euh...


Avec le temps...

07/10/2006 12:54
568 lectures
J'ai relu toutes tes lettres... Elles ne me font plus pleurer... Il ne reste de nous deux que cette petite vie... C'est étrange de penser que l'amour peut se matérialiser... Cet amour qui a grandi au fond de mon ventre, et que je tue à petit feu à coup de pieux enfoncés dans ma chair... Peut-on encore briser un coeur déjà mort ? Il y a 2 ans aujourd'hui que tu m'as arraché le coeur...

http://www.adpr.lv/lab-of-design/images/zenit%20fotografii/_big/5...


Car..men...

08/06/2006 20:54
677 lectures
Elle entendit une portière claquer. Elle n'eut pas le temps de se retourner qu'elle sentit l'étoffe imprégnée de chloroforme lui faire perdre connaissance...

C'était la première fois que Mathilde se rendait à l'opéra. On y jouait " Carmen" ce soir-là. Lorsqu'elle avait rencontré Esteban, l'été précédent à Madrid, ils s'étaient aimés sur cet air tragique. Aussi tragique que l'histoire qui s'ensuivit.

Mathilde avait littéralement fondu devant la grandiloquence de cet homme si particulier. Il en fut de leur aventure comme il en est des amours de vacances : brève mais intense. Elle ne parvenait pourtant pas à se défaire du souvenir de leur première nuit. Cet instant magique où ils avaient dansé, à l'ombre de la lune. Le moment où il l'avait embrassée, au-dessus du goban...
Esteban était joueur de Go, et disputait alors un tournoi dans la capitale. Mathilde, qui devait couvrir l'évènement pour un canard français, découvrait ce monde étrange, mélange de lourds silences et de claquements secs. Lorsqu'elle vit Esteban pour la première fois, son regard fut immédiatement attiré par l'agilité de ses mains : longues et fines, majestueuses danseuses au-dessus du damier. Captivée par l'étonnant manège qui se jouait devant elle, elle se faufilait entre les tables, le pas léger, féline au milieu des loups. Les effluves de son parfum firent tourner quelques têtes. Esteban ne lui avait prêté aucune attention, trop occupé à disputer une partie difficile. Mathilde se dirigea vers le coin de la pièce, s'appuya contre le chambranle d'une porte, et se mit à l'observer. Il était plus jeune que les autres joueurs, son oeil noir était vif, ses gestes précis. Le match s'annonçait âpre. Elle sortit un étui à cigarettes de son sac, en prit une qu'elle alluma d'un craquement d'allumette. C'est alors qu'il tourna la tête et la vit. Leurs yeux se croisèrent dans les volutes de fumée, duel visuel présageant un tout autre combat. Il baissa le regard le premier et retourna à sa partie. Mais le trouble qu'elle venait de provoquer en lui suffit à le destabiliser. Ses erreurs se succédèrent, il perdait de plus en plus de terrain, jusqu'à se retrouver piégé. Seki. Situation bloquée. La fatigue l'emporta et il se résolut à abandonner...

Sa cigarette consumée, Mathilde avait décidé de rejoindre son hôtel, pour y finaliser l'écriture de son article. La nuit tombait, elle errait dans les méandres des ruelles madrilènes lorsqu'elle sentit une main agripper la sienne. Elle se retourna et se retrouva face à lui. Un sourire malicieux illuminait son visage, et avant qu'elle ait pu prononcer une seule parole, il mit un doigt sur sa bouche et l'entraîna à travers la foule. Ils bifurquèrent soudain dans une ruelle sombre, où il la plaqua doucement contre la façade d'une maison. Mathilde s'abandonna dans ses bras... Tandis que la main d'Esteban remontait lentement le long de sa jambe, se glissant sous sa robe légère, un frisson la parcourut... Au loin on entendait la complainte de Carmen, gitane au destin fatale... Il était dit qu'elle n'oublierait jamais cette nuit...

Lorsqu'elle recouvrit ses esprits, elle comprit qu'elle se trouvait à l'arrière d'un véhicule bringuebalant sur une route chaotique. Ses yeux étaient bandés, ses poignets entravés. Elle avait froid. Etrangement elle ne ressentait aucune crainte. Brusquement le véhicula stoppa, quelqu'un la fit sortir, sans bruit, sans violence. Elle trébucha sur quelque chose, son talon se brisa. Elle suivit son geôlier, sans résistance. Mathilde se rendit compte qu'elle était nue au moment où son dos se retrouva plaqué contre l'écorce d'un arbre. L'étranger la ficela méthodiquement, sans mot dire. Elle se tenait là, immobile, dévêtue, le vent froid et sec fouettant sa peau. D'un geste assuré, l'homme passa une main sur son ventre. Mathilde frémissait : était-ce du désir ou de la peur ? L'homme approcha son visage du sien, lui retira son baîllon, ses lèvres frôlant celles de Mathilde. C'est alors qu'elle reconnut son parfum, celui qui l'avait enivrée ce soir-là, dans cette ruelle...

http://www.u-blog.net/Trashyart/img/light.jpg

Profession : es...pionne...

07/06/2006 17:48
550 lectures
Mata Hari pour vous servir... Ou vous asservir...
Qui est l'esclave, qui est le maître ?
C'est une histoire de fou... de joug... de flou...
D'une maîtresse sans maîtrise
Scission de la session...
Sécession ou cessation...
Sans cesse...

Je connais une esclave que son affranchissement rendrait timbrée...

http://www.puzzletfactory.com/Puzzles/s1001ange179.jpg


A nos sangs littéraires...

25/11/2012 01:33
824 lectures
On peut détester la voix, le personnage, mais qui contestera le combat poétique ?

J'abhorre le marketing, les stratégies de communications, par pitié, laissez-nous ( ET NOS ENFANTS) rêver... Porter des drapeaux et des idéaux...


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Au mitan de ma vie...

29/04/2012 22:12
723 lectures
C'est à la lecture de la préface qu'a fait Houellebecq de : "Un roman français" de Beigbeder, qu'enfin je me suis sentie moins seule...

Extrait :

"A l'adolescence tout change, les souvenirs, et deux choses surtout, qui surnagent : les filles qu'il a aimées, et les livres qu'il a lus. Est-ce que c'est cela, uniquement, la vie, et ce qui en demeure ? Il semble bien que oui."

Eh oui, quoi d'autre...

Born in the USA

11/02/2012 00:41
769 lectures
I was...

""Quiet Little Place"

In this quiet little place
I can't remember having known a different pace
In this quiet little place
I can surrender to the beauty of its face

And now everything I see
Whether it's an airplane or a tree
It makes me wonder
About the things I must have missed
And the chains around my wrists
They are no longer

In this quiet little place
I can't imagine what it's like to be back home
Where they care about what time it is
And spend their days answering the phone

And now everything I feel

Whether it's fiction or it's real
It's so much clearer
Like the color of this light
It seems more dangerous and bright
But I don't fear her

And slowly it fades, I'm back in the race
I have to fight it, I know
I don't want to go away

In this quiet little place
You run your fingers through my hair and whisper "Hey"
And no matter how I try
I can't seem to think of anything better to say"

http://i1252.photobucket.com/albums/hh575/coccinelle6666/DC.jpg

(1998)

http://i1252.photobucket.com/albums/hh575/coccinelle6666/DC1.jpg

my favorite spot

http://i1252.photobucket.com/albums/hh575/coccinelle6666/DC2.jpg
home...

null

http://i1252.photobucket.com/albums/hh575/coccinelle6666/DC3.jpg

The Cherry Blossom in May...

http://i1252.photobucket.com/albums/hh575/coccinelle6666/rencontr...
et LA rencontre improbable :O


avant de partir j'écoutais cette chanson en boucle, un avant-goût de destin...


