mon binôme professionnel en quelque sorte), me demande : "Mais tu cherches quoi là ?". Et moi de répondre : "Euh, ben, euh, en fait j'sais pas !"
Hahahahahaha !
Bureau de l'infirmière. Se pointe Pierre. Pierre, c'est, comment dire, l'hyponcondriaque basique (surtout allergique aux Maths d'après nos RG). Il passe au moins 4 fois par jour à l'infirmerie.On dirait qu'il va mourir toutes les 2 heures. Fatiguée de son manège, je craque (si j'avais le droit je lui en mettrais une à cette chiffe molle), et je l'incendie comme j'en ai le secret (certaines culottes d'écoliers se souviennent probablement encore de mes éclats ! même takl a peur, c'est dire !). Mais ce pauvre Pierre, au bord des larmes, parvient entre 2 sanglots à balbutier : "Mais Maud, là j'y peux rien, c'est l'infirmière qui voulait me voir..."
Rhooo pffff...
Briefing avec mon équipe. Je leur notifie qu'à compter de ce jour, la documentaliste fera un billet d'absence toutes les heures, et qu'il ne faut SURTOUT PAS l'oublier !!! 5 minutes plus tard, le CPE m'appelle et me dit : Maud, t'as oublié le billet du CDI !"
Maiheu...
En privé :
J'écris un MP à un stubiste et je l'envoie à un autre...
Oulala... (smiley qui se ronge les ongles et qui transpire véhémentement. )
Prochain billet : "Les aventures de Larry (Luc en vrai), Ben (Benjamin) et Courant d'air (ça c'est moi) qui terrorisent les mômes"...
Etant donné que ce petit con de mostovoi refuse de se plier au jeu, c'est moi qui vais balancer un peu sur sa gueule !
D'une, parce que j'aime pas faire comme les autres
De deux, parce que c'est mon blog je fais c'que j'veux !
De trois, pour les détails croustillants, je livre uniquement en MP ! (pardon à nikolko et arbo qui m'ont sollicitée, promis vous serez les premiers..)
1/ Son vrai prénom est Michel
2/ Son appendice viril surdimensionné l'empêche de mener une vie normale. Il ne peut pas sortir de chez lui sans avoir recours à un système de poulies conçu spécialement pour déplacer "la bête" !
3/ Quand il était petit, il a eu une rixe très violente avec son voisin qui n'est autre que l'héritier de l'empire Kronenbourg. Ce dernier lui ayant piqué son doudou, il a juré vengeance. Il a donc décidé de dormir toutes les nuits avec une canette Heineken (et une autre tous les soirs en plus, salaud !)
4/ Il est toujours en retard, alors qu'il n'a que ça à foutre que d'être à l'heure ! Malpoli !
5/ C'est lui qui est à l'origine de l'expression "avoir un QI d'huître"
Je sais qu'il va me détester d'avoir fait ça, mais tant pis... :D
A présent j'aimerais en savoir davantage sur matteo (pas de pirouette, fais gaffe !), miam (des trucs bien trashs stp), zottel l'énigmatique expatrié, et nos 2 compères anaconda et paplo (z'avez le droit de balancer l'un sur l'autre aussi...)
Je me suis défilée une paire de fois à cet exercice, dégonflée que je suis :D
Alors j'ai décidé d'abaisser ma garde et de vous livrer quelques-uns de mes secrets (ô combien inintéressants :p)
1/ J'ai commencé le basket à 6 ans. Vers l'âge de 12 ans, alors que j'étais déjà surclassée, j'ai été repérée et ai effectué des stages de sélection à Mulhouse. Mais c'était sans compter l'apparition des garçons dans ma vie, ce qui a eu pour effet de ruiner définitivement une carrière prometteuse de basketteuse professionnelle. Salauds.
2/ Je suis capable d'engloutir 15 merguez et un caquelon entier de fondue savoyarde à moi toute seule. (Le terme "et" n'ayant ici aucune vocation additive, goinfre peut-être mais pas suicidaire )
3/ Il y a quelques années, j'ai participé à un tournoi de Tarot dans un chalet du club vosgien paumé dans les montagnes du Ballon. Tournoi que j'ai remporté haut la main, alors que j'étais ronde comme une queue-de-pelle au bout d'une heure. Jamais eu des mains pareilles. A la fin du tournoi, des lots ont été offerts aux 3 premiers. J'avais le choix entre un carton de vin, une paire de raquettes de rando et un truc rectangulaire emballé dans du papier-cadeau. Evidemment, joueuse que je suis, j'ai pris le dernier, qui s'est avéré être une VHS interdite aux moins de 16 cm :D
4/ Je n'ai pas remis mon titre en jeu l'année suivante, tellement j'avais honte de l'état(ble) dans laquelle j'avais terminée ma nuit
Tout le monde (enfin mes amis, enfin mon ami, enfin certains de mes lecteurs) ou personne, on s'en fout après tout, connaît (ou pas) mon penchant pour les tirades, insultes, injures, invectives et autres outrages proférés par le non moins célèbre Capitaine Haddock.
Eh ben figurez-vous que cet anacoluthe sait également vociférer en alsacien... Hopla...
(euh, pour la traduction, j'aurais besoin de votre aimable participation. Tintinophiles amateurs s'abstenir...)
Je fais appel cette fois aux étoiles pensantes du stub, parce qu'après moultes lectures, je ne comprends toujours pas cette phrase :
"Jeune homme, quand vous aurez fait l'expérience du monde, vous reconnaîtrez le malheur des gens en place ; vous saurez combien il est facile de les prévenir, combien aisément ils donnent au vice intrigant ce qui appartient au mérite qui se cache."
Combien aisément ils donnent au vice intrigant ce qui appartient au mérite qui se cache ? hein ? kewouah ? keskeutuveudirebernardindesaintpierre ?
Autant je peux être férue de littérature, autant là...
(merci à zottel de m'avoir dirigé vers cette lecture de Paul et Virginie de machin chouette de St Pierre, sale petit con je t'aurai !!!)
C'est bien parce que je l'aime bien et que je suis joueuse que je vais continuer cette chaîne à la con, à l'initiative (ahem) du sieur takl ...
