March 2006


Les jeux olympiques de Lille

28/03/2006 13:42
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Il y a quelques années Lille postulait pour avoir les jeux olympiques. Il faut dire que je trouvais ça incroyable, car je trouvais que les jeux olympiques de Lille ça sonnait quand même plutôt mois bien que les jeux olympiques d'Atlanta.
En foot, c'était la même chose, les dogues lillois ne faisaient pas vraiment parti des équipes que je trouvais attirantes étant jeune. Vercauteren et consorts n'avaient pas l'attirance des jeunes filles qui faisaient tournoyaient leur jupes autour de mes yeux d'adolescent boutonneux (soupir).
Mon opinion a cependant grandement évolué sur cette équipe... mais pas sur leur capacité à fédérer pour des jeux olympiques.

Epreuve 1 : 800 m haies relais mixte
Pour une fois, ce n'est pas le racing qui ouvrira la marque en ce début de période. Lille profitera du marquage aproximatif et du placement du même accabit de nos deux égyptiens, pour construire une pyramide humaine suite au but de la tête de Keita. Pourtant conscients de l'enjeu, arriver enfin à rejoindre Troyes tortue qui n'en fini pas de faire du surplace mais qui reste devant nous, les alsaciens s'étaient procuré de sympathiques occasions, notamment par le jeune Farnerud.
Finalement, c'est Diané, notre John Utaka à nous, qui délivrera une ouverture aveugle ronadilnesque pour le jeune suédois qui ajustera d'une superbe frappe le gardien Lillois. Le premier tour s'achèvera donc sur une égalité parfaite.

Epreuve 2 : Ball trap avec gants de boxe
Le dieu du football avait semble t il décidé de bien se marrer pour cette deuxième mi-temps. Le dieu du foot, parfois il doit en avoir un peu ras la casquette de voir des matches à 2 euros. Alors comme ça pour redonner un peu de piment, il fait trébucher un jouer, il offre un penalty incroyable, un but contre son camp ou une boulette de gardien (son préféré).
Un splendide centre, un détente vertical qui laisserait pantois d'admiration un gymnaste russe, et une prise de balle qui fit applaudir Calamity James, le célèbre gardien de but anglais, permirent à Puydebois de s'arroger un superbe 6, la note parfaite qui n'avait été attribué auparavant qu'à Arconada.
Derrière Keita eut bien l'espoir d'attirer sur lui les houra du public en exécutant un pathétique retourné qui ne fit que mettre le ballon au fond des filets et donner l'avantage à son équipe, c'est le gardien strasbourgeois qui scotcha sur place les milliers de spectateurs présents.
On se dirigeait donc vers une défaite, quand Tony Silva eut l'intelligence de rappeler que lui aussi pouvait prétendre au titre suprême de cagade de l'année. Cependant, c'est aidé par un de ses défenseurs qu'il accomplira son exploit, laissant la médaille à son alter ego alsacien et à l'Utaka de l'est le soin d'égaliser en toute fin de temps réglementaire.
Claude Puel pouvait enrager, son gardien aura échoué au pied de la gloire.

Prochain Match :
OGC Nice - RCS 0-0 (Epreuve de full contact : 5 jaunes à 8 ; 2 expulsions de chaque côté).


Jour de fête à Saint-Etienne

21/03/2006 13:18
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Tel une Evelyne Dhéliat déclamant d'un ton enjoué les horaires de lever et de coucher du soleil, le coefficient de marée et le saint du jour à des spectateurs ébahis et qui ont soif de tant d'informations pertinentes, le racing a joué une partie pleine dans l'antre des verts (l'équipe de Saint Etienne, pas le F.C. ET).

Quelques gelées matinales en première mi-temps.
Convaincu de leur supériorité et surtout de l'obligation de montrer quelque chose à des supporters qui s'étaient pris à croire à une version moderne de l'équipe à Platoche, Saint-Etienne a largement dominé la première periode. Mais tel un Réal de Madrid qui fait tourner son ballon pendant 15 minutes en attendant l'éventuel coup-franc que pourra vendanger Roberto Carlos d'une frappe qui n'a de secret que la probabilité qu'elle ne tue personne en tribune haute à Santiago Bernabeu, les verts ne parvenaient pas à ouvrir leur compteur. Il est vrai que Puydebois réussissait quelques arrêts empêchant Piquionne de continuer à bafouer sa réputation d'attaquant Nemethien.