La turlutte finale

23/01/2012 19:22
827 lectures
Un excellent film pré-électoral.

Tant il est vrai que la meilleure façon de cramer ses indemnités de licenciement, c'est d'engager un professionnel pour faire buter eul'patron.

Merci Cathy.
De rien Jean-Pierre.


Il paraît que...

10/12/2011 00:22
617 lectures
.... je ne dis plus rien. Ou pas assez. Mr zottel est frustré de mon silence après quelques billets (bien lointains) mais fracassants. "Et tu dis rien sur la politique !!"

Bon, on peut commencer par une chanson ?


The trick is to keep breathing...

08/11/2011 22:25
482 lectures
Pas envie d'aller au boulot ? Un matin gris parmi tant d'autres ? J'ai trouvé LA solution. Ce morceau vous garantit un bon début de journée. Au milieu des klaxons, des cloppeurs vénères du matin, une plage... Le stress vous dites ? Effacé... Une mauvaise nuit ? Balayée...

Je l'ai éprouvé pour vous depuis 1 mois. Un vrai bonheur...




et le soir c'est encore mieux... dans la nuit tombante, des phares éclairants, face à vous...

Voilà l'été !!!

03/01/2011 21:38
499 lectures
En cette période de frimas, je ne résiste pas à l'envie de vous souhaiter une année 2011 pleine de sourires et de fou-rires, propices à réchauffer le coeur...

Ainsi cette vidéo de Donna Summer où son danseur n'a rien a envier à Barychnikov :D

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Out of control...

13/08/2007 16:03
646 lectures
Il est des instants plus punks que d'autres de temps en temps... Et croiser par hasard mini-moi lors d'un concert des Chemical en est un...

A part ça, j'en ai pris plein les mirettes et les esgourdes, le set a quasiment duré 2 heures.

J'ai également croisé un stubiste qui se met des bouchons pour aller écouter de l'électro (quel loser ce puerto :D)

Et tout ça sans dépenser une thune... (merci copine qui bosse chez un viticulteur qui fait pas payer ses bouteilles, et qui nous file son passe pour aller au concert gratos, même que je remets ça demain pour les Rakes)


Alors j'ai galéré ma race pour trouver une vidéo des Chemical en Live, mais j'ai trouvé un truc qui reflète bien ce que ça donne sur scène...

Chemical Brothers - Out Of Control(live)
envoyé par hushhush112

Rated X...

07/04/2007 18:16
852 lectures
"Tes lèvres ont le tanin
Que les papillons laissent
Dans le creu d'une main
Lorsque la mort les bercent
Tes lèvres ...

Tes lèvres ont le parfum
Roublard des maisons closes
Que des oiseau taulards
Ont barbelées de roses

Ton sourire salé
Est une vague tirée
Un bas que l'on enfile
Quand la nuit se défile
Qui glisse lentement
Lorsqu'une larme éclate
Comme un bourgeon de sang

Sur tes lèvres se hâtent
Les matins capricieu
La rosée maquerelle
Les premiers adieu
Des étoiles pucelles
Le hurlement gracieu
D'une feuille d'automne
Qui crevant sous les cieu
Voudrait qu'on lui pardonne
Les soleils brûlés
Ceu -là des saisons noires
Qui prennent au filet
Tes lèvres pour bougeoir
Les cigarettes mauves
Fumant de souvenirs

Ce gamin qui se sauve
Dont tu connais le rire
L'écume des silences
Où tu es si légère
Quand sur tes lèvres dansent
Les silences de la mer
Cette fleur adolescente
Comme un bouquet jeté
Cette fleur qui sent la menthe
Et le goudron mouillé..."

BABX, "Tes lèvres"

Vous aurez sans doute pu constater qu'il manque une lettre dans ses
te(x)tes...

http://ivansainzpardo.blogia.com/upload/20060622011733-escondite-...

Mister K's choice...

13/03/2007 00:03
584 lectures
Outside it's raining, still you shine
How I've missed your trembling hands inside of mine
I've been away for ages, still you care
Do you count the Sundays when I'm there

Teach me how to watch this game
The way you see it through your magical frame
Time is ticking, try to see
That I am you and you are me

Don't deny that you're afraid to go
Don't deny that you want to cry
Look around and watch your children grow
I feel love in every sigh
If you're not scared, then why am I

Tell me stories, tell me more
Make me feel guilty for being bored
Tell me how to pick up things I've dropped
Please keep talking, never stop

Don't deny that you're afraid to go
Don't deny that you want to cry
Look around and watch your children grow
I feel love in every sigh
Pray for eternity to fly
Don't understand but how I try
If you're not scared, then why am I I feel love in every sigh
Pray for eternity to fly
Don't understand but how I try
If you're not scared, then why am I...

K's Choice, "If you're not scared"

(A pas trouvé le clip, :(()

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Et au milieu coule une rivière...

03/12/2006 10:36
623 lectures
Les chansons de Prévert me reviennent
De tous les souffleurs de vers...laine
Du vieux Ferré les cris la tempête
Boris Vian s'écrit à la trompette
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
De musique et de poésie
Les marchands de malappris
Qui d'ailleurs ont déjà tout pris
Viennent vendre leurs habits en librairie
En librairie en librairie
Si tendre soit la nuit
Elle passe
Oh ma Zelda c'est fini Montparnasse
Miles Davis qui sonne sa Greco
Tous les monts y sonnent leur Nico
Rive Gauche à Paris
Oh mon île Oh mon pays
De musique et de poésie
D'art et de liberté éprise
Elle s'est fait prendre, elle est prise
Elle va mourir quoi qu'on en dise
Et ma chanson la mélancolise
La vie c'est du théâtre et des souvenirs
Et nous sommes opiniâtres à ne pas mourir
A traîner sur les berges venez voir
On dirait Jane et Serge sur le pont des Arts
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
Adieu le jazz adieu la nuit
Un état dans l'état d'esprit
Traité par le mépris
Comme le Québec par les Etats-Unis
Comme nous aussi
Ah ! le mépris ah ! le mépris

Alain Souchon, "Rive gauche"

http://thumbs.photo.net/photo/4259183-sm.jpg

Mise à nue...

26/11/2006 00:00
683 lectures
Femme aimante, pâle
dénudée du tricot des persévérants soleils,
ton regard gomme mes torrides tornades
Incitatrice de la mouvance des sables,
par le miroir de mes mains,
ton corps, sous la lune, improvise sa chanson.

Je prête mon nom à tous tes jeux,
quand tu balaies la nuit de ta robe d'oracle
pour que nos gestes se reconnaissent.

Sous les draps du matin, à l'orée du flou,
tu retrouves ta cadence.
La lumière de tes mots, ses grains mouillés,
me font douceur glissante

Femme papyrus
fragile intercalaire
entre aujourd'hui et tout lendemain,
je me double dans tes jardins-mémoires.
Porteuse de rêve, au carrefour des rues sans nom
les années de décloisonnements
là où les joncs se courbent
pour saluer la prudence de tes pas.

Je te regarde de mes mains,
te touche, de tous les yeux de ma tendresse
Fais-moi un paillis de ton corps,
en contrepoint de la sécheresse de tant d'hiers.

Femme de libre index,
maintenant que tu me lis à livre ouvert,
l'écorce de mes pages te sera le sésame
des secrets que je dessine,
sous le rythme de ta méridienne.

Losque ma nuit oubliera de se coucher,
m'accordant paix et poussière,
je continuerai à décoder le dialogue de tes gestes,
quand tu faisais la sieste, tel un poème en gestation.