Pas fait exprès, je promets, c'est le 1er morceau qui me soit venu à l'esprit, et ce n'est qu'une coïncidence fortuite que ce soit un générique bien connu de ceux qui aiment le ballon rond... (comment ça je devrais aussi le savoir moi qui squatte un site de futchebol ? :D)
Date incontournable dans MON planning, les Eurockéennes de Belfort. Dans le précédent billet (que vous avez tous dévoré, je le sais - ahem), je maudissais matteo de me faire manquer une affiche du tonnerre le samedi (grrrr, je te hais !)
Rendez-vous est donc donné dimanche à 14h30. Le temps de paumer le chat ('tain, va pas me gâcher mon plaisir non ?! déjà qu'il est pas à moi !), d'éviter 2 accidents de voiture, de déposer Zoé chez sa mère-grand, on a le K-way, le gilet, les bottes, des clopes, c'est bon, on peut y aller ?
Ils (mes amis, enfin ceux qui font office de :D) sont là à m'attendre, déjà j'me fais enguirlander parce qu'il pleut. Visiblement ils ont convoqué une réunion avant mon arrivée, et décidé que je m'en prendrais (gentiment) plein la tronche toute la journée. A moi donc les 'tites claques, les taquets, les prises de kung-fu, les giclées de sable, les quolibets et j'en passe. "Bon Maud cet aprèm tu gardes les sacs ?" :))
Apanage indispensable du festivalier belfortain, j'exhibe fièrement mon t-shirt wak-and-woll, une bière la main, un bédo dans l'autre, sans oublier d'arborer la cooly attitude...
Bon, on entame cette après-midi avec les Bikini Machine, de joyeux drilles en costard, frenchy et adeptes d'un rock psyché à la Philippe Katerine, et qui auront le mérite de nous filer une bonne patate. (A noter une excellente reprise de Dutronc, "La fille du Père Noël").
Dernier jour oblige, le site ressemble à une marée humaine géante crapahutant sur un tas de détritus plus ou moins descriptibles, dont les déplacements sont bercés par le doux parfum des cabines de toilettes mobiles. Histoire d'en rajouter, les jeunes hommes exhibent leurs appendices dès qu'une haie s'offre à eux, n'omettant pas d'accompagner leur geste d'un déhanchement provoqué par la mélopée émanant de l'enceinte voisine...
Sur la Plage nous attendent les Loney, Dear qui, comme tout groupe de pop qui se respecte, nous rappelle que le "la-la-la" est de rigueur :D ('commence à venir du bon son de Suède ces derniers temps (+) )
On fera l'impasse sur TV on the radio, qui s'annonce mou...
Direction la Grande Scène, pour écouter "The Good, The Bad & The Queen", enfin ce sera plutôt "The Bad, The Bad & The Depressive", tellement Damon Albarn nous apparaît aviné, bouffi, une bouteille de sky sur le piano, et un show mollasson berk.
Pas grave, on se magne, y'a les pouet-pouet a.k.a "The Klaxons" qui se préparent sous le chapiteau. Même claque que l'année précédente avec les Arctic Monkeys, même scène, même horaire, mêmes jeunes et beaux protagonistes qui nous offrent un set festif et maîtrisé. Coup de coeur pour James Righton, qui en plus d'être terriblement séduisant, passe des claviers au chant ou à la guitare avec une aisance impressionnante pour son jeune âge... rrrr...
(pendant ce temps, je continue à subir les taquineries de mes potes qui me miment quand je danse - oui je danse -, se foutent de ma poire, "Maud va chercher des bières, rends-toi utile au moins !" :p)
Un coup d'oeil sur le programme, y'a quoi là ? Laurent Garnier ou Tryo ? Ah par pitié, pas Tryo !!! Bon ben on va danser un peu, faut pas oublier que ça fait de 15 ans qu'il sévit le petit frenchy, et il arrive encore à mettre le feu. Chapeau. Franchement.
Un dernier 'ti tour à la plage pour découvrir "Chin Chin", un truc bizarre avec des chinois (sur le flyer y'a écrit : US - disco funk). mouais...
Demi-tour, on retourne au Chapiteau, y'a AIR qui brasse du vent :D
(Entre temps, les averses fines mais nombreuses seront parvenues à pourrir le sol, la vision "Woodstock" se précise, et atteindra son apogée en fin de soirée, au point de faire réagir le chanteur d'Arcade Fire : "Shitty rain !!")
On refait demi-tour, pour aller écouter Goose, qui nous abreuvera d'une électro à la sauce belge comme on l'aime. Et pour paraphraser kellermann, "qui n'saute pas n'aime pas l'électro !"
Je commence à avoir sérieusement mal aux pieds, mais il n'est pas question que je pose mon cul dans la boue. J'suis roots, mais y'a des limites hein...
A noter cette année que les groupes sont ponctuels, quasiment aucune attente, ce qui avait le don les années précédentes de me rendre PARTICULIEREMENT AGRESSIVE !! (et sinon, pour patienter, on nous diffuse le trailer de "Control", film retraçant le destin tragique d'Ian Curtis, leader de Joy Division... ben voyons, un pti coup de rappel hein )
Apogée donc, avec Arcade Fire qui clôt cette prog 2007 de main de maître. Le son est parfait, les 11 membres (enfin je crois, mais il était tard et j'avais largement abusé de tout) passent tous d'un instrument à l'autre avec une dextérité étonnante. Merci à eux pour ce grand moment...
01h00 : les Eurockéennes ferment leurs portes, nous laissant éreintés, mais éblouis... J'ai froid, je veux rentrer, vite, il me faut un sourire...
(L'année prochaine je vous ferai un compte-rendu chiffré : kilomètres parcourus, litres absorbés, légalité enfreinte, argent dépensé, fous-rires, beaux gosses croisés - qui n'ont pas manqué cette année, rrr... - décibels, tabac ingurgité, etc... )
A l'instar de matteo, je vais moi aussi faire un billet qui ne va intéresser que moi, et en angliche par dessus l'marché ! :D
The term Madchester was coined for an alternative music scene that developed in Manchester, England, at the end of the 1980s and the beginning of the 1990s.