Eclaircies en seconde mi-temps.
A Strasbourg, il y a Diané. On se demande même comment il fait pour ne pas avoir été victime de la scoumoune qui rôde sournoisement autour de tout joueur alsacien qui enchaîne plusieurs bon matches. Il est étonnant que ce joueur n'ait pas reçu un pot de fleur sur le crâne, ou n'est glissé sur une peau de banane. D'ailleurs annoncé blessé avant le match, il a fait montré que physiquement il était plutôt pas mal enjambe. C'est donc logiquement que L'Attaquant de Strasbourg, le seul, l'unique - y en a pas d'autres, il est blessé l'autre - ouvre la marque.
Généralement l'ouverture du score du racing est loin d'être un long moment de joie. Le supporter alsacien, une fois passé la joie légitime car rare de l'ouverture du score par le RCS, a tendance à consulter les statistiques et a angoisser sur le retour improbable mais probant de l'équipe adverse. Que nenni, comme dirait Philippe de Villiers, qui est à la politique française ce que son homonyme Gérard de Villiers est à la littérature ! C'est même Pontus Farnerud qui enfoncera le clou et permettra de relacher une pression qui pesait sur mes frêles intestins (je vous rassure les couches confiance fonctionnent bien).

Bref, on a gagné. Bordeaux ayant fait un match nul à Troyes, on se retrouve à 3 points d'un ESTAC qui doit voir le ciel s'assombrir au fur à mesure de l'avancée du temps. La route est encore longue et ce mois de Mars pourrait malheureusement se terminer sur une nouvelle giboulée face à la très bonne équipe de Lille.

Prochain Match
RCS - Lille : 1-2 (ils m'impressionnent trop ces nordistes)

Jean-Michel Aulas, mon héros...

16/03/2006 13:50
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Le football est mon sport préféré. Je l'adore. Cependant, certains personnages qui y contribuent jour après jour m'énervent. Voici donc le portrait subjectif de : Jean-Michel Aulas.

http://teuh.racingstub.com/blogs/t/teuh/photos/jmaulas-59630.jpg
Patron d'une entreprise de logiciel de gestion, Jean-Michel Aulas est à 55 ans l'archétype du chef d'entreprise qui s'est offert un joujou dans un sport qu'il aime et auquel il pense appliquer les méthodes qui ont fait sa réussite professionnelle.

Quel bel homme.
La cinquantaine rugissante, le sourire enjôleur, Jean Michel Aulas sait faire les gros yeux quand on s'en prend à ses intérêts sportifs ou que des règles établies avant son avènement le déservent. Arrivé au club en 1987 alors que l'olympique Lyonnais végétait en Division 2, il a su donner aux supporters de la seconde ville de France, un club stable, aux finances saines, à l'effectif cohérent et aux résultats inégalés ces dernières années, tant à l'échelle nationale qu'internationale. Malgré quelques accrocs retentissants, Maribor reste un souvenir impérissable pour beaucoup, Lyon lui doit beaucoup. Il est adulé par ses pairs, Gervais Martel en tête, qui voit en lui le contre pouvoir à la ligue de football et aux institutions internationales.
Mais le football français s'il a gagné une locomotive performante, doit aussi s'accomoder de méthodes qui rappelle d'anciennes gloires méridionales.

Un nouveau Tapie ?
Tapie et Bez c'était un peu les Itchy et Scratchy du footbal hexagonal dans les années 90. Une haine quasi profonde l'un pour l'autre, où tous les coups bas étaient permis pour contenter des supporters se complaisant dans un rôle de voyeur sadique. La gouaille et la filouterie étaient érigés en méthode de gestion.
Je ne ferais pas l'affront de comparer Aulas à Tapie sur tout les points, d'autant que je suppute que la réussite sportive du club n'a rien à voir avec des colis suspects enterrés dans d'éventuels jardins, ni dans des courses "melickéennes" en R25 (A noter, que je pense aussi que Marseille avait à l'époque une équipe dont le potentiel ne méritait pas ses idioties). Cependant, il reste une volonté d'adapter, ou plutôt d'imposer le style entreprenerial au monde sportif.

La théorie du complot
"Si ça me plait pas je le dis et tant pis si j'ai tort car j'ai toujours raison". Ce n'est pas un discours de cour de récré, ça vous rappelle votre supérieur hierarchique, voire votre patron, et bien c'est en substance ce qui rythme la vie de notre Jean-Michel. Petit tour d'horizon des thèmes préférés du président Lyonnais et membre a part entière du G14, le groupement des 14 clubs qui veulent nous pourrir notre sport préféré.
La défaite ? c'est à cause de l'arbitrage : je me permet donc d'exprimer "mes doutes quant à l'équité du championnat à cause de l'arbitrage" (2001, titre pour Nantes)
Les autres ? c'est les chouchous et moi on m'aime pas : "Je suis inquiet car nous n'aborderons pas ce match à armes égales. Le club de la Capitale a des atouts extra-sportifs dans sa manche, contre lesquels nous ne pouvons malheureusement rien" (2002)
Les autres ? ils ont plein d'avantages : Monaco et sa fiscalité allégé qui lui permet de graviter facilement autour de la 10eme place du classement cette année (quelle honte non ?). Les clubs étrangers côtés en bourse et leur effectif pléthorique et tant pis si 99% de ces clubs ont des actions qui valent peanuts maintenant. Quand le Westfallen Stadium, sera rebaptisé la Twix Arena, j'en connais qui vont tirer la gueule. Et d'ailleurs, Jean-François Lamour ferait mieux de ne pas rester "insensible aux résultats des urnes de dimanche dernier et qu'il comprendra qu'il y a également des mécontents chez les présidents de clubs.". Ca se trouve il est de gauche, notre jean-mimi...
L'équipe de France ? ça sert à rien ! D'ailleurs Abidal, c'est moi qui le paye, c'est moi qui lui pête le genou quand je veux, c'est mon employé, ma chose, et si c'est pas la cas je vous attaque na ! (MEDEF inside)

Lyon ne serait pas où il en est si Jean-Michel Aulas n'en avait pas prix la tête, mais on se demande parfois si tel Faust on a pas signé un contrat avec l'âme du football comme monnaie d'échange.