Sur ta plage,
Un fémur que je veux de temps très anciens,
tient tête encore à l'ensablement des vagues
car il était une fois,
une lente phrase de violoncelle....

Anthony Phelps, "Femme papyrus"

http://www.triremis.com.au/petros/graphics/nude-pencil.jpg

"l'écorce de mes pages te sera le sésame des secrets que je dessine..."

Elle est confidential...

07/11/2006 16:58
672 lectures
C'est dans un de ces bouges mal famés de la banlieue de Los Angeles que tout a débuté... Putain de claque...

Assise sur les marches du Lincoln Memorial, Mathilde contemplait cette ville qu'elle affectionnait tant. Elle avait été catapultée dans la capitale américaine pour y faire un stage au Washington Post. Toute jeune diplômée de l'Ecole de journalisme, cette opportunité de faire ses premières armes dans ce grand quotidien pullitzerisé lui paraissait presque irréel. Consciente qu'elle n'allait y être qu'une pigiste sous-traitée, elle n'en demeurait pas moins fascinée par ce qui se dégageait de cet endroit. Savoir qu'elle foulait le même sol que Woodward et Bernstein, ces 2 fouille-merde qui avait foutu le feu à l'Amérique en 1972 en révélant l'affaire du Watergate, avait suffi à provoquer en elle une excitation sans borne.

Le soir tombait sur la capitale. Mathilde n'avait aucun projet précis, juste une envie d'errer entre les monuments de marbre qui peuplaient la ville. Elle descendit les marches, frissonna sous la bise qui venait de se lever. Elle fit quelques pas dans l'herbe, lorsqu'elle entendit une voix l'appeler dans la nuit. Elle se retourna, et reconnut James, son boss, dissimulé derrière un arbre. Surprise, elle s'avança vers lui, intriguée par sa présence. Il lui attrapa brusquement le bras, et l'attira avec lui derrière l'arbre. Il ne lui fallut qu'une minute pour lui expliquer cet étrange manège. James était sur un gros coup, une histoire à faire péter les ventes. Et il avait besoin d'elle. Il se savait épié par la CIA, et ne pouvait poursuivre ses investigations à découvert. Mathilde devait se rendre dès le lendemain à Los angeles, y rencontrer un contact. Ce dernier lui remettrait une enveloppe, qu'elle rapporterait à James au plus vite. Il ne lui cacha pas que l'entreprise était dangereuse, et qu'elle risquait d'y laisser des plumes. Trop excitée pour mesurer ce qui se passait, Mathilde lui sourit, et le rassura. Elle n'avait pas peur...

Son avion décolla très tôt dans la matinée. Elle avait peu dormi, encore sous le choc de ce qu'elle s'apprêtait à affronter. Elle avait peu de détails sur ce qui l'attendait à L.A. Une voiture viendrait la prendre à l'aéroport, et la conduirait à l'endroit convenu avec le contact. La transaction ne durerait qu'un instant, aucune parole ne serait échangée.
A l'arrivée à l'aéroport, elle sentit l'adrénaline parcourir ses veines. La voiture était là, une grosse Lincoln noire, conduite par un asiatique. Aucun mot ne fut prononcé pendant le trajet, ce qui laissa tout le loisir à Mathilde de contempler la laideur californienne. Le béton avait envahi chaque parcelle de terrain, le soleil ne suffisait pas à embellir ce qui défilait devant ses yeux.
La voiture bifurqua dans Mulholland Highway, et s'enfonça dans les collines, offrant à Mathilde une vue imprenable sur la cité des anges et la vallée de San Fernando. Le véhicule stoppa soudainement, et les choses s'enchaînèrent à une vitesse infernale. Avant qu'elle eut le temps de réaliser ce qui se passait, un homme avait ouvert la portière, et balancé une enveloppe sur la banquette arrière. La voiture démarra en trombe, si violemment qu'elle se retrouva propulsée contre son siège, ahurie...

Elle mit quelques instants avant de reprendre ses esprits, se retourna, s'empara de l'enveloppe avant de la glisser dans son sac...

Elle décida de passer outre les recommandations de son boss, et somma le chauffeur de la déposer dans le premier rade qui se trouverait sur leur route. Toute ces émotions lui avaient donné soif. Il faisait nuit à présent, et son vol de retour n'était que le lendemain. Elle sortit de la Lincoln, renvoya l'asiatique. Elle se débrouillerait seule désormais.

Elle entra dans ce qui ressemblait à un club de jazz. Il y avait très peu de tables, la pénombre peinait à dissimuler la crasse qui régnait en maître dans ce claque. Elle s'assit au bar, sortit son étui à cigarettes et commanda un verre de Chardonnay. Un orchestre jouait du Coltrane. Elle se retourna sur son tabouret, pour regarder les musiciens, de vieux blacks grisonnants et bedonnants. Le pianiste était beaucoup plus jeune, plus doué aussi, et Mathilde le trouva immédiatement beau. Très beau même. De ces beautés dont on dit qu'elles vous fascinent. Elle ne parvenait pas à détacher son regard de son visage, une étrange chaleur commençait d'envahir son corps. Au moment d'entamer "All or nothing at all", il leva les yeux vers elle. Ce qui se produisit alors n'existe que dans les rêves : la combustion instantanée de deux âmes... Elle faillit en tomber de sa chaise, le trouble qui l'habitait soudain paralysant chacun de ses gestes. Prise de tremblements, elle attrapa ses cigarettes, et tenta de calmer sa fièvre dans le brouillard des volutes. Un sentiment de panique s'était emparé d'elle, un vertige sans nom. Lorsque l'orchestre cessa de jouer, elle eut l'impression que le sol se dérobait sous son tabouret. Elle savait. Elle savait, à cet instant même, que dans une seconde il serait à ses côtés, dans ce taudis puant, qu'au moment où leurs yeux se rencontreraient à nouveau, elle serait fichue...

Dans l'avion, Mathilde fixait les nuages. Cette immensité cotonneuse lui rappelait la douceur qu'elle venait de connaître. Ils avaient fait l'amour jusqu'au matin, et elle avait pensé que jamais tant de tendresse n'avait à ce point rempli son coeur...

De retour à Washington, elle appela James, pour lui remettre la fameuse enveloppe. Elle ne voulait pas connaître son contenu, toute cette histoire ne l'intéressait plus. Il n'y avait que lui. Le souvenir de cette peau contre la sienne, et dont ses mains s'étaient enivrées. Ce regard, dans lequel elle avait plongé, où elle s'était perdue... Ses yeux...Ceux d'un chat...

http://www.geocities.com/Hollywood/Picture/2648/18.jpg

île était une fois...

05/11/2006 18:07
488 lectures
Une île
Une île au large de l'espoir
Où les hommes n'auraient pas peur
Et douce et calme comme ton miroir
Une île
Claire comme un matin de Pâques
Offrant l'océane langueur
D'une sirène à chaque vague
Viens
Viens mon amour
Là-bas ne seraient point ces fous
Qui nous disent d'être sages
Ou que vingt ans est le bel âge
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer

Une île
Une île au large de l'amour
Posée sur l'autel de la mer
Satin couché sur le velours
Une île
Chaude comme la tendresse
Espérante comme un désert
Qu'un nuage de pluie caresse
Viens
Viens mon amour
Là-bas ne seraient point ces fous
Qui nous cachent les longues plages
Viens mon amour
Fuyons l'orage
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer

Une île
Une île qu'il nous reste à bâtir
Mais qui donc pourrait retenir
Les rêves que l'on rêve à deux
Une île
Voici qu'une île est en partance
Et qui sommeillait en nos yeux
Depuis les portes de l'enfance
Viens
Viens mon amour
Car c'est là-bas que tout commence
Je crois à la dernière chance
Et tu es celle que je veux
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer

Jacques Brel, " Une île"
http://www.rachelleb.com/images/2004_05_hawaii/waimea_footprints_...