The scene mixed indie rock and dance music. Artists associated with the scene included The Stone Roses, the Happy Mondays, the Inspiral Carpets, 808 State, James, A Guy Called Gerald and more. At that time, The Haçienda nightclub was a major catalyst for the distinctive musical ethos in the city.
The music scene in Manchester immediately before the Madchester era had been dominated by indie bands such as The Smiths, New Order and A Certain Ratio. These bands were to become a major influence on the Madchester scene, but just as important was the Haçienda nightclub.
Although the Madchester scene cannot really be said to have started before the autumn of 1988 (the term "Madchester" would not be coined until a year after that), many of its most significant bands and artists were around on the local scene before then :
The Stone Roses (formed in 1984) Happy Mondays (formed in Salford in 1985) The Inspiral Carpets (formed in Oldham in 1986) James (formed in 1981) 808 State (formed in 1988)
In the autumn of 1988, a series of record releases came together as the first rumblings of a serious new music scene in Manchester. The Stone Roses released "Elephant Stone", Happy Mondays "Wrote for luck" and A guy called Gerald released "Voodoo Ray".
In May 1989, the Happy Mondays released the single "Lazyitis" and the Inspiral Carpets put out their first single with new singer Tom Hingley, "Joe". Like the Stone Roses, the Inspiral Carpets were producing sixties - inspired indie music. All three of the main players in the emerging scene took a dance influence, particularly from 70s funk, with disco basslines and wah-wah guitar being added to their indie jingle-jangle. The Inspiral Carpets added the distinctive sound of the Farfisa organ. (hyrka, what's that ???)
This sound, which was to become known as "baggy", generally includes a combination of funk, psychedelia, guitar rock and house music.
Alongside the music, a way of dressing emerged that gave baggy its name. Baggy jeans (often flared) alongside brightly coloured or tie-dye casual tops and general sixties style became the standard uniform of young people first in Manchester and then across the country - frequently topped off with a fishing hat in the style sported by the Stone Roses drummer Reni. The fashion, like the music, was somewhere between rave and retro.
The majority of bands on the Madchester scene would produce music that could be described as "baggy", including James, The Charlatans and The Mock Turtles. However, in the early 1990s the sound spread across the country, with bands such as The Farm, Flowered Up, Candy Flip and (early on) Blur treading where mancunians had gone before.
Madchester's role as an industry bandwagon from this time on is hard to deny. James were amongst the first beneficiaries of this. The local success of their self-financed singles "Come Home" and "Sit Down" (the latter becoming something of a Manchester anthem during 1989, with clubs full of people ritually sitting on the floor to it) led to a deal with Fontana (Major), and they were to score chart hits with "How Was it For You" and a re-recorded version of "Come Home" (sounding distinctly baggier) in the summer of 1990.
A number of other bands joined the fray during 1990, including World of Twist, New Fast Automatic Daffodils, The High, Northside, Paris Angels, and Intastella.
The peak of Madchester was in the summer of 1990. A rapid succession of chart hits followed during the summer, including "One Love" by the Stone Roses, "This Is How It Feels" by the Inspiral Carpets, "The Only One I Know" by The Charlatans and "Kinky Afro" by the Happy Mondays.
After this, however, Madchester's recorded output slowed. The end of the year saw triumphal concerts by James and a double-header with the Happy Mondays and 808 State, both at Manchester G-Mex, which seem, in retrospect, to mark the end of the era.
The Stone Roses cancelled their June 1990 tour of the US, issuing a press statement saying: "America doesn't deserve us yet". The real reasons are probably more complicated - the Roses also cancelled a gig in Spain and an appearance on the UK chat show Wogan. They would not face the public again until the end of 1994, spending the intervening time in and out of studios in Wales (where they recorded at leisure a second album, Second Coming) and fighting in court to release themselves from their contract with Silvertone Records.
The making of the next Happy Mondays album, "Yes Please!" was also problematic, and it would not be released until October 1992. The band flew to Barbados to record it, making repeated requests of Factory Records for extra time and additional funds (almost certainly in part to fuel growing drug habits). This is reputed to have been the major factor in the bankruptcy of the label in November 1992.
With the two bands seen as the most central to the scene out of action, media fascination with Madchester dwindled. James, Inspiral Carpets, The Charlatans and 808 State continued to record, with varying degrees of success, during the 1990s, but ceased to be seen as part of a localised scene.
Local bands catching the tail-end of Madchester, such as The Mock Turtles, became part of a wider baggy scene. The music press in the UK began to place more focus on shoegazing bands from the south of England and bands emerging through US grunge.
The immediate influence of Madchester was in inspiring the wider baggy movement in the UK, with bands from various parts of the country producing music in the early 1990s heavily influenced by the main Madchester players. These bands included Flowered Up (from London), The Farm (from Liverpool), the Soup Dragons (from Glasgow) and Ocean Colour Scene (from Birmingham). Blur, from Colchester, certainly adopted a baggy style in their early career, although in an interview with Select Magazine in 1991 they claimed, rather implausibly, to have "killed" the genre.
Subsequently, the influence of Madchester on Britpop in the mid-1990s was fairly clear, depending on which bands are discussed. Oasis are a clear example, and their guitarist Noel Gallagher worked as a roadie for the Inspiral Carpets during the Madchester era and vocalist Liam Gallagher had been a long time fan of Ian Brown. Both Gallagher brothers are self-professed fans of The Stone Roses.
The "big beat" dance music movement of the late 1990s also owed much to Madchester's eclectic approach to clubbing, with the Manchester DJ-ing duos the Chemical Brothers and Mint Royale being heavily inspired by their experiences in the Manchester clubland of the early 1990s.
Since a few years, such bands as Kasabian, The Rapture and The Music jumped on the bandwagon, in order to revive Madchester's flame...
There's also the film "24 Hour Party People" by Michael Winterbottom (and to an extent the documentary "Shadow Players") accurately and amusingly semi-fictionalises both the Madchester period (second half of the film focussing on Happy Mondays) as well as giving an overview of the Manchester scene through a depiction of the rise and fall of Factory Records (especially Joy Division) and the Hacienda. With an appealing and amazing soundtrack !!
The following videos are part of a non-exhaustive list of all the hits Madchester's era counts... Listen up !
