Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg
StBrieuc.png

St-Brieuc France

Note
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Année de création
1904
Site officiel
stadebriochin.com
Stade
Stade Fred-Aubert
Ville
Saint-Brieuc

Histoire

Palmarès

St-Brieuc

  • 1959 Champion Division d'Honneur (Ouest)
  • 1968 Champion Division d'Honneur (Ouest)
  • 1974 Champion Division d'Honneur (Ouest)
  • 1990 Champion Division d'Honneur (Ouest)
  • 1991 Champion Division 4 (D)
  • 1993 Vainqueur Division 3 (Ouest)
  • 1996 Vainqueur National 1 (A)
  • 2013 Champion Division d'Honneur (Bretagne)
  • 2017 Vainqueur CFA2

Historique du club

Le Stade Briochin, c’est une histoire vieille de plus d’un siècle. Fondé il y a plus de 100 ans, le Stade Briochin a marqué la vie locale des mille et une aventures qui ont forgé son histoire. Histoire sportive aux heures inoubliables des grands matchs, histoire fraternelle de cet esprit de corps qui en fait aujourd’hui l’un des plus anciens stades costarmoricains… Et surtout, histoire humaine mêlant au talent des grands joueurs la passion de tous ces autres qui ont appris sans doute bien plus que les règles du football sur le terrain de cette école de la vie.

Il a suffi d’une bande de jeunes copains avides de grand air et de sports. Joseph CONNAN eut le premier l’idée de constituer une société de football à Saint-Brieuc. Sa proposition fut acceptée d’emblée et, quelques jours plus tard, le 28 Mars 1904, Guillaume Le Lousse premier président du Stade Briochin, adressait à la Préfecture des Côtes-du-Nord (Côtes d’Armor) une déclaration. L’insertion au Journal Officiel donnait à la société une existence légale. Le Stade Briochin était né !

De son nom de départ, le club prit celui de "Stade et Véloce Club Briochin", par suite de l’annexion de la section cycliste. Le nom du club prit ensuite celui de SBUC le 1er Mai 1912. Le club comprenait alors le football, le vélo et l’athlétisme.

Bien avant la guerre de 1914-1918, la ville de Saint-Brieuc possédait un parc municipal des sports aux Villes Dorées, ayant autrefois fait partie de la pièce de terre dite » Le Champs Clos « . L’exploitation du parc des sports fut donc concédée pour 30 ans le 23 Août 1919 au Stade Briochin Université Club pour des rencontres de football.

En 1921, d’autres disciplines sportives ont fait leur début dans la même structure : Le cross et l’athlétisme. Et en 1930, la Mairie a repris la gestion du parc des sports et a entrepris en 1933 des travaux toujours visibles actuellement : la construction des vestiaires et des bains-douches.

A partir des années 20, Saint-Brieuc commence à faire parler de lui sur le plan national. La coupe de France de par son fonctionnement a toujours permis de mettre en lumière les villes dont les clubs étaient performants et de ce fait accroître leur notoriété. Saint-Brieuc réalise rapidement de bonnes performances avec un 16ème de finale perdu contre les pros du Red Star, vainqueur cette année là (1920-1921) du trophée. Lors de l’édition de 1924-1925, les stadistes rééditent leur performance en atteignant une nouvelle fois les 16èmes de finale. Cependant, l’histoire se répète avec une défaite sur le score de 3 buts à 2 face au Red Star.

En 1936, le Stade remporte toute une série de victoires dont la plus belle (3-0) contre la redoutable A.S Brestoise.

En 1937, les résultats sont moins bons mais en décembre, l’équipe remporte une somptueuse victoire sur la grosse équipe professionnelle du Stade Rennais chez eux (2-1).

Pendant l’occupation, le parc des sports était régulièrement réquisitionné par la Wehrmacht pour ses propres exercices. Il n’y avait pas de conflit particulier, on s’ignorait de part et d’autre. L’activité du club a donc été relancée en 1941 avec l’arrivée à la présidence de Paul Neumager. C’est aussi à ce moment-là que l’association se développe. En effet, le nombre de disciplines sportives réunies au sein du Stade Briochin augmente. Au foot, au cross et à l’athlétisme, il faut désormais ajouter le basket féminin, le ping-pong et la boxe. Dans les différentes disciplines, les résultats mettent les acteurs sur le devant de la scène et en termes de podium, ils grimpent sur la première marche départementale, régionale, voire même nationale.

