euh...


Au mitan de ma vie...

29/04/2012 22:12
723 lectures
C'est à la lecture de la préface qu'a fait Houellebecq de : "Un roman français" de Beigbeder, qu'enfin je me suis sentie moins seule...

Extrait :

"A l'adolescence tout change, les souvenirs, et deux choses surtout, qui surnagent : les filles qu'il a aimées, et les livres qu'il a lus. Est-ce que c'est cela, uniquement, la vie, et ce qui en demeure ? Il semble bien que oui."

Eh oui, quoi d'autre...



5 ans dézà...

18/01/2007 19:03
705 lectures
Auzourd'hui Zoé a 5 ans... Zut alors, time flies !!

"Maman ze t'aime zusqu'à la maizon du Père Noël !"

Moi aussi ze t'aime mon petit coeur... Et puizque t'as été zentille, et comme ze sais que ça va te faire plaizir (et parce que t'es une vraie fille aussi, au grand dam de ta pauvre mère), ze t'ai asseté une zupe...

http://www.casafree.com/modules/xcgal/albums/userpics/10024/norma...

"Maman, avant, quand z'existais pas, z'étais où ?"

La groupie du bassiste

28/01/2012 23:26
701 lectures
Elle passait ses nuits sans dormir
À gâcher son bel avenir
La groupie du bassiste
Dieu que cette fille avait l'air triste
Amoureuse d'un égoïste
La groupie du bassiste
Elle foutait toute sa vie en l'air
Et toute sa vie c'est pas grand chose
Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire
À part rêver seule dans son lit
Le soir entre ses draps roses

Elle passait sa vie à l'attendre
Pour un mot pour un geste tendre
La groupie du bassiste
Devant l'hôtel dans les coulisses
Elle rêvait de la vie d'artiste
La groupie du bassiste
Elle le suivrait jusqu'en enfer
Et même l'enfer c'est pas grand chose
À côté d'être seule sur terre
Et elle y pensait dans son lit
Le soir entre ses draps roses
Elle l'a aimé, elle l'a adoré
Plus que tout elle l'a aimé
C'est fou comme elle l'a aimé

Il avait des droits sur son sourire
Elle avait des droits sur ses désirs
La groupie du bassiste
Elle savait rester là sans rien dire
Pendant que lui jouait ses délires
La groupie du bassiste
Quand le concert est terminé
Elle met ses mains sur le manche
En rêvant qu'il va l'emmener
Passer le reste de sa vie
Tout simplement à l'écouter

Elle ne savait pas comprendre sa musique
Elle savait oublier qu'elle existe
La groupie du bassiste
Mais Dieu que cette fille prenait des risques
Amoureuse d'un égoïste
La groupie du bassiste

Elle foutait toute sa vie en l'air
Et toute sa vie c'est pas grand chose
Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire
À part rêver seule dans son lit
Le soir entre ses draps roses

Elle l'a aimé, elle l'a adoré
Plus que tout elle l'a aimé

C'est fou comme elle l'a aimé...

Toute ressemblance avec des personnages ayant existé n'a rien de fortuit...


Miaou...

26/10/2006 18:01
692 lectures
Hier, j'ai parlé avec une sorcière
On a discuté football et poésie, hier
Puis je lui ai dit que j'aimerai qu'elle m'apprenne
A kidnapper son mini-mini-mini-mini derrière
Alors elle m'a transformé en chat comme ça
Petit roux tigré les dents cassés, genre chat de gouttière
Depuis je me promène sur les toits
Je crie:
"C'est moi, c'est moi"
Vous ne me reconnaissez pas, non!
Même mes amis me crient:
"Ta gueule le chat, ta gueule le chat, ta gueule le chat"
Avec ses petits arbres en fleur,
J'ai eu envie de lui grimper dans les bras, voilà
-Tu aurais dû commencer par ça,
Tu aurais dû te méfier de moi,
Tu aurais dû arrêter de scruter la noisette
Celle qui me sert de bouche
Te voilà avec une gueule de chat,
A funambuler sur les toits
Avec la lune comme lampe de chevet,
Et personne pour te laisser rentrer chez toi...

Dyonisos, "La métamorphose de Mister Chat"

http://megan.pichon.free.fr/images_chat/chatons.jpg

Mise à nue...

26/11/2006 00:00
683 lectures
Femme aimante, pâle
dénudée du tricot des persévérants soleils,
ton regard gomme mes torrides tornades
Incitatrice de la mouvance des sables,
par le miroir de mes mains,
ton corps, sous la lune, improvise sa chanson.

Je prête mon nom à tous tes jeux,
quand tu balaies la nuit de ta robe d'oracle
pour que nos gestes se reconnaissent.

Sous les draps du matin, à l'orée du flou,
tu retrouves ta cadence.
La lumière de tes mots, ses grains mouillés,
me font douceur glissante

Femme papyrus
fragile intercalaire
entre aujourd'hui et tout lendemain,
je me double dans tes jardins-mémoires.
Porteuse de rêve, au carrefour des rues sans nom
les années de décloisonnements
là où les joncs se courbent
pour saluer la prudence de tes pas.

Je te regarde de mes mains,
te touche, de tous les yeux de ma tendresse
Fais-moi un paillis de ton corps,
en contrepoint de la sécheresse de tant d'hiers.

Femme de libre index,
maintenant que tu me lis à livre ouvert,
l'écorce de mes pages te sera le sésame
des secrets que je dessine,
sous le rythme de ta méridienne.

Losque ma nuit oubliera de se coucher,
m'accordant paix et poussière,
je continuerai à décoder le dialogue de tes gestes,
quand tu faisais la sieste, tel un poème en gestation.

Sur ta plage,
Un fémur que je veux de temps très anciens,
tient tête encore à l'ensablement des vagues
car il était une fois,
une lente phrase de violoncelle....

Anthony Phelps, "Femme papyrus"

http://www.triremis.com.au/petros/graphics/nude-pencil.jpg

"l'écorce de mes pages te sera le sésame des secrets que je dessine..."

Car..men...

08/06/2006 20:54
677 lectures
Elle entendit une portière claquer. Elle n'eut pas le temps de se retourner qu'elle sentit l'étoffe imprégnée de chloroforme lui faire perdre connaissance...

C'était la première fois que Mathilde se rendait à l'opéra. On y jouait " Carmen" ce soir-là. Lorsqu'elle avait rencontré Esteban, l'été précédent à Madrid, ils s'étaient aimés sur cet air tragique. Aussi tragique que l'histoire qui s'ensuivit.

Mathilde avait littéralement fondu devant la grandiloquence de cet homme si particulier. Il en fut de leur aventure comme il en est des amours de vacances : brève mais intense. Elle ne parvenait pourtant pas à se défaire du souvenir de leur première nuit. Cet instant magique où ils avaient dansé, à l'ombre de la lune. Le moment où il l'avait embrassée, au-dessus du goban...
Esteban était joueur de Go, et disputait alors un tournoi dans la capitale. Mathilde, qui devait couvrir l'évènement pour un canard français, découvrait ce monde étrange, mélange de lourds silences et de claquements secs. Lorsqu'elle vit Esteban pour la première fois, son regard fut immédiatement attiré par l'agilité de ses mains : longues et fines, majestueuses danseuses au-dessus du damier. Captivée par l'étonnant manège qui se jouait devant elle, elle se faufilait entre les tables, le pas léger, féline au milieu des loups. Les effluves de son parfum firent tourner quelques têtes. Esteban ne lui avait prêté aucune attention, trop occupé à disputer une partie difficile. Mathilde se dirigea vers le coin de la pièce, s'appuya contre le chambranle d'une porte, et se mit à l'observer. Il était plus jeune que les autres joueurs, son oeil noir était vif, ses gestes précis. Le match s'annonçait âpre. Elle sortit un étui à cigarettes de son sac, en prit une qu'elle alluma d'un craquement d'allumette. C'est alors qu'il tourna la tête et la vit. Leurs yeux se croisèrent dans les volutes de fumée, duel visuel présageant un tout autre combat. Il baissa le regard le premier et retourna à sa partie. Mais le trouble qu'elle venait de provoquer en lui suffit à le destabiliser. Ses erreurs se succédèrent, il perdait de plus en plus de terrain, jusqu'à se retrouver piégé. Seki. Situation bloquée. La fatigue l'emporta et il se résolut à abandonner...

Sa cigarette consumée, Mathilde avait décidé de rejoindre son hôtel, pour y finaliser l'écriture de son article. La nuit tombait, elle errait dans les méandres des ruelles madrilènes lorsqu'elle sentit une main agripper la sienne. Elle se retourna et se retrouva face à lui. Un sourire malicieux illuminait son visage, et avant qu'elle ait pu prononcer une seule parole, il mit un doigt sur sa bouche et l'entraîna à travers la foule. Ils bifurquèrent soudain dans une ruelle sombre, où il la plaqua doucement contre la façade d'une maison. Mathilde s'abandonna dans ses bras... Tandis que la main d'Esteban remontait lentement le long de sa jambe, se glissant sous sa robe légère, un frisson la parcourut... Au loin on entendait la complainte de Carmen, gitane au destin fatale... Il était dit qu'elle n'oublierait jamais cette nuit...