Mémoires d'outre-tombe, Tome III

17/10/2006 19:52
485 lectures
22 janvier 2006

Dimanche matin...
17h, samedi. Départ pour une fiesta prometteuse. Nous voilà toutes les 3, gamines trentenaires en route pour l'aventure. 3 pouffes en goguette. On a le plan. Sortie 17, prendre la D23... On écoute Manu Chao. Jusqu'ici, tout va bien... Et puis la nuit tombe, la neige aussi, merde, on est paumées ? Ah non, ouf, c'est là. Les amis sont déjà là. Waouh, c'te baraque !! On visite. Au premier, en haut de l'escalier, un portrait. Un p'tit malin nous raconte que c'est celui de la petite fille qui s'est pendue y'a 5 ans dans notre chambre. Y'a encore le clou, il grince parfois la nuit... N'imp' ! On se perd dans les méandres de ce manoir. On boit, on fume, on rit, on mange, on danse, on dit des conneries, on sms, on renverse des verres, on crame un fauteuil, on écrase des punaises. Cet endroit mystérieux est infesté de petites invitées surprises, les filles hurlent, les hommes essayent d'être courageux. Enfin non, UN homme seulement... Et puis à 6h, un cri. Strident. C'est un des ordinateurs qui n'en peut plus. C'en est trop. On voulait écouter Radiohead, mais il était pas OK le computer... C'est ça les modern partys : 2 PC, une table de mixage et le tour est joué. Fini le temps des vinyls, à la remise les mange-disques ! (Des vynils on en a encore chez soi, ça fait genre. On se vante d'avoir des maxis collectors d'Anne Clark ou de Kraftwerk, mais on omet de citer les autres, ceux qui nous font honte. Rick Astley ou Kylie Minogue...). Allez ouste, tout le monde au lit ! Ma compagne de chambrée (pouffe n°3), est claustro, alors on laisse la porte ouverte. Elle a peur aussi. Alors on laisse une petite lumière. Elle, c'est le genre "grande gueule". A danser sur la table en hurlant sa joie, et la minute d'après elle dort sur le tas de vestes (bon d'accord, moi aussi ça m'arrive...). Elle a ramené ses chaussons (qu'elle est con celle-là !! mdr), elle met 3 plombes à enlever ses lentilles. A 4 grammes je compatis... Nuit courte. 4h de sommeil. Pouffe n°3 se lève, c'est l'heure du premier pipi ! Elle revient, morte de rire. "Y'a Sandy qui dort par-terre dans la salle de bains !", me balance -t-elle entre deux gloussements. Sandy j'la connaissais pas. Dans les soirées, y'a un truc insupportable : faut faire la bise à tout le monde et donner son prénom aux inconnus (moi des fois je change, de toute façon tout le monde s'en fout. Alors parfois je m'appelle Josiane, ou Marie-Cécile...). Elle est arrivée vers moi, joue tendue : "Salut, moi c'est Sandy !", et moi j'ai eu envie de répondre: "Salut, moi c'est Pamela!" (sur le même ton, évidemment...). Nan, Maud, ta gueule... Sandy, elle chante dans un groupe de rock, elle a des araignées. Le genre de fille qui fascine certains mâles... 10h47. Y'en a un qui a décidé de réveiller toute la maisonnée à coups d'AC/DC. Sont cons ces parisiens... 11h57. Les 3 pouffes reprennent la route. Putain , c'que c'est moche les Vosges ! Et puis on a faim. Petite pause au Mac DO. Mais j'ai pas d'appétit. Je veux rentrer... J'ai besoin de retrouver mon île... Mon "il"... J'arrive... Enfin...

"Il est minuit
jolie banquise
il est minuit
petit glaçon
il est minuit
mon impromise
il est minuit
à vos salons
Il est minuit
jolie marquise
vous êtes si belle
sans votre chemise
il est minuit
petits petons

Il est minuit
mon incomprise
il est minuit
à vos balcons
De vos deux lunes
jolie banquise
vous êtes si froide
vous si lointaine
moi je me traine
comme une âme en peine
et moi je me traine
comme une âme en peine...

Ma tonkiki ma tonkinoise
à vos glaciaires je me crapule
jolie marquise vos longs hivers
vous si exquise vous si hautaine
je me demène dans l'incendie
vous êtes si chaude vos seins me glaçent
vous êtes si belle dans le lointain

là-bas au loin ainsi soit-il

Eteins l'abat-jour
mon amour ad lib..."

Madame Banquise, Manu Chao

classe... pas classe...

31/08/2006 18:23
611 lectures
En cette veille de rentrée des classes, quelques perles d'élèves...et autres...


Le marché capitaliste est regulé par la loi du plus fort et de la demande.
Staline fit déporter la classe des paysans enrichis: les goulags.
Jean Moulin fut, lui aussi, victime de la barbie nazie.
Le calendrier révolutionnaire commence en primaire.
Vendemiaire correspond à la saison des vidanges.
La génétique arrivera un jour à clowner les gens.
L'oxydant chrétien.
Louis XVI avait trahi la France. La preuve : il etait protégé par des Suisses.
La médecine préventive soigne la maladie en amont; la médecine curative en avalant.
Le cachet de la poste faisant mal au foie.
Les liquides sont incompréhensibles.
Les sacrifices humains était courants chez les paztèques.
L'éther est un produit tres volubile.
Le soleil a cessé de tourner autour de la terre le jour où on a menacé de le brûler.
Toute bactérie a deux doigts : un pour marcher, l'autre pour manger.
La concurrence était tellement âpre qu'il n'y en avait que cinq dans les dix premiers.
Un pilote qui passe le mur du son ne s'en rend pas compte : il n'entend plus rien.
Déjà avant guerre, Mercedès fabriquait des Volkswagen.
Trente personnes travaillent à l'usine, plus les ouvriers.
Moïse appela Dieu qui sortit d'un nuage et lui dit : Qu'est-ce que tu veux ?
Tous les spermatozoïdes ont un fouet, mais seul le plus fort parvient à ses fins.
Les ouvriers Japonais commencent leur journée de travail en hurlant des slogans comme : japonais un jour, japonais toujours !
Les examens sont utiles pour le depistage de l'ignorance.
Le CM2 fait partie de l'ere primaire .
être a l'heure, c'est important surtout quand on est en retard .
Le mercredi est un jour de conge en souvenir des enfants morts pour l'ecole .
L'age de pierre a commence avec l'invention du bronze.
Quand 2 atomes se rencontrent, on dit qu'ils sont crochus.
Par commodite le sud a ete place en dessus du nord.
Les cours d'eau ont le choix de se diriger vers la mer ou la montagne.
Le caviar pousse dans des poissons tres chers.
Le Herisson est un rongeur de la famille des piquants.
Hannibal a reussi a aller de l'autre cote des Alpes en escaladant des elephants.
La lutte greco-romaine opposa longtemps les armees de ces deux pays.
Ceux qui n'ont pas reussi le bac s'appellent des delinquants .
Les arbres laissent souvent tomber leurs feuilles en hiver parce qu'ils sont fatigues de les porter.
Le tabac est une plante carnivore qui mange les poumons.
Avant les tracteurs s'appelaient des boeufs.
La baleine est un mammifere marin que l'on peche dans nos rivieres.
La drogue est interdite a l'ecole sauf pour les professeurs.
On n'a pas le droit d'aller a l'infirmerie pour les trop petites maladies, il vaut mieux attendre d'etre mourant .
Si on chahute trop un prof il paraît qu'on risque de detruire sa psychologie interieure nerveuse.
Les esclaves des Romains etaient fabriques en Afrique mais n'etaient pas de tres bonne qualite.
Quand on a moins de 18 ans, on est mineur, et c'est pour la vie.
Les cahiers de texte c'est fait pour rappeler aux profs qu'ils n'ont pas de memoire.
La garderie c'est fait pour les orphelins dont les parents travaillent tard le soir.
L'archeologie permet de retrouver des vieux abandonnes dans la terre par leurs enfants .
Le mercure est le seul liquide imbuvable parce qu'il est solide.
Une tonne pese au moins 100 kilos surtout si elle est lourde.
Jules Ferry a invente l'intelligence pour tous les enfants.
Quand ils voyaient la mort arriver, les egyptiens se deguisaient en momies pour ne pas se faire reperer.
Une ligne droite devient rectiligne quand elle tourne.
L'acier est un metal plus resistant que le bois.
L'alphabet contient 26 lettres qui vont de A a B.
Le porc s'appelle le cochon parce qu'il est degueulasse.
L'exemple du Titanic sert a montrer l'agressivite des icebergs.
En France l'ecole est obligatoire pour tous les riches.
La cour de recreation est le lieu le plus enchanteur de toute l'ecole.
Depuis la reforme de l'ecole les tableaux noirs sont verts.
Les acqueducs ont ete construits par les Romains pour transporter du petrole en France.
Les chinois comptent avec leurs boules.
Pour faire une division, il faut multiplier en soustraction.
L'eau est d'une couleur inodore.
Il faut faire ses devoirs a la maison pour pouvoir dormir tranquille a l'ecole.
Un professeur n'a pas le droit de frapper ses eleves sauf si ca lui fait du bien.
Pendant la guerre les papys s'amusaient a faire de la resistance.
Un telescope est un tube qui permet de regarder la television de tres loin.
Le singe est un animal proche de l'homme mais quand meme pas trop.
L'amour est un organe qui permet au coeur de battre