Au début des années 1940, le club commence à se structurer. Auparavant, les entrainements se faisaient sans entraineur. Les joueurs expérimentés s’occupaient de la préparation de l’équipe. Il y eut donc évolution en 1945 lorsque Mr Le Begue, président, engagea le premier entraineur officiel du club en la personne de Louis Bodez. Tout d’abord, les entrainements avaient lieu deux soirs par semaine, avant de se fixer au Jeudi midi et parfois le soir. Les joueurs prenaient le repas ensemble avant le match de la semaine au café du stade.

Sous la présidence de Pierre Mahéo (1946-1954), les entraineurs s’enchainent. Jules Dutilleul remplace Louis Bodez en 1946 après une année à la tête de l’équipe. S’en suit une valse des entraineurs, avec pas moins de 7 changements d’entraineur en 8 ans.

En 1954, une nouvelle équipe arrive à la tête du club, Paul Taillanter comme président et Romuald Castellani comme entraineur. Le duo ne tarde pas à avoir des résultats rapidement puisque l’équipe fanion accède à la DH à l’issue de la saison 1954-1955. Lors de la première saison dans ce nouveau championnat, l’équipe termine à la seconde place et loupe de peu une seconde montée successive synonyme de CFA. Durant la saison 1956-1957 c’est une nouvelle fois en coupe de France que les stadistes se font remarquer en atteignant les 32èmes de finale contre les professionnels des Girondins de Bordeaux (défaite 2-0).

De 1959 à 1962, le club évolue pendant 3 saisons en CFA et réalise un nouveau 32 ème de finale conte Le Havre (1 ère division) avec une défaite 7-2. Malheureusement, à l’issue de la saison 61-62 le club termine douzième du championnat et redescend en DH. Cette année marque la fin de l’aventure de Guy Rouxel comme entraineur de l’équipe première.

L’année 1965-66 sera le théâtre de deux épopées qui resteront à jamais gravées dans les annales du club. La première, réalisée par les juniors lors de la Coupe Gambardella. Une campagne exceptionnelle vécue par une bande de copains dont Bernard Goueffic, Guéna Le Blanc ou encore Michel Bougeard, le tout, sous la houlette de Louis Omnès. Celle-ci avait commencé par une victoire sur le score de 2-0 contre St Pol de Léon, avant de continuer par deux victoires fleuves 6-0 et 5-0 contre St Malo et le Stade Brestois. En 16 ème de finale l’armada offensive est une nouvelle fois au rendez-vous avec une victoire 6-0 contre le Red Star. Pour les 8 èmes de finale les jeunes griffons sont opposés au Racing Club de Paris à Brest. Une nouvelle victoire vient couronner le magnifique parcours de notre jeune équipe. Malheureusement la belle aventure s’est arrêtée au Parc des Princes contre Sedan. Ce jour-là, le Parc était acquis à la Bretagne (30000 personnes). Le match avait lieu en lever de rideau du grand Reims contre le Stade Rennais. Les bleus et jaunes avaient leur qualification en main, mais pas habitués à un échauffement trop poussé, ils avaient craqué avant la fin (2-3). Malgré cette défaite, l’équipe avait eu les honneurs de la télévision et Raymond Kopa avait eu un commentaire élogieux et les avait félicités.

La Coupe de France de football est une épreuve à part dans le sport français. Tous les ans, les clubs amateurs des plus petits villages de France participent à la même compétition que les grandes équipes à l’envergure européenne. Les duels David contre Goliath ont forgé la légende de la Coupe de France, surtout quand le petit dévore le grand !