Lorsqu'elle recouvrit ses esprits, elle comprit qu'elle se trouvait à l'arrière d'un véhicule bringuebalant sur une route chaotique. Ses yeux étaient bandés, ses poignets entravés. Elle avait froid. Etrangement elle ne ressentait aucune crainte. Brusquement le véhicula stoppa, quelqu'un la fit sortir, sans bruit, sans violence. Elle trébucha sur quelque chose, son talon se brisa. Elle suivit son geôlier, sans résistance. Mathilde se rendit compte qu'elle était nue au moment où son dos se retrouva plaqué contre l'écorce d'un arbre. L'étranger la ficela méthodiquement, sans mot dire. Elle se tenait là, immobile, dévêtue, le vent froid et sec fouettant sa peau. D'un geste assuré, l'homme passa une main sur son ventre. Mathilde frémissait : était-ce du désir ou de la peur ? L'homme approcha son visage du sien, lui retira son baîllon, ses lèvres frôlant celles de Mathilde. C'est alors qu'elle reconnut son parfum, celui qui l'avait enivrée ce soir-là, dans cette ruelle...

http://www.u-blog.net/Trashyart/img/light.jpg

Elle est confidential...

07/11/2006 16:58
672 lectures
C'est dans un de ces bouges mal famés de la banlieue de Los Angeles que tout a débuté... Putain de claque...

Assise sur les marches du Lincoln Memorial, Mathilde contemplait cette ville qu'elle affectionnait tant. Elle avait été catapultée dans la capitale américaine pour y faire un stage au Washington Post. Toute jeune diplômée de l'Ecole de journalisme, cette opportunité de faire ses premières armes dans ce grand quotidien pullitzerisé lui paraissait presque irréel. Consciente qu'elle n'allait y être qu'une pigiste sous-traitée, elle n'en demeurait pas moins fascinée par ce qui se dégageait de cet endroit. Savoir qu'elle foulait le même sol que Woodward et Bernstein, ces 2 fouille-merde qui avait foutu le feu à l'Amérique en 1972 en révélant l'affaire du Watergate, avait suffi à provoquer en elle une excitation sans borne.

Le soir tombait sur la capitale. Mathilde n'avait aucun projet précis, juste une envie d'errer entre les monuments de marbre qui peuplaient la ville. Elle descendit les marches, frissonna sous la bise qui venait de se lever. Elle fit quelques pas dans l'herbe, lorsqu'elle entendit une voix l'appeler dans la nuit. Elle se retourna, et reconnut James, son boss, dissimulé derrière un arbre. Surprise, elle s'avança vers lui, intriguée par sa présence. Il lui attrapa brusquement le bras, et l'attira avec lui derrière l'arbre. Il ne lui fallut qu'une minute pour lui expliquer cet étrange manège. James était sur un gros coup, une histoire à faire péter les ventes. Et il avait besoin d'elle. Il se savait épié par la CIA, et ne pouvait poursuivre ses investigations à découvert. Mathilde devait se rendre dès le lendemain à Los angeles, y rencontrer un contact. Ce dernier lui remettrait une enveloppe, qu'elle rapporterait à James au plus vite. Il ne lui cacha pas que l'entreprise était dangereuse, et qu'elle risquait d'y laisser des plumes. Trop excitée pour mesurer ce qui se passait, Mathilde lui sourit, et le rassura. Elle n'avait pas peur...

Son avion décolla très tôt dans la matinée. Elle avait peu dormi, encore sous le choc de ce qu'elle s'apprêtait à affronter. Elle avait peu de détails sur ce qui l'attendait à L.A. Une voiture viendrait la prendre à l'aéroport, et la conduirait à l'endroit convenu avec le contact. La transaction ne durerait qu'un instant, aucune parole ne serait échangée.
A l'arrivée à l'aéroport, elle sentit l'adrénaline parcourir ses veines. La voiture était là, une grosse Lincoln noire, conduite par un asiatique. Aucun mot ne fut prononcé pendant le trajet, ce qui laissa tout le loisir à Mathilde de contempler la laideur californienne. Le béton avait envahi chaque parcelle de terrain, le soleil ne suffisait pas à embellir ce qui défilait devant ses yeux.
La voiture bifurqua dans Mulholland Highway, et s'enfonça dans les collines, offrant à Mathilde une vue imprenable sur la cité des anges et la vallée de San Fernando. Le véhicule stoppa soudainement, et les choses s'enchaînèrent à une vitesse infernale. Avant qu'elle eut le temps de réaliser ce qui se passait, un homme avait ouvert la portière, et balancé une enveloppe sur la banquette arrière. La voiture démarra en trombe, si violemment qu'elle se retrouva propulsée contre son siège, ahurie...

Elle mit quelques instants avant de reprendre ses esprits, se retourna, s'empara de l'enveloppe avant de la glisser dans son sac...

Elle décida de passer outre les recommandations de son boss, et somma le chauffeur de la déposer dans le premier rade qui se trouverait sur leur route. Toute ces émotions lui avaient donné soif. Il faisait nuit à présent, et son vol de retour n'était que le lendemain. Elle sortit de la Lincoln, renvoya l'asiatique. Elle se débrouillerait seule désormais.

Elle entra dans ce qui ressemblait à un club de jazz. Il y avait très peu de tables, la pénombre peinait à dissimuler la crasse qui régnait en maître dans ce claque. Elle s'assit au bar, sortit son étui à cigarettes et commanda un verre de Chardonnay. Un orchestre jouait du Coltrane. Elle se retourna sur son tabouret, pour regarder les musiciens, de vieux blacks grisonnants et bedonnants. Le pianiste était beaucoup plus jeune, plus doué aussi, et Mathilde le trouva immédiatement beau. Très beau même. De ces beautés dont on dit qu'elles vous fascinent. Elle ne parvenait pas à détacher son regard de son visage, une étrange chaleur commençait d'envahir son corps. Au moment d'entamer "All or nothing at all", il leva les yeux vers elle. Ce qui se produisit alors n'existe que dans les rêves : la combustion instantanée de deux âmes... Elle faillit en tomber de sa chaise, le trouble qui l'habitait soudain paralysant chacun de ses gestes. Prise de tremblements, elle attrapa ses cigarettes, et tenta de calmer sa fièvre dans le brouillard des volutes. Un sentiment de panique s'était emparé d'elle, un vertige sans nom. Lorsque l'orchestre cessa de jouer, elle eut l'impression que le sol se dérobait sous son tabouret. Elle savait. Elle savait, à cet instant même, que dans une seconde il serait à ses côtés, dans ce taudis puant, qu'au moment où leurs yeux se rencontreraient à nouveau, elle serait fichue...

Dans l'avion, Mathilde fixait les nuages. Cette immensité cotonneuse lui rappelait la douceur qu'elle venait de connaître. Ils avaient fait l'amour jusqu'au matin, et elle avait pensé que jamais tant de tendresse n'avait à ce point rempli son coeur...

De retour à Washington, elle appela James, pour lui remettre la fameuse enveloppe. Elle ne voulait pas connaître son contenu, toute cette histoire ne l'intéressait plus. Il n'y avait que lui. Le souvenir de cette peau contre la sienne, et dont ses mains s'étaient enivrées. Ce regard, dans lequel elle avait plongé, où elle s'était perdue... Ses yeux...Ceux d'un chat...

http://www.geocities.com/Hollywood/Picture/2648/18.jpg


Planète pub #2

28/05/2007 17:13
671 lectures
La saga Levi's

Parce que la musique est bonne...

signée Gondry...



c'est beau la jeunesse...



shake youy booty...

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quelle idée de s'appeler Nick... :p

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musique pourrie, mais celle-ci me fait penser à takl et anaconda, je sais pas pourquoi :D

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allez, cadeau, tous les titres Levi's

Tribune ouverte

28/10/2012 01:25
650 lectures
Je tiens ici à remercier Nicolas Bedos.

Voilà enfin quelqu'un qui me conforte dans l'idée qu'il n'est nul besoin d'être dramatique dans l'analyse, et que voir les choses au travers du prisme de l'ironie et de l'humour n'enlève rien à l'intérêt que l'on peut porter à un questionnement intellectuel.

Je rejoins son expertise de personnages tels qu'Alain Minc (ou d'autres) qui se plaisent à nous dépeindre un tableau terrible de notre société, alors que nous sommes parfaitement capables de le comprendre sans tomber dans un pessimisme déprimant.

La révolte doit-elle forcément passer par des (res)sentiments agressifs ? Je ne le crois pas...
Se moquer veut-il signifier s'en moquer ? Non plus...

Alors à ceux qui pensent que les gens qui rient ne se sentent pas concernés, je leur réponds : "LOL" :D



Mon "Tsar" à moi...

16/08/2006 23:19
648 lectures
Il est des amitiés dont on ne saurait se passer... Des présences rassurantes, réconfortantes, tendres... Des mains tendues, indispensables, parfois même sans s'être jamais touchées... Et dont on sait qu'elles seront toujours là demain... Deux mains... Merci Mostovoi...

http://pour2mains.free.fr/images/Mains.jpg

Out of control...

13/08/2007 16:03
646 lectures
Il est des instants plus punks que d'autres de temps en temps... Et croiser par hasard mini-moi lors d'un concert des Chemical en est un...

A part ça, j'en ai pris plein les mirettes et les esgourdes, le set a quasiment duré 2 heures.

J'ai également croisé un stubiste qui se met des bouchons pour aller écouter de l'électro (quel loser ce puerto :D)

Et tout ça sans dépenser une thune... (merci copine qui bosse chez un viticulteur qui fait pas payer ses bouteilles, et qui nous file son passe pour aller au concert gratos, même que je remets ça demain pour les Rakes)


Alors j'ai galéré ma race pour trouver une vidéo des Chemical en Live, mais j'ai trouvé un truc qui reflète bien ce que ça donne sur scène...