Une belle promo de champion du monde ... ;-D


Castor a pris le pouvoir grace à une guerilla urbaine dans les campagnes.
Comme souvent, le peuple s'en est pris à un bouc et mystère.
D'apres le calendrier hébraïque, on est en 5757 après Jésus-Christ.
Depuis Archimède les bateaux flottent....
En 1934, Citroën révolutionne la construction automobile en sortant la traction à vent.
En 2020, il n'y aura plus assez d'argent pour les retraites à cause des vieux qui refusent de mourir.
II fut condamné après un procès en bonnet de forme.
L'hippopotamus est le siège du système neurovégétatif.
L'homosexualite n'est pas une maladie, mais personne n'aimerait l'attraper.
L'indice de fécondite doit être egal à deux pour assurer le renouvellement des générations parce qu'il faut être deux pour faire un enfant. On peut s'y mettre à trois ou quatre mais deux suffisent.
La datation au carbone 14 permet de savoir si quelqu'un est mort à la guerre.
La force de Coriolis provoque des cyclones dans les lavabos.
La terre rote sur elle-même.
Le cerveau à des capacités tellement étonnantes qu'aujourd'hui pratiquement tout le monde en à un.
Le cerveau à deux hémisphères, l'un pour surveiller l'autre.
Le chauffage au gaz revient moins cher mais disjoncte tout le temps.
Le chêvre est un fromage fait avec du lait de brebis.
Le gouvernement de Vichy siègeait à Bordeaux.
Le mètre est la dix-millionième partie du quart du méridien terrestre pour que ça tombe juste on a arrondi la terre.
Le Tsar a perdu le pouvoir malgré les occases.;)
Le Vietnam est la capitale du Liban.
Les Allemands nous ont attaqués en traversant les Pyrénées à Grenoble.
Les continents dérivent, peinards.
Les escargots sont homosexuels.
Les Français sont de plus en plus intéressés par leur arbre gynécologique.
Les passagers de première classe ont moins d'accident que les passagers de deuxième classe.
Les riches bouffent le gateau ; les pauvres se contentent des miettes. Plus le gateau est gros plus les miettes sont grosses.
Les végétaux fixent l'oxygène grace aux globules verts.
Napoléon III était le neveu de son grand-père.
Privé de frites, Parmentier inventa la pomme de terre.
Quand il voit, l'oeil ne sait pas ce qu'il voit. II envoie une photo au cerveau qui lui explique.
Un collectionneur de timbres est un pédophile.
Un litre d'eau à 20°, plus un litre d'eau à 20°, égalent deux litres d'eau à 40°.
Un prévenu est quelqu'un qu'on a mis au courant.
Un ver solitaire est un ver qui vit tout seul à la campagne

Sur les bulletins scolaires :

"Des progrès mais toujours nul. "
"Sèche parfois le café pour venir en cours. "
"Un vrai touriste aurait au moins pris des photos. "
"En forme pour les vacances. "
"Tout comme son accolyte William, plonge inexorablement dans les profondeurs de la nullité. "
"Fait preuve d'un absenteisme zélé. "
"Fait des efforts désepérés...pour se rapprocher de la fenêtre. "
"Hiberne probablement. "
"Printemps arrivé, toujours pas réveillé. "
"Elle mâche... Elle parle... Elle mâche... Elle parle... "
"En nette progression vers le zero absolu ! "
"A les prétentions d'un cheval de course et les résultats d'un âne. "
"Participe beaucoup... à la bonne ambiance de la classe.
Se retourne parfois... pour regarder le tableau. "
"Ensemble bien terne, élève peu lumineux "
Juste en dessous, par un autre prof :
"Elève brillant... par son absence "
"Dors en cours, sur le clavier ou le tapis de souris, selon l'urgence."
Un peu plus loin :
"Ne se réveille que pour boire son café à l'intercours ".
"L'apathie a un visage. "

http://img367.imageshack.us/img367/3973/cancre10dn.jpg

Histoire d'O

09/08/2006 21:21
513 lectures
objet... obsession... obéir... offerte... obnubilée... obligée... obscur... obscène... oh... onctueux... outrance... oser... oui... oublier ? ... osmose... oxygène... obstinée... oppressant... orageux... omniprésent... otage... orgasme... overdose...

Fais-moi mal...

http://static.flickr.com/42/119039665_a4d23b1b7b_m.jpg

Egée crié, crié...

02/08/2006 09:08
447 lectures
...Athènes, la belle héllène !! Tant pleut d'Apollons qu'à la fin, il n'en reste qu'un...

Temple d'Apollon à Corinthe

http://www.gtp.gr/showphoto.asp?FN=MGfiles%5Clocation%5Cimage8261...

Ancien Corinthe

http://nenes.eas.gatech.edu/Webdiary/GrkWedding/Honeymoon/Korinth...

Le disque de Phaistos(première trace de l'imprimerie, 1700 av JC, non déchiffré à ce jour... mystère, mystère...)
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3d/PhaistosDiskLa...

Cascade à Loutraki
http://www.pneuboat.com/reportages/bernard/Grece/Loutraki%2004.jpg

Pour les photos de moi en maillot de bain, rendez-vous sur : www.nonmaiscavapaslatete.com !!

Ce bon vieux françois...

27/06/2006 18:11
476 lectures
Version français classique, encore appelé "ancien français"...