J'ai la voix komme elle ce moment, rauke à souhait, c'est seksy à mort !
M'faudrait une guitare là, j'ai envie de hurler... (kand on a envie de chialer c'est une pédale whoin-whoin k'il faut :p)
Sachez ke j'entre en transe à la 2ème minute et la 47ème seconde de cette chanson, à l'entame du solo de guitare. Et kelle fin rock'n'roll, putain j'adore ce geste...
C'est une histoire de déménagement. D'amitié. De générosité.
De skate-board sur chariot à roulettes. De : "Putain y fait chier ton frigo, tu peux pas t'acheter une glacière comme tout le monde ? ". De fous-rires avec ceux qui arrivent encore ivres à 10h du mat'. De celui qu'est content de conduire un gros camion. De celle qu'est stressée : " Arrêtez putain, c'est fragile merde !!!". D'une autre qui va dans une salle de sport depuis peu et qu'a décidé de ne porter que des trucs lourds (pouffe n°2).
D'un nouvel appart au rez-de-chaussée, cool on passe tout par la f'nêtre ! "'Tain, pas si vite, y'a pus d'place là merde !" (oui oui, le déménageur est vulgaire, et en plus il empeste :D)
"Quoi ???? t'as pas de bières ??? "
"T'as mon frigo dans les mains ducon, tu veux que j'les mette où les bières ?" (non pas dans mon cul, qui ne fait pas décapsuleur non plus bande de dégueulasses !!!)
Merci à tous donc, et surtout à toi mulhousien... (et puis le Pomerol 98 il est dans le camion, tant pis pour ta gueule ! Mais tu ne perds rien pour attendre espèce de vieux schnock asocial... )
J'aurais pu la poster directement sur le forum, mais celle-ci est collector...
" orane (14h03) play tu joues au foot?"
Un grand merci à orane qui sera parvenue en une seule phrase à vriller les zygomatiques de mes contacts, lesquels ne se sont pas privés de venir se gausser dans mon giron !
"Toutes ces mésaventures firent que je m'enfermais de plus en plus dans ma chambre et que je me mis à écrire pour de bon. Attaqué par le réel sur tous les fronts, refoulé de toutes parts, me heurtant partout à mes limites, je pris l'habitude de me réfugier dans un monde imaginaire et à y vivre, à travers les personnages que j'inventais, une vie pleine de sens, de justice et de compassion. Instinctivement, sans influence littéraire apparente, je découvris l'humour, cette façon habile et entièrement satisfaisante de désamorcer le réel au moment même où il va vous tomber dessus.
L'humour a été pour moi, tout le long du chemin, un fraternel compagnonnage ; je lui dois mes seuls instants véritables de triomphe sur l'adversité. Personne n'est jamais parvenu à m'arracher cette arme, et je la retourne d'autant plus volontiers contre moi-même, qu'à travers le "je" et le "moi", c'est à notre condition profonde que j'en ai.
L'humour est une déclaration de dignité, une affirmation de la supériorité de l'homme sur ce qui lui arrive. Certains de mes "amis", qui en sont totalement dépourvus, s'attristent de me voir, dans mes écrits, dans mes propos, tourner contre moi-même cette arme essentielle ; ils parlent, ces renseignés, de masochisme, de haine de soi-même, ou même, lorsque je mêle à ces jeux libérateurs ceux qui me sont proches, d'exhibitionnisme et de muflerie. Je les plains.
La réalité est que "je" n'existe pas, que le "moi" n'est jamais visé, mais seulement franchi, lorsque je tourne contre lui mon arme préférée; c'est à la situation humaine que je m'en prends, à travers toutes ses incarnations éphémères, c'est à une condition qui nous fut imposée de l'extérieur, à une loi qui nous fut dictée par des forces obscures.
Dans les rapports humains, ce malentendu fut pour moi une source constante de solitude, car, rien ne vous isole plus que de tendre la main fraternelle de l'humour à ceux qui, à cet égard, sont plus manchots qu'un pingouin..."
J'avais commencé un billet spirituel, mais COHADE VIENT DE MARQUER au moment où j'allume mon poste !!!
Il paraît que l'enjeu prime sur le jeu ce soir (CQFD).
Et puis ce Yanev, avec ses coups de pieds arrêtés, s'prend pour Beckham ou quoi ? 26ème minute. Z'ont du mal à construire les strasbourgeois.
Bah oui j'ai craqué, j'avais le choix entre la Star Ac' ou Stras' wars. Mais tant qu'à partager virtuellement des enflammements...
Je cherche l'écharpe rose de conan... Ah ben c'est ton torse nu de barbare que je viens d'apercevoir ! (conan torse poil sur Eurosport, ça le fait ! )
37ème minute. Le Racing voit rouge, c'est un match viril, y'a du contact (miam...)
1er carton jaune grenoblois pour Juan, pendant qu'Ekobo s'échauffe.
Comment ça chui pas crédible ? Bon c'est vrai, je m'y connais plus en grain noble qu'en Grenoble, et en Stras' bourre qu'en Strasbourg...
Joli coup franc à la 43ème minute de... merde j'ai pas vu !
Mi-temps, mini interview de Cohade : " Bé le cautche il a dit que ch'était moi aujourd'hui qui tiré !" (non, jme moque pas, je ne fais que retranscrire.)
Bon, pas sûr que je tienne pendant la seconde mi-temps, mais rien à foot, ce sera mon compte-rendu officiel...
Deuxième salve de pubs, avec 2 coccinelles qui copulent dans une 207 (une idée à toi anaconda ?). Remarque le contraire serait difficile, je vois mal 2 Peugeot forniquer dans une Coccinelle... Non non, ne croyez pas que je m'égare...
Allez c'est reparti pour 45 minutes. Petite occasion pour Matheus (hihi). Oh putain, transversale de Mouloungui ! Et hop, 3ème carton chaune pour Chtrossbourri ! (bon ça y est, je m'emmerde...)
Petit tango de Tum et Stinat près du corner... Erreur de Cassard (non pas avec la tête andouille !)
Et c'est bien beau les chants de supporters, mais on comprend rien ! Faudra penser à articuler les gars hein !