Chemical Brothers - Out Of Control(live)
envoyé par hushhush112

Ortie...culture

30/05/2006 18:57
643 lectures
Faire une sortie géologie avec un prof de biologie, c'est un peu comme visiter un musée avec un prof d'histoire de l'art...
Chaque halte est prétexte à une explication, une anecdote...

Malgré les torrents de pluie qui s'abattent sur nous, on se plaît à découvrir l'Histoire. Celle de notre région d'abord, qui était recouverte d'eau et de sable il y a plus de 270 millions d'années. Les strates sur les roches ne sont rien d'autre que les couches de sable successives qui ont formé notre sol jour après jour. Et puis crac ! Un beau jour, un petit séisme, un pan de roche s'effondre ! Plus de 3000 mètres de dénivelés, et voilà les Vosges qui surgissent ! La plaine se dessine, plage à perte de vue...

Au coeur de cette jungle vosgienne, un petit "grand canyon", devenu site d'escalade naturel...

Plus bas, dans les collines, l'une des réserves de fleurs sauvages et rares la plus vaste d'Alsace. S'y épanouissent nombre d'orchidées, dont la céphalanthère, majestueuse touche immaculée au milieu des hautes herbes...

C'est l'heure du pique-nique. Z'avez déjà essayé de tartiner du paté sur du pain avec un couteau en plastique, debout, d'une main, l'autre tenant le parapluie qui tente tant bien que mal de vous protéger des rafales ? Ahhh, l'aventure...

On remonte sur l'autre versant, respirer l'aspérule odorante, la fraxinelle, ou fleur des princesses (je vous passe l'anecdote). On ramasse des pierres, on y cherche des fossiles. Ici une épine d'oursin, là une coquille d'huître (sous les eaux, l'Alsace, qu'il a dit le monsieur !!).

On reprend la route, les enfants sont gelés, trempés, affamés. Moi aussi... Dans les sous-bois, il raconte. Faut pas toucher à Bambi, sinon sa maman elle va l'abandonner ! Bouhou ! Des larmes de pluie... Plus loin, un chaos granitique, recélant des gravures néolithiques (enfin, c'est pas sûr...)

Au détour d'un chemin, il ramasse une ortie. Et c'est parti pour le laïus botanique. Voilà une plante bien étrange. Malgré ses piques gorgées de venin, c'est une espèce amie de l'homme (ça me rappelle une autre espèce végétale... ;)). De sa macération, on extrait un purin naturel, le meilleur engrais/pesticide paraît-il. Attention, ne vous approchez pas ! Voici la digitale pourpre ! Sous ses pétales élégants se cache un poison tétanisant. Comme toutes les belles plantes, elle est dangereuse ! Comme certaines femmes, croit-il bon de préciser... Sourire....

On passe aux astuces. La nature en est pleine. Une branche de sapin, d'où l'on détache un embranchement, et voilà un baromètre naturel : si la tige s'affaisse, il fera beau. Si elle remonte, la pluie nous guette. (comme chez certains hommes que j'aimerai préciser...)

La pomme de pin n'est pas mal non plus. Des écailles resserrées nous prédisent l'orage. Un écartement semblable à une floraison nous annonce une éclaircie... On peut même, si l'on possède un oeil exercé, et selon les torsades laissées par le rongeur, savoir si cet écureuil est droitier ou gaucher...
Incroyable nature... J'avais oublié comme c'était beau...


On finit par une note de philosophie, car après tout, toutes les sciences ont leur place dans la nature... En définitive, le seul être vivant inutile, c'est l'homme...

Cette journée m'a apaisée...

http://www.desktopexchange.com/gallery/albums/Nature-Wallpapers/n...

Et au milieu coule une rivière...

03/12/2006 10:36
623 lectures
Les chansons de Prévert me reviennent
De tous les souffleurs de vers...laine
Du vieux Ferré les cris la tempête
Boris Vian s'écrit à la trompette
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
De musique et de poésie
Les marchands de malappris
Qui d'ailleurs ont déjà tout pris
Viennent vendre leurs habits en librairie
En librairie en librairie
Si tendre soit la nuit
Elle passe
Oh ma Zelda c'est fini Montparnasse
Miles Davis qui sonne sa Greco
Tous les monts y sonnent leur Nico
Rive Gauche à Paris
Oh mon île Oh mon pays
De musique et de poésie
D'art et de liberté éprise
Elle s'est fait prendre, elle est prise
Elle va mourir quoi qu'on en dise
Et ma chanson la mélancolise
La vie c'est du théâtre et des souvenirs
Et nous sommes opiniâtres à ne pas mourir
A traîner sur les berges venez voir
On dirait Jane et Serge sur le pont des Arts
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
Adieu le jazz adieu la nuit
Un état dans l'état d'esprit
Traité par le mépris
Comme le Québec par les Etats-Unis
Comme nous aussi
Ah ! le mépris ah ! le mépris

Alain Souchon, "Rive gauche"

http://thumbs.photo.net/photo/4259183-sm.jpg

[lien]

07/03/2007 21:15
620 lectures
A tous ces chanteurs et musiciens de l'ombre qui se prénomment
Jean-Michel, (hyrka si tu me lis :D ), je dédie ces grands standards de la Chanson Française...

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Il paraît que...

10/12/2011 00:22
617 lectures
.... je ne dis plus rien. Ou pas assez. Mr zottel est frustré de mon silence après quelques billets (bien lointains) mais fracassants. "Et tu dis rien sur la politique !!"

Bon, on peut commencer par une chanson ?


classe... pas classe...

31/08/2006 18:23
611 lectures
En cette veille de rentrée des classes, quelques perles d'élèves...et autres...


Le marché capitaliste est regulé par la loi du plus fort et de la demande.
Staline fit déporter la classe des paysans enrichis: les goulags.
Jean Moulin fut, lui aussi, victime de la barbie nazie.
Le calendrier révolutionnaire commence en primaire.
Vendemiaire correspond à la saison des vidanges.
La génétique arrivera un jour à clowner les gens.
L'oxydant chrétien.
Louis XVI avait trahi la France. La preuve : il etait protégé par des Suisses.
La médecine préventive soigne la maladie en amont; la médecine curative en avalant.
Le cachet de la poste faisant mal au foie.
Les liquides sont incompréhensibles.
Les sacrifices humains était courants chez les paztèques.
L'éther est un produit tres volubile.
Le soleil a cessé de tourner autour de la terre le jour où on a menacé de le brûler.
Toute bactérie a deux doigts : un pour marcher, l'autre pour manger.
La concurrence était tellement âpre qu'il n'y en avait que cinq dans les dix premiers.
Un pilote qui passe le mur du son ne s'en rend pas compte : il n'entend plus rien.
Déjà avant guerre, Mercedès fabriquait des Volkswagen.
Trente personnes travaillent à l'usine, plus les ouvriers.
Moïse appela Dieu qui sortit d'un nuage et lui dit : Qu'est-ce que tu veux ?
Tous les spermatozoïdes ont un fouet, mais seul le plus fort parvient à ses fins.
Les ouvriers Japonais commencent leur journée de travail en hurlant des slogans comme : japonais un jour, japonais toujours !
Les examens sont utiles pour le depistage de l'ignorance.
Le CM2 fait partie de l'ere primaire .
être a l'heure, c'est important surtout quand on est en retard .
Le mercredi est un jour de conge en souvenir des enfants morts pour l'ecole .
L'age de pierre a commence avec l'invention du bronze.
Quand 2 atomes se rencontrent, on dit qu'ils sont crochus.
Par commodite le sud a ete place en dessus du nord.
Les cours d'eau ont le choix de se diriger vers la mer ou la montagne.
Le caviar pousse dans des poissons tres chers.
Le Herisson est un rongeur de la famille des piquants.
Hannibal a reussi a aller de l'autre cote des Alpes en escaladant des elephants.
La lutte greco-romaine opposa longtemps les armees de ces deux pays.
Ceux qui n'ont pas reussi le bac s'appellent des delinquants .
Les arbres laissent souvent tomber leurs feuilles en hiver parce qu'ils sont fatigues de les porter.
Le tabac est une plante carnivore qui mange les poumons.
Avant les tracteurs s'appelaient des boeufs.
La baleine est un mammifere marin que l'on peche dans nos rivieres.
La drogue est interdite a l'ecole sauf pour les professeurs.
On n'a pas le droit d'aller a l'infirmerie pour les trop petites maladies, il vaut mieux attendre d'etre mourant .
Si on chahute trop un prof il paraît qu'on risque de detruire sa psychologie interieure nerveuse.
Les esclaves des Romains etaient fabriques en Afrique mais n'etaient pas de tres bonne qualite.
Quand on a moins de 18 ans, on est mineur, et c'est pour la vie.
Les cahiers de texte c'est fait pour rappeler aux profs qu'ils n'ont pas de memoire.
La garderie c'est fait pour les orphelins dont les parents travaillent tard le soir.
L'archeologie permet de retrouver des vieux abandonnes dans la terre par leurs enfants .
Le mercure est le seul liquide imbuvable parce qu'il est solide.
Une tonne pese au moins 100 kilos surtout si elle est lourde.
Jules Ferry a invente l'intelligence pour tous les enfants.
Quand ils voyaient la mort arriver, les egyptiens se deguisaient en momies pour ne pas se faire reperer.
Une ligne droite devient rectiligne quand elle tourne.
L'acier est un metal plus resistant que le bois.
L'alphabet contient 26 lettres qui vont de A a B.
Le porc s'appelle le cochon parce qu'il est degueulasse.
L'exemple du Titanic sert a montrer l'agressivite des icebergs.
En France l'ecole est obligatoire pour tous les riches.
La cour de recreation est le lieu le plus enchanteur de toute l'ecole.
Depuis la reforme de l'ecole les tableaux noirs sont verts.
Les acqueducs ont ete construits par les Romains pour transporter du petrole en France.
Les chinois comptent avec leurs boules.
Pour faire une division, il faut multiplier en soustraction.
L'eau est d'une couleur inodore.
Il faut faire ses devoirs a la maison pour pouvoir dormir tranquille a l'ecole.
Un professeur n'a pas le droit de frapper ses eleves sauf si ca lui fait du bien.
Pendant la guerre les papys s'amusaient a faire de la resistance.
Un telescope est un tube qui permet de regarder la television de tres loin.
Le singe est un animal proche de l'homme mais quand meme pas trop.
L'amour est un organe qui permet au coeur de battre

