Ouh c'est papa qu'il est malin comme un singe


Aux niçois canaris mal y pense

11/04/2006 12:10
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Voili voilou, deux défaites d'affilée et le rêve de maintien s'envole à perte de vue... Deux sentiments ont perlé en moi suite à ces deux matches. Le premier, le plus logique, est celui que la L2 nous attend de pied ferme et que rien nous empêchera de descendre, le second c'est que tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir et mathématiquement nous ne sommes pas encore relégués...

Version Optimiste
5 points de retard, mais 12 à glaner... Rien n'est mort. Nemeth et Diané vont ressortir de leur torpeur et anéantir les défenses sochaliennes, nancéennes, marseillaises et auxerroises, pour nous permettre de nous maintenir dans une fin de championnat comme rarement le racing n'en aura faite...
De son côté Troyes, ébloui par tant de brio devra se contenter de ne prendre qu'un petit point, pour sauver ce qui leur reste d'honneur et terminer devant Ajaccio et Metz.
Le racing amorcera avec ces matches ce que sera sa saison prochaine, une saison enragée où Lyon même sera tremblant devant le rythme infernal des farneruds brothers et consorts. La ligue des champions et pourquoi pas le titre nous seront quasiment promis. C'est ça un club mythique.
Tel le phénix, nous allons renaître de nos cendres encore chaudes et embraser la 17ème place de L1 !!!!

Prochain Match : Sochaux - RCS 0-8 (Dianée x 4, Nemeth x 4)

Version pessimiste
J'ai rarement vu plus pathétique que les 11 loques qui se sont promenés pendant les dernières 180 minutes sur les pelouses vertes de notre championnat en portant un maillot bleu qui ne sert même pas à cacher leur visage honteux.
Depuis ce premier match à Lyon, on a vu toute la tristesse et tout le manque d'ambition de ce qui nous sert d'équipe. En regardant, jouer mon cousin de 8 ans la semaine dernière je me disais que Duguépéroux devrait essayer de le faire jouer à la place d'Hosni, au moins on aura l'excuse de l'age pour justifier une lenteur de jeu, qui ferait passer une vieille en déambulateur pour un lapin de garenne surpris par un chasseur.
J'ai vu plus d'ambition dans les yeux de mon boucher quand il me coupe un steack que dans les attaques alsaciennes des deux précédents week end.
Bref, avec un peu de chance on se fera dépasser par Metz et Ajaccio et on retrouvera enfin une place digne de notre jeu.

Prochain Match : Sochaux - Rcs 4-0

Les jeux olympiques de Lille

28/03/2006 13:42
492 lectures
Il y a quelques années Lille postulait pour avoir les jeux olympiques. Il faut dire que je trouvais ça incroyable, car je trouvais que les jeux olympiques de Lille ça sonnait quand même plutôt mois bien que les jeux olympiques d'Atlanta.
En foot, c'était la même chose, les dogues lillois ne faisaient pas vraiment parti des équipes que je trouvais attirantes étant jeune. Vercauteren et consorts n'avaient pas l'attirance des jeunes filles qui faisaient tournoyaient leur jupes autour de mes yeux d'adolescent boutonneux (soupir).
Mon opinion a cependant grandement évolué sur cette équipe... mais pas sur leur capacité à fédérer pour des jeux olympiques.

Epreuve 1 : 800 m haies relais mixte
Pour une fois, ce n'est pas le racing qui ouvrira la marque en ce début de période. Lille profitera du marquage aproximatif et du placement du même accabit de nos deux égyptiens, pour construire une pyramide humaine suite au but de la tête de Keita. Pourtant conscients de l'enjeu, arriver enfin à rejoindre Troyes tortue qui n'en fini pas de faire du surplace mais qui reste devant nous, les alsaciens s'étaient procuré de sympathiques occasions, notamment par le jeune Farnerud.
Finalement, c'est Diané, notre John Utaka à nous, qui délivrera une ouverture aveugle ronadilnesque pour le jeune suédois qui ajustera d'une superbe frappe le gardien Lillois. Le premier tour s'achèvera donc sur une égalité parfaite.

Epreuve 2 : Ball trap avec gants de boxe
Le dieu du football avait semble t il décidé de bien se marrer pour cette deuxième mi-temps. Le dieu du foot, parfois il doit en avoir un peu ras la casquette de voir des matches à 2 euros. Alors comme ça pour redonner un peu de piment, il fait trébucher un jouer, il offre un penalty incroyable, un but contre son camp ou une boulette de gardien (son préféré).
Un splendide centre, un détente vertical qui laisserait pantois d'admiration un gymnaste russe, et une prise de balle qui fit applaudir Calamity James, le célèbre gardien de but anglais, permirent à Puydebois de s'arroger un superbe 6, la note parfaite qui n'avait été attribué auparavant qu'à Arconada.
Derrière Keita eut bien l'espoir d'attirer sur lui les houra du public en exécutant un pathétique retourné qui ne fit que mettre le ballon au fond des filets et donner l'avantage à son équipe, c'est le gardien strasbourgeois qui scotcha sur place les milliers de spectateurs présents.
On se dirigeait donc vers une défaite, quand Tony Silva eut l'intelligence de rappeler que lui aussi pouvait prétendre au titre suprême de cagade de l'année. Cependant, c'est aidé par un de ses défenseurs qu'il accomplira son exploit, laissant la médaille à son alter ego alsacien et à l'Utaka de l'est le soin d'égaliser en toute fin de temps réglementaire.
Claude Puel pouvait enrager, son gardien aura échoué au pied de la gloire.

Prochain Match :
OGC Nice - RCS 0-0 (Epreuve de full contact : 5 jaunes à 8 ; 2 expulsions de chaque côté).


Jour de fête à Saint-Etienne

21/03/2006 13:18
844 lectures
Tel une Evelyne Dhéliat déclamant d'un ton enjoué les horaires de lever et de coucher du soleil, le coefficient de marée et le saint du jour à des spectateurs ébahis et qui ont soif de tant d'informations pertinentes, le racing a joué une partie pleine dans l'antre des verts (l'équipe de Saint Etienne, pas le F.C. ET).