Sarr vient de se marcher sur les pieds, c'est déjà ça de gagné ! Je veux pas dire, mais Cassard chie dans la colle ce soir. Eh oui, jme permets un avis si je veux ! (21h56, je baille). Entrée de Gameiro, le chouchou du chtoub. (réveillez-moi quand y'a un but, là j'en peux plus). 77ème minute, jolie roulette de Mouloungui (waouw, je viens d'apprendre une nouvelle figure de style, promis je la placerais dans ma prochaine rédac' !). 79ème minute, coup franc de Strass'air...
J'avais cassé Cassard un peu plus haut, je retire... Bel arrêt à la 80'. Dommage Matheus, t'as failli marquer ( :)) ). Oh f***, Gameiro au 2ème poteau à la 85' !!! Coup franc dangereux du Juninho grenoblois, superbement stoppé par notre Cassard local. 4 minutes d'arrêts de jeu, le suspense reste entier... et hop, 1-0 !
Vu d'ici, match sympathique... Pour la 3ème mi-temps je déclare forfait...
Et t'avais raison conan, on a rien à foutre en Ligue 2...
Je ne me lasserai jamais de ces petites escapades... botaniques... Promenade mycologique bien instructive...
Ce qui surprend d'abord, ce sont les noms. Ainsi peut-on croiser un coprin chevelu (non conan, ce n'est pas le chanteur d'Europe qui erre dans les sous-bois ! )
Vient ensuite l'amanite phalloïde. Si l'on décompose (et si on fabule un peu aussi), on peut arriver à ça : la manite phalloïde ("man" pour main, et "ite" pour inflammation en terme médical), inflammation de la main, donc, due à un truc phall...oïdal... Hum hum, vous visualisez là ?
Il y a aussi le bolet. Le beau laid. Non comestible par conséquent...
Le polypore. Z'avez déjà vu un cochon bien élevé vous ?
La fistuline : variété proche du pébroque de kibitz...
Le pénicillium : je vous avais prévenus, tous des obsédés ces botanistes (bah oui, bota...nique...)
Et que dire des formes de ces espèces d'espèces !
Pour les séquences hallucinogènes, fiez-vous à la météo. Les champignons aiment l'O, le pain et le travail. Enfin, l'humidité, les résineux et les bouleaux (ben oui, je finis sur un truc naze si ça me chante...relle ! )
Le Canada nous gratifie depuis nombre d'années de chanteuses à voix, mais les meilleures (auteures, compositeuses, interprètes) sont bien plus discrètes...
Faut dire que la vigne et la mauricette parlent davantage à nos coeurs d'alsacien.... et que les humps d'Alanis sont bien plus sexys que les hips ou les oups de Britney...
(Faut croire que je suis abonnée au mardi en prime :)))
Changement d'emploi du temps de dernière minute, il faut que j'en informe au plus vite les 3e F . Un rapide coup d'oeil pour trouver la salle (grr, y'en a une moitié en Allemand et l'autre en Anglais, évidemment les salles sont à l'opposée l'une de l'autre), me voilà partie dans les couloirs.
(Je me dois de préciser que lorsque je dérange un prof, et selon sa personnalité, mon attitude n'est pas la même. Ainsi, pour les cours de Langue, je m'amuse souvent à leur parler dans la Langue étudiée au moment où j'entre dans la salle.)
Bref, salle C05, je toque, entre en trombe, et lance un tonitruant : "HALLO !! ". Vlan, d'un seul et même élan, toute la classe se lève (eh oui, à l'ancienne, lorsqu'un adulte entre dans une salle, on se lève :D). "SITZ EUCH, DANKE SCHÖN !!" poursuis-je.
Donc je m'approche de la prof, et lui dit que j'ai une info à leur transmettre. Là elle me regarde, livide, et me dit : "Maud, je suis en pleine inspection là..."
Oh minnnnnnce !!!!
"Euh... ben... euh... je.... vais vous laisser.... toutes mes confuses... je... euh... au revoir... "
Quelques heures plus tard, tournée des classes pour récupérer les billets d'absence. (Toutes les heures, les élèves responsables des cahiers d'appel font un billet d'absence que nous ramassons dans les salles). J'arrive devant une salle de Techno, je prends le billet, enfin je dis le billet, c'est un morceau de papier qui ressemble plus à un torchon. Furax, je rentre dans la salle, brandit l'objet que je secoue virulement, et tout en trépignant, demande :
"Qui est l'auteur de c'torchon ?"
"Moi !", réponds la prof...
Eh merdeee...
Moralité : non au surmenage, et vivement les vacances !
Auzourd'hui Zoé a 5 ans... Zut alors, time flies !!
"Maman ze t'aime zusqu'à la maizon du Père Noël !"
Moi aussi ze t'aime mon petit coeur... Et puizque t'as été zentille, et comme ze sais que ça va te faire plaizir (et parce que t'es une vraie fille aussi, au grand dam de ta pauvre mère), ze t'ai asseté une zupe...
"Maman, avant, quand z'existais pas, z'étais où ?"
Je sais pas si c'est rapport à l'âge avancé de mon ordi, mais depuis des semaines, pas moyen de poster sur les 2 topics qui me tiennent le plus à coeur, à savoir "chanson de la semaine " et "pop indie".
Qu'à cela ne tienne, je vais pourrir mon stublog de zic.
Je commence par des vidéos d'un groupe que j'écoute en boucle depuis 15 jours, et qui me fait tressauter (qui utilise ce mot, hein, qui ?), dans ma Twingo'matic.
Après ça, je vais faire péter les listes radioblog (ce truc déchire)
Edit : depuis plus d'un an, suite aux différents bugs de mon PC (tous les matin je dois taper "Q, Q, enter enter enter enter enter enter" -j'me lève à 3h50 pour que l'ordi soit opétationnel à 7h00), j'ai le son en accéléré sur mon ordi, j'vous dis pas le courant alternatif qui traverse mes esgourdes...
J'ai eu beau chercher. Depuis des jours elle me fait faux-bond. Et Dieu sait que la période est propice (1) !
Le printemps et son cortège de conséquences, les rencontres, les retrouvailles, les mises au point, les portes qui claquent, les placards qui se vident, les souvenirs qui refont surface, les sentiments qui s'exacerbent (2).