En ce jour d'examen collégial, les heures s'égrennent, languides. L'affainéantissement me gagne, cependant que mes comparses affidés me prêtent une oreille attentive. Un collier de misère étrangle mes sanglots, et l'aheurtement dont j'ai fait montre paralyse toute entreprise. Avec un ahan non dissimulé, j'esquisse un sourire empreint d'amertume. Je n'accorde point d'attention aux bavarderies et deviens le spectre de moi-même, mon âme lacérée errant dans les couloirs vides. Vacuité asphyxiante... Répression de mes élans hypocoristiques... J'extravague... Il me faut à présent me déprendre de cette furieuse fange dans laquelle je me suis abandonnée...

"L'espérance est un risque à prendre..." (Georges Bernanos)

http://www.gdarkness.com/Purgatory.jpg
(Purgatory, Georgi Ostashov)

Des livres et moi...

11/06/2006 19:51
351 lectures
Boulimie de lecture... Au fil des pages, je redécouvre Balzac, Zola, Aragon, et Rimbaud...

Sensation...

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds,
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux comme avec une femme...

Rimbaud, mars 1870

http://collections.ic.gc.ca/waic/lybruc/lybruc03.jpg

Ah les mômes...

01/06/2006 18:57
434 lectures
Il y a ceux qui vont bien. Qui viennent à l'école avec le sourire, vous gratifiant d'un "WESCH!!" enthousiaste. Ceux moins démonstratifs, qui vous prouvent leur attachement par des croquis naïfs. Ceux qui ne parlent pas. Ceux qui parlent trop. Ceux qui se décomposent dès que le son de votre voix dépasse 2 décibels. Les agressifs, les méchants, les sournois, les menteurs, les violents, les ptis cons, les voleurs. Il y a les gentils, les serviables, les léche-bottes, les casse-pieds, les idiots, ceux qui crient, ceux qui puent, les grognasses, les insolents. Les amoureux, ceux qui vous écrivent de tendres poèmes.
Et puis ceux qui vont mal. Très mal. Qui infligent à leurs corps d'atroces souffrances. A l'aide d'une seringue, d'un rasoir, d'un compas, ou encore d'un bébé...

Il faut bien que jeunesse se passe... Oui mais vite alors !!!

http://www.ariovist.de/spp02.jpg

"- Moi, déclara Zazie, jveux aller à l'école jusqu'à 65 ans ! Oui, jveux être institutrice !
- Et pourquoi tu veux l'être, institutrice ?
- Pour faire chier les mômes ! je serais vache comme tout ! Je leur ferai lécher le parquet. Je leur ferai manger l'éponge du tableau noir. Je leur botterai les fesses. Parce que j'aurai des bottes, avec de grands éperons pour leur larder le derche !..."

Zazie dans le métro (Raymond Queneau)


Funking around

01/12/2013 01:14
2.270 lectures
Rarement un morceau m'a donné envie de bouger comme ça...



(Fucking around has an other meaning... for those who gets english... welcome back Quincy !!!)

Mythes et légendes culinaires de France

24/11/2008 19:31
1.188 lectures
Le cas de la bêtise de Cambrai contient l'histoire dans son nom même.

La légende homologuée raconte que vers la fin du XIXème siècle, un certain Emile Afchain était apprenti confiseur chez ses parents qui l'avaient d'abord destiné à être notaire ou colonel d'artillerie, mais cet incapable ne pensait qu'au foot et à se toucher la bite et s'était donc retrouvé arpète chez ses vieux. Dans la confiserie de ces derniers, on fabriquait des bonbons d'une banalité à pleurer, qui présentaient une surface grisâtre sans la moindre rayure, et adoptaient les formes les plus quelconques, cube, sphère, double rhomboïde à semi-rotation alternée, mais jamais berlingot, et tous les habitants étaient tristes et se forçaient à manger les tristes bonbons du confiseur pour ne pas le vexer car celui-ci était en plus juge au tribunal et inspecteur des impôts. Le matin d'une nuit où il s'était tripoté plus que d'habitude, l'Emile s'endort sur les fourneaux et laisse tomber dans la marmite où cuisait la pâte à bonbons grisâtre un jerrycan d'anis, des bonbonnes de colorants divers et une bouteille d'air comprimé. Résultat, quand ses parents rappliquent, à la place des honnêtes bonbons aux normes administratives, ils trouvent des confiseries de beatnik drogué avec des petites bulles dedans et des rayures comme les maillots de l'OM !!
Et voilà ! Ce petit branleur ne fait que des conneries ! dit la mère. Mais le père goûte, et trouve que finalement c'est pas si mauvais. Bon, on l'appellera la Connerie de Cambrai, dit la mère. Faudrait trouver un nom plus joli, dit le père, et pendant toute une nuit de fièvre créatrice, la famille cherche un nom pour la trouvaille : boulette de Cambrai, planterie de Cambrai, bourde de Cambrai, couille de Cambrai, jusqu'à ce qu'on s'arrête sur le nom désormais populaire de "bêtise". Mais le fils prend quand même quelques mandales parce que ça lui apprendra à roupiller en cuisine (il est à noter qu'indigné que ses parents lui aient piqué sa trouvaille, il émigrera à Montélimar où il essaiera de populariser la bêtise de Montélimar, sans aucun succès.)

La semaine prochaine, la tarte Tatin.

(Un grand merci à Bruno Léandri et à Fluide Glacial pour leurs gourmandises mensuelles en tous genres...)


http://martinefruit.unblog.fr/files/2007/08/connerie.jpg



Le Petit Nicolas

12/09/2007 13:00
867 lectures
Croâ !

On était dans la cour avec les copains, on faisait la queue pour la cantine. Tout à coup, on a entendu une fille crier. C'est bête une fille, ça a peur de tout. Nous on s'est demandé ce qui se passait, surtout qu'autour de la fille s'était formé un attroupement. Zut alors ! Un crapaud ! C'était la première fois qu'on en voyait un dans la cour de l'école. Celui-ci était petit, et très vilain. Et puis soudain, y'a un grand, on sait pas pourquoi, il a couru vers nous en faisant des bonds gigantexes, et p'is il a écrasé le crapaud ! Tout le monde a rigolé sauf Benoît. Benoît c'est un sixième, il est nouveau et un peu timide. Quand il a vu le crapaud écrabouillé sur le sol, Benoît s'est mis à pleurer.

Là-dessus, Mademoiselle Courant d'air est arrivée. Elle c'est notre surveillante. On l'appelle comme ça parce qu'elle est toujours entre 2 portes ou à courir de tous les côtés.
" - Qu'est-ce qui se passe ici ? a demandé la surveillante.
- Snif, y'a un garçon, snif, qui a écrabouillé un crapaud, bouhou, et moi, snif, j'aime trop les animaux pour les voir mourir, bouhouhou ! a répondu Benoît.
- Ne t'inquiète pas, on va s'en occuper de ton crapaud."

Là elle a demandé si quelqu'un avait le courage de ramasser l'animal, alors moi j'ai bombé le torse et je me suis approché. Les copains m'ont filé un mouchoir, et j'ai ramassé la vilaine bestiole. Elle avait la langue qui pendait, et en plus elle était même pas morte. J'ai suivi Courant d'air dans les étages, elle a dit qu'on allait voir au labo de biologie s'il y avait moyen de le sauver. Arrivés en haut, la dame qui travaille au labo elle a dit qu'on pouvait plus rien faire pour c'te pauv' bête. Alors Courant d'air elle m'a regardé avec ses grands yeux noirs et elle m'a dit :
"- Bon Nicolas, c'est fichu, de toute façon il va mourir."

Et là elle m'a emmené dans une des salles de physique, elle a ouvert la fenêtre, et m'a dit de le jeter pour qu'il atterrisse dans l'herbe, parce qu'il était pas question qu'on le foute à la poubelle. Moi ça m'a fait tout bizarre, c'était la première fois que je balançais un animal à moitié mort par une fenêtre...