Lors de l’édition 1966 de la Coupe de France, la Bretagne s’enflamme pour l’un de ces matchs déséquilibrés sur le papier : les « petits poucets » du Stade briochin affrontent en 1/16 de finale le prestigieux club de l’Olympique de Marseille. Un « choc des extrêmes ». « Devant Marseille, nos Briochins ne partiront pas favoris, certes, mais ne se considèrent pourtant pas battus d’avance. » Il faut dire que le club phocéen a déjà remporté par deux fois le championnat de France (1937 et 1948), ainsi que six coupes de France (1924, 1926, 1927, 1935, 1938, 1943) ! De son côté, le club de la préfecture des Côtes-du-Nord, fondé en 1904, évolue en Division d’honneur de la Ligue de l’Ouest de football, la plus haute division régionale. Par le passé, d’après le président du club René Girard, les « jaunes et bleus » de Saint-Brieuc ont déjà atteint par six fois les 1/16 de finale de la Coupe. A ce stade de l’édition 1966, le successeur de Fred Aubert, l’emblématique président d’avant-guerre, renchérit : « Nous sommes les plus petits amateurs de la compétition. »

Sous la direction de l’entraîneur, André Sorel, les joueurs amateurs de Saint-Brieuc répètent leurs gammes : footing, conduite de balle, tactique etc. A ce propos, on apprend que l’équipe s’apprête à aligner un 4-2-4 défensif pour affronter l’équipe olympienne. Cette rencontre tant attendue à Saint-Brieuc a pourtant lieu à Brest, sur le terrain du stade de l’Armoricaine (actuel stade Francis-Le Blé). Peu importe le lieu, tant qu’il y a la passion ! C’est ainsi que le président du club des supporteurs, Loulou Bodez – également père d’un des joueurs du Stade Briochin – attend entre 1 000 et 1 500 Briochins pour encourager les « Griffons ». D’autant plus qu’au même moment les juniors du club jouent leur 16 ème de finale de Coupe Gambardella contre le Red Star en lever de rideau.

Et que croyez-vous qu’il advint de ce duel du David briochin face au Goliath olympien ? Eh bien, le Stade briochin remporte la partie par un but à zéro. Encore une fois, la Coupe de France a renforcé sa légende ! Las, les 1/8 de finale sont fatals aux Bretons, qui perdent face aux joueurs du RC Strasbourg (5-2). Mais, comme pour sauver l’honneur, ils peuvent se dire qu’ils ont perdu face au futur vainqueur de la Coupe 1966 !

En ce samedi 18 Février 1978, il fait -10° au thermomètre du stade Fred Aubert. L’AS Nancy Lorraine se présente en terre briochine pour y affronter nos griffons pour les 16 ème de finale de Coupe de France. Le club professionnel composé de ses internationaux : Olivier Rouyer, Philippe Jeannol, Carlos Curbelo et du plus célèbre Michel Platini, s’imposent sur le score de 2 buts à 0 face à la troupe du coach Garcia. Au match retour, nos jaunes et bleus, s’inclinent lourdement 3-0. Les nancéens soulèveront la coupe quelques semaines plus tard au Parc des Princes en disposant de l’OGC Nice sur la plus petite des marges.

En 1973, le président Paul Le Hesran fait appel à un nouvel entraîneur, Pierre Garcia, qui, lors de sa première année, fait immédiatement remonter le Stade briochin dans ce qu’on appelle désormais la Division 3. Le club passe alors neuf saisons à ce niveau, frôlant même la montée en Division 2 par deux fois, en 1979 et en 1980 sous les ordres de Claude Petyt (les Briochins n’obtiennent respectivement que les 3 ème et 2 ème places). En championnat, le Stade Briochin retombe en Division 4 en 1983. Les descentes s’enchaînent alors, jusqu’en Division supérieure régionale en 1988.

A l’aube de la saison 1988-1989, le Stade Briochin se présente en DSR (niveau le plus bas depuis la création du club). C’est à ce moment qu’arrive un nouvel entraîneur. Sous la présidence de Serge Rouxel, Denis Goavec fait regrimper les échelons au club breton : champion de DH en 1990, de D4 en 1991 (avec en prime un mémorable 32 ème de finale de Coupe de France contre le Stade Lavallois 2-2 et élimination des Griffons 4-5 aux tirs aux buts), et champion de D3 en 1993. Pour la première fois de son histoire, le Stade briochin accède à la D2. Ces ascensions successives se produisent notamment avec quelques joueurs locaux comme Nicolas Carnec, Patrice Carteron, Luis Satorra, Jean-Michel Eouzan ou encore Yannick Le Saux. Ce dernier obtient d’ailleurs le titre de meilleur buteur de D2 dès la première saison briochine à ce niveau.