Prochain vitriol sur : Paolo Di Canio.

Crash au 90 minutes du Mans

15/03/2006 12:48
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Belle course prévue entre une équipe qui ne peut plus se permettre de perdre et une équipe qui aime gagner et surprendre depuis le début de la saison.

Joli départ.
Comme à son habitude c'est Diané qui appuie sur le champignon et grille tout le monde, pour offrir la tête de la course à son équipe. Le Mans tente bien de changer les pneumatiques pour rattraper son retard, mais le moteur strasbourgeois carbure à plein régime.
C'est donc logiquement que le prototype alsacien mène jusqu'à la mi-course.

Baisse de régime.
La suite de la course ressemble à un calvaire. Bénéficiant de l'impressionnant moteur Ferrari-Renault, Le Mans refait son retard à l'heure de jeu. La cylindrée strasbourgeoise commence a montrer d'inquiétants signes de faiblesse, mais le match nul correspond toujours un point de pris sur la Fiat Punto Troyenne.

Sortie de route.
On arrive dans le dernier tour, Le Mans fait le forcing pour passer en tête, mais les deux voitures reste dans le même millième. Tout le monde pense au dead-heat, quand soudain, la soupape d'huile explose, le pneu avant droit dérape et lance le véhicule alsacien dans un mur où sont peints deux lettres : L2.
Le Mans passe en tête le drapeau à damier, Strasbourg reste sur le bas côté, la carcasse défoncée.

Prochaine course
Saint-Etienne - RCS : 2-0 (vrrrrroooouuuummmm)


Rennes Kumanaha

06/03/2006 12:22
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Je sens qu'être supporter du racing en cette fin de saison va se confondre avec le mouvement d'un yoyo... Après 2 jolies victoires, le fil était enroulé et mon moral en hauteur, mais la défaite d'hier face à une équipe de Rennes qui va terminer le championnat en trombe, je me retrouve en bas du fil...
Heureusement, le match nul immérité (tant ils ont été dominés) d'Auxerre à Troyes laisse encore l'espoir que le fil peut se retendre et que je puisse remonter...

Et pourtant Utaka n'était pas là
J'avais brûlé de nombreuses statuettes à l'éffigie du grand Nigérian pour éviter sa présence sur le terrain du stade de la route de Lorient... Kumanaha (mon dieu africain-vaudou-qui-t'ensorcele-tout-ce-que-tu-veux) avait répondu à mes nombreux sacrifices de poulets et de chèvres en bousillant la patte de John (Il faudra d'ailleurs que je pense à repeindre le salon). Seulement voilà, du côté Rennais, des supporters ont dû filer des présents plus conséquents (des vierges peut-être) et c'est une équipe fantomatique du RCS qui est apparu sur le terrain.
La première mi-temps s'achèvant sur un score miraculeux de 0-0, on se disait que Jacky allait souffler dans les bronches des joueurs asthmatiques qui composaient son équipe du soir.

Mais dégage-le, ce balllloooooon
Deuxième mi-temps, les 11 zombies reviennent sur le terrain... En 5 minutes, Kumanaha m'abandonne et offre deux buts à Rennes, en ordonnant au pied de Rabo, de tenter un improbable je-sais-pas-quoi devant Kallström aux abords de la surface. Le suédois en profite pour mettre un but alors que l'égyptien n'a pas la décence de le tacler au niveau du genou comme il est capable de le faire... Briand (qui porte bien son nom) enfonce le clou, un but, mon moral, et l'équipe strasbourgeoise par la suite...
Je pars frénétiquement à la cuisine chercher de quoi faire une offrande à mon idole. Je ne trouve qu'un paquet de curly. Dans sa grande sagesse et connaissant mon goût immodéré pour ces apéritifs salés, Kumanaha permet à Kanté de rééditer sa tête de Monaco, mais n'offre pas un nul à mon équipe préférée... (des vierges, je suis sûr qu'ils ont offert des vierges...)

L'enseignement principal de la soirée, c'est que le racing est encore en course... mais s'il était le mieux placé il y a encore une semaine, il est maintenant devancé par une équipe de Metz qui est potentiellement à deux points du maintien (ça va fighter lors du Metz-Nancy en retard de cette semaine)

Prochain Match :
RCS - MUC : 2-1 (des poulets suédoises que je vais sacrifier cette fois...)

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