Une belle promo de champion du monde ... ;-D


Castor a pris le pouvoir grace à une guerilla urbaine dans les campagnes.
Comme souvent, le peuple s'en est pris à un bouc et mystère.
D'apres le calendrier hébraïque, on est en 5757 après Jésus-Christ.
Depuis Archimède les bateaux flottent....
En 1934, Citroën révolutionne la construction automobile en sortant la traction à vent.
En 2020, il n'y aura plus assez d'argent pour les retraites à cause des vieux qui refusent de mourir.
II fut condamné après un procès en bonnet de forme.
L'hippopotamus est le siège du système neurovégétatif.
L'homosexualite n'est pas une maladie, mais personne n'aimerait l'attraper.
L'indice de fécondite doit être egal à deux pour assurer le renouvellement des générations parce qu'il faut être deux pour faire un enfant. On peut s'y mettre à trois ou quatre mais deux suffisent.
La datation au carbone 14 permet de savoir si quelqu'un est mort à la guerre.
La force de Coriolis provoque des cyclones dans les lavabos.
La terre rote sur elle-même.
Le cerveau à des capacités tellement étonnantes qu'aujourd'hui pratiquement tout le monde en à un.
Le cerveau à deux hémisphères, l'un pour surveiller l'autre.
Le chauffage au gaz revient moins cher mais disjoncte tout le temps.
Le chêvre est un fromage fait avec du lait de brebis.
Le gouvernement de Vichy siègeait à Bordeaux.
Le mètre est la dix-millionième partie du quart du méridien terrestre pour que ça tombe juste on a arrondi la terre.
Le Tsar a perdu le pouvoir malgré les occases.;)
Le Vietnam est la capitale du Liban.
Les Allemands nous ont attaqués en traversant les Pyrénées à Grenoble.
Les continents dérivent, peinards.
Les escargots sont homosexuels.
Les Français sont de plus en plus intéressés par leur arbre gynécologique.
Les passagers de première classe ont moins d'accident que les passagers de deuxième classe.
Les riches bouffent le gateau ; les pauvres se contentent des miettes. Plus le gateau est gros plus les miettes sont grosses.
Les végétaux fixent l'oxygène grace aux globules verts.
Napoléon III était le neveu de son grand-père.
Privé de frites, Parmentier inventa la pomme de terre.
Quand il voit, l'oeil ne sait pas ce qu'il voit. II envoie une photo au cerveau qui lui explique.
Un collectionneur de timbres est un pédophile.
Un litre d'eau à 20°, plus un litre d'eau à 20°, égalent deux litres d'eau à 40°.
Un prévenu est quelqu'un qu'on a mis au courant.
Un ver solitaire est un ver qui vit tout seul à la campagne

Sur les bulletins scolaires :

"Des progrès mais toujours nul. "
"Sèche parfois le café pour venir en cours. "
"Un vrai touriste aurait au moins pris des photos. "
"En forme pour les vacances. "
"Tout comme son accolyte William, plonge inexorablement dans les profondeurs de la nullité. "
"Fait preuve d'un absenteisme zélé. "
"Fait des efforts désepérés...pour se rapprocher de la fenêtre. "
"Hiberne probablement. "
"Printemps arrivé, toujours pas réveillé. "
"Elle mâche... Elle parle... Elle mâche... Elle parle... "
"En nette progression vers le zero absolu ! "
"A les prétentions d'un cheval de course et les résultats d'un âne. "
"Participe beaucoup... à la bonne ambiance de la classe.
Se retourne parfois... pour regarder le tableau. "
"Ensemble bien terne, élève peu lumineux "
Juste en dessous, par un autre prof :
"Elève brillant... par son absence "
"Dors en cours, sur le clavier ou le tapis de souris, selon l'urgence."
Un peu plus loin :
"Ne se réveille que pour boire son café à l'intercours ".
"L'apathie a un visage. "

http://img367.imageshack.us/img367/3973/cancre10dn.jpg



Emotional landscape...

05/09/2007 00:21
585 lectures
Résumé de Rock en Seine.

Franchement ? Festival hyper parisien, limite branchouille, truffé de pouffes en talons venues s'exposer, ça n'a rien d'un festival rock, si ce n'est la rencontre impromptue avec Mister Lenoir (Docteur es Indie sur France Inter) près des mictionneuses puantes, le sol jonché de bâches préservatrices (de quoi je vous le demande), le Château de St Cloud ayant été détruit sans notre autorisation par des rois obsolètes et dépourvus de rayonnement.

Aucun effort n'est fait pour permettre aux auditeurs de profiter du son (à part la grande scène), chaque scène étant d'un même nivellement (pour les novices, il faut savoir que pour l'appréciation d'un concert, l'effet amphithéâtrique est des plus appréciable, tant au niveau du son que de la vue.)

Bref, très jolie surprise avec "Just Jack" (le nouveau Jamiroquaï est né, lui manque plus que l'assurance et la venue de percus et de cuivres sur scène). 'Nous a mis un beau feu, et ce n'est pas peu dire vue la fréquentation du site...

J'étais venue pour Björk ("ouais t'es con, le vendredi c'est mieux" ! "rhooo tagueule... "). Avis mitigés, certes, quand on connaît les ressources de la demoiselle. Toujours-est-il-il qu''elle a réusssi à me faire chialer, c'était le but... Et ces larmes-là, vous pouvez me croire, valent la puanteur du métro, l'encadrement des CRS (oui oui, merci Nico), 3.000 sms pr trouver hyrka "putain t'es où ?", des moules-frites dégueu, des heures d'errance dans Paris, des cris sous le pont de St Cloud (c'est la tradition y paraît), se salir pieds nus avenue des Gobelins, et autres mésaventures...

Y'a des gens qui partent en vacances sous la pluie, moi j'ai choisi les rafales de décibels...

Avoir les yeux embués de larmes, sans que la pluie ne s'en mêle, est plaisir sans nom....

You don't have to speak

Björk - Joga (live)
envoyé par Twilight
...

Mister K's choice...

13/03/2007 00:03
584 lectures
Outside it's raining, still you shine
How I've missed your trembling hands inside of mine
I've been away for ages, still you care
Do you count the Sundays when I'm there

Teach me how to watch this game
The way you see it through your magical frame
Time is ticking, try to see
That I am you and you are me

Don't deny that you're afraid to go
Don't deny that you want to cry
Look around and watch your children grow
I feel love in every sigh
If you're not scared, then why am I

Tell me stories, tell me more
Make me feel guilty for being bored
Tell me how to pick up things I've dropped
Please keep talking, never stop

Don't deny that you're afraid to go
Don't deny that you want to cry
Look around and watch your children grow
I feel love in every sigh
Pray for eternity to fly
Don't understand but how I try
If you're not scared, then why am I I feel love in every sigh
Pray for eternity to fly
Don't understand but how I try
If you're not scared, then why am I...

K's Choice, "If you're not scared"

(A pas trouvé le clip, :(()

Impossible d'afficher la vidéo YouTube 6ehpdhMgHyE via l'API [Client error: `GET https://www.youtube.com/oembed?url=https://www.youtube.com/watch?v=6ehpdhMgHyE&format=json` resulted in a `404 Not Found` response:
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Delicatessen...

17/04/2006 13:22
577 lectures
C'est le petit matin. L'heure où les corps nus s'éveillent sous la caresse des draps. Un rayon de lumière traverse la lucarne et vient chatouiller sa paupière. Il n'y a pour seul bruit que celui du couple de pigeons qui s'ébrouent sous la gouttière. Elle entrouvre les yeux. Sa main se pose sur lui. Elle dessine amoureusement les contours de son corps, s'attarde sur l'objet de sa tentation. Elle sent le désir gonfler dans sa paume. Ses lèvres ourlées viennent se poser délicatement sur le sexe de son amant, qui en frémit d'impatience. Son souffle est chaud, sa langue frôle à peine sa peau brûlante, où vient perler une goutte de plaisir. Elle entame alors un langoureux va-et-vient, sa langue se faisant plus généreuse, jusqu'à l'engloutir avec la gourmandise d'une adolescente...

Miam...

http://dom.daf.free.fr/image/dessin/amour.jpg

Désolée pour demain soir...