Quelques gelées matinales en première mi-temps.
Convaincu de leur supériorité et surtout de l'obligation de montrer quelque chose à des supporters qui s'étaient pris à croire à une version moderne de l'équipe à Platoche, Saint-Etienne a largement dominé la première periode. Mais tel un Réal de Madrid qui fait tourner son ballon pendant 15 minutes en attendant l'éventuel coup-franc que pourra vendanger Roberto Carlos d'une frappe qui n'a de secret que la probabilité qu'elle ne tue personne en tribune haute à Santiago Bernabeu, les verts ne parvenaient pas à ouvrir leur compteur. Il est vrai que Puydebois réussissait quelques arrêts empêchant Piquionne de continuer à bafouer sa réputation d'attaquant Nemethien.

Eclaircies en seconde mi-temps.
A Strasbourg, il y a Diané. On se demande même comment il fait pour ne pas avoir été victime de la scoumoune qui rôde sournoisement autour de tout joueur alsacien qui enchaîne plusieurs bon matches. Il est étonnant que ce joueur n'ait pas reçu un pot de fleur sur le crâne, ou n'est glissé sur une peau de banane. D'ailleurs annoncé blessé avant le match, il a fait montré que physiquement il était plutôt pas mal enjambe. C'est donc logiquement que L'Attaquant de Strasbourg, le seul, l'unique - y en a pas d'autres, il est blessé l'autre - ouvre la marque.
Généralement l'ouverture du score du racing est loin d'être un long moment de joie. Le supporter alsacien, une fois passé la joie légitime car rare de l'ouverture du score par le RCS, a tendance à consulter les statistiques et a angoisser sur le retour improbable mais probant de l'équipe adverse. Que nenni, comme dirait Philippe de Villiers, qui est à la politique française ce que son homonyme Gérard de Villiers est à la littérature ! C'est même Pontus Farnerud qui enfoncera le clou et permettra de relacher une pression qui pesait sur mes frêles intestins (je vous rassure les couches confiance fonctionnent bien).

Bref, on a gagné. Bordeaux ayant fait un match nul à Troyes, on se retrouve à 3 points d'un ESTAC qui doit voir le ciel s'assombrir au fur à mesure de l'avancée du temps. La route est encore longue et ce mois de Mars pourrait malheureusement se terminer sur une nouvelle giboulée face à la très bonne équipe de Lille.

Prochain Match
RCS - Lille : 1-2 (ils m'impressionnent trop ces nordistes)

Jean-Michel Aulas, mon héros...

16/03/2006 13:50
1.221 lectures
Le football est mon sport préféré. Je l'adore. Cependant, certains personnages qui y contribuent jour après jour m'énervent. Voici donc le portrait subjectif de : Jean-Michel Aulas.

http://teuh.racingstub.com/blogs/t/teuh/photos/jmaulas-59630.jpg
Patron d'une entreprise de logiciel de gestion, Jean-Michel Aulas est à 55 ans l'archétype du chef d'entreprise qui s'est offert un joujou dans un sport qu'il aime et auquel il pense appliquer les méthodes qui ont fait sa réussite professionnelle.

Quel bel homme.
La cinquantaine rugissante, le sourire enjôleur, Jean Michel Aulas sait faire les gros yeux quand on s'en prend à ses intérêts sportifs ou que des règles établies avant son avènement le déservent. Arrivé au club en 1987 alors que l'olympique Lyonnais végétait en Division 2, il a su donner aux supporters de la seconde ville de France, un club stable, aux finances saines, à l'effectif cohérent et aux résultats inégalés ces dernières années, tant à l'échelle nationale qu'internationale. Malgré quelques accrocs retentissants, Maribor reste un souvenir impérissable pour beaucoup, Lyon lui doit beaucoup. Il est adulé par ses pairs, Gervais Martel en tête, qui voit en lui le contre pouvoir à la ligue de football et aux institutions internationales.
Mais le football français s'il a gagné une locomotive performante, doit aussi s'accomoder de méthodes qui rappelle d'anciennes gloires méridionales.

Un nouveau Tapie ?
Tapie et Bez c'était un peu les Itchy et Scratchy du footbal hexagonal dans les années 90. Une haine quasi profonde l'un pour l'autre, où tous les coups bas étaient permis pour contenter des supporters se complaisant dans un rôle de voyeur sadique. La gouaille et la filouterie étaient érigés en méthode de gestion.
Je ne ferais pas l'affront de comparer Aulas à Tapie sur tout les points, d'autant que je suppute que la réussite sportive du club n'a rien à voir avec des colis suspects enterrés dans d'éventuels jardins, ni dans des courses "melickéennes" en R25 (A noter, que je pense aussi que Marseille avait à l'époque une équipe dont le potentiel ne méritait pas ses idioties). Cependant, il reste une volonté d'adapter, ou plutôt d'imposer le style entreprenerial au monde sportif.

La théorie du complot
"Si ça me plait pas je le dis et tant pis si j'ai tort car j'ai toujours raison". Ce n'est pas un discours de cour de récré, ça vous rappelle votre supérieur hierarchique, voire votre patron, et bien c'est en substance ce qui rythme la vie de notre Jean-Michel. Petit tour d'horizon des thèmes préférés du président Lyonnais et membre a part entière du G14, le groupement des 14 clubs qui veulent nous pourrir notre sport préféré.
La défaite ? c'est à cause de l'arbitrage : je me permet donc d'exprimer "mes doutes quant à l'équité du championnat à cause de l'arbitrage" (2001, titre pour Nantes)
Les autres ? c'est les chouchous et moi on m'aime pas : "Je suis inquiet car nous n'aborderons pas ce match à armes égales. Le club de la Capitale a des atouts extra-sportifs dans sa manche, contre lesquels nous ne pouvons malheureusement rien" (2002)
Les autres ? ils ont plein d'avantages : Monaco et sa fiscalité allégé qui lui permet de graviter facilement autour de la 10eme place du classement cette année (quelle honte non ?). Les clubs étrangers côtés en bourse et leur effectif pléthorique et tant pis si 99% de ces clubs ont des actions qui valent peanuts maintenant. Quand le Westfallen Stadium, sera rebaptisé la Twix Arena, j'en connais qui vont tirer la gueule. Et d'ailleurs, Jean-François Lamour ferait mieux de ne pas rester "insensible aux résultats des urnes de dimanche dernier et qu'il comprendra qu'il y a également des mécontents chez les présidents de clubs.". Ca se trouve il est de gauche, notre jean-mimi...
L'équipe de France ? ça sert à rien ! D'ailleurs Abidal, c'est moi qui le paye, c'est moi qui lui pête le genou quand je veux, c'est mon employé, ma chose, et si c'est pas la cas je vous attaque na ! (MEDEF inside)

Lyon ne serait pas où il en est si Jean-Michel Aulas n'en avait pas prix la tête, mais on se demande parfois si tel Faust on a pas signé un contrat avec l'âme du football comme monnaie d'échange.