Mais non. Rien. Elle est pourtant là, latente (3), impatiente, aux aguets, comme un mot qu'on aurait au bout de la langue. Elle aurait probablement nombre de choses à dire mais elle se terre (4). Parfois elle montre le bout de son nez, et fait mouche (5) ! Puis soudain, un éclair, elle s'enflamme ! En garde !! Je touche... (6)
Oui mais alors, elle est passée où ? (7)
Envolée. Pas lyrique. Besoin de l'Autre pour exister...
J'ai mal à mon inspiration...
(1) Rappelez moi de faire un prochain billet sur ce que la Langue Française compte de noms fleuris tels que : propice, concupiscent, presbyte, confesse, pistil et autres joyeusetés de verbiage
(2) T'as vu ulirch, là non plus y'a pas de "c" après le "x" :D
(3) latente : letipi
(4) et non pas "se taire" comme l'auraient écrit Ronsard et Mathéophile Gautier
(5) bzzzz !
(6) Appelez-moi Laura Flessel
(7) Non pas là ! Aïe...
Je profite de cette grande soirée dédiée à la musique française, à tous ces amoureux de la langue, pour rendre hommage à un grand parolier méconnu, j'ai nommé Bob Dylan.
(je vous passe Alessandra Sublet enceinte et ridicule dans son costume à choux-fleurs et son QI d'huître, Thiéfaine qui nous chante "La ruelle des morts", le duo improbable Arno-Stromae, Mika et son pantalon violet - et encore, j'en suis qu'à la moitié de la cérémonie - , ah elle est belle la chanson française, hein, vinte sur vinte !!!)
(spéciale dédicace aux connards qui pensent que l'écologie à deux balles ne sert à rien et qu'il faut éclairer les marchés de Noël comme si c'était la 9ème merveille du Monde...)
Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la pente douce
Des fesses blanches jusqu'au bord de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous l'auteur cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse,
Pour s'en aller où la pente les appelait.
Ma bouche s'accouple souvent à sa ventouse
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots
C'est l'olive pâmée et la flûte câline
C'est le tube où descend la céleste praline
Chanaan féminin dans les moiteurs éclos...
Sonnet du trou du cul, Verlaine et Rimbaud
(ah du coup, je te vois relire, oui toi, lecteur avide et lubrique :D)
A tous ces chanteurs et musiciens de l'ombre qui se prénomment
Jean-Michel, (hyrka si tu me lis :D ), je dédie ces grands standards de la Chanson Française...
Z'allez m'faire chier longtemps avec Céline ? Ce grand écrivain parmi les grands ? Tocard oui, académiste (oui denp, je maintiens !). De la démonstration syntaxique, de la nullité émotionnelle. Du descriptif écoeurant, du détail insignifiant. Et pourquoi pas Robert Merle aussi, lui qui maîtrise bien mieux l' Egypte que moi (n'est-ce pas messieurs flirt et takl?)
Il sait écrire ça, l'autre tarlouze anti-sémite au nom de fille ?
" Encore un fruit de la passion ? Qui va se farcir le quadrichromique opéra de la vie ? L'optimisme amoureux a une fois de plus plaisanté avec le néant ? Ca va tomber du rien dans le pire ? Un fruit tout nu précipité dans les mâchoires du monde ? Au nom de l'amour ! la belle amour ? Et le reste du temps, ça va chercher à comprendre ? Ca va se construire ? Une charpente d'illusions sur les fondations du doute, les murs de la métaphysique, le mobilier périssable des convictions, le tapis volant des sentiments ? Ca va s'enraciner dans son île déserte en envoyant des signaux pathétiques aux bateaux qui passent ? Oui... Et ça va passer soi-même au large des autres îles. Ca va manger, ça va boire, ça va fumer, ça va aimer, et puis ça va décider de manger mieux, de boire moins, de ne plus fumer, d'éviter les idées, de reléguer le sentiment. Ca va devenir réaliste..." (Daniel Pennac, "La petite marchande de prose")
Hier, j'ai parlé avec une sorcière
On a discuté football et poésie, hier
Puis je lui ai dit que j'aimerai qu'elle m'apprenne
A kidnapper son mini-mini-mini-mini derrière
Alors elle m'a transformé en chat comme ça
Petit roux tigré les dents cassés, genre chat de gouttière
Depuis je me promène sur les toits
Je crie:
"C'est moi, c'est moi"
Vous ne me reconnaissez pas, non!
Même mes amis me crient:
"Ta gueule le chat, ta gueule le chat, ta gueule le chat"
Avec ses petits arbres en fleur,
J'ai eu envie de lui grimper dans les bras, voilà
-Tu aurais dû commencer par ça,
Tu aurais dû te méfier de moi,
Tu aurais dû arrêter de scruter la noisette
Celle qui me sert de bouche
Te voilà avec une gueule de chat,
A funambuler sur les toits
Avec la lune comme lampe de chevet,
Et personne pour te laisser rentrer chez toi...
Ce sont les mères des hiboux
Qui désiraient chercher les poux
De leurs enfants, leurs petits choux,
En les tenant sur les genoux
Leurs yeux d'or valent des bijoux
Leur bec est dur comme cailloux,
Ils sont doux comme des joujoux,
Mais aux hiboux point de genoux !
Votre histoire se passait où ?
Chez les Zoulous ? Les Andalous ?
Ou dans la cabane bambou ?
A Moscou ? Ou à Tombouctou ?
En Anjou ou dans le Poitou ?
Au Pérou ou chez les Mandchous ?
Il est des amitiés dont on ne saurait se passer... Des présences rassurantes, réconfortantes, tendres... Des mains tendues, indispensables, parfois même sans s'être jamais touchées... Et dont on sait qu'elles seront toujours là demain... Deux mains... Merci Mostovoi...
Faire une sortie géologie avec un prof de biologie, c'est un peu comme visiter un musée avec un prof d'histoire de l'art...
Chaque halte est prétexte à une explication, une anecdote...