20/10/2006 19:07
575 lectures
Réveil matin 15 heures, j'me réveille comme une fleur, marguerite,
dans le Macadam a besoin d'un doliprane
Réveil matin 15 heures, j'me réveille comme une fleur, ça va les gars bien dormi ?
pas de réponse tant pis

Putain les gars abusé qui c'est qui a fini le café ? oh ça va, ça va tu vas Pas nous gonfler
Qu'est ce qui a guiz' t'as quelque chose à me dire? ben hier t'étais pas Bourré, ouais, t'étais pire ! oh!
Prise de conscience 16 heures j'fais mine d'aller me coucher je mets les mains Dans les poches
Défile le cours de ma soirée les tickets de carte bleue quelques tickets de Caisse me font remonter le temps oh putain merde, ma caisse !
Ta Ferrari n'est pas là ? tu n'la pas prise avec toi ? t'as du la laisser au Milieu du parking du macumba
J'ai la mémoire qui flanche et les yeux rouges et en plus, surprise ! dans ton Lit ça bouge
Sur ce coup la man t'as été un homme t'as ramené le croisé de Jackie Sardou et D'un pokémon
T'as du style, t'as du style, t'as du style héé mon frère, quand tu vois double Tu ramènes de la bombe nucléaire.

Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers
La tête dans l'cul, l'cul dans l'brouillard
Les gars désolé pour hier
Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers
Promis demain j'arrête de boire, hier c'était la dernière

Bon ben salut, on s'appelle
Fille remerciée 17heures je provoque une assemblée
J'ai des relents de gin de vodka de sky et de saké
T'as l'oeil qui part en vrille, y a des coins dans vos sourires
On me cache quelque chose qu'ai-je pu bien faire de pire
Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man
Arrête l'alcool tu deviens grave
Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man
Arrête l'alcool tu deviens grave

Mais je sais pas, rappelez moi, j'me souviens pas les gars
Ben, t'étais grave hein ? t'as pété ton câble, souviens toi
Hé ho, hé ho ! t'es monté sur l'chapiteau accroché au cordage
T'as failli t'aplatir comme un blaireau
Hé ho, hé ho ! tu voulais pas redescendre
Quitte à vivre en hauteur c'est mieux que de se pendre

Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers
La tête dans l'cul, l'cul dans l'brouillard
Les gars désolé pour hier
Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers
Promis demain j'arrête de boire, hier c'était la dernière
Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man
Arrête l'alcool tu deviens grave
Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man
Arrête l'alcool tu deviens grave

Me voila donc fin prêt pour de nouvelles résolutions
Un esprit de sainteté dans un super corps de champion
Me voila donc prêt j'me colle devant la télé soupe aux légumes bol de thé
Et qu'on me foute la paix
Si faut qu'on puisse à ce point être mal le lendemain
Dans son canap', dans son canap' on est bien
A quoi bon sortir se foutre la guerre
Plus jamais j'vous jure, plus jamais comme hier
"hé mali !"
Hé ho, hé ho! qu'est c'que tu fais avec ton verre d'eau ?
C'est l'anniv' à titi aller on va se taper l'apéro
Hé ho, hé ho ! aller mali-mali bouge tes fesses
T'as promis à titi il faut tenir ses promesses

Et désolé pour ce soir si je finis à l'envers
Mali, on s'retrouve au comptoir, titi fête son anniversaire
Et désolé pour ce soir si je finis à l'envers
Après celle la j'arrête de boire, laissez moi juste la dernière
Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man
Arrête l'alcool tu deviens grave
Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man
Arrête l'alcool tu deviens grave

Tryo, "Désolé pour hier soir"

http://www.explodingdog.com/dumbpict51/leadhell.gif

Mais ou et donc or ni car ?

24/06/2006 13:53
573 lectures
Profitant d'une pause ce matin pour prendre un bain de soleil, je me suis installée dans la cour de l'école, sur un banc, et j'ai fermé les yeux... Au bout de quelques minutes, mon attention fut attirée par un drôle de manège : un conciliabule d'oiseaux. Jamais vue pareille jacasserie !!!!! Et vas-y que j'te
cui-cui à tue-tête, que j'te roucoule, que j'te parade à grands déploiements de plumes ! Maître corbeau, par l'odeur du goûter alléché, vint faire la classe : il allait aujourd'hui enseigner à ses ouailles l'art de picorer les miettes de pains au chocolat à sa place. Pas gonflé, l'autre, hé, avec son corps beau et son ramage ! Au milieu de ce tintamarre, une armée de fourmis se fraye un chemin, transbahutant sur son dos les restes de viennoiseries... Saperlipopette, ça sonne, ça tintinnabule, le charme est rompu... Place à d'autres piailleurs... Rouhhhh rouhhhhhhhhh...

http://www.frazermarr.co.uk/fmsite/france/images/oiseau.jpg

Icare est la figure symbolique de l'aspiration des hommes à s'élever comme les oiseaux dans les airs, à s'y déplacer sans souffrir de la pesanteur, à s'affranchir des liens terrestres... Il est aussi par là, un avertissement contre l'orgueil humain. Pour les Grecs, il fut la personnification de l'imprudence, de l'ivresse de la découverte, de la démesure, alliées à la désobéissance. C'est le symbole de l'envol, du léger, de l'immatériel, de l'élévation vers le sublime...

"Sous tes ailes de fortune, Icare t'enviera,
Quelle est cette étoile qui vacille comme un prunier ?
Icare rougit de ta prunelle audacieuse ;
En toi, vit une harpe limpide aux cordes timides.
Les murs ont craché les eaux de vaisselle,
Les morts ont craché les odeurs d'aisselle,
Le laid et le puant et le faux sont diaphanes.
Icare le sait, il t'envie, tant vivace, hors du temps vigilant.

Un oeil crasseux semble s'être accoudé à tes ailes
Est-ce la peur qui vient briser ton envol ?
Tes larmes - ces perles-là ne sont pas essentielles,
Sèchent comme le jus d'orange sur les planchers vernis.
Tes cheveux, chevaux sauvages, reflètent l'éclipse des rires.

Musique flamenco, fiasco magique,
Tu danses comme une toupie digitigrade,
Les corps à l'unisson, les cordes au diapason,
Lorca ne croirait pas que même tes bras se balancent
Aussi rapides que des flûtes enchantées,
Même ta bouche gratte des notes
Plus amères que celles des guitares.
Icare t'envie, il convoite les membranes de tes ailes.

Les arbres, vastes parapluies, sous lesquels tu t'abrites,
Font de leurs branches un couffin de verdure où tu ris,
Ce rire a giflé ta larme, combat unique et magistral,
Tu as gagné sur toi-même,
Tes ailes s'ouvrent plus haut,
Tu t'envoles. Icare hurle englué dans la cire,
Il colle les plumes une à une, lui, dans son dédale.

Autour de la terre obsédée par des effluves de menthe âcre,
Odeur qui viole les hirondelles sur des cheminées imaginaires,
Un pas, un coup, une fenêtre - tu es là partout.
Matins pluvieusement gris, trottoirs dégueulasses, mais
Nous avons gagné sur nous-mêmes
Nos ailes s'ouvrent plus haut
On s'envole. Icare frémit englué dans la cire,
Il colle les ailes une à une, lui, avec Dédale.

Enveloppée dans tes rêves comme une puce dans une veste,
Tu t'es fait écraser, tique gorgée de chaleur humaine,
Sache que chaque aurore est une princesse maniaque
Ravissante mais incessante. Le soleil se lève aussi.
Le serpent de l'angoisse m'a vendu son venin,
Icare l'a étranglé de ses mains de bougie,
L'oursin des jérémiades n'a plus de piques,
Icare a joué coeur, coup sur coup.

Tes ailes te tricotent une robe de plumes,
Les cendres font la course, faux départ.
Un midi, tu assiéras tes maux sur tes genoux
Ils seront si légers que tu pourras les insulter.
La tourmente n'a qu'un troupeau, pas de drapeau.
Tes bras seront nos flocons de juin, doux et bleus,
Loin des giboulées de jaquemarts.
Tes mains, nos suaves parfums aux arabes saisons,
Seront celles d'un enfant aux prières novembresques.


Plus de vieux mégots sur nous, poupées pourpres,
Icare t'a caressée du bout des songes, pauvres singes,
Spirale de nausées à la tête planétaire,
Les ailes sont cousues au dos sacrifié, Icare, frère,
Envole-toi vers la lune, elle ne brûle pas,
Elle embrase d'or..."

Auteur inconnu

LEVEL 2

18/12/2011 23:34
572 lectures
Faites gaffe, ça approche...

ça t'inspire un peu plus ça [login=zottel ] ?

(spéciale dédicace aux connards qui pensent que l'écologie à deux balles ne sert à rien et qu'il faut éclairer les marchés de Noël comme si c'était la 9ème merveille du Monde...)

Avec le temps...

07/10/2006 12:54
568 lectures
J'ai relu toutes tes lettres... Elles ne me font plus pleurer... Il ne reste de nous deux que cette petite vie... C'est étrange de penser que l'amour peut se matérialiser... Cet amour qui a grandi au fond de mon ventre, et que je tue à petit feu à coup de pieux enfoncés dans ma chair... Peut-on encore briser un coeur déjà mort ? Il y a 2 ans aujourd'hui que tu m'as arraché le coeur...

http://www.adpr.lv/lab-of-design/images/zenit%20fotografii/_big/5...

Profession : es...pionne...

