Jour de fête à Saint-Etienne

21/03/2006 13:18
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Tel une Evelyne Dhéliat déclamant d'un ton enjoué les horaires de lever et de coucher du soleil, le coefficient de marée et le saint du jour à des spectateurs ébahis et qui ont soif de tant d'informations pertinentes, le racing a joué une partie pleine dans l'antre des verts (l'équipe de Saint Etienne, pas le F.C. ET).

Quelques gelées matinales en première mi-temps.
Convaincu de leur supériorité et surtout de l'obligation de montrer quelque chose à des supporters qui s'étaient pris à croire à une version moderne de l'équipe à Platoche, Saint-Etienne a largement dominé la première periode. Mais tel un Réal de Madrid qui fait tourner son ballon pendant 15 minutes en attendant l'éventuel coup-franc que pourra vendanger Roberto Carlos d'une frappe qui n'a de secret que la probabilité qu'elle ne tue personne en tribune haute à Santiago Bernabeu, les verts ne parvenaient pas à ouvrir leur compteur. Il est vrai que Puydebois réussissait quelques arrêts empêchant Piquionne de continuer à bafouer sa réputation d'attaquant Nemethien.

Eclaircies en seconde mi-temps.
A Strasbourg, il y a Diané. On se demande même comment il fait pour ne pas avoir été victime de la scoumoune qui rôde sournoisement autour de tout joueur alsacien qui enchaîne plusieurs bon matches. Il est étonnant que ce joueur n'ait pas reçu un pot de fleur sur le crâne, ou n'est glissé sur une peau de banane. D'ailleurs annoncé blessé avant le match, il a fait montré que physiquement il était plutôt pas mal enjambe. C'est donc logiquement que L'Attaquant de Strasbourg, le seul, l'unique - y en a pas d'autres, il est blessé l'autre - ouvre la marque.
Généralement l'ouverture du score du racing est loin d'être un long moment de joie. Le supporter alsacien, une fois passé la joie légitime car rare de l'ouverture du score par le RCS, a tendance à consulter les statistiques et a angoisser sur le retour improbable mais probant de l'équipe adverse. Que nenni, comme dirait Philippe de Villiers, qui est à la politique française ce que son homonyme Gérard de Villiers est à la littérature ! C'est même Pontus Farnerud qui enfoncera le clou et permettra de relacher une pression qui pesait sur mes frêles intestins (je vous rassure les couches confiance fonctionnent bien).

Bref, on a gagné. Bordeaux ayant fait un match nul à Troyes, on se retrouve à 3 points d'un ESTAC qui doit voir le ciel s'assombrir au fur à mesure de l'avancée du temps. La route est encore longue et ce mois de Mars pourrait malheureusement se terminer sur une nouvelle giboulée face à la très bonne équipe de Lille.

Prochain Match
RCS - Lille : 1-2 (ils m'impressionnent trop ces nordistes)

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