Malgré les torrents de pluie qui s'abattent sur nous, on se plaît à découvrir l'Histoire. Celle de notre région d'abord, qui était recouverte d'eau et de sable il y a plus de 270 millions d'années. Les strates sur les roches ne sont rien d'autre que les couches de sable successives qui ont formé notre sol jour après jour. Et puis crac ! Un beau jour, un petit séisme, un pan de roche s'effondre ! Plus de 3000 mètres de dénivelés, et voilà les Vosges qui surgissent ! La plaine se dessine, plage à perte de vue...
Au coeur de cette jungle vosgienne, un petit "grand canyon", devenu site d'escalade naturel...
Plus bas, dans les collines, l'une des réserves de fleurs sauvages et rares la plus vaste d'Alsace. S'y épanouissent nombre d'orchidées, dont la céphalanthère, majestueuse touche immaculée au milieu des hautes herbes...
C'est l'heure du pique-nique. Z'avez déjà essayé de tartiner du paté sur du pain avec un couteau en plastique, debout, d'une main, l'autre tenant le parapluie qui tente tant bien que mal de vous protéger des rafales ? Ahhh, l'aventure...
On remonte sur l'autre versant, respirer l'aspérule odorante, la fraxinelle, ou fleur des princesses (je vous passe l'anecdote). On ramasse des pierres, on y cherche des fossiles. Ici une épine d'oursin, là une coquille d'huître (sous les eaux, l'Alsace, qu'il a dit le monsieur !!).
On reprend la route, les enfants sont gelés, trempés, affamés. Moi aussi... Dans les sous-bois, il raconte. Faut pas toucher à Bambi, sinon sa maman elle va l'abandonner ! Bouhou ! Des larmes de pluie... Plus loin, un chaos granitique, recélant des gravures néolithiques (enfin, c'est pas sûr...)
Au détour d'un chemin, il ramasse une ortie. Et c'est parti pour le laïus botanique. Voilà une plante bien étrange. Malgré ses piques gorgées de venin, c'est une espèce amie de l'homme (ça me rappelle une autre espèce végétale... ). De sa macération, on extrait un purin naturel, le meilleur engrais/pesticide paraît-il. Attention, ne vous approchez pas ! Voici la digitale pourpre ! Sous ses pétales élégants se cache un poison tétanisant. Comme toutes les belles plantes, elle est dangereuse ! Comme certaines femmes, croit-il bon de préciser... Sourire....
On passe aux astuces. La nature en est pleine. Une branche de sapin, d'où l'on détache un embranchement, et voilà un baromètre naturel : si la tige s'affaisse, il fera beau. Si elle remonte, la pluie nous guette. (comme chez certains hommes que j'aimerai préciser...)
La pomme de pin n'est pas mal non plus. Des écailles resserrées nous prédisent l'orage. Un écartement semblable à une floraison nous annonce une éclaircie... On peut même, si l'on possède un oeil exercé, et selon les torsades laissées par le rongeur, savoir si cet écureuil est droitier ou gaucher...
Incroyable nature... J'avais oublié comme c'était beau...
On finit par une note de philosophie, car après tout, toutes les sciences ont leur place dans la nature... En définitive, le seul être vivant inutile, c'est l'homme...
C'est la journée idéale. Le soleil radieux inonde la cour. Il est là, avec son drôle de matériel et son ardoise. Lui, c'est le photographe, avec son pantalon de velours élimé, ses cheveux hirsutes et son humour à trois francs six sous.
Les premiers piaillements des élèves se font entendre dans les couloirs.
" Quelle idée de vouloir immortaliser ces andouilles !! ", braillent les profs. "Prenez l'air intelligent !", crie l'artiste.
Aujourd'hui, au programme, c'est photo de classe...
C'est le petit matin. L'heure où les corps nus s'éveillent sous la caresse des draps. Un rayon de lumière traverse la lucarne et vient chatouiller sa paupière. Il n'y a pour seul bruit que celui du couple de pigeons qui s'ébrouent sous la gouttière. Elle entrouvre les yeux. Sa main se pose sur lui. Elle dessine amoureusement les contours de son corps, s'attarde sur l'objet de sa tentation. Elle sent le désir gonfler dans sa paume. Ses lèvres ourlées viennent se poser délicatement sur le sexe de son amant, qui en frémit d'impatience. Son souffle est chaud, sa langue frôle à peine sa peau brûlante, où vient perler une goutte de plaisir. Elle entame alors un langoureux va-et-vient, sa langue se faisant plus généreuse, jusqu'à l'engloutir avec la gourmandise d'une adolescente...
C'est une première, ce soir je vais seule à un concert... Et pourtant... The Rakes, enfin... partager, encore, à distance... Il fait bon... Mon esprit vagabonde, mon regard fixe les lointains nuages...
Cette endive hallucinée d'Alan Donohoe (pas étonnant pour un végétarien vous allez me dire :D) fait enfin son apparition.
Le concert débute avec "We danced together", immédiatement un sourire vient illuminer mon visage. Beaucoup de morceaux du 2ème album, mais l'énergie est là, le son est excellent. Je me sens un peu perdue parmi cette foule réticente venue applaudir Mika, mais ils ne gâcheront pas mon plaisir. Avant d'entamer leur fameuse reprise de Gainsbourg "Le poinçonneur des lilas", le chanteur enjoint le public à fredonner avec lui le refrain "en françois" (:D). Mais le public de Mika ne parle pas anglais, et en plus ne connait probablement pas Gainsbourg. (Je sais c'est gratuit, mais je m'en fous, z'ont vraiment des têtes de cons à côté de moi :p).
Tous, sauf un dis-donc ! Le hasard a voulu que le beau V. (grrr...) serveur dans un bar colmarien, a eu la même envie que moi, il est seul aussi. Nous voilà donc tous deux à savourer ce concert, à reparler de celui des Chemical, de l'album de Radiohead en préparation...
A l'entame de " 22 Grand Job", vite un coup de fil à passer (j'avais promis ).
Et puis le tube, que tout le monde connaît, "Open Book", le public se réveille enfin et chante, pendant que l'autre sosie de Lagaffe-latex s'aperge d'eau.
Excellent mais hélas trop court (1h chrono), ce set s'achève sur "Strasbourg", me laissant sur ma faim... Encore
Pas question de rester, on file rapidement s'enfiler (jusqu'à plus soif), des hectolitres de bières.