07/06/2006 17:48
550 lectures
Mata Hari pour vous servir... Ou vous asservir...
Qui est l'esclave, qui est le maître ?
C'est une histoire de fou... de joug... de flou...
D'une maîtresse sans maîtrise
Scission de la session...
Sécession ou cessation...
Sans cesse...

Je connais une esclave que son affranchissement rendrait timbrée...

http://www.puzzletfactory.com/Puzzles/s1001ange179.jpg

Sacrée Pandore...

16/05/2006 20:49
550 lectures
«Aucun mythe n'est plus familier que celui de Pandore, et aussi plus faussement interprété. Pandore est la première femme, le beau mal; elle ouvre une boîte défendue; en sortent tous les maux dont héritera l'humanité; seule demeure l'Espérance. La boîte de Pandore est devenue une image proverbiale ­ chose autant plus remarquable que Pandore n'a jamais possédé de boîte.»


C'était une belle femme «semblance» de femme façonnée de terre et d'eau par Prométhée (selon ce qui parait être la plus ancienne tradition), soit à l'instigation vindicative de Zeus, par Héphaïtos (selon Hésoide et ceux qui ont repris sa version).
Cette image fut animée soit par Athéna, soit par Prométhé (grâce au feu dérobé au ciel), et parachevée par tout les autres dieux, dont chacun lui fit un don approprié (d'où le nom de «Pandore»; et comme les dons d'Aphrodite et d'Hermès était plus néfaste qu'utile, le produit final se révéla être un kalòk kakón un «beau mal».
Pandore fut transportée sur la terre par Hermès et acceptée comme épouse par Épiméthée, frère de Prométhée, en dépit des mises en garde de ce dernier; elle devint ainsi la mère de la «race des femmes».
Tandis qu'elle vivait pour avoir ouvert ce vaisseau fatal dont, à l'exception de l'Espérance, tout ce qu'il contenait s'est immédiatement dispersé; selon Hésiode et la quasi-totalité des auteurs, le vaisseau contenait originellement tous les maux; selon Babrios et un auteur moins célèbre, Makédonios de Thessalonique, il renfermait tous les biens ­ mais jamais, à notre connaissance, un mélange équilibré des uns et des autres.
Ce vaisseau est invariablement désigné comme un pithos (dolium en latin), une énorme jarre de terre cuite employée pour conserver le vin, l'huile et autres provisions, et souvent d'une taille telle qu'elle pouvait servir de sépulture et plus tardivement, d'abri pour les vivant; le couvercle lui, qui empêche l'Espérance de s'échapper, est décrit comme «large».
Ce pithos («kein Transportgefäss») n'est jamais présenté comme une possession de Pandore, qu'elle aurait apportée de l'Olympe; il semble acquis que ce récipient fait partie, si l'on peut dire, des meubles du ménage Épiméthée-Pandore; un auteur, Philodème de Gadara, va jusqu'à attribuer l'ouverture de la jarre au mari et non à l'épouse.
À une exception près, le motif de cet acte n'est pas formulé. Ce peut être, implicitement chez tous les auteurs, la curiosité. (bien qu'apparemment pas une source classique n'évoque une interdiction formelle d'ouvrir la jarre); mais seul Babrios, considérant le mythe non comme l'histoire d'une faute féminine mais comme un commentaire sur le tragique choix humain entre la connaissance et le bien-être, le formule explicitement : «Zeus rassembla tous les bienfaits dans la jarre et la donna fermés à l'homme; mais l'homme incapable de refréner son désir de savoir, dit "Qu'est-ce qu'il peut bien y avoir dedans?" Et, soulevant le couvercle, il leur donna la liberté de regagner les maisons des dieux à tire-d'aile, s'enfuyant ainsi de la terre vers les cieux. Seule l'Espérance demeura. »

Grégoire de Nazianze présente Pandore comme un exemple signalé de vanité, tromperie, impudeur, narcissisme et lascivité; surpassant même Hésiope il la qualifie de «Délice mortel» et conclut en rappelant aux croyants la chute de l'homme. «Jupiter, courroucé contre Prométhée qui avait dérobé le feu du ciel et l'avait aux mortels, et voulant se venger par une tromperie semblable, ordonna à Vulcan de façonner dans l'argile,aussi adroitement qu'il le pouvait, l'image d'une jeune fille. Cela fait, il demanda à tous les dieux et déesses de conférer un don à l'image; c'est pourquoi, semble-t-il, la jeune fille reçu le nom de Pandore. Cette jeune fille donc,ayant reçu tous les dons de la beauté, l'élégance, l'intelligence et l'éloquence, fut envoyé à Prométhée nantie d'une boîte, elle aussi de très belle forme mais renfermant tous les sortes de calamités. prométhée refusa ce présent et exhorta son frère de ne pas accepter un cadeau apporter en son absence. Pandore revient, captivant Épiméthée et lui donnant la boîte. Dès qu'il {ou elle} l'eut ouverte, de sorte que les maux s'en échappèrent, et dès qu'il eut compris que les présents de Jupiter n'étaitent pas des présents, il devint assurément un homme sage trop tard.»

Traduit de l'anglais par Maud Sissung.(ah ben forcément...)


http://www.bowspeafowlfarm.com/white-1.jpg

Accro...polie...

14/07/2006 11:23
542 lectures
On dit qu'il y fait toujours beau
C'est là que migrent les oiseaux
On dit ça
De l'autre bout du monde

J'avance seule dans le brouillard
C'est décidé ça y est, je pars
Je m'en vais
À l'autre bout du monde

L'autre bout du monde

J'arrive sur les berges d'une rivière
Une voix m'appelle puis se perd
C'est ta voix
À l'autre bout du monde

Ta voix qui me dit mon trésor
Tout ce temps, je n'étais pas mort
Je vivais
À l'autre bout du monde

L'autre bout du monde

Sur la rivière il pleut de l'or
Entre mes bras je serre ton corps
Tu es là
À l'autre bout du monde

Je te rejoins quand je m'endors
Mais je veux te revoir encore
Où est il
L'autre bout du monde ?

L'autre bout du monde

Emilie LOIZEAU, "L'autre bout du monde"

http://www.jockanddeb.com/images/greece/Greece%20100.jpg

Rire et foot...

22/11/2006 19:48
527 lectures
Parce que j'ai décidé de placer cette journée sous le signe du rire (c'est le 13ème du zodiaque si on vous demande), voici quelques moments de décoinçages zygomaticiens... En espérant que cela vous fasse sourire (ou sous-rire selon le degré d'humour de chacun...)

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Allez un peu de foot aussi, ça me fait plaisir...

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Histoire d'O

09/08/2006 21:21
513 lectures
objet... obsession... obéir... offerte... obnubilée... obligée... obscur... obscène... oh... onctueux... outrance... oser... oui... oublier ? ... osmose... oxygène... obstinée... oppressant... orageux... omniprésent... otage... orgasme... overdose...

Fais-moi mal...

http://static.flickr.com/42/119039665_a4d23b1b7b_m.jpg


Combien tu m'aimes ?

17/05/2006 19:22
510 lectures
"- Pourquoi tu te donnes tant de mal pour avoir l'air d'une pute ?
- Je suis une pute !!!
- Pas pour moi. Désolé.
- Je suis quoi pour toi ?
- Une femme qui flanche. Qui baisse sa garde. Et qui prend un coup dans la gueule.
- Un coup de quoi ?
- Un coup de tendresse..."

Combien tu m'aimes ? de Bertrand Blier

http://www.andrew.cmu.edu/user/jzimmer/GQ_Pt_June_01_Monica_Bellu...


Voilà l'été !!!

03/01/2011 21:38
499 lectures
En cette période de frimas, je ne résiste pas à l'envie de vous souhaiter une année 2011 pleine de sourires et de fou-rires, propices à réchauffer le coeur...

Ainsi cette vidéo de Donna Summer où son danseur n'a rien a envier à Barychnikov :D

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Histoire d'eau (ou l'étang moderne...)

07/10/2007 10:41
492 lectures
"Des étangs dormaient dans les bois
sous leurs paupières
baignées d'ombre de brume

Le jour ils ont les yeux ouverts
rêvant avec le ciel nomade
les migrations les Désirades

Mais dans le lourd sommeil des vases
l'envers hanté sous leurs yeux clos
fermentent les métamorphoses
Les feux follets de l'eau profonde
remontent courir dans la nuit
Et des grottes vertes d'attente
sortent des racines-serpentes
qui s'enroulent autour des arbres blanchis

Et du haut du saut du chevreuil
dans ce bruissement de légende
de la secréte Quénécan*
on voit luire perdues dans le vent
leurs grandes pupilles pâles
comme des regards de clairière
dont on ne voit jamais le fond.

On s'approchait pourtant du bord
sans voir où passe la lisière
A peine un clapotis d'oiseau
aux cils des herbes et des joncs
Glissade d'insectes ou d'aiguilles
On reste là comme un roseau

Et le temps, immobile, brille..."



Jacqueline Saint-Jean, "Entre lune et loup"

http://www.summilux.net/calendriers/2007/Gautier-etang-800.jpg

*Quénécan est une forêt bretonne...

Mélodies Nelson...

02/04/2012 21:42
490 lectures
Il aurait eu 84 ans aujourd'hui... eh oui déjà...

On croit tout connaître de cet esthète touche à tout et tour à tour peintre, pianiste, pyromane, chanteur, acteur, écrivain, cinéaste magnifique.