Prochain vitriol sur : Paolo Di Canio.

Crash au 90 minutes du Mans

15/03/2006 12:48
465 lectures
Belle course prévue entre une équipe qui ne peut plus se permettre de perdre et une équipe qui aime gagner et surprendre depuis le début de la saison.

Joli départ.
Comme à son habitude c'est Diané qui appuie sur le champignon et grille tout le monde, pour offrir la tête de la course à son équipe. Le Mans tente bien de changer les pneumatiques pour rattraper son retard, mais le moteur strasbourgeois carbure à plein régime.
C'est donc logiquement que le prototype alsacien mène jusqu'à la mi-course.

Baisse de régime.
La suite de la course ressemble à un calvaire. Bénéficiant de l'impressionnant moteur Ferrari-Renault, Le Mans refait son retard à l'heure de jeu. La cylindrée strasbourgeoise commence a montrer d'inquiétants signes de faiblesse, mais le match nul correspond toujours un point de pris sur la Fiat Punto Troyenne.

Sortie de route.
On arrive dans le dernier tour, Le Mans fait le forcing pour passer en tête, mais les deux voitures reste dans le même millième. Tout le monde pense au dead-heat, quand soudain, la soupape d'huile explose, le pneu avant droit dérape et lance le véhicule alsacien dans un mur où sont peints deux lettres : L2.
Le Mans passe en tête le drapeau à damier, Strasbourg reste sur le bas côté, la carcasse défoncée.

Prochaine course
Saint-Etienne - RCS : 2-0 (vrrrrroooouuuummmm)


Rennes Kumanaha

06/03/2006 12:22
534 lectures
Je sens qu'être supporter du racing en cette fin de saison va se confondre avec le mouvement d'un yoyo... Après 2 jolies victoires, le fil était enroulé et mon moral en hauteur, mais la défaite d'hier face à une équipe de Rennes qui va terminer le championnat en trombe, je me retrouve en bas du fil...
Heureusement, le match nul immérité (tant ils ont été dominés) d'Auxerre à Troyes laisse encore l'espoir que le fil peut se retendre et que je puisse remonter...

Et pourtant Utaka n'était pas là
J'avais brûlé de nombreuses statuettes à l'éffigie du grand Nigérian pour éviter sa présence sur le terrain du stade de la route de Lorient... Kumanaha (mon dieu africain-vaudou-qui-t'ensorcele-tout-ce-que-tu-veux) avait répondu à mes nombreux sacrifices de poulets et de chèvres en bousillant la patte de John (Il faudra d'ailleurs que je pense à repeindre le salon). Seulement voilà, du côté Rennais, des supporters ont dû filer des présents plus conséquents (des vierges peut-être) et c'est une équipe fantomatique du RCS qui est apparu sur le terrain.
La première mi-temps s'achèvant sur un score miraculeux de 0-0, on se disait que Jacky allait souffler dans les bronches des joueurs asthmatiques qui composaient son équipe du soir.

Mais dégage-le, ce balllloooooon
Deuxième mi-temps, les 11 zombies reviennent sur le terrain... En 5 minutes, Kumanaha m'abandonne et offre deux buts à Rennes, en ordonnant au pied de Rabo, de tenter un improbable je-sais-pas-quoi devant Kallström aux abords de la surface. Le suédois en profite pour mettre un but alors que l'égyptien n'a pas la décence de le tacler au niveau du genou comme il est capable de le faire... Briand (qui porte bien son nom) enfonce le clou, un but, mon moral, et l'équipe strasbourgeoise par la suite...
Je pars frénétiquement à la cuisine chercher de quoi faire une offrande à mon idole. Je ne trouve qu'un paquet de curly. Dans sa grande sagesse et connaissant mon goût immodéré pour ces apéritifs salés, Kumanaha permet à Kanté de rééditer sa tête de Monaco, mais n'offre pas un nul à mon équipe préférée... (des vierges, je suis sûr qu'ils ont offert des vierges...)

L'enseignement principal de la soirée, c'est que le racing est encore en course... mais s'il était le mieux placé il y a encore une semaine, il est maintenant devancé par une équipe de Metz qui est potentiellement à deux points du maintien (ça va fighter lors du Metz-Nancy en retard de cette semaine)

Prochain Match :
RCS - MUC : 2-1 (des poulets suédoises que je vais sacrifier cette fois...)


Et un, et deux et même pas Troyes zéro...

28/02/2006 12:14
611 lectures
Alors voilà, il y a quelques semaines au sortir des deux matches nuls contre le PSG et Ajaccio, je criais au monde que le racing était en L2.
Et bien rien que pour m'embêter, v'là t'y pas qu'le RCS nous gagne deux matches de suites et revient à 4 points du maintien, faisant renaître un espoir que j'avais enfoui sous des tonnes de terre au fin fond de mon petit coeur...
Franchement, ça me dégoûte, on peut vraiment pas leur faire confiance à ces joueurs.

Honteuse, première mi-temps
Comme à son habitude, le racing commence fort la première mi-temps, en offrant une occasion à son adversaire, puis en mettant un pion, par notre (tardif) buteur Amara Diané.
Jusque là je me dis, c'est classique, de toute façon, ils vont baisser le pied et les occasions troyennes vont se faire crescendo en nombre et en intensité.
Même pas. Ce racing qui souffrait d'une sorte de peur panique quand il menait, nous offre un festival d'occasions en mettant à mal comme jamais son adversaire du soir.
Heureusement, l'inéficacité chronique devant le but est toujours là, et me conforte dans ma certitude que-troyes-ils-vont-en-mettre-un-en-seconde-période. L'arbitre siffle donc cette désastreuse mi-temps, après une dernière tentative de doubler la mise de nos joueurs préférés.