Le lendemain Benoît est allé demandé à la surveillante ce qu'était devenu le crapaud, et elle lui a répondu : "Je suis désolée mon p'tit loup, mais ton crapaud est mort..."

Elle est sévère notre surveillante, mais au fond, on sent qu'elle nous aime bien...



http://farm1.static.flickr.com/154/360853103_5bbca72ed6.jpg?v=0

Emotional landscape...

05/09/2007 00:21
585 lectures
Résumé de Rock en Seine.

Franchement ? Festival hyper parisien, limite branchouille, truffé de pouffes en talons venues s'exposer, ça n'a rien d'un festival rock, si ce n'est la rencontre impromptue avec Mister Lenoir (Docteur es Indie sur France Inter) près des mictionneuses puantes, le sol jonché de bâches préservatrices (de quoi je vous le demande), le Château de St Cloud ayant été détruit sans notre autorisation par des rois obsolètes et dépourvus de rayonnement.

Aucun effort n'est fait pour permettre aux auditeurs de profiter du son (à part la grande scène), chaque scène étant d'un même nivellement (pour les novices, il faut savoir que pour l'appréciation d'un concert, l'effet amphithéâtrique est des plus appréciable, tant au niveau du son que de la vue.)

Bref, très jolie surprise avec "Just Jack" (le nouveau Jamiroquaï est né, lui manque plus que l'assurance et la venue de percus et de cuivres sur scène). 'Nous a mis un beau feu, et ce n'est pas peu dire vue la fréquentation du site...

J'étais venue pour Björk ("ouais t'es con, le vendredi c'est mieux" ! "rhooo tagueule... "). Avis mitigés, certes, quand on connaît les ressources de la demoiselle. Toujours-est-il-il qu''elle a réusssi à me faire chialer, c'était le but... Et ces larmes-là, vous pouvez me croire, valent la puanteur du métro, l'encadrement des CRS (oui oui, merci Nico), 3.000 sms pr trouver hyrka "putain t'es où ?", des moules-frites dégueu, des heures d'errance dans Paris, des cris sous le pont de St Cloud (c'est la tradition y paraît), se salir pieds nus avenue des Gobelins, et autres mésaventures...

Y'a des gens qui partent en vacances sous la pluie, moi j'ai choisi les rafales de décibels...

Avoir les yeux embués de larmes, sans que la pluie ne s'en mêle, est plaisir sans nom....

You don't have to speak

Björk - Joga (live)
envoyé par Twilight
...

Planète pub #2

28/05/2007 17:13
671 lectures
La saga Levi's

Parce que la musique est bonne...

signée Gondry...



c'est beau la jeunesse...



shake youy booty...

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quelle idée de s'appeler Nick... :p

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musique pourrie, mais celle-ci me fait penser à takl et anaconda, je sais pas pourquoi :D

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allez, cadeau, tous les titres Levi's

Courant d'art...

13/05/2007 10:47
2.280 lectures
Le Pop art...

Le pop art est un mouvement qui trouve son origine en Angleterre au milieu des années 50, sous l'impulsion de Richard Hamilton et Edouardo Paolozzi. Un peu plus tard, dans les années 1960, c'est au tour du Pop art américain d'émerger avec Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Robert Rauschenberg ou encore Jasper Johns. C'est surtout la branche américaine qui va populariser ce courant artistique devenu majeur, en dénonçant la consommation de masse à tout prix et présenter l'art comme un simple produit à consommer : éphémère, jetable, bon marché...


Le mot pop art (abrégé de « popular art ») a été prononcé pour la première fois en 1955 par Lawrence Alloway, un critique d'art anglais qui faisait partie de l'independent Group, groupe d'intellectuels travaillant sur le rôle de la technologie dans la société.

Mais ce qui caractérise profondément ce mouvement, c'est le rôle de la société de consommation et des déformations qu'elle engendre dans notre comportement au quotidien. C'est à partir de ce principe que les artistes américains vont mettre en évidence l'influence que peut avoir la publicité, les magazines, les bandes dessinées et la télévision sur nos décisions de consommateurs. Par la suite, ce mouvement va s'étendre et toucher d'autres domaines comme la mode, l'architecture, le design, etc.

L'accueil est très bon dès les débuts du mouvement, car le pop art est à priori simple et accessible. Les procédés utilisés par les artistes étaient souvent des nouveaux produits qui sortaient tout juste de cette société de consommation : acrylique, sérigraphie, etc. Les couleurs sont souvent vives et décalées par rapport à la réalité. Andy Warhol (1928-1987) est considéré comme l'un des apôtres du pop art.

Au-delà de la peinture, le pop art a usé de techniques picturales qui n'étaient auparavant pas considérées comme proprement artistiques, mais industrielles. Ce mouvement a perturbé le monde artistique d'autres manières, par exemple à travers la remise en cause du principe d'unicité d'une oeuvre d'art. Andy Warhol reproduisait les siennes par centaines, parfois même par milliers, ce qui heurtait les idées classiques attribuant à une oeuvre sa valeur car elle est unique.

Le pop art utilise des symboles populaires, qui marquent l'inconscient dès l'enfance. De Mickey Mouse à Marylin Monroe, en passant par Mick Jagger, l'admiration quasi généralisée de certaines idoles y est exultée de manière neutre ou non, selon l'artiste. La culture publicitaire de la société de consommation est une autre source d'inspiration.

Andy Warhol, Sérigraphie du Che
http://www.salondeartedigital.com/images/Che%20Guevara%20(Andy%20...

Roy Lichtenstein (elle est pour toi celle-là hyrka :D)
http://www.ac-amiens.fr/pedagogie/arts_plastiques/capes04/lichten...


Le pop art en Grande-Bretagne

L'Independent Group se réunissait à l'Institute of Contemporary Arts depuis 1952. Ce groupe réunit les grandes figures de la création du Pop art, parmi lesquelles Richard Hamilton et Eduardo Paolozzi. Dès 1947, Paolozzi crée des collages utilisant des images de magazines américains mais il déclara plus tard que cela fut plus influencé par le mouvement surréaliste que par la culture populaire. Hamilton commença à étudier les travaux de
Marcel Duchamp
et développa une série de projets mélangeant art et publicité. La conférence de Reyner Banham à l'Independent Group posa les bases du Pop art en y incluant les objets de la vie quotidienne aux États-Unis et les magazines populaires. Alloway parla de sa théorie sur un continuum entre le « hight art » admis par les établissements culturels traditionnels et le « low art » du pop art.

En 1956, les membres de l'Independent Group participèrent à l'exposition This is Tomorrow au Whitechapel Gallery pour laquelle Hamilton créa le collage Just What Is It that Makes Today's Homes So Different, So Appealing?: http://www.georgetown.edu/faculty/irvinem/CCTP738/hamilton-home-a....

Son travail est considéré comme le manifeste du pop art en Grande-Bretagne. C'est également la première apparition du mot pop dans ce contexte.

Après This is tomorrow, Hamilton continua à développer les caractéristiques du pop art en exposant peintures et collages ayant pour sujets les voitures américaines, les biens de consommations et des pin-ups en tant qu'éléments d'une étude anthropologique ayant introduit le fétichisme qui deviendra un élément majeur du pop art. Hamilton est devenu un conférencier du Royal College of Art où il rencontra David Hockney ainsi que d'autres jeunes artistes qui développèrent le pop art en Grande-Bretagne. En 1961, Hockney, avec Peter Blake et R. B. Kitaj annoncèrent dans une exposition commune l'arrivée du pop art britannique.

Richard Hamilton, "She"
http://artemoderna.supereva.it/Hamilton.jpg

David Hockney, "Peter getting out of Nick's pool"
http://www.liverpoolmuseums.org.uk/picture-of-month/graphics/larg...