Ce qu'on sait moins, c'est qu'il a écrit ses plus belles chansons en se souvenant de Brahms, Chopin, Grieg ou Dvorak.

Chopin, dont il s'est servi pour au moins trois chansons :

« Lemon incest » (1984, chanté par Charlotte et Serge), c'est l'« Etude n°3 op.10 »
« Dépression au dessus du jardin » (chanté par Catherine Deneuve), c'est l'« Etude en fa mineur n°10 »
« Jane B » (1969, chanté par Jane Birkin), c'est le « Prélude pour piano n°4 en mi mineur »


1968 : Une symphonie pour rompre avec Brigitte Bardot

Ecoute-t-il alors la « Symphonie n°9 dite du Nouveau Monde » de Dvorak ? En tout cas c'est le thème du premier mouvement que l'on entend dans « Initials BB » (1968), la chanson qu'il écrit lors de sa rupture avec Brigitte Bardot (le thème survient au bout de deux minutes)


C'est en écoutant Boris Vian, un soir, qu'il se dit qu'il peut faire quelque chose dans cet Art mineur qu'est la chanson.
Et cet art mineur, il a su l'accommoder comme personne avec l'art majeur, puisant thèmes et mélodies dans la musique classique.
« Lost song » (1987, chanté par Birkin) emprunte à la « Chanson de Solveig » d'Edvard Grieg ;
« Charlotte forever » (1986, chanté par Charlotte et Serge), c'est l'« Andantino pour piano n°5 » de Khatchaturian ;
« Requiem pour un con » (Serge, 1968) pique le finale de la « Symphonie du Nouveau Monde » de Dvorak ;
« Baby alone in Babylone », nouvelle chanson de rupture, cette fois avec Jane Birkin, c'est le 3ème mouvement de la « Troisième symphonie » de Brahms...


Un sens du rythme incroyable, un sens du mot prodigieux, un sens du collage et du pastiche ébouriffant : le texte d'« Initials BB », c'est « Le Corbeau » (1845), un poème d'Edgar Poe revu et corrigé par Serge Gainsbourg. Le tout sur la « Symphonie du Nouveau Monde » de Dvorak.


Et tout cela sonne comme du Gainsbourg. Car en réalité, c'est du Gainsbourg... Et sur son Steinway figuraient côte à côte des portraits de Chopin et de Sid Vicious... Le paradoxe du romantique rebelle, résumé en 4 mots : "Requiem pour un con."


île était une fois...

05/11/2006 18:07
488 lectures
Une île
Une île au large de l'espoir
Où les hommes n'auraient pas peur
Et douce et calme comme ton miroir
Une île
Claire comme un matin de Pâques
Offrant l'océane langueur
D'une sirène à chaque vague
Viens
Viens mon amour
Là-bas ne seraient point ces fous
Qui nous disent d'être sages
Ou que vingt ans est le bel âge
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer

Une île
Une île au large de l'amour
Posée sur l'autel de la mer
Satin couché sur le velours
Une île
Chaude comme la tendresse
Espérante comme un désert
Qu'un nuage de pluie caresse
Viens
Viens mon amour
Là-bas ne seraient point ces fous
Qui nous cachent les longues plages
Viens mon amour
Fuyons l'orage
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer

Une île
Une île qu'il nous reste à bâtir
Mais qui donc pourrait retenir
Les rêves que l'on rêve à deux
Une île
Voici qu'une île est en partance
Et qui sommeillait en nos yeux
Depuis les portes de l'enfance
Viens
Viens mon amour
Car c'est là-bas que tout commence
Je crois à la dernière chance
Et tu es celle que je veux
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer

Jacques Brel, " Une île"
http://www.rachelleb.com/images/2004_05_hawaii/waimea_footprints_...

Mémoires d'outre-tombe, Tome III

17/10/2006 19:52
485 lectures
22 janvier 2006

Dimanche matin...
17h, samedi. Départ pour une fiesta prometteuse. Nous voilà toutes les 3, gamines trentenaires en route pour l'aventure. 3 pouffes en goguette. On a le plan. Sortie 17, prendre la D23... On écoute Manu Chao. Jusqu'ici, tout va bien... Et puis la nuit tombe, la neige aussi, merde, on est paumées ? Ah non, ouf, c'est là. Les amis sont déjà là. Waouh, c'te baraque !! On visite. Au premier, en haut de l'escalier, un portrait. Un p'tit malin nous raconte que c'est celui de la petite fille qui s'est pendue y'a 5 ans dans notre chambre. Y'a encore le clou, il grince parfois la nuit... N'imp' ! On se perd dans les méandres de ce manoir. On boit, on fume, on rit, on mange, on danse, on dit des conneries, on sms, on renverse des verres, on crame un fauteuil, on écrase des punaises. Cet endroit mystérieux est infesté de petites invitées surprises, les filles hurlent, les hommes essayent d'être courageux. Enfin non, UN homme seulement... Et puis à 6h, un cri. Strident. C'est un des ordinateurs qui n'en peut plus. C'en est trop. On voulait écouter Radiohead, mais il était pas OK le computer... C'est ça les modern partys : 2 PC, une table de mixage et le tour est joué. Fini le temps des vinyls, à la remise les mange-disques ! (Des vynils on en a encore chez soi, ça fait genre. On se vante d'avoir des maxis collectors d'Anne Clark ou de Kraftwerk, mais on omet de citer les autres, ceux qui nous font honte. Rick Astley ou Kylie Minogue...). Allez ouste, tout le monde au lit ! Ma compagne de chambrée (pouffe n°3), est claustro, alors on laisse la porte ouverte. Elle a peur aussi. Alors on laisse une petite lumière. Elle, c'est le genre "grande gueule". A danser sur la table en hurlant sa joie, et la minute d'après elle dort sur le tas de vestes (bon d'accord, moi aussi ça m'arrive...). Elle a ramené ses chaussons (qu'elle est con celle-là !! mdr), elle met 3 plombes à enlever ses lentilles. A 4 grammes je compatis... Nuit courte. 4h de sommeil. Pouffe n°3 se lève, c'est l'heure du premier pipi ! Elle revient, morte de rire. "Y'a Sandy qui dort par-terre dans la salle de bains !", me balance -t-elle entre deux gloussements. Sandy j'la connaissais pas. Dans les soirées, y'a un truc insupportable : faut faire la bise à tout le monde et donner son prénom aux inconnus (moi des fois je change, de toute façon tout le monde s'en fout. Alors parfois je m'appelle Josiane, ou Marie-Cécile...). Elle est arrivée vers moi, joue tendue : "Salut, moi c'est Sandy !", et moi j'ai eu envie de répondre: "Salut, moi c'est Pamela!" (sur le même ton, évidemment...). Nan, Maud, ta gueule... Sandy, elle chante dans un groupe de rock, elle a des araignées. Le genre de fille qui fascine certains mâles... 10h47. Y'en a un qui a décidé de réveiller toute la maisonnée à coups d'AC/DC. Sont cons ces parisiens... 11h57. Les 3 pouffes reprennent la route. Putain , c'que c'est moche les Vosges ! Et puis on a faim. Petite pause au Mac DO. Mais j'ai pas d'appétit. Je veux rentrer... J'ai besoin de retrouver mon île... Mon "il"... J'arrive... Enfin...

"Il est minuit
jolie banquise
il est minuit
petit glaçon
il est minuit
mon impromise
il est minuit
à vos salons
Il est minuit
jolie marquise
vous êtes si belle
sans votre chemise
il est minuit
petits petons

Il est minuit
mon incomprise
il est minuit
à vos balcons
De vos deux lunes
jolie banquise
vous êtes si froide
vous si lointaine
moi je me traine
comme une âme en peine
et moi je me traine
comme une âme en peine...

Ma tonkiki ma tonkinoise
à vos glaciaires je me crapule
jolie marquise vos longs hivers
vous si exquise vous si hautaine
je me demène dans l'incendie
vous êtes si chaude vos seins me glaçent
vous êtes si belle dans le lointain

là-bas au loin ainsi soit-il

Eteins l'abat-jour
mon amour ad lib..."

Madame Banquise, Manu Chao

Honni soit qui manigance

15/04/2012 00:42
484 lectures
Le titre n'est pas de moi, mais commençons par un hommage posthume :

"Pazque z'allez voir en 2012 !!!"

Impossible d'afficher la vidéo YouTube ackQ47EiK7Q via l'API [Client error: `GET https://www.youtube.com/oembed?url=https://www.youtube.com/watch?v=ackQ47EiK7Q&format=json` resulted in a `404 Not Found` response:
Not Found
]



NDLR : le rire de Rochefort à lui seul suffit.

Continuons si vous le voulez bien, et jouons ensemble à changer les noms des ministres actuels :


The trick is to keep breathing...

08/11/2011 22:25
482 lectures
Pas envie d'aller au boulot ? Un matin gris parmi tant d'autres ? J'ai trouvé LA solution. Ce morceau vous garantit un bon début de journée. Au milieu des klaxons, des cloppeurs vénères du matin, une plage... Le stress vous dites ? Effacé... Une mauvaise nuit ? Balayée...

Je l'ai éprouvé pour vous depuis 1 mois. Un vrai bonheur...




et le soir c'est encore mieux... dans la nuit tombante, des phares éclairants, face à vous...


Ce bon vieux françois...

27/06/2006 18:11
476 lectures
Version français classique, encore appelé "ancien français"...