Troyes, sortez vous les doigts.
Connaissant l'enjeu, Jean Marc Furlan, la malchance du Racing, et l'alphabet (même si ça n'a rien à voir), je me dis que les Troyens vont enfin remettre les choses à leur place.
Ca recommence pas trop mal, car Kevin Gameiro vient s'ajouter à la liste des joueurs qui étant trop bons, doivent se blesser et si possible pour longtemps...
Les signes étaient favorables, mais le racing continuait d'avoir des occasions franches et Troyes rien. Nada. Nib de nib. Que dalle !
Et au moment crucial, c'est à dire les dernières minutes, là où tant de déception sont venues me submerger pendant de nombreux matches, Abdessaki a l'outrecuidance de mettre un second but, et de quasiment assurer au racing une victoire dans ce match crucial pour son avenir.
Puydebois réalise en plus un arrêt dans les arrêts de jeu empêchant Troyes d'effectuer un retour improbable dans le match.

Et maintenant, je fais quoi ?
Franchement, c'est pas sympa. J'étais résigné. J'avais même objectivé la descente en me disant que Brest ou Gueugnon c'est bucolique comme rencontre, qu'avec le cable et eurosport je pourrais voir plus souvent mon équipe préférée. Et hop, en deux matches, tout part en fumée, et je me remet à espérer comme une collégienne devant un autographe de M. Pokora...

Prochain match
FC Utaka - RCS : 4-1 (jamais deux sans Troyes pour Rennes)

Webdeveloppeur kezako ?

22/02/2006 20:20
795 lectures
Quand on me demande ce que je fais comme métier, la première réponse qui me vient à l'esprit c'est informaticien. Seulement voilà, informaticien c'est large comme champ d'action. Il y a des informaticiens qui font des jeux vidéos (mes héros) alors que d'autres travaillent sur des programmes de comptabilité (mes zéros).
Personnellement, j'ai la chance de travailler sur internet.

Web-developpeur : Informaticien sur le Web pardi !
Mon métier est simple : je fais des sites internet toute la journée. Mais attention, je suis informaticien, ni graphiste, ni rédacteur. En somme, je suis incapable de donner à un site l'aspect, le look, le design qui le rendra apprécié par les gens. Comprenez-moi bien, je sais me débrouiller avec un logiciel de retouche d'images, mais je suis loin derrière les graphistes professionnels qui travaillent avec moi.
Je suis tout aussi incapable de créer des textes accrocheurs, qui vont vendre ou rendre intéressant un site. De la même façon que pour le design, je sais écrire (la preuve en est fait sur ce blog), du moins aligner des mots pour former des phrases intelligibles, mais face à des pros de la pub je vaux pas grand chose.
Alors à quoi je sers ? Et bien, je lie le design et le contenu d'un site web.

Web-developpeur : le ciment d'un site internet
Quand vous venez sur https://racingstub.com, vous vous dites que c'est un site agréable à l'oeil, sans fioritures inutiles, gifs animés et mélange de couleurs douteux. Vous trouvez les articles proposés intéressants et le forum utile pour offrir votre avis au monde. Mais combien d'entre vous se sont déjà dit : houlala c'est super bien programmé, il y a peu de bugs, le site est pratique.
Le webdeveloppeur intervient à ce moment là, c'est lui qui en utilisant les différents languages qui lui sont offerts va mettre tout en oeuvre pour que le site que vous visitez vous soit agréables et pas qu'à l'oeil mais surtout à l'utilisation.
Mon métier c'est cela. J'essaierai de faire plusieurs articles sur mes techniques (ou plutôt les techniques standards) de programmation, notamment en Php, à l'avenir sur ce blog.

Informatique, football et femmes, tout ce qu'il faut pour un bon blog.

Filippo Inzaghi, mon héros...

14/02/2006 12:04
2.540 lectures
Le football est mon sport préféré. Je l'adore. Cependant, certains personnages qui y contribuent jour après jour m'énervent. Voici donc le portrait subjectif de : Filippo Inzaghi.

https://racingstub.com/blogs/t/teuh/photos/pippo-a12b9.jpg
Né à Plaisance, le 9 Août 1973, Filippo Inzaghi est un attaquant italien qui exerce son "art" au Milan AC actuellement. Filippo fait parti de ces joueurs qui participent à la persistence de caricatures sur les nationalités de joueur. L'anglais, voire l'anglo-saxon est une brute sans technique, l'allemand se bat jusqu'à la dernière seconde, le français n'a pas l'envie de gagner et l'italien est un truqueur...

Un attaquant italien
Filippo, répond au musical surnom de Pippo, diminutif rapide de son prénom, mais surtout véritable banière de ce qu'il fait sur le terrain tout au long d'un match.
Du pipeau, et du vrai. Il m'a été donné de voir dans ma longue carrière de supporter des joueurs tomber de façon plus théâtrale qu'un acteur dans un film d'Eric Rohmer (qui à dit Ravanelli ?), mais Pippo reste pour moi celui qui mérite la palme d'or, le sept d'or, la victoire de la musique et l'oscar du "plongeur" (le tout mélé dans une sculpture à la César - l'artiste mort pas l'empereur romain).
Nanti d'un physique pourtant tout sauf liliputien (1m81 - 74 Kg), Pippo semble souffrir d'une faiblesse dans les jambes qui l'amène à tomber au moindre déplacement d'air généré par les défenseurs adverses.
A noter que certains scientifiques ont remarqué que la faiblesse de ces jambes est inversement proportionnel à la distance qui le sépare de la surface de réparation adverse. Etonnant, non ? Même si les arbitres ont appris à connaître l'oiseau et ne sanctionne pas systématiquement les défenseurs qui ont la joie de le serrer de près, ce qui déclenche en lui des ires aussi théâtrales que ces plongeons, Pippo peut se glauser d'avoir provoqué des penalties qui avaient l'évidence de traces d'intelligence dans un geste de Di Canio (c'est pour dire si on cherche encore).

Et pourtant, c'est un gros buteur
Malgré tout, il faut bien se résoudre à admettre que Pippo est un chasseur de but, et c'est celà qui est encore plus énervant... Après vous avoir chauffé toute la partie en jouant à Holiday on ice, il vous plante un pion et part dans une explosion de joie, qui fait monter en vous des pulsions quasi-meutrières.
Pippo est un gros buteur (plus d'une centaine de buts en Série A), mais pas un grand buteur, car il n'a pas la prestance qui caractèrise ce genre de joueur, mais juste leur réalisme. En plus, il n'a même pas la décence d'être Français ou de jouer pour le Racing, il n'y a donc aucune chance que mes sentiments pour lui se terrent derrière un patriotisme ou un supportérisme basiques.
Je l'exécre... na !