Peter Blake
http://www.andylangager.net/sgtpepper.jpg

Edouardo Paolozzi
http://www.chapeleiromaluco.blogger.com.br/Sir%20Eduardo%20Paoloz...



Le pop art en Espagne

En Espagne, le pop art est associé au « new figurative ». Eduardo Arroyo peut être admis comme artiste du pop art par son intérêt pour l'environnement ainsi que sa capacité à retranscrire l'éventualité interconceptuelle de la notion absolue de la vie quotidienne.

http://farm1.static.flickr.com/50/148370751_14cd676fde.jpg

Le pop art au Japon

Au Japon, le pop art est identifiable par ses sujets et son style réguliers. Beaucoup d'artistes japonais se sont inspiré des mangas et parfois de Ukiyo-e ou d'art traditionnel. L'artiste du pop art japonais le plus reconnu est actuellement Takashi Murakami du groupe d'artistes Kaikai Kiki (:)) ), renommés pour leur production massive, le Superflat, un style surréaliste, post-moderne dont l'inspiration principale vient des mangas et de la culture urbaine japonaise. Ce style vise principalement la jeunesse et a un grand impact culturel. Plusieurs artistes, comme Yoshitomo Nara, sont reconnus pour leurs graffitis, d'autres, comme Takashi Murakami sont connus pour leurs figurines en plastiques. Un grand nombre d'artistes du pop art japonais utilise des images surréalistes ou obscènes (sacré lasso...) voire choquantes (mouais...) dans leurs oeuvres. Ces éléments attirent les adolescents et les adultes (bien que censé être moralement choquant, ou provoquant, ceci n'est pas considéré comme offensant au Japon.) Une métaphore habituelle dans le pop art japonais est l'innocence et la vulnérabilité des enfants et de la jeunesse. Des artistes comme Aya Takano ou Yoshitomo Nara utilisent les enfants comme sujets dans la quasi-intégralité de leurs oeuvres. Alors que Yoshitomo Nara montre des scènes de colère ou de rébellions par des enfants, Aya Takano montre l'innocence des enfants en peignant des filles nues.

Takashi Murakamihttp://www.artbr.com.br/takashimurakami/images/Murakami3-thumb.jpg

Yashimoto Nara
http://mikkibass.com.ne.kr/images/gallery%201.jpg

Aya Takano
http://static.flickr.com/53/183982221_c7fabaf564_o.jpg

Planète PUB #1

24/01/2007 13:37
403 lectures
La saga BUDWEISER...

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Friday yearning...

09/11/2006 23:59
1.144 lectures
Friday moaning...



If I could put you in a frame I'd draw you smiling
With a cigarette in your mouth and your hands reaching out for something
And if I had your speaking voice I'd never whisper...

Mémoires d'outre-tombe, Tome I

16/10/2006 15:50
415 lectures
Billet datant du 17 janvier 2006...

Dix-sept. Tentons un haiku*

D'un samouraï fais-toi l'amie,
Muse ou égérie ?
Mata-Hari...

* Haïku : petit poème japonais de 17 syllabes

16 janvier 2006...

Descabezado

Hips... panique ! Je perds la tête ! Elle roule sur le coté, s'incline, ma nuque se découvre. Etendue vierge, impatiente de sentir le souffle de l'inconnu... La chaleur m'enveloppe, je me blottis... L'inflammation est totale, physique et psychique. Ibérique chimérique... Rêve ou réalité ?

Mélomaniaque...

04/10/2006 19:00
435 lectures
Sur les conseils avisés de mon matéorologue personnel, collégien stratosphérique et leader du Gang Bang of Four (collectif pétillant mêlant riffs endiablés et mélopées dubitatives), je publie un impromptu musical....

Il était une fois, dans un pays lointain, une tribu appelée les Américains. Ceux-ci, forts de leur Histoire (nan je déconne !), apprirent un jour l'existence d'une curieuse pratique : le jeu de mots. Aussitôt dit, aussitôt fait, les voilà à se gausser les uns des autres. Mais comme toute bonne chose a une fin, le moment de se dire au revoir survint. L'un d'eux, qui n'avait pu se repaître de cette joyeuseté, décida d'avoir le dernier (jeu de) mot. Et notre ventripotent personnage de lancer à tue-tête : "See you later alligator !"... Cet idiome idiot sera traduit en français par Le général Gaëtan, de retour des Indés, par : "A plus tard crocodile..."

Signé Louise, militante d'ATAC... (Association Terriblement Anti-Conformiste)

Kenavo et bonne écoute...



http://www.u-blog.net/poonseuh/img/louiseattaque.jpg

Accro...polie...

14/07/2006 11:23
542 lectures
On dit qu'il y fait toujours beau
C'est là que migrent les oiseaux
On dit ça
De l'autre bout du monde

J'avance seule dans le brouillard
C'est décidé ça y est, je pars
Je m'en vais
À l'autre bout du monde

L'autre bout du monde

J'arrive sur les berges d'une rivière
Une voix m'appelle puis se perd
C'est ta voix
À l'autre bout du monde

Ta voix qui me dit mon trésor
Tout ce temps, je n'étais pas mort
Je vivais
À l'autre bout du monde

L'autre bout du monde

Sur la rivière il pleut de l'or
Entre mes bras je serre ton corps
Tu es là
À l'autre bout du monde

Je te rejoins quand je m'endors
Mais je veux te revoir encore
Où est il
L'autre bout du monde ?

L'autre bout du monde

Emilie LOIZEAU, "L'autre bout du monde"

http://www.jockanddeb.com/images/greece/Greece%20100.jpg


Fête des mères : faites des gosses...

28/05/2006 09:50
392 lectures
Petit poème pour maman

Il a plu des mots ce matin
Ils sont tombés dans mon jardin.
Des mots très fous
Qui font la roue,
Des mots d'amour
Tout en velours,
Des mots très doux,
Des mots pour toi.
Et tout le jour, dans le secret,
Je t'en ferai des bouquets.

http://www.pajamafeet.com/ANNE/PICS/PIC7.GIF

Combien tu m'aimes ?

17/05/2006 19:22
510 lectures
"- Pourquoi tu te donnes tant de mal pour avoir l'air d'une pute ?
- Je suis une pute !!!
- Pas pour moi. Désolé.
- Je suis quoi pour toi ?
- Une femme qui flanche. Qui baisse sa garde. Et qui prend un coup dans la gueule.
- Un coup de quoi ?
- Un coup de tendresse..."

Combien tu m'aimes ? de Bertrand Blier

http://www.andrew.cmu.edu/user/jzimmer/GQ_Pt_June_01_Monica_Bellu...




Tribune ouverte

28/10/2012 01:25
650 lectures
Je tiens ici à remercier Nicolas Bedos.

Voilà enfin quelqu'un qui me conforte dans l'idée qu'il n'est nul besoin d'être dramatique dans l'analyse, et que voir les choses au travers du prisme de l'ironie et de l'humour n'enlève rien à l'intérêt que l'on peut porter à un questionnement intellectuel.

Je rejoins son expertise de personnages tels qu'Alain Minc (ou d'autres) qui se plaisent à nous dépeindre un tableau terrible de notre société, alors que nous sommes parfaitement capables de le comprendre sans tomber dans un pessimisme déprimant.

La révolte doit-elle forcément passer par des (res)sentiments agressifs ? Je ne le crois pas...
Se moquer veut-il signifier s'en moquer ? Non plus...

Alors à ceux qui pensent que les gens qui rient ne se sentent pas concernés, je leur réponds : "LOL" :D




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