Désormais professionnel, le club prend le nom de Saint-Brieuc Côtes-d’Armor. Pour un promu, il réalise une très bonne performance, s’approchant régulièrement du podium, pour finalement prendre la 6 ème place.

La deuxième saison s’avère beaucoup plus difficile. Les Briochins doivent cette fois se passer de Yannick Le Saux, longtemps blessé. Parmi les adversaires du Saint-Brieuc Côtes-d’Armor cette saison-là : l’Olympique de Marseille et les voisins de l’En Avant de Guingamp, pour la seule confrontation entre les deux clubs costarmoricains dans le football professionnel. En fin de saison, les briochins sont devancés à la différence de buts par Angers et redescendent en National. Marc Collat prend alors place sur le banc briochin. Le nouvel entraîneur peut compter sur Yannick Le Saux qui forme une doublette d’attaquants très efficace avec Didier Monczuk (32 buts à eux deux en championnat). Saint-Brieuc finit la saison en tête de son groupe et retrouve immédiatement la D2.

Pour aller chercher le maintien, le club costarmoricain réalise alors un recrutement mêlant joueurs d’expérience (Pierre-Yves David et Joël Cloarec notamment) et jeunes espoirs (Robert Malm, Christophe Le Grix, Edvin Murati). Cette équipe obtient de bons résultats et à la fin de l’hiver, semble déjà proche de remplir son objectif. Malheureusement, le Saint-Brieuc Côtes-d’Armor ne peut terminer sa troisième saison à ce niveau. En raison d’un déficit de 7 millions de francs, le club est placé en liquidation judiciaire et est automatiquement disqualifié. Le football professionnel s’arrête brutalement à Saint-Brieuc le 24 Mars 1997. Trois jours avant, le club avait disputé son dernier match en D2 : pour le compte de la 32ème journée, les Briochins avaient obtenu le nul, 0-0, à Fred-Aubert, contre Louhans-Cuiseaux.

À l’été 1997, le Stade Briochin reprend donc son histoire en CFA2. De 2002 à 2005, il parvient même à retrouver le CFA avec à sa tête Pierre-Yves David comme entraineur. Ensuite, le club régresse jusqu’à descendre en Division Supérieure Elite en 2011.

Le néo président Guillaume Allanou fait alors appel à un nouvel entraîneur : Sylvain Didot. Il fait remonter le club en DH dès l’année suivante puis enchaîne sur une accession en CFA 2. Cela faisait cinq ans que le Stade briochin n’avait pas joué à ce niveau. Pourtant, les Costarmoricains parviennent à jouer le haut de tableau, terminant 3e en 2014, puis 5e en 2015. Lors de la saison suivante, le Stade briochin affronte, pour la première fois depuis 18 ans, un club professionnel en match officiel : le 5 décembre 2015, il élimine en effet le Stade brestois (Ligue 2) lors du huitième tour devant près de 5000 personnes (4397 entrées payantes), en l’emportant 2-0. Il s’inclinera par la suite sur le score de 2-0 en 32ème de finale contre Mantes-la-jolie. À l’issue de la saison 2015-2016 (au cours de laquelle le club termine 4e), le Stade briochin change de président puisque Jérôme Camard succède à Guillaume Allanou. Ce dernier reste au club avec une nouvelle casquette : Manager Général.

Le 29 avril 2017, en dominant La Flèche 2-0, le Stade Briochin obtient le titre de champion de CFA 2 et remonte au quatrième niveau national, douze ans après l’avoir quitté. Le 13 mai 2017, devant plus de 2800 personnes, le Stade Briochin fête son titre contre Dinan-Léhon (1-1).

Pour la saison suivante, le club annonce un changement d’entraîneur : après six années sur le banc briochin, Sylvain Didot quitte le club et est remplacé par l’ancien président, Guillaume Allanou qui est assisté de Maxime d’Ornano. Le Stade Briochin finira à la seconde place de son groupe de National 2 derrière Le Mans FC et atteindra les seizièmes de finale de la Coupe de France, éliminé par le RC Lens (L2) sur le score de 1-0 devant près de 7000 spectateurs.
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