Prochain vitriol sur : Jean-Michel Aulas.

Coupe de la ligue, coupe à la c...

12/02/2006 00:40
485 lectures
Le racing vient de recevoir une amende car il n'a pas réussi à maintenir son terrain en état d'être jouable pour un match de championnat... et pendant ce temps là on continue de nous offrir la coupe de la ligue... Un peu comme disait Sartre : "Elections, piège à cons", "coupe de la ligue coupe à la con" (je sais, ça rime pas...)

Une coupe plus vieille que ce que l'on pense
Demandez à n'importe quel supporter, la coupe de la ligue existe depuis à peine une dizaine d'années... et bien c'est faux... qui se souvient qu'en 1982, Laval battait Nancy 3 buts à 2 en finale de cette coupe ? Personne évidemment, car à l'époque la CdL (coupe de la Ligue pour ceux qui suive pas)était jouée par les équipes 2 (au mieux) et n'avait aucun intérêt (sportif et surtout financier).
Au plus, 3 lignes de résumé dans l'Equipe, aucune gloire, ni aucune retombée particulière pour le club qui la remportait...

Un jour, il eu une idée de génie
Et puis, un jour le président de la Ligue de foot professionnel (Le Graët si je me souviens bien...) s'est dit que cette coupe méritait un meilleur sort... Alors là branle-bas de combat, on multiplie les primes à chaque match, on oblige les clubs à aligner des équipes proches de leur meilleures formations, et surtout récompense suprême on offre un sésame pour la coupe d'Europe à son vainqueur !
En voilà, une idée de génie, non ? On refile la diffusion des matches à la télévision publique qui saute sur l'occasion pour rappatrier un peu d'audience footbalistique sur ses ondes et le tour est joué...
Les clubs trouvent ça sympa et y voit un accesit plus évident (tu m'étonnes !) pour atteindre l'objectif d'être européen qu'ils ont vendu en même temps que leur abonnement et leur saucisses aux supporters...

RCS, 2 coupes à lui tout-seul, quel talent...
Le racing fait partie de ces clubs... La coupe de la ligue lui a permis d'atteindre l'objectif d'être européen par deux fois, presque facilement, répondant à l'objectif d'être européen fixé en début de saison... Les supporters sont contents, ça rajoute des lignes à un maigre palmarès, et ça assure une coupe d'europe et des matches que d'habitude "on les voit à la télé avec les autres"...

Cette coupe est une arnaque
Oui une arnaque. D'une part, parce qu'elle n'intégre que les clubs professionnels (plus facile de battre Caen en finale que Lyon la duchère), d'autre part car elle offre littéralement de façon très peu mérité un accesit en coupe d'europe (au contraire de la coupe de France, car faut aller battre Colmar sur terrain gelé pour espérer en voir la couleur, et du championnat bien sûr...).
En plus les stades sont quasiment désert lors des rencontres et on sent bien que c'est les seules occasions pour les seconds gardiens de voir le ballon officiel au cours de la saison...
Et puis surtout, elle rajoute des matches dans un calendrier surchargé...
Alors on est obligé de jouer en hiver en France, et si Ajaccio descend rarement en dessous de 5°C, en Alsace (au hasard je choisis cette région) on voit limite des pingouins sur les bords des terrains ces derniers temps... Alors quand on est obligé de déplacer un match, dans un calendrier surchargé, les génie qui ont inventé le problème nous demande pourquoi il existe...
En plus, il paraitrait que la coupe de la ligue, elle troue la couche d'ozone... na !

A BAS LA COUPE DE LA LIGUE !

P.S. : Si la coupe de la ligue n'est pas la seule à incriminer comme je le fais de façon outrancière dans les problèmes de calendrier, sa qualité ne serais ce que sportive (j'étais au bord du suicide lors de Bordeaux-Nice), justifie à elle seule sa suppression :-)
On a qu'à bien jouer en championnat pour être européen... non aux coupes au rabais ! (même hors des salons de coiffure)

On est en L2... on est en L2... on est, on est, on est en L2

11/02/2006 23:48
427 lectures
Je crois que je suis arrivé à la limite, au maximum de mon optimisme béat. Même si mathématiquement il reste un espoir, sportivement il n'y en a plus...
Peut-être que ça fait longtemps, et que comme souvent, supporter jusqu'auboutiste, je ne voyais mon club chouchou qu'avec des ornières.
Refusant de tomber dans la critique facile, j'espérais secrètement le réveil, car c'est pas possible on méritait pas cette place de reléguable...

La paille dans le but du voisin
Punaise, Metz, Ajaccio, Nice, Troyes, Sochaux, tous ces clubs étaient objectivement plus faibles que notre racing... ben non c'est subjectivement qu'ils me paraissaient plus faibles...
Même les commentaires sur la faiblesse de notre équipe par les supporters adverses me semblaient n'être que des médisances de jaloux, mais finalement...
En plus, y a ces salopiots de Bâle, de l'étoile rouge, de l'AS Rome, qui étaient incapables de nous battre et qui me laissaient supposer que la vraie valeur de mon racing était supérieure à son classement...

Tiens une poutre... là dans mon but
Je me rends à l'évidence... 2 victoires au bout de 2 journées de championnat c'est un bon parcours...
2 victoires au bout de 25 journées c'est un parcours de bye-bye la L1...
S'il y a des bribes de jeu, qui laisse du regret, il y a aussi, une inconstance, une fébrilité défensive et un manque de réalisme offensif qui ne trompent pas...

Et sinon le match
Un match qui reprend les éléments ci-dessus... si en menant, on joue la peur au ventre et que mené on a du mal à se révolter, on peut difficilement espérer des résultats positifs...
Un petit point positif... Amara Diané, il me semble que ce joueur pourrait bien devenir un très bon... reste à savoir avec quel club... La morne illusion d'un improbable maintien ne participera pas à augmenter son efficacité qui semblait poindre sur les deux derniers matches...
Et comme je suis beau joueur, je souhaite à Ajaccio de s'en sortir...

Prochain match
Grenoble - RCS : 0-2 (champion de L2 j'vous dis !)

RCLPSGRCS - 1 point au scrabble

09/02/2006 20:29
1.185 lectures
Quel tirage pourri quand même :
RCLPSGRCS
même au scrabble polonais je ferais pas plus de 2 lettres...