En ce jour d'examen collégial, les heures s'égrennent, languides. L'affainéantissement me gagne, cependant que mes comparses affidés me prêtent une oreille attentive. Un collier de misère étrangle mes sanglots, et l'aheurtement dont j'ai fait montre paralyse toute entreprise. Avec un ahan non dissimulé, j'esquisse un sourire empreint d'amertume. Je n'accorde point d'attention aux bavarderies et deviens le spectre de moi-même, mon âme lacérée errant dans les couloirs vides. Vacuité asphyxiante... Répression de mes élans hypocoristiques... J'extravague... Il me faut à présent me déprendre de cette furieuse fange dans laquelle je me suis abandonnée...

"L'espérance est un risque à prendre..." (Georges Bernanos)

http://www.gdarkness.com/Purgatory.jpg
(Purgatory, Georgi Ostashov)

Ecole et gramme...

11/04/2006 11:40
474 lectures
http://www.ceja-japon.com/ftp/images/ibata_14_bis.jpg


Un lipogramme est un texte d'où sont délibérément exclues certaines lettres de l'alphabet. La notion a été inventée au sein de l'Oulipo. Le mot lipogramme vient des racines grecques leipein (enlever, laisser) et gramma (lettre).

Les lipogrammes littéraires les plus célèbres sont les romans de Georges Perec, La Disparition, écrit sans utiliser la lettre e, et Les Revenentes, dans lequel e est au contraire la seule voyelle utilisée ! Aussi incroyable que cela paraisse, La disparition a été traduit en anglais, en espagnol et en allemand, et Les revenentes a été traduit en anglais, et leurs traductions sont aussi des lipogrammes ! En espagnol, cependant, du fait de contraintes liées à la langue, la traduction de La disparition omet non pas le e mais le a.



La disparition, un roman qu'aurait commis Gargas Parac (mais soyons sûrs qu'il s'agit d'un faux nom).

Un roman original : sans vouloir trahir qui a disparu, disons qu'il y a un blanc, un oubli, disons aussi qu'il s'agit « d'un rond pas tout à fait clos finissant par un trait horizontal », ou qu'un cinq s'y voit toujours manquant parmi vingt-six.

Extraits :
" Oui, il y a aussi Ismaïl, Achab, Moby Dick. Toi, Ismaïl, pion tubar, glouton d'obscurs manuscrits, scribouillard avorton qu'un cafard sans nom gagnait, toi qui partis, fourrant unsarrau, trois maillots, six mouchoirs au fond d'un sac, courant à ton salut, à ta mort, toi qui, dans la nuit, voyais surgir l'animal abyssal, l'immaculation du grand Cachalot blanc, ainsi qu'un océan lilial dans l'azur froid !

Ils sont partis trois ans, ils ont courus trois ans, bravant tourbillons, ouragans ou typhons, du Labrador aux Fidji, du Cap Horn à l'Alaska, d'Hawaii au Kamtchatka.

A minuit, au gaillard d'avant, il y avait Starbuck, Daggoo, Flask, Stubb, du Cap-Cod, Dough-Boy. Pip jouait du tambourin. On chantait:

Oh yo Oh yo

Pour un flacon d'Alcool !

Un marin nantuckais immortalisait un combat colossal qui, par trois fois, opposait Achab au grand Cachalot blanc, à Moby Dick. Moby Dick! Son nom glaçait jusqu'aux plus forts, un frisson convulsif parcourut l'octogonal tillac. Moby Dick ! L'animal d'Astaroth, l'animal du Malin. Son grand corps blanc qu'un vol d'albatros partout, toujours, accompagnait, faisait, aurait-on dit, un trou au mitan du flot, un noyau blanc sur l'horizon azur, qui vous fascinait, qui vous attirait, qui vous horrifiait, trou sans fond, ravin blanc, sillon fulgurant d'un courroux virginal, couloir qui conduisait à la mort, puits vacant, profond, lacunal, vous aspirant jusqu'à l'hallucination, jusqu'au tournis ! Huis blanc d'un Styx plus nois qu'aucun goudron, tourbillon blafard du Malström ! Moby Dick ! On n'y faisait allusion qu'à mi-voix. Signons-nous, disait parfois un bosco pâlissant. L'on voyait plus d'un marin murmurant tout bas un dominus vobiscum.

Alors, apparaissait Achab. Un sillon profond, d'un blanc blafard, traçait son cours parmi son poil gris, striait son front, zigzaguait, disparaissait sous son col. bancal, il s'appuyait sur un pilon ivoirin, moignon royal qu'on façonna jadis dans l'os palatin d'un grand rorqual.

Il surgissait, tonnant, hagard, maudissant l'animal qu'il pourchassait voici dix-huit ans, il lui lançait d'insultants jurons.

Puis, au haut du grand mât, il plantait, il clouait un doublon d'or, l'offrant à qui saurait voir avant tous l'animal.

Nuit sur nuit, jour sur jour, à l'avant du galion, transi, raidi dans son suroît, plus dur qu'un roc, plus droit qu'un mât, plus sourd qu'un pot, sans un mot, sans un clin, plus froid qu'un mort, mais bouillonnant dans son for d'un courroux surhumain, volcan grondant ainsi qu'un bloc raidi chu d'un ouragan obscur, Achab scruta l'horizon noir. La Croix du Sud brillait dans la nuit. Au haut du grand mât, ainsi qu'un point sur un i, l'halo gris baignait d'un clair obscur pâlissant l'or maudit du doublon.

Trois ans dura la circumnavigation. Trois ans durant cingla l'hardi galion, louvoyant du nord au sud, roulant, tanguant dans l'inouï tohu-bohu du jusant, bourlinguant sous l'août brûlant, sous l'avril glacial.

Un court instant, tout parut s'adoucir. A dix furlongs du galion, Moby Dick glissait, animal divin, paix avant l'ouragan final. Il y avait dans l'air ambiant un parfum saisissant d'absolu, d'infini. Du flot cristallin sourdait, montant, un halo lustral qui donnait à tout un air virginal. Nul bruit, nul courroux. Chacun s'immobilisait, contraignant son inspiration, saisi par la paix qui soudain rayonnait, s'irradiait, alangui par l'amour inouï qui montait du flot calmi, du jour blanchissant.

O, instant amical, unisson parfait, absolution ! Avant la mort qui rôdait, l'himalya lilial du grand Cachalot blanc donnait à tous son grand pardon, à Starbuck, à Pip, à Ismaïl, à Achab.

Achab ! Front brûlant, tordu, horrifiant, bossu. Un long instant, sans un mot, il fixa l'horizon. Un profond sanglot agita son poitrail puissant.

- Moby Dick, Moby Dick ! hurla-t-il à la fin, tonitruant. Allons tous aux canots.

Sur son jambart au cuir crissant, Daggoo affûta son harpon au morfil plus aigu qu'un razoir.

L'assaut dura trois jours, trois jours d'affronts inouïs, chocs obscurs, corps à corps, vingt six marins unis dans un combat colossal, assaillant dix fois, vingt fois, un harpon plus tranchant qu'un bistouri s'implanta jusqu'aux quillons, jusqu'aux croisillons dans l'animal qui rugissait, bondissait, mais qui nonobstant d'aigus barbillons labourant au plus profond sa chair, d'aggripants crocs tailladant, arrachant à vif, traçant sur son dos blanc d'avivants sillons sanglants, faisait front, s'attaquait aux canots qu'il culbutait, qu'il coulait, puis disparaissait tout à coup au plus profond du flot. Puis un soir, s'attaquant soudain au trois-mâts, moby Dick l'ouvrit d'un coup. L'avant du galion bascula. Dans un sursaut final, achab lança son harpon, mais son fil tortilla. Moby Dick, tournoyant, fonça sur lui.

- Jusqu'au bout, j'irai voulant ta mort, hurlait Achab, du fond du Styx j'irai t'assaillir. Dans l'abomination, j'irai crachant sur toi ! Sois maudit, Cachalot, sois maudit à jamais !

Il tomba, ravi par l'harpon qui filait. Moby Dick, bondissant, cloua Achab sur son dos blanc, puis piqua au fond du flot.

L'on vit un ravin blafard, canyon colossal, s'ouvrir au mitan du flot, tourbillon blanc dont la succion aspira un à un marins morts, harpons vains, canots fous, galion maudit dont la damnation avait fait un corbillard flottant...

Apocalypsis cum figuris: il y aura pourtant, il y aura toujours un survivant, Jonas qui dira qu'il a vu sa damnation, sa mortdans l'iris blanc d'un rorqual blanc, blanc, blanc, blanc jusqu'au nul, jusqu'à l'omission !

Ah Moby Dick ! Ah maudit Bic !"



Egée crié, crié...

02/08/2006 09:08
447 lectures
...Athènes, la belle héllène !! Tant pleut d'Apollons qu'à la fin, il n'en reste qu'un...

Temple d'Apollon à Corinthe

http://www.gtp.gr/showphoto.asp?FN=MGfiles%5Clocation%5Cimage8261...

Ancien Corinthe

http://nenes.eas.gatech.edu/Webdiary/GrkWedding/Honeymoon/Korinth...

Le disque de Phaistos(première trace de l'imprimerie, 1700 av JC, non déchiffré à ce jour... mystère, mystère...)
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3d/PhaistosDiskLa...

Cascade à Loutraki
http://www.pneuboat.com/reportages/bernard/Grece/Loutraki%2004.jpg

Pour les photos de moi en maillot de bain, rendez-vous sur : www.nonmaiscavapaslatete.com !!
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