Et puis pour ne pas être en reste d'émotions, une autre gifle m'attend, là, à 1 mètre de moi... 15 ans... 15 ans qu'on ne s'étaient vus. La surprise fait rapidement place au trouble. Les banalités à l'évocation des souvenirs... Il se souvient de tout. Des mots. Du titre de ce livre que je voulais qu'il lise. De cette cassette de Kravitz qu'il m'avait envoyée alors que je l'ignorais vertement (connasse). De l'incompréhension. Trop jeunes. Trop fort. Bordel il est encore plus beau qu'avant... Et comme d'habitude je fuis, je pars sans me retourner. Fuir plutôt que d'affronter encore...
Je marche seule sous le ciel étoilé, grisée par la musique, par cette rencontre... J'enlève mes chaussures, j'ai besoin de sentir le bitume me brûler...
Il est 5 heures, je ne dors pas... Un appel, c'est lui... "Bonne nuit Maud, je pars quelques jours, je te rappelle à mon retour..."
"Je me souviens... non, je me souviens pas bien...
attends... non, j'étais trop petit...
non... j'étais même pas là du tout... pas encore...
Ouille c'est loin tout ça !...
Ca a mal commencé, ça c'est sûr...
ça a commencé avec LUI... comment il s'appelait déjà ?
Bon, en tout cas, un jour qu'il s'ennouillait,
là-haut tout seul dans son logiciel
- peut-être il a voulu se payer une récréation -
il a mis le doigt sur un drôle de bouton rouge
et ça a fait SPLOTCH... BANG !
et pas un petit bang de rien du tout, non, un gigantexe, un très énorme BIG BANG !!
On a jamais pu savoir s'il avait fait essprès,
mais ce qu'on sait, c'est que ce jour-là,
il a mis le monde au monde...
Y'en a qui disent que juste avant il aurait crié :
"Que le monde soit !"
Ca doit être vrai, passque à partir de là, le monde fut.
Le monde fut, et il est encore...
seulement faut voir dans quel état il est !!!...
Faut dire qu'il a tout fait tout seul.
tout seul, et à toute vitesse...
c'est bien simple, il a tout fait en UNE SEMAINE !
Pas étonnant que ça ait donné n'importe quoi...
D'abord, il a jeté un regard sur notre boule
très complètement obsessionné :
Prêt, pas prêt, je fonce ! On verra bien...
Faut rendre au hasard ce qui appartient au hasard !
Au début du commencement, fallait la nommer,
notre boule... Alors là, on peut pas dire qu'il s'est fatigué la machination.
Pour les autres, il avait trouvé des noms jolis, pour faire plaisir aux poètes :
la Lune... Vénus... ça fait rêver...
Avec nous, penses-tu, il était tellement pressé
qu'il a pris un petit morceau de notre boule,
il l'a tiré en l'air à pile ou face,
et quand c'est retombé en miettes, il a dit :
Mais c'est de la terre !
Et le nom est resté. C'est bête...
on peut pas imaginationner un nom pluss terre à terre !
Et puis ensuite il a eu une idée sotte et grenue...
il a mis de l'eau partout !
Alors là, il a vraiment mis le paquet avec la mer.
Bon, c'est joli l'eau, et c'est commode...
Seulement là, on se demande pourquoi l'avoir appelée la Terre
si c'était pour la couvrir d'eau !
Et les montagnes ! alors là, ça a été pire
il a fait ça n'importe comment... une montagne, puis une autre...
puis encore une... à toute vitesse...
les montagnes il les a faites à la chaîne !
Et en plus, en plus,
il s'est même pas donné la peine d'éteindre les volcans...
ça fume encore...
et on a trouvé personne pour les arrêter
ça fume, ça fume...
Tu parles d'un exemple pour les jeunes !
Mais lui il s'en fichait, penses-tu, il était pressé :
Hop ! Plus vite ! Faut passer à autre chose...
Ah tiens, une idée : si je faisais des forêts..."
Marc FAVREAU, "Le dispendieu" (in "Faut d'la fuite dans les idées")
Au commencement donc...
Le mot départ est intéressant. 3 définitions (contradictoires ? logiques ? complémentaires ?)
1/ action de partir
2/ origine, commencement
3/ faire le départ de : séparer
Oui mais dans quel ordre ?
(et dire qu'il est possible de refaire le monde en 15 jours....)
Parce que j'ai décidé de placer cette journée sous le signe du rire (c'est le 13ème du zodiaque si on vous demande), voici quelques moments de décoinçages zygomaticiens... En espérant que cela vous fasse sourire (ou sous-rire selon le degré d'humour de chacun...)
Il ne voyait qu'elle. Elle dépassait à peine du manteau neigeux, sa corolle frémissait sous la bise d'altitude. Ce petit point rouge attirait l'oeil comme un phare dans la nuit. il s'approcha, osant à peine croire au spectacle qui s'offrait à ses yeux. Il tendit la main, mais ne pût l'atteindre. Il se saisit alors de son piolet, et parvînt à dégager la neige qui la recouvrait. Il ne s'était pas trompé, c'était bien une althea. Que pouvait bien faire une tremière en ces lieux ? On eût dit qu'elle avait été déposée là. Mais pourquoi ? Le froid commençait à tétaniser son corps tandis qu'il fouillait fiévreusement dans son sac. "Où est ce fichu appareil ?", dit-il à voix haute. Il le trouva enfin. Ses mains tremblaient, le vent glacial l'engourdissait et soufflait de plus belle. Il lui fallait figer cet instant d'étrangeté nivéale. Mais au moment d'appuyer sur le déclencheur, une violente bourrasque le fît vaciller, puis rouler dans la neige. Alors qu'il tentait de s'agripper à un rocher, il leva la tête, et la dernière chose qu'il vît furent les pétales carmins virevoltant autour de lui...
La sonnerie du réveil le fit sursauter. D'accoutumée, il ne gardait aucun souvenir de ses rêves, mais cette fois, les moindres détails lui revenaient, il aurait pu décrire le parfum de sa chimère. Pour une fois... Il sut dès lors qu'il n'était pas près d'oublier cet instant de grâce... Il se dirigea vers la fenêtre de sa chambre, ses pensées encore toutes embuées par cette étrange nuit... Tiens, il avait neigé...