RCL
C'est quand même pas de chance, trois lettres, trois consonnes.
Pourtant ça commençait bien : R comme dans GameiRo. On plante tranquillement un pion face à une équipe qui semblait à la rue où du moins incapable de jouer le football qui l'avait porté à la seconde place du classement.
Ca se gâte ensuite avec un C comme dans "Comme d'habitude" : une erreur de défense, un penalty, un blessé, une transformation en deux temps. Mais bref je me dit que le Scrabble est encore possible...
Et là je tire L... comme dans Loose... et c'est ce qui arrive...

Mais je suis d'un naturel optimiste et je me dit que je vais pouvoir tirer de meilleures lettres...

PSG
P : Plante la Amara !!!
S : Sacré buteur Paulette !!!
G : Gagné !!!!!!!! Ah non, toujours pas...

RCS
Rien ne nous sauvera,
Car notre destin est tracé...
Suivont le panneau vers la L2.

Bref une lettre : P comme dans Perdu... 1 point même pas mot compte triple... la guigne quoi...

Prochain match :
RCS - ACA : oué, 2 lettres !!! CA !!!
1-1

Gagnons des millions à la roulette du casino

03/02/2006 23:29
1.114 lectures
Alors ce que je propose ci-après n'est pas LE truc infaillible pour gagner des sous à la roulette, mais un système pour essayer de maximiser les chances d'avoir des gains.
Cette martingale - c'est le nom donné à un système de jeu particulier - est très connue de tous les joueurs "professionnels", mais elle impose certaines contraintes.

Petit rappel
"Le hasard n'empêche pas l'ordre" (Bergson).
Ce n'est pas parce qu'un événement a une chance infime de se produire qu'il ne se produira pas.
Il y a autant de chance d'avoir une sortie 1,2,3,4,5,6 au loto qu'une suite discontinue quelconque de nombres.
Vous pouvez rejouer la combinaison gagnante du précédent loto sur le loto en cours, car il a autant de chance de sortir qu'une autre combinaison (les tirages sont indépendants).
Il n'existe aucun moyen de battre le hasard, mais on peut essayer de limiter ces effets néfastes.

La martingale de Hawks
Cette martingale est simple. Je vais l'illustrer par un exemple :
Nous jouons au casino, et particulièrement à la roulette. Nous misons systématiquement sur le rouge.
En cas de sortie du rouge : on gagne 2 fois sa mise.
En cas de sortie du noir : on perd.
En cas de sortie du 0 (vert) : on perd.
On peut pour simplifier ramener les chances de gagner en misant sur le rouge à (un peu moins de) 1 sur 2 à chaque tirage.

La martingale dit : "à chaque fois que l'on perd, on double sa mise sur le même événement choisi. Dès que l'on gagne on retourne à la mise initiale"
Je mise 1€ sur rouge ; sortie noire ; perdu ; Gain -1 €
Je mise 2€ sur rouge ; sortie noire ; perdu ; Gain -2 €
Je mise 4 sur rouge ; sortie noire ; perdu ; Gain -7 €
Je mise 8€ sur rouge ; sortie noire ; perdu ; Gain -15 €
Je mise 16€ sur rouge ; sortie rouge ; gagné ; Gain 1€
Je mise 1€ sur rouge; sortie rouge ; gagné ; Gain 2€
Je mise 1€ sur rouge; sortie noir ; perdu ; Gain 1€
Je mise 2€ sur rouge; sortie rouge ; gagné ; Gain 3€

Sur cet exemple, on voit qu'au bout de 8 tirages on a gagné 3€. La martingale joue sur le fait que la probabilité d'avoir l'événement N fois une couleur sortie est de 1 sur 2 puissance N.
Ainsi avoir l'événement 4 fois le noir de sortie correspond à 1 chance sur 16 ou pour positiver il y a 15 chances sur 16 d'avoir le rouge après 3 noirs consécutifs.

Cooool on va se faire plein de pognon... ben pas forcément
Cette martingale se heurte à plusieurs limites et heureusement sinon les casinos ne gagneraient jamais d'argent.

Souvenez-vous : "Ce n'est pas parce qu'un événement a une chance infime de se produire qu'il ne se produira pas." Ainsi, même si la probabilité d'avoir 8 fois le noir de suite est que de 1 sur 256, il est parfaitement envisageable que ça vous arrive (personnellement le pire que j'ai eu c'est 11 fois de suite le noir et je pariais sur le rouge :-( )

De plus, il y a une case qui tue : le zéro. Le zéro ne fait gagner que ceux qui mise dessus. Il n'est ni rouge, ni noir, ni impair, ni pair, ni passe, ni manque. Il permet aux casinos de diminuer la probabilités des mises simples à moins de 50%, et augmente du coup le risque d'avoir une série contre soit.

On risque aussi beaucoup d'argent pour un gain minime : si on a 8 noir de suite (alors qu'on joue rouge), on engage 512 € le coup suivant pour un gain potentiel de 1 € ! A cela s'ajoute, une astuce simple des casinos, qui limite les mises maximales. Ainsi si le casino n'autorise que 500 € maxi par mise, une suite de 8 couleurs contre vous avec une mise initiale de 1€, vous fera perdre 511€ en cumul sans que vous puissiez doubler sur le coup suivant (2 puissance 8 x 2 = 512 > 500 € maxi autorisé).

Pas cool... Il n'y a rien a faire alors
Si, il faut jouer prudemment et ne pas hésiter à briser une série contre vous.
Je vous conseille de jouer 0.10 € en mise initiale, et si au bout de 6 sorties contre vous (soit 1 chance sur 64 que cela arrive) de briser le doublage de mise (vous aurez engagé 6.30 € en cumulé tout de même) en recommençant à 0.10 €.
Limité vous aussi à des gains fixe chaque jour. Par exemple, 3€ de gains et j'arrête.
Ne changez jamais de martingale en cours de route, c'est le meilleur moyen de retourner les probabilités contre vous.

Et toi, teuh t'es riche ?
Ben non, car je n'ai pas suivi les règles ci-dessus.
Avec une mise initiale de 15 €, j'étais monté jusqu'à 84 €, avant de tout perdre par une suite défavorable de 11 noirs où j'ai tout perdu. :-( mais bon quel frisson... :-)

Un arrière-goût de bouchon

25/01/2006 20:35
608 lectures
Bon, c'est vrai que je pensais que j'avais tirer un bon bordeaux... pas un Chateau-Yquem, pas un Pétrus, mais un Saint-émilion qui passe bien avec un morceau de fromage.
Léger, qui relève bien la saveur de l'aliment qu'on a en bouche... et puis non, sur la fin, le goût de bouchon... le truc qui rappelle le vin de la communauté européenne... bref la déception...

Cours Kevin, cours.
Le racing démarre sympathiquement. Une bonne attaque de palais... Kevin Gameiro (avant de le voir je l'imaginais brésilien, pourquoi ? chais pas, le nom peut être), plonge dans la défense bordelaise, bien lancé par Diané, se fait faucher par Ramé (pagayer, pagayer..), et hop penalty... Une bonne lampée après, on mène tranquillous 1-0.

Découpe Moslim, découpe.
Puis là chais pas, on arrive au milieu de la bouteille, et la fraîcheur du début s'estompe un peu. Une tête et on se retrouve à égalité. Ni mérité, ni totalement immérité, l'égalisation bordelaise arrive classiquement.
Et puis là notre nouvelle recrue egyptienne, me met des morceaux de sucre dans mon verre. Si je chope le salaud, qui a raconté à nos egyptiens, que les tacles par derrière lors des premiers matches n'étaient pas sanctionné dans le championnat de France, je le mange !!!

Perd, racing Perd.
Finalement la deuxième moitié de ma bouteille passera bien... jusqu'à la dernière goutte, très amère, limite vinaigre. Faubert qui n'a même pas eu la décence de sortir blessé sur le tacle pharaonique de la première mi-temps, plante une prune desespérée qui rentre... ça vous gâche un repas j'vous dis... juste la dernière goutte.
J'irais me fournir en L2 l'année prochaine c'est plus âpre comme goût mais au moins ça coute moins cher à l'achat...

Pronostic pour le prochain match
RCS-PSG 0-1 (champomy pour tout le monde...)

La Metz n'est pas encore dite.

20/01/2006 20:19
664 lectures
Tout supporter du RCS et de Metz vous le dira, certaines victoires ont des saveurs bien particulières et a contrario certaines victoires laissent un goût très amer.
Heureusement pour le Racing et ses supporters, c'est une victoire qui leur a tendu les bras.

Une première couche de crème
Je me souviens de plein de derby de l'est contre nos meilleurs ennemis. RCS - FC Metz, c'est un peu le France-Allemagne de l'habitant des bords du krimmeri. Alors une victoire, c'est un bonheur souvent total, qui se savoure accompagné d'une blonde (femme et/ou bière, selon vos capacités).

Une seconde couche de crème
Si cette victoire intervient dans le cadre d'un match à 6 points (faudra un jour qu'on m'explique pourquoi celui qui gagne ce type de match se fait arnaquer de 3 points ?) entre deux concurrents au maintien (plutôt qu'à la descente, positivons...), alors ça rajoute un peu de baume au coeur.

La cerise sur le gâteau
En plus, dans le même laps de temps, Ajaccio s'incline et prend une lanterne rouge que le RCS lui laisse sans regret. Sochaux, perd et voit son avance diminuer à 7 points, une montagne encore mais plus l'Everest....

Les personnages en sucre
On notera quand même dans ce match des choses marrantes :
- l'exclusion de Meniri : comment un joueur peut il espérer faire croire qu'il a un cerveau en réagissant de la sorte dans un tel match ?
- la chute de Le Pen sur le geste de Meniri : j'ai vu des italiens plus crédibles
- le penalty sur Diané : même s'il y a faute, l'arbitre aurait pu laisser jouer pour sanctionner une chute elle aussi un peu exagérée.
- Johansen qui marque un but en driblant des joueurs : je peux mourir maintenant, j'ai vu un truc (positif) étonnant au racing.

Une pincée de sel ?
Maintenant se présentent les girondins et leur jeu solide sans être flamboyant. Bien qu'un peu fatigué par la coupe de la ligue (je ferai un billet sur cette inutile coupe de la ligue un jour), ce déplacement ne s'annonce pas une sinécure. Une défaite à Lescure, combinée à une victoire de Sochaux contre les verts, et tout notre joli gâteau aurait un arrière-goût qui nous laisserait entrevoir de grosses aigreurs d'estomac.

Pronostic pour le prochain match
1-1 (je vous l'ai dit, positivons...)

Par ici la sortie...

14/01/2006 19:47
1.026 lectures
Alors comme ça le PSG ne suit plus son rythme pour aller en ligue des champions ? Ca doit être la faute à l'entraîneur... virons-le.
Alors comme ça Ajaccio suit le rythme pour rallier la L2 avec 2 autres amis d'infortunes de l'Est ? Ca doit êre la faute à l'entraîneur... virons le.

2 entraîneurs distincts avec des objectifs hauts dans deux clubs différents se retrouvent liés par le même destin. Regardons de plus près...

La surprise :
Depuis plusieurs semaines, l'AC Ajaccio est dans le peloton de queue de notre championnat. Après une énième défaite, l'éviction de Roland Courbis est annoncée. Pourquoi, avoir attendu aussi longtemps ? Mystère. Est ce que cela sera bénéfique et sauvera le club ? J'en doute. (une étude allemande avait d'ailleurs démontré que le limogeage d'entraîneur n'empêchait que rarement la descente de l'équipe, mais c'est un détail)
Oscillant entre le bon et le moins bon, bref faisant un championnat comme à son accoutumée, le PSG semblait se satisfaire de son destin, et surtout les joueurs semblaient avoir retrouvés un interlocuteur du côté de leur entraîneur. Mais le président du club, qui parait plus extrémiste que le supporter basique de base (c'est pour dire s'il est basique), ne comprends pas que son club ne soit pas second à une longueur de Lyon. Alors hop, virons Laurent Fournier, et retrouvons un entraîneur de meilleure renommée (ou du moins plus connu) pour le club de la capitale. Pourquoi avoir fait cela ? j'en sais rien. Est-ce que cela sera bénéfique ? Cela l'a été pour les toulousains en tout cas.

Le disjoncteur
L'entraîneur est le disjoncteur des équipes de football actuelle. Mais n'importe quel éléctricien vous expliquera, que c'est pas votre disjoncteur qui empêche votre installation de fonctionner correctement.
Roland Courbis, est un entraîneur que je n'aime guère (mais je suis pas journaliste, ceci expliquant cela peut-être). Plus à même de trouver des bons mots ou à critiquer l'arbitre pour expliquer une défaite, il vient d'être pris à son propre jeu par son président qui pense à tort que le problème vient de lui, alors qu'il vient de l'équipe. 11 chèvres avec le meilleur berger du monde, ça reste 11 chèvres.
Laurent Fournier ne parle pas trop dans les médias, il ne vocifère pas sur le bord du terrain, et à Paris, club dont la démesure et la recherche d'un passé glorieux occulte les principes simples (des bons joueurs, du temps, de la durée en toute chose), ça a du mal à passer.
Paris et Ajaccio font le championnat qu'ils peuvent. Alors certes les ambitions des uns et la peur de l'oubli en L2 des autres, ont des conséquences qui leur porteront préjudice à plus ou moins long terme.

L'exemple (?) strasbourgeois
Très mal en point en championnat, le racing ne s'est pas séparé de son entraîneur. Ce qui doit sembler incroyable à Blayaut. Le racing pense t'il que le mal profond qui le hante cette saison est autre que le technicien à la tête de l'équipe ou déchiré par des (énièmes, comme quoi on change pas une équipe dirigeante qui perd) luttes intestines, personne n'a eu l'idée de virer l'entraineur ? Personne ne le sait, mais je préfére cent fois descendre en gardant un entraîneur qui connait la maison, que decendre en engageant un "nom".

Kanté...te et but...

14/01/2006 19:31
726 lectures
72e minute : je réactualise ma page sur le site de l'équipe, et je vois que Kapo qui balançait des gros coups de boutoir sur la défense du racing a réussi à convertir un centre d'un de ces coéquipiers...
Le moral est pas très haut. Mené à un quart d'heure de la fin, je me dis que comme d'habitude le racing va lâcher un maigre point sur le rocher... un point c'est pas grand chose mais quand on est au niveau de disette du racing c'est énorme...
Bref je me dis plein de chose puis je laisse tomber mon doigt penaud sur la touche F5 (pour les webophobe, ça réactualise ma page)...

75e minute : égalisation aussi improbable qu'imprévisible... Improbable car les stats ne parlaient pas en faveur du racing. Imprévisible car c'est Cédric Kanté qui, sur corner et de la tête, redonne un semblant de joie à mon visage (ouais je sais il en faut peu !). Youpiiiiiii !

Au final, le racing rentre avec un point du rocher, aurait pû espérer mieux, mais il ne faut pas être gourmand quand on a un aussi petit estomac.

Prochain match :
L'ennnnnnnemi messin.
Pronostic : 1-0 (soyons fous)

Iron Lyon Zion

14/01/2006 19:26
399 lectures
On espérait pas grand chose de ce choc des extrêmes... enfin plutôt je n'en espérais pas plus que ce qu'il y a eu...
Qu'est-ce qu'il y a eu ? une classe, un monde, un univers d'écart entre le premier incontesté de notre championnat et le dernier tout aussi incontesté de ce même championnat.
4-0. Un triplé de Wiltord (le gars haï par tout la péninsule italienne depuis une superbe soirée de 2000). Des occasions gâchées. Des buts marqués sur des erreurs. Bref, rien de nouveau du côté du racing.

OMer... on a encore perdu.

20/12/2005 21:58
575 lectures
Nouvelle défaite du racing, la L2 plus que jamais l'avenir proche du club.
On pourrait s'arrêter là tant cette analyse succinte correspond depuis plusieurs mois à la situation du RCS. Mais poussons un peu plus loin l'analyse.

L'adversaire :
Un OM sur une pente ascendante, seule équipe à présenter un bilan sur les derniers matches comparable à celui de Lyon. Privé de leur star Ribeiry, il se présentait selon tout les observateurs pour chercher quelque chose chez l'avant-dernier de Ligue 1.
Disons le clairement, les lacunes de cet OM sont flagrantes, mais il bénéficie d'une chance ou d'une solidité (selon le camp de supporter auquel on appartient) qui lui permet de s'en sortir.
Fernandez fait (bien) ce qu'il peut avec ce qu'il a, mais généralement l'addition fini par arriver et elle est souvent salée. Il peut compter sur un appui de taille sur le terrain : Fabien Barthez. Ce dernier montre qu'il n'a rien perdu suite à sa suspension et ça n'arrangera pas les affaires d'un certain sélectionneur national au moment du mois de Juin, mais c'est un autre problème.
L'OM peut donc compter sur un Barthez pour tenir la maison derrière quand sa défense centrale plus que douteuse se retrouve dépassée, et sur un Niang qui semble retrouver le chemin du but. Sans être flamboyant le match de l'Om a été suffisant pour empocher les trois points, l'ouverture du score permettant par la suite les boulevards et les déboulés de Nasri et consorts.

Le Racing :
On pourrait prendre un commentaire type et le mettre en copier-coller pour chaque analyse du jeu du racing. De l'envie, du jeu et même du bon jeu par moment, mais une maladresse - malchance - manque de réussite (barrez les mentions non utilisées) qui ne lui permet pas de prendre les points qui lui faudrait.
Un racing beaucoup plus timoré en championnat qu'en coupe d'europe et qui finit toujours fatalement par commetre l'erreur qui permet à son adversaire de le dépasser au score.

Que faire ?
Je ne sais pas, et d'après moi personne ne le sais vraiment. Duguépéroux doit triturer son PES5 et son Football Manager dans tous les sens, rien n'explique pourquoi ça ne fonctionne pas. Et nous sommes comme lui, tristes spectateur d'un ascenseur annoncé vers la L2.

Que reste-t-il à sauver ?
Il reste l'Europe et les jeunes.
L'UEFA ! Le racing n'est pas une équipe suffisament habitué aux rencontres européennes ces dernières années pour ne pas donner tout ce quelle peut pour aller le plus loin possible dans cette compétition.
Gameiro, Schneider, Krebs, Faty, autant de noms qui viennent régulièrement peuplé la feuille de match cette saison et qui pourrait devenir encore plus présent l'année prochaine à l'étage inférieur. Beaucoup de bons joueurs du racing étaient issus de son centre de formation.

Prochain match et pronostic.
Lyon. 0-12 (ce n'est pas une faute de frappe)

Bienvenue

20/12/2005 21:55
379 lectures
Tout beau, tout chaud les stublogs sont là...
Je vais essayer de ne pas diminuer la qualité du site racingstub.com en proposant un blog mélant humour, humeur et football bien sûr...

Au plaisir de vous